La Transnistrie veut entériner définitivement son “divorce”

La Transnistrie veut entériner définitivement son “divorce” de la Moldavie

Après la demande officielle de la Moldavie d’intégrer l’Union européenne, la Transnistrie, ou république moldave du Dniestr (RMD, autoproclamée) se tourne vers l’ONU pour demander la reconnaissance de son indépendance.

Le 3 mars, la présidente Maia Sandu a signé la demande officielle de la Moldavie pour intégrer l’Union européenne.
“Il a fallu trente ans à la Moldavie pour atteindre sa maturité, mais elle est prête aujourd’hui à prendre la responsabilité de son destin.
Nous voulons vivre en paix et dans la prospérité, faire partie du monde libre. Si certaines décisions nécessitent du temps, d’autres doivent être prises de manière rapide et décisive,
en tenant compte des possibilités qui se présentent avec l’évolution du monde”, a déclaré la chef de l’État moldave, citée par le quotidien russe Kommersant.

Comme le rapporte le journal, la réaction de la Transnistrie, région sécessionniste moldave autoproclamée, majoritairement russophone et prorusse dans cet État
par ailleurs aujourd’hui surtout roumanophone et tourné vers la Roumanie, ne s’est pas fait attendre.
La république moldave du Dniestr (RMD) a proclamé son indépendance en 1991 et a connu deux ans de guerre civile avec Chisinau.
Depuis 1992, des troupes de maintien de la paix russes, moldaves et transnistriennes sont déployées le long du Dniestr.
La Russie n’a pas reconnu l’indépendance de la RMD, mais ses habitants n’ont jamais fait mystère de leur souhait d’intégrer la Russie d’une manière ou d’une autre.





Une réalité politique depuis trente ans
Le 4 mars, “à la suite de la décision de Chisinau de confier la souveraineté de la Moldavie aux organes supranationaux de Bruxelles”, Tiraspol faisait savoir
qu’il voulait entériner définitivement, “de manière civilisée” et “par le dialogue”, son “divorce” d’avec Chisinau et a adressé à l’ONU et à l’OSCE une demande de reconnaissance
de l’indépendance de cette entité politique “qui constitue une réalité de fait depuis trente ans”.
“Étant donné les circonstances, nous invitons les autorités moldaves à engager le dialogue avec la RMD afin de régler définitivement et de manière civilisée la question
de nos relations, sur la base d’une coexistence pacifique entre deux États indépendants et au moyen d’un accord global interétatique”, a publié le ministère transnistrien
des Affaires étrangères.

Un interlocuteur du gouvernement moldave de Chisinau a déclaré à Kommersant qu’il n’y avait pas, selon lui, de risque de déstabilisation de la RMD.
Selon lui, la Moldavie se trouve dans une tout autre situation que l’Ukraine : “Notre république est neutre, nous ne voulons pas intégrer l’Otan, et nous avons un dialogue ouvert
avec Tiraspol.” Ces éléments n’incitent pas à penser que la Russie pourrait prendre des mesures agressives à l’égard de la Moldavie, conclut-il.


source
courrierinternational.com

Tout va être remanié, chamboulé.
Une nouvelle Europe se dessine, avec son cortège de problèmes qui vont succéder à ceux existant déjà...

Quel bordel, mais quel bordel ça va faire.
On ferait pas mieux de redessiner les frontières de l'an 1000 ?

Camions equipe d un ZU-23 exploités par les armées de Moldavie et de Transnistrie.

Matériels et équipements plus vétustes que ceux utilisés par les protagonistes actuellement en Ukraine...

Materiels blindes de Transnistrie

Bien que cet engin de bricolage puisse être décrit plus précisément comme un véhicule d’appui-feu, son rôle prévu en tant que véhicule antiaérien a été confirmé
dans une interview télévisée russe avec un officier de l’OGRF en Transnistrie.
La conception associe une tourelle BTR-70 modernisée équipée de deux mitrailleuses lourdes NSV (HMG) de 12,7 mm à un blindage MT-LB standard véhicule polyvalent,
et a été produit en quantités limitées au début de 2020 pour l’OGRF et l’armée de Transnistrie.
Les deux HMG de 12,7 mm du véhicule peuvent être utilisés contre des hélicoptères volant à basse altitude avec un certain degré d’efficacité, bien qu’aucun viseur antiaérien
ou nocturne dédié ne semble pas présent.











