Le passé WWII ressurgit encore

En Serbie, des navires sabordés par les nazis bientôt retirés du Danube

Des navires remplis d'explosifs sabordés par les nazis se dévoilent dans le Danube serbe lorsque le débit du fleuve baisse. Face au réchauffement climatique, il est urgent de les enlever pour ne pas risquer un accident avec les bateaux qui naviguent sur le deuxième plus grand fleuve d'Europe.
Au cœur de l'été, en Serbie, lorsque le débit du Danube est faible, des carcasses rouillées émergent parfois des eaux sombres. Si bien qu'il devient difficile de naviguer : les bateaux peuvent parfois mettre plusieurs heures pour passer sur cette partie du fleuve, à hauteur de la ville de Prahovo, dans l'est du pays.

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Car ce n'est pas n'importe quels morceaux de fer. Ce sont les épaves de quelques centaines de navires nazis. En septembre 1944, les Allemands ont sabordé leur propre flotte face à l'avancée inexorable des Soviétiques sur le Danube depuis la mer Noire, pour ne pas qu'elle tombe entre leurs mains – et, par la même, bloquer leur progression. Il y aurait ainsi entre 150 et 200 navires nazis dans le lit du Danube, selon le journal allemand Handelsblatt.

Une traversée du Danube dangereuse à cause des épaves nazies

Mais, alors que les sécheresses sont plus fréquentes et que, par conséquent, le niveau du Danube baisse, la navigation entre les épaves devient de plus en plus dangereuse. Or, sur cette partie du deuxième plus grand fleuve d'Europe transitent péniches, paquebots de croisière et navires cargos internationaux.

⋙ Philippines : une épave datant de la Seconde Guerre mondiale a été retrouvée et devient l’épave la plus profonde jamais découverte

"C'est très risqué, car il y a notamment plusieurs tonnes d'explosif sous l'eau. Nous ne savons pas ce qui peut arriver lorsqu'un navire en eau basse se retrouve avec neuf autres navires de 15 ou 16 tonnes dont les hélices font des vibrations", raconte à Euronews Sasha Markovic, capitaine de navigation fluviale.

Plusieurs fois les autorités ont tenté d'enlever ces épaves, dont l'une qui s'est soldée par des explosions et des morts il y a quarante ans, continue Euronews. Face à l'urgence, le gouvernement serbe va allouer 29 millions d'euros pour leur retrait dès le mois d'octobre prochain.

Modo-Felfgendarme Nombre de messages : 25120 Date d'inscription : 30/07/2008

Etonnant, et inquiétant... Shocked

C'est comme la découverte d'obus et de bombes, tu t'en sort jamais. Sad

Ca me rappelle en Thailande,des volontaires militaires japonais travaillant pour l ONU ont mis 20 ans a deminer les mines qu avaient
poses les thais et les Kmers Rouges autour d un temple pres de la frontiere entre les 2 pays dans les annees 80.
Il n a fallu que 3 mois pendant la guerre eclair entre la Thailande et le Cambodge en 2008 et 2011 pour que toute la zone soit reminee
par les cambodgiens en pire.
L ONU n a jamais reparle de deminer la region depuis (ils doivent etre depites!!) Sad

J y etais en decembre 2003 dans la zone.La visite du temple s arretait a 17h et les japonais faisaient sauter les mines trouvees a 18h.
Tres impressionnant!

Le temple est en partie en ruines pilonnes par les thais qui voulaient deloger Les Kmers Rouges.
Le temple est au sommet du montagne mais est quand meme cambodgien alors qu il serait logique que ce soit Thai vu la topographie
Les mines sont dans la partie a droite.

Si personne ne le fait ça sautera en mettant le pied dessus mais c'est ça qui est le pire.

Modo-Felfgendarme Nombre de messages : 25120 Date d'inscription : 30/07/2008

les Ukrainiens en se repliant minent à tout-va.
On estime qu'il faudra environ 25 ans pour tout enlever, et on imagine que ça ne sera pas sans conséquences pour la population civile... Rolling Eyes

Il y aura des morts pour rien, des enfants, des cultivateurs etc... 25 ans ? Je me demande si ce sera pas plus. pale

Ilse Koch
Ilse, femme d'un commandant du camp de concentration de Buchenwald, portait le doux surnom de "chienne de Buchenwald". Elle battait les prisonniers, les forçait à commettre l'impensable et s'en prenait aux personnes tatouées.
(Trouvé par hasard sur internet). Wink

Elle a l'air bien imbu de sa personne ! Shocked

Irma Grese
Irma Grese était une garde SS dans les camps de concentration de Ravensbrück et d'Auschwitz. Elle était responsable d'environ 30 000 prisonniers, qu'elle a torturés physiquement et psychologiquement. Irma portait des bottes à l'écuyère, et avait toujours une arme à feu ainsi qu'un fouet à la ceinture. Elle a été pendue par les forces alliées, à tout juste 22 ans.

Modo-Felfgendarme Nombre de messages : 25120 Date d'inscription : 30/07/2008

Il n'y a pas que les hommes qui soient capables du pire... scratch

Irma Grese : 22 ans !!!!!!!!!!! Shocked

Elle devait avoir une forte déviation. scratch

Un peu de détail :

Serbie : Des bateaux nazis oubliés réapparaissent à cause de la sécheresse

HISTOIRE - Les épaves constituent de vrais dangers puisqu’elles renfermeraient encore 10 tonnes d’engins explosifs
En Serbie, une vingtaine de carcasses de bateaux datant de la Seconde Guerre mondiale affleurent du fond du Danube à cause de la sécheresse exceptionnelle que connaît l’Europe centrale, explique le HuffPost.

En septembre 1944, les Allemands avaient décidé d’abandonner et de faire couler volontairement leurs bateaux voyant les troupes soviétiques avancer vers eux depuis la mer Noire. Depuis, rien n’a été fait. Une centaine d’épaves gît toujours au fond du fleuve sans qu’aucune solution ne soit trouvée. Cela perturbe notamment le trafic fluvial dès que le niveau de l’eau baisse comme c’est le cas actuellement.

Une bombre à retardement
Elles représentent également un danger pour les navires et la population car ces anciens bateaux nazis contiendraient encore 10 tonnes d’engins explosifs. « Même si on ne sait pas s’ils peuvent exploser ou non, vous pouvez déjà anticiper ce qu’il se passerait si un seul y parvenait », a confié à nos confrères Velimir Trajilovic, un habitant de Prahovo et auteur d’un livre sur les navires allemands.

En mars, le gouvernement serbe a estimé l’enlèvement des bateaux nazi, les explosifs et les munitions à 29 millions d’euros. Un appel d’offres a été lancé.