Comme vous pouvez encore le voir ci-dessous, les photographies prises au drone montrent un paysage apocalyptique, où aucun bâtiment ne semble avoir été épargné
par les bombardements.
« Entièrement rasée, il ne reste plus rien. Même la page Wikipédia parle d’elle au passé », fait remarquer, détail macabre, l’Observatoire de géopolitique Delphi sur Twitter.
Certains observateurs et experts expliquent ne pas avoir cru ces images en les voyant, pensant qu’elles avaient fait l’objet de montage de la propagande russe.
C’est le cas d’Ostap Yarysh, un journaliste en charge de l’Ukraine pour The Voice of America, le service international de l’audiovisuel public américain,
qui déclare ce dimanche 5 mars sur Twitter :
« Lorsque j’ai vu ces images pour la première fois, j’ai pensé qu’elles étaient trop choquantes pour être réelles et je ne les ai pas partagées. J’avais tort. C’est Marinka, en Ukraine. »
Et d’ajouter : « Cette ville autrefois paisible a été complètement détruite par les Russes. Plus personne n’y vit. On dirait une scène d’un film post-apocalyptique. »
Face à ce spectacle de désolation, Andrii Yermak, chef de cabinet du président ukrainien Volodymyr Zelensky, a quant à lui souligné sur Telegram que Marinka était prospère
avant la guerre. « Marinka. Elle n’existe plus.
Voilà à quoi ressemblent les conséquences des activités terroristes de la Russie », a-t-il écrit, partageant l’une des photos de la ville détruite.
« Que doivent payer les Russes pour Marinka et les autres villes ukrainiennes ?
Pour les crimes et les meurtres ? Un tribunal. Des sanctions étouffantes. Une destruction militaire sur le champ de bataille. L’isolement. »
Raser les abris
Les combats entre les forces russes et les troupes ukrainiennes font rage dans l’Est de l’Ukraine depuis 2014 et le début des troubles dans le Donbass.
La bataille s’est intensifiée depuis l’invasion russe le 24 février 2022, et la ville de Marinka fait partie de celles qui ont été réduites à l’état de décombres.
Le chef de la police de Marinka, Artem Schus, expliquait fin février à l’agence AP qu’à l’exception des soldats, la ville a été entièrement évacuée
« parce qu’il n’y a plus aucun moyen pour la population civile d’y vivre ».
D’après ce responsable, les forces russes rasent délibérément les ruines, faisant sauter les murs qui tiennent encore debout, afin de « détruire toute protection,
qu’il s’agisse d’un abri civil ou d’une installation militaire ». Faute de structures derrières lesquelles s’abriter, les belligérants se battent depuis les sous-sols,
ou accroupis sous les décombres. « Il n’y a pas de tranchées, il n’y a rien.
J’ai même dû me cacher derrière un réfrigérateur », témoignait fin janvier Vitali, un soldat de 34 ans, à l’AFP.
Selon le colonel Iaroslav Tchepourny, chargé pour l’armée ukrainienne des relations avec les médias, c’est dans cette bourgade, où les combats durent depuis cinq mois,
que sa brigade a subi « le plus de pertes » depuis le début de l’invasion.
source
huffingtonpost
Un gros bemol tout de meme:
Depuis le debut d annee avec la reculade des troupes ukrainienne de Marinka,l artillerie ukrainienne a aussi pilonnee severement
les troupes russes qui occupaient la partie est de la ville.
Par contre, les TOS-1 thermobariques russes sont redoutables dans la destruction d une ville et ce en peu de temps...
video
https://www.youtube.com/watch?v=q91yFP9E9Yg&t=33s