La Russie maintient toujours une présence militaire limitée en Transnistrie, ses soldats étant officiellement en mission de maintien de la paix.
En avril 1995, l’ancienne 14e armée de la Garde qui était stationnée dans la zone contrôlée par la Transnistrie est devenue le Groupe opérationnel des forces russes,
qui s’est entre-temps réduit à seulement deux bataillons et pas plus de 1 500 soldats.
Entouré par la Moldavie d’un côté, et par l’Ukraine de l’autre, l’OGRF n’a pas été en mesure de remplacer son parc de véhicules vieillissant
depuis que l’Ukraine a interdit le passage de cargaisons militaires russes sur son territoire en 2014, dénonçant officiellement le traité qui permettait à la Russie
de le faire un an plus tard.
Cela signifie que l’OGRF continue de s’appuyer sur des types de véhicules principalement retirés en Russie continentale, tels que le BTR-60 APC,
la voiture de reconnaissance BRDM-2 et le MT-LB.
De même, l’armée de Transnistrie continue d’exploiter un nombre limité de MT-LB, les faisant défiler dans les rues de la capitale Tiraspol pas plus tard qu’en septembre 2020.





Mais avec peu de besoin opérationnel d’une grande flotte de tracteurs d’artillerie MT-LB, il semble que la plupart des véhicules languissent actuellement dans les entrepôts
ou ont été transmis à l’OGRF. Une autre possibilité est que les véhicules mis à niveau vers des SPAAG de bricolage appartenaient déjà à l’OGRF
et n’ont été convertis que récemment à leur nouveau rôle.
Bien que le nombre réel de MT-LB disponibles pour l’armée de Transnistrie et l’OGRF reste inconnu, le nombre est probablement plus que suffisant pour la conversion
de plus de véhicules.

Pour le moment, ni l’armée de Transnistrie ni le Groupe opérationnel des forces russes ne sont en mesure d’acquérir des équipements plus modernes
pour remplacer leur inventaire daté d’AFV, et donc la Transnistrie est susceptible de continuer à être un terrain fertile pour plus de créations de bricolage.
La conception et la conversion d’au moins huit mouilleurs de mines GZM-3 en APC BTRG-127 « Bumblebee » et la production de LMR Pribor-2 montrent que les ingénieurs
de Transnistrie (peut-être aidés par l’expertise russe) sont certainement assez astucieux pour fournir un certain degré de remplacement indigène.


source
oryxspioenkop.com

On peut rire ou sourire du calibre 12,7 monté sur des chars mais ça fait énormément de dégâts, c'est non seulement puissant mais ça tape loin.

Une situation qui va obliger les Russes à prendre Odessa...

2018

La Transnistrie dévoile un nouveau type de lance-roquettes multiples.

Malgré de petits pas vers une transparence accrue envers le monde extérieur, la Transnistrie reste une République socialiste soviétique, en tant que telle, continuant
à utiliser le marteau et la faucille dans son drapeau – conservant même le KGB comme principale agence de sécurité.
La Russie maintient toujours une présence limitée en Transnistrie, ses soldats étant officiellement en mission de maintien de la paix.
Malgré son statut contesté de véritable pays, la Transnistrie fonctionne comme un État de facto avec sa propre armée, son armée de l’air et même sa propre industrie de l’armement.

C’est ce dernier qui a produit un certain nombre de conceptions très intéressantes qui sont entrées en service dans les forces armées de Transnistrie
au cours des deux dernières décennies.
Cette industrie a été très active pendant la guerre civile moldave, produisant une variété de véhicules de combat blindés de bricolage, de lance-roquettes multiples (LMR)
et d’autres armes à utiliser contre l’armée moldave.
Après la cessation des hostilités, l’industrie de l’armement jouera un rôle vital dans le maintien du statut opérationnel de l’armée de Transnistrie,
qui est restée incapable de remplacer son inventaire daté d’armes soviétiques depuis sa création en 1991.

