Durant la Seconde Guerre mondiale
Durant la période de guerre, le gouvernement militariste japonais commence à diffuser une propagande qui présente les attaques-suicides de façon à leur donner une dimension romantique en utilisant une des vertus du bushido comme support de cette campagne.
Le gouvernement présente la guerre comme une épreuve de purification où la mort est définie comme un devoir.
À la fin de 1944, les autorités annoncent le dernier protocole, officieusement appelé ichioku gyokusai littéralement « 100 millions de bijoux brisés »,
dans le but de résister aux forces d'opposition jusqu'en août 1945.
Au cours du raid américain sur l'île de Makin le 17 août 1942, les U.S. Marine Raiders qui attaquent l'île repèrent puis tuent des mitrailleurs japonais.
Les défenseurs japonais lancent alors une attaque banzaï avec des fusils et des épées mais sont arrêtés par la puissance de feu américaine supérieure des fusils M1 Garand,
des Thompsons et des BARs qui tuent des douzaines de Japonais.
La tactique se répète dans des attaques supplémentaires mais avec des résultats similaires.
Durant la bataille de Guadalcanal, le 21 août 1942, le colonel Kiyonao Ichiki emmène 800 soldats dans une attaque directe contre la ligne américaine protégeant le terrain d'aviation Henderson à la bataille de Tenaru.
Après l'engagement de combats à petite échelle dans la jungle, l'armée d'Ichiki lance sa charge banzai sur l'ennemi.
Cependant, avec une ligne de défense américaine organisée déjà en place, la plupart des soldats japonais sont tués et Ichiki se suicide.
Bataille d Attu ( îles Aléoutiennes )
L'armée américaine débarqua sur l'île le 11 mai 1943 pour les en déloger. Elles étaient menées par Albert E. Brown puis par Eugene M. Landrum.
Les troupes japonaises, sous le commandement de Yasuyo Yamasaki avaient installé un système défensif plus efficace que ce à quoi les Américains s'attendaient.
Les conditions climatiques de l'Arctique causèrent aussi de nombreuses gelures et d'autres problèmes de santé parmi les troupes américaines qui n'étaient pas acclimatées
à de telles conditions météorologiques.
Avec difficulté, les Américains réussirent à repousser les troupes de Yamasaki dans une poche près de la côte.
Yamasaki et ses troupes restantes lancèrent alors une contre-attaque désespérée mais qui surprit les Américains, avec une charge frontale qui perça la ligne de défense américaine, des combats au corps à corps s'engagèrent alors avec des soldats américains des lignes arrières, sous le choc, avant que les Américains ne reprennent le dessus
et que le gros des troupes japonaises soit tué.
La plupart des survivants japonais de cette charge préférèrent alors se suicider, marquant la fin de la bataille.
Seuls 29 des 1 200 défenseurs japonais présents sur l'île survécurent et furent faits prisonniers.
Attu fut le seul combat terrestre de la campagne. Les Japonais réussirent à évacuer leur garnison de l'île proche de Kiska le 28 juillet 1943 mettant fin à la présence japonaise
dans les îles Aléoutiennes.
Les combats sur l'île sont racontés par le médecin nippon Paul Nobuo Tatsuguchi dans son journal intime.
Un porte-avions d'escorte de l'US Navy de la classe Casablanca lancé en juin 1944 portera le nom d'USS Attu en l'honneur de cette bataille.
Saipan
La plus grande attaque banzai de la guerre se déroule lors de la bataille de Saipan en 1944 où, au prix de près de 4 300 morts parmi les soldats japonais,
elle détruit presque les 1er et 2e bataillons du 105e régiment d'infanterie américain qui perd près de 650 hommes.
Les cadavres des japonais enfouis rapidement pour des raisons sanitaires
Les attaques banzai sont le plus souvent le fait de restes de groupes de troupes survivantes après des défaites subies en batailles organisées,
comme dernier recours et alternative à la reddition.
source
https://1stbattalion24thmarines.com