Ainsi va la vie des affaires que nos chercheurs et scientifiques rebelles soient obligés de requérir l’anonymat pour publier leurs données, sous peine de voir
leurs carrières s’arrêter net.
Alimenter les humains et les animaux avec des farines d’insectes, beaucoup d’industriels en rêvent mais bien peu se soucient des dangers encourus par les consommateurs,
de toutes façons le problème est ailleurs car jamais nos élites ne consommeront ces produits.
Donner à manger de l’oxyde de graphène à des insectes pour les consommer ensuite, peut-on imaginer plus abominable en termes de mauvaise idée ?
Parfaitement, plein d’autres même, vous n’allez pas en revenir.
Introduction
Le Forum Économique Mondial (FEM) propose de remplacer une partie des protéines animales habituellement consommées par des protéines d’insectes.
Le FEM craint une crise alimentaire imminente et au lieu de promouvoir une agriculture différente, il préconise des solutions industrielles :
production de viande en laboratoire et incorporation d’insectes dans l’alimentation.
Le FEM promeut aussi une sorte « soft » de cannibalisme (production de steak humain en laboratoire )
Pour faire avaler ces horreurs, le FEM propose d’abord d’introduire les insectes sous forme de farines invisibles dans l’alimentation.
Un groupe de scientifiques et médecins qui préfèrent rester anonymes ouvre le débat sur le blog de l’AIMSIB en faisant part de ses craintes d’un point de vue toxicologique
à propos de cette innovation.
L’aspect économique et éthique devra être aussi discuté plus tard !
Contexte
L’union européenne (UE) a signé plusieurs conventions afin d’autoriser la mise sur le marché d’insectes entiers et produits dérivés d’insectes comme les farines d’insectes
(ou poudres d’insectes). Ces farines d’origine animale, seront mélangées à divers aliments de consommation courante.
Deux conventions ont été signées début janvier 2023 ; elles concernent l’autorisation de mise sur le marché :
1-de la poudre d’Acheta domesticus (grillon domestique).
2- de formes congelées, lyophilisées en pâte et en poudre de larves d’Alphitobius diaperinus (petit ténébrion mat)
Il existe aussi deux autres textes qui datent de 2021 autorisant la mise sur le marché :
3- de larves séchées de Tenebrio molitor (ver de farine)
4-de formes congelées, séchées et en poudre de Locataria migratoria (criquet migrateur)
Selon le rapport de l’agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES) en 2014, le projet émane d’institutions internationales et d’industriels qui proposent un projet global
sur l’hypothèse d’une insécurité alimentaire liée à une augmentation croissante de la population mondiale. Cette croissance de la population nécessiterait de produire
des protéines animales autres que celles des élevages traditionnels.
Les insectes deviendraient une source alternative de protéines animales pour la consommation humaine (et aussi animale).
Ce projet s’appuie sur un recyclage de matières organiques (déchets ou coproduits de l’agriculture et des industries alimentaires).
Ce projet d’élevage d’insectes pose des questions de fond sur les risques de sécurité sanitaire et sur les risques environnementaux d’autre part.
La consommation de certains insectes pratiquée de façon traditionnelle par certaines populations dans le monde n’a rien à voir avec la généralisation
d’une consommation de farine d’insectes obtenue par un élevage intensif et une transformation industrielle (même s’il existe une activité industrielle d’élevage d’insectes
dans certains pays d’Asie ).
Cette consommation traditionnelle se fait selon des modes de préparation culinaire et dans le cadre de régimes alimentaires particuliers ;
en effet, elle ne constitue pas une source alimentaire continue mais occasionnelle et intégrée dans une alimentation aux sources variées.
Les insectes consommés le sont tels quels, « nature », c’est-à-dire après préparation manuelle (retrait des parties de l’animal qui peuvent présenter un danger alimentaire
ou qui sont peu digestibles) et cuisson. Il n’y a pas de transformation par des procédés industriels, en particulier il n’y a pas d’ajout de substances.