L’une de ces conceptions est un nouveau lance-roquettes multiples utilisant les mêmes fusées de 122 mm que l’omniprésent BM-21, mais radicalement différent
dans sa conception.
Vue pour la première fois en 2016 lors des compétitions de l’armée « Commonwealth Warrior - 2016 », cette LMR (appelée « Pribor-2 » dans cet article pour l’usine
qui l’a produite, mais officiellement connue sous le nom de « S2T » ou « 2ST ») est une énorme amélioration par rapport à la LMR locale précédente
de Transnistrie: appelée « Pribor-1 » (S1T ou 1ST).








Arborant le nombre impressionnant de 48 tubes de 122 mm par rapport aux 20 tubes du Pribor-1 et du BM-21, le « Pribor-2 » est le dernier ajout à l’armée de Transnistrie
après le dévoilement des APC BTRG-127 « Bumblebee » convertis localement.

La Transnistrie est connue pour son rôle supposé dans le trafic d’armes dans toute la région et plus loin à l’étranger.
De grandes quantités d’armes et de munitions de la 14e armée soviétique ont été prises en charge par les habitants de Transnistrie, des éléments de la 14e armée fidèles
à la Transnistrie et des combattants étrangers lorsque la Moldavie est entrée dans ce qui, selon le gouvernement moldave, était et est toujours un territoire moldave,
ce qui a entraîné un conflit entre les deux en 1992.
Alors que de grandes quantités d’armes et de munitions manquantes ont ensuite été sécurisées, reprises par l’armée de Transnistrie nouvellement créée
ou transportées en Russie sous la supervision du Groupe opérationnel des forces russes en Moldavie, des quantités limitées d’armes en provenance de Transnistrie
ont encore trouvé leur chemin à l’étranger.

Lorsque l’Union soviétique s’est dissoute, une grande partie du personnel et des armes associées qui composaient autrefois son armée sont devenus subordonnés
aux États nouvellement établis dans lesquels ils se trouvaient.
Bien que ce processus ait souvent été troublé par le départ de nombreux Russes de souche stationnés en dehors de l’ancienne République socialiste fédérative soviétique
de Russie, ce n’était pas le seul problème rencontré en Moldavie.
La 14e armée était en fait stationnée en Ukraine, en Moldavie et dans l’État séparatiste de Transnistrie, diverses unités de la 14e devenant subordonnées à l’Ukraine,
à la Moldavie et à la Russie, ou loyales à la république de Transnistrie nouvellement formée. De toute évidence, cela a rendu le processus extrêmement compliqué et sensible.

Lorsque la Transnistrie a repris la plupart des dépôts de stockage d’armes sur le territoire qu’elle contrôlait, elle a hérité de grandes quantités de véhicules
hautement spécialisés tout en se retrouvant sans un nombre important de véhicules de combat d’infanterie ou d’artillerie automotrice.
En effet, à part plusieurs canons automoteurs (SPG) de 122 mm 2S1 et 152 mm 2S3 qui ont pris part à la guerre de 1992 (qui sont en fait susceptibles d’être revenus
en Russie par la suite), il n’y a pas d’artillerie automotrice dans l’inventaire de l’armée de Transnistrie.
Au lieu de cela, il s’appuie sur un arsenal de canons antiaériens remorqués, antichars et de LMR de 122 mm (le « Pribor-1 ») pour l’appui-feu indirect.
En comparaison, la Moldavie continue d’exploiter un nombre important de BM-27 de 220 mm et de BM-21 de 122 mm, de canons de campagne Giatsint-B de 152 mm 2A36
et de mortiers automoteurs 2S9 Nona de 120 mm.


BM-21

Contrairement aux 20 tubes de lancement du Pribor-1, le Pribor-2 peut tirer pas moins de 48 roquettes de 122 mm en une seule salve,
ce qui, compte tenu de la rétrogradation évidente du Pribor-1 par rapport au BM-21, pourrait indiquer que les Transnistriens sont en effet capables
de produire leurs propres tubes de lancement.
Basé sur un KAMAZ-4310 disponible dans le commerce, le Pribor-2 se distingue des autres conceptions MRL en ce que ses tubes de lancement sont installés à l’envers
et sa disposition intéressante de fusées 4x12 de 122 mm.
Bien que le nombre de Pribor-2 actuellement disponibles pour la Transnistrie reste inconnu, la poursuite de la production pourrait éventuellement permettre à son armée
de compléter ou même de remplacer le Pribor-1 plus ancien et moins performant.





