Jagd-Geschwader 76 - 9/2013

Jagd-Geschwader 76

Kommodore :

Hptm. Wilfried Müller-Rienzburg
Major Albert Blumensaat
Major Richard Kraut
Major Anton Hackl
Major Erst Düllberg

Création le 1 avril 1938 à Wien-Aspern à partir déléments de l'ancienne armée fédérale autrichienne. Ce groupe de chasse, seul élément de l'escadre alors existant, est placé sous les ordres de la Luftflotte 4 pendant la campagne de Pologne. En mai 1940, il est intégré au II.Flieger-Korps et va opérer dans le centre de la France depuis Francfort-sur-le-Main. Ce groupe est finalement intégré au JG 54 à l'automne 1940, en tant que II./JG 54.
Cette escadre est réactivée en 1944 lorsque son Ier groupe échange ses Me 410 de l'ancienne I/ZG 76 contre des Me 109. Sous la dénomination de I./JG 76, le groupe est basé en Allemagne centrale en septembre 1944 pour la défense du Reich. Elle change ensuite de dénomination et devient la IV./JG 300. Il était prévu de constituer un IIe groupe à partir du II./ZG 76 mais il ne sera pas effectif ; cette unité aura encore son ancienne dénomination en février 1945. Il avait par ailleurs été prévu de constituer un IVe groupe à partir du I./JG 302. Quant au IIIe groupe, il s'agit de l'ancienne II./ZG 1 qui a abandonné ses Me 110 en juillet 1944 à Stade pour être rééquipée avec des Me 109. Ce groupe va être engagé à l'Ouest de la France en août 1944. Il est transféré au début septembre dans le secteur de Freiburg et retrouve là l'EM de l'escadre nouvellement constitué.
Mais, en octobre, le IIIe groupe devient la IV./JG 53 et quitte l'escadre qui est maintenant réduite à un EM. Celui-ci est transféré en Hongrie au début du mois d'octobre 1944. Là, il va rassembler sous son commandement les divers groupes de chasse hongroise. La Hongrie sera évacuée à la fin du mois de mars 1945 ; l'EM se replie autour de Wien. Les groupes sont alors dissous, à l'exception du II./JG 52 qui décroche vers les Alpes avec l'EM de l'escadre, ils rejoindront finalement un camp de prisonniers près de Salzburg au début du mois de mai 1945.


Sources : Heimdal et Wikipédia.