Panzerflammwagen III - 4/2014

Panzerflammwagen III



Afin d'appuyer les Landser lors des combats urbains, notamment lors de la Bataille de Stalingrad, un nouveau Flammpanzer est mis au point en novembre 1942. Faute de temps, la Waggonfabrik Wegmann AG reprend un châssis de Panzer III Ausf.M. Son canon de 50mm est remplacé par un gros tube en acier de 1,4 centimètre de diamètre et de 1,5m de long. Celui-ci fait office de Stralrohr (projecteur) pour le lance-flamme modèle Flammanlage Bauart. Grâce à un ingénieux système de pipe d'alimentation, la tourelle du char conserve sa capacité de rotation sur 360°, installés à l'intérieur de la machine, les deux réservoirs de liquide inflammable d'une contenance totale de 1000 litres assurent en théorie 125 jets d'une durée d'une seconde ou 80 jets de 2 à 3 secondes. Des valeurs optimistes, qui au mieux, doivent être divisées en deux, pour être plus conforme à la réalité.  Une pompe Köbe couplée à un moteur deux temps Auto Union ZW 1101 (DKW) de 28 chevaux, projette 7,8 litres par seconde. Ce système, qui permet une mise sous pression de 15 à 17 bars, assure une portée théorique maximale de 50 mètres pour de liquide incendiaire brut et de 60 mètres lorsqu'il est enflammé. L'équipage se compose de trois hommes : un chef de char, qui est aussi en charge du lance-flammes et de la mitrailleuse coaxiale, un radio mitrailleur et un pilote. La protection anti incendie est très étudiée, et ce ne sont pas moins de cinq extincteurs qui sont installés à bord. Trois dans le compartiment de combat, les deux autres à l'extérieur.


[b]Caractéristiques générales

Équipage 3
Longueur 6,71 Largeur 2,50m Hauteur 2,95m
Masse au combat 23,8 tonnes
Blindage 50mm/ 20mm
Armement :  1 Lance-flammes Flammanlage Bauart (125 jetx maximum) + 2 MG-34
Mobilité
Moteur 12 cylindres en V essence Maybach 120 TRM
Vitesse sur route: 40km/h – Tout terrain 19km/h
Puissance 300chevaux à 3000 tr/min
Autonomie 155km/Route – 100km/Tout terrain
Exemplaires produits: 150

Sources : TNT HS12+Wikipédia

Engin aussi perfectionné que barbare.   
Que se passait-il dans la tête d'un équipage, en voyant des adversaires brûlés vifs ?
Toutefois, il suffisait parfois de quelques jets, même non ajustés, pour faire évacuer de ses positions un ennemi terrorisé ...   

Difficile de répondre à ta première interrogation : je pense que ça varie d'un individu à l'autre
Mais ça doit laisser des traces psychologiques profondes : mon père qui a fait la guerre d'Algérie dans une division parachutiste en a gardé des traces indélébiles le restant de sa vie

De l'autre côté du lance-flamme, il faut savoir que la plupart des opérateurs pris vivants étaient exécutés sans autre forme de procès par leurs adversaires

Je pense qu'il avait surtout peur de brûler vif au moindre impact sur leurs blindés !

Certes oui, l’Algérie, Kolwezy (RDC), ...