Outre l’expansion et même l’introduction de nouvelles LMR, la Transnistrie a également pris des mesures pour améliorer la détection des forces ennemies
et en particulier de l’artillerie, ce qui pourrait permettre aux LMR d’assumer le rôle de contre-batterie.
En particulier, la Transnistrie a acquis plusieurs DJI FC40 Phantom disponibles dans le commerce et a même lancé un programme de drones indigènes
qui pourrait éventuellement aider l’armée de Transnistrie à identifier des cibles pour ses LMR Pribor-1 et Pribor-2.
L’armée de Transnistrie exploite également plusieurs radars de surveillance du champ de bataille, y compris le radar de surveillance portable Credo-M1 relativement moderne
qui peut détecter les véhicules blindés de combat à 30 km de distance et le mouvement du personnel à partir de 10 km.

Pour la taille, le statut et les moyens économiques de la Transnistrie, l’introduction d’un nouveau type de LMR est certainement un exploit impressionnant
et présente un cas clair de faire le meilleur usage possible de tous les moyens disponibles.
À cet égard, la Transnistrie ne manquera pas de surprendre son petit public d’observateurs étrangers avec les produits de son industrie militaire indigène.
Peut-être plus important encore, cela montre que la Transnistrie devient de plus en plus autonome dans la production d’armes et d’équipements, une mesure nécessaire
pour que la république maintienne son statut d’État séparatiste.


source
oryxspioenkop.com

Que va faire l'O.T.A.N., armer la Moldavie pour qu'elle réprimes les volontés séparatistes de la Transnistrie ?!...

Lada Niva, c'est mignon.

Mon beau-père en avait une.
Increvable, mais gourmande...

Ce sont les seules qui fonctionnent bien.

La Transnistrie copie les Humvee americains

La Transnistrie, officiellement connue sous le nom de République moldave de Pridnestrov (PMR), a produit un certain nombre de modèles
de véhicules blindés de combat (AFV) très intéressants au cours de la dernière décennie. Incapable de remplacer son inventaire daté d’armes soviétiques
depuis la proclamation de son indépendance au début des années 1990, le pays a plutôt cherché à compléter son parc de véhicules avec un certain nombre de modèles
de véhicules locaux.
Beaucoup d’entre eux sont basés sur des AFV déjà existants, qui sont ensuite modifiés pour s’adapter à un rôle entièrement nouveau. Les meilleurs exemples
en sont sans doute le MT-LB SPAAG et le BTRG-127 'Bumblebee' APC, ce dernier ayant commencé sa carrière en tant que véhicule poseur de mines GMZ-3.





Le dernier design à sortir de Transnistria est un véhicule utilitaire léger à quatre roues motrices basé sur un vieux châssis de camion.
Le design semble s’inspirer du célèbre Humvee américain – et faute d’un meilleur nom, il est donc désormais appelé le Transvee.
La transvee a été aperçue pour la première fois lors d’une manifestation des forces spéciales en février 2022.
Ici, il est apparu aux côtés du camion militaire tout-terrain GAZ-66, sur le châssis duquel le Transvee est basé.
Les performances sont probablement similaires à celles du GAZ-66 des années 1960, qui est bien considéré pour sa facilité d’entretien et sa robustesse sur le terrain.





Pour faciliter la production et réduire les coûts au minimum, les ingénieurs ont cherché à incorporer autant de composants du GAZ-66 que possible.
Fait intéressant, cela inclut non seulement le châssis du GAZ-66, mais également la partie avant de l’habitacle du GAZ-66.
Deux cabines GAZ-66 séparées sont utilisées pour chaque transvee, la seconde soudée faisant face à la direction opposée à la section avant pour former le chassis du véhicule.
Un grand nombre de GAZ-66 sont disponibles pour l’armée locale, qui au cours de la dernière décennie a réussi à remplacer au moins certains d’entre eux
par des camions Ural-4320 et KamAZ 6x6 importés de Russie en tant que camions civils.

