194 MM GPFDurant la première Guerre mondiale, une fois dépassé le rayon d'action des pièces d'artillerie fixe, l'infanterie française est dans l'obligation de se débrouiller seule pour avancer. En février 19418, l'idée d'un canon automouvant est donc développée en prenant comme base un char Saint-Chamond. Une fois la superstructure ôtée, un 194 mm Grande puissance Fillioux (GPF) est monté.
Ce dernier sur « affût chenilles » est motorisé par deux moteurs électrique, un pour chaque train de roulement alimentés par un bloc thermique placé sur un « avant-train », également doté de deux moteurs électriques. Par ailleurs, le tracteur sert de réserve à munitions. Grâce à cela, cet automouvant est capable d'emprunter des terrains inaccessibles aux batteries fixes « classiques ».
Durant le transport, le tube est tiré en arrière puis mis à l'horizontale. Affichant une vitesse initiale de 725 m/s, l'obus de 78,83 kg porte à une distance maximale de 20800 mètres, avec une cadence de tir d'un projectile par minute. 49 affûts chenillés sont produits après l'armistice de 1918 et 24 tentent de stopper l'attaque allemande de mai 1940. Après avoir été capturés, certains reprendront du service au sein de la Wehrmacht sous l'appellation 19,4cm Kanone 485(f).
Caractéristiques généralesÉquipage ?
Longueur 7,77 m Largeur 2,54 m Hauteur 3,05 m
Masse au combat 56,1 tonnes
Blindage ?/ ? mm
Canon de194 mm GPF ( ?? coups)
Mobilité
Moteur 4 cylindres essence Panhard
Vitesse sur route 8 km/h ( 3 km/h en tout terrain)
Puissance
Autonomie ? km/route – ? km/tout terrain
Exemplaires produits : 49