Un petit article paru dans le monde
Notez que pour moi ça n'est qu'un pseudo, mais il y en a d'autres pour qui ça pose vraiment un problème:
"... Vania ? Ni pocket, ni européenne de l'Est ! par Vania Wodey
Enceinte de moi, ma mère découvrit la pièce Oncle Vania, de Tchekhov, et ce fut une révélation, elle nommerait ainsi son petit garçon. Oui, vous avez bien lu : garçon. Comment aurait-elle pu savoir que, l'année de mes 7 ans, débarquerait en France la marque Vania, déclinant une large gamme de protections féminines à grand coup de matraquages publicitaires ininterrompus année après année ? Vania pocket, mini, ultra, maxi, kotodya... Enfant, on en développe un complexe carabiné, je vous le garantis, de se faire répliquer « pocket ? » dès que l'on donne son prénom. Adulte, on arrive enfin à surpasser ça.
Puis, lors d'un entretien d'embauche, on s'entend dire « ah, vous êtes un homme ? Franchement, j'ai hésité à vous proposer un rendez-vous, j'ai cru que vous étiez une Européenne de l'Est ! »
- Hé oui, renseignement pris, il n'y a qu'en Russie que Vania est un prénom masculin (il s'agit alors du diminutif, une forme affectueuse, de Ivan). Alors, j'ai fait le test, professionnellement, je suis devenu Olivier, choissant d'employer mon second prénom. J'ai presque décroché deux fois plus d'entretiens !
Puis-je conclure par un conseil ? Soignez le second prénom que vous donnerez à votre enfant, donnez-lui une seconde chance si le premier doit s'avérer un handicap ! ..."
Le monde.fr
J'ai trouvé l'article marrant, bien que H.S.
De mon côté, j'ai pris ce pseudo car c'est ainsi que se faisait appeler l'arrière-grand père de ma fille, officier d'artillerie dans l'armée rouge et disparu près de Smolensk en 1941...