GAZ-66




On sait peu de choses sur la conception, ou combien d’exemples ont été produits jusqu’à présent.
Avec le nombre de camions GAZ-66 dépassant les exigences opérationnelles de l’armée de Transnistrie, il ne semble pas improbable que la production puisse un jour atteindre
des chiffres importants, au-delà du petit lot initial qui est susceptible d’avoir été fabriqué.
Si une production ultérieure a lieu, des modifications de la conception répondant aux problèmes soulevés lors de son introduction préliminaire sont susceptibles
d’être mises en œuvre, ce qui signifie que l’apparence et les caractéristiques du véhicule peuvent encore être en évolution.

Le Transvee est conçu principalement pour le transport de personnel et les tâches de fret léger derrière les lignes de front, pour lequel il est équipé d’une soute couverte
d une bache à l’arrière. Au cours de l’exercice, la transvee a été utilisée pour l’insertion d’unités de forces spéciales.
Comme les premières versions du Humvee, le Transvee n’a pas de protection blindée et devrait compter sur sa vitesse et sa mobilité à travers le pays pour se mettre
hors de danger. Bien qu’il doive se contenter d’un blindage de substance, le Transvee arbore une station d’artillerie équipée d’une mitrailleuse légère (LMG) PK(M) de 7,62 mm.

L’armée de Transnistrie a déjà de l’expérience dans la conception et la conversion d’un certain nombre de véhicules d’assaut basés sur l’omniprésent UAZ-469
et même le véhicule tout-terrain Lada Niva.
Comme ces véhicules sont facilement disponibles dans toute la république non reconnue et pourraient même être importés en tant que véhicules civils, il n’est pas surprenant
que l’armée locale compte encore sur eux pour à peu près tous les rôles imaginables, y compris les rôles offensifs.
La plupart de ces modèles sont armés d’une seule mitrailleuse légère ou lourde, bien qu’une variante arborant un lanceur ATGM 9M111 Fagot existe également.

Le Humvee de Transnistrie est un exemple parfait d’ingéniosité isolée – de se contenter de ce qui est disponible quand ce qui est disponible n’est vraiment pas grand-chose
du tout. Le statut de la Transnistrie en tant que république non reconnue ayant peu de chances d’être résolu dans un avenir prévisible,
la région sera sans aucun doute le théâtre de conversions plus non conventionnelles.





source
oryxspioenkop.com

Citation :

Les performances sont probablement similaires à celles du GAZ-66 des années 1960, qui est bien considéré pour sa facilité d’entretien et sa robustesse sur le terrain.
Vu les conditions climatiques, le terrain difficile, c'est préférable...

Des rapports non confirmés en provenance de Moldavie suggèrent qu’un énorme dépôt d’armes situé en Transnistrie a été équipé d’explosifs,
ce qui signifie qu’il peut être déclenché si l’Ukraine prend des mesures pour occuper la région, ce que Moscou a averti qu’il pourrait se produire, sans présenter aucune preuve.
Le dépôt de munitions de Cobasna est décrit comme l’un des plus grands d’Europe – avec environ 20 000 tonnes de munitions – et serait utilisé pour stocker des armes
qui ont été déplacées de l’ancienne Tchécoslovaquie et de l’Allemagne de l’Est après le retrait des forces soviétiques de ces pays dans les années 1990.





Le soi-disant ministère de l’Intérieur de Transnistrie a affirmé hier que des coups de feu avaient été tirés dans le village de Cobasna après que des drones aient survolé
la région depuis l’Ukraine. Cette affirmation n’a pas non plus été vérifiée de manière indépendante.
Cependant, ce n’est pas la première allégation de ce type d’activité ukrainienne en Transnistrie, avec des allégations au cours des jours précédents
de bombardements de relais radio, d’une attaque contre une unité militaire séparatiste et d’explosions visant le ministère de la Sécurité d’État.


source
thedive.com

Bientôt un nouveau front ?!...

L’Ukraine prête à envahir son voisin – Ministre de la défense russe

Kiev rassemble des troupes près de la frontière avec la région séparatiste de la Transnistrie en Moldavie, selon l’armée
L’Ukraine se prépare à envahir la région sécessionniste de la Moldavie en Transnistrie, a annoncé jeudi soir le ministère russe de la Défense.

Le MOD a signalé une « accumulation importante de personnel et d’équipements militaires ukrainiens près de la frontière entre l’Ukraine et la Transnistrie »,
ainsi que la mise en place de positions d’artillerie et une augmentation « sans précédent » des vols de drones au-dessus de la région.
« Les forces armées russes répondront de manière appropriée à la provocation imminente de la partie ukrainienne », a déclaré le ministère.

Le territoire situé sur la rive gauche du Dniestr s’est séparé de la Moldavie et s’est déclaré république indépendante au début des années 1990.
Sa population majoritairement russophone ne voulait pas rester minoritaire dans le pays, lui-même devenu indépendant lors de l’éclatement de l’Union soviétique.

source
rt.com

Zelenski est atteint du syndrome hitlérisme !

Zelensky voudrait récupérer cette région pour la mettre dans la balance, lors des inévitables négociations qui vont suivre la guerre ?!...

En finir avec la Transnistrie ?

La semaine passée, abritant une importante population russophone, la république moldave du Dniestr [ou Transnistrie], en rupture de ban avec la Moldavie
depuis la fin de l’Union soviétique, a appelé la Russie « à mettre en oeuvre des mesures » pour la protéger face à la « pression accrue » exercée par Chisinau à son endroit.
Dans la foulée, Moscou a fait savoir que cette demande serait examinée « avec attention », sans plus de précision.

Un tel appel n’est pas surprenant.
La guerre qui avait opposé les séparatistes de Transnistrie à l’armée moldave, en 1991-92, s’était terminée par un accord entre Moscou et Chisinau,
aux termes duquel la Moldavie accepta d’accorder une large autonomie à la région sécessionniste et de renoncer à tout rapprochement avec la Roumanie
en échange de la neutralité de la Russie.

Depuis, la Moldavie a noué des relations avec l’Otan et a obtenu le statut de candidat à l’adhésion à l’Union européenne [UE]. Cette évolution n’est pas au goût de Moscou…
D’où les campagnes de déstabilisation dont font régulièrement état les autorités moldaves.
En 2023, le Kremlin a abrogé un décret qui reconnaissait la souveraineté de Chisinau sur la Transnistrie en expliquant qu’il s’agissait de
« garantir les intérêts nationaux de la Russie dans le cadre des profonds changements qui se produisent dans les relations internationales ».

En outre, à plusieurs reprises depuis le début de la guerre en Ukraine, des responsables russes ont suggéré que la Transnistrie serait le prochain objectif du Kremlin.
Cela pourrait-il aller jusqu’à une invasion de la Moldavie ?
En attendant, l’armée moldave n’a pas les moyens de faire face à une telle menace.
Ces derniers mois, quelques pays membres de l’UE ont contrinué à renforcer [modestement] ses capacités, en lui livrant des blindés
[comme l’a fait l’Allemagne avec des Piranha III acquis auprès du Danemark].

De son côté, en septembre dernier, la France a signé une lettre d’intention en vue d’établir une coopération militaire avec la Moldavie.
Ce qui s’est ensuite concrétisé par la livraison d’un radar GM 200 au ministère moldave de la Défense.
Reste à voir comment il pourra exploiter de telles capacités de détection étant donné qu’il ne possède plus d’aviation de combat
[ses MiG-29 ont tous été revendus dans les années 1990, faute de moyens pour les entretenir…].

Quoi qu’il en soit, la lettre d’intention signée il y a six mois va se muer en « accord de coopération en matière de défense », à l’occasion d’un déplacement de Maia Sandu,
la président moldave, à Paris, le 7 mars. Telle est en effet l’annonce que vient de faire l’Élysée, via un communiqué.

Selon ce dernier, le président Macron « redira le soutien de la France à l’indépendance, à la souveraineté et à la sécurité de la République de Moldavie,
dans le contexte de la guerre d’agression de la Russie contre l’Ukraine ».
Ce sera aussi l’occasion pour le locataire de l’Élysée de « confirmer la détermination de la France à continuer d’accompagner la Moldavie sur son chemin européen,
à la suite de la décision du Conseil européen d’ouvrir les négociations d’adhésion ».

Le contenu de cet accord de « coopération en matière de défense » n’a pas été précisé.
Probablement qu’il reprendra les bases qui avaient été posées en septembre dernier et qu’il portera sur la formation militaire, l’échange de renseignements
et la défense aérienne [l’achat de missiles sol-air Mistral 3 avait été évoqué].


source
opex360.com

Aux dirigeants moldaves d'être raisonnables et pragmatiques...

Macron "courtise" la Moldavie.