Cette affiche ukrainienne dit :
« En choisissant un nom, vous choisissez l'avenir de l'enfant. »
Cela fait partie de la campagne permanente de russophobie ukrainienne : ne donnez pas un prénom « russe » à vos enfants.
Et, si l’on en croit l’image, ne vous étonnez pas si votre enfant se fait harceler parce qu’il porte un affreux prénom russe, ce sera bien fait pour lui.
Le pauvre gamin de l’image s’appelle Ivan.
Un prénom tellement « russe » que c’est tout simplement Jean. Dans toutes les langues slaves, y compris en ukrainien.
Du reste le nom du gamin est écrit en ukrainien, avec un i. Alors qu’en russe c’est Иван.
S’il faut supprimer tous les prénoms « russes », il faut donc supprimer les noms de la plupart des saints du calendrier.
Mais sans doute cela correspond-il aussi à la violente campagne antireligieuse que mène le gouvernement bandériste.
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Les entreprises françaises doivent impérativement quitter la Russie si elles ne veulent pas porter éternellement la honte d’être les complices du « boucher » Poutine,
comme dit notre grand chef Jobidon.
Renault a fini par obéir, perdant ainsi son deuxième marché mondial…
Renault, c’est 46.800 salariés en Russie.
Le groupe Mulliez résiste pour le moment. C’est Leroy-Merlin : 45.000 salariés, Auchan : 30.000 salariés, Decathlon : 2.500 salariés.
L’autre grande entreprise française qui a décidé de rester en Russie est la Société Générale : 12.000 salariés.
Les moralistes totalitaires somment ces entreprises de quitter la Russie. La russophobie a atteint un tel degré d'inconscience que je ne vois aucun des donneurs de leçon
faire seulement allusion au fait que l’obéissance à ce diktat a pour conséquence des dizaines et des dizaines de milliers de personnes mises au chômage du jour au lendemain.
C’est vrai que là comme pour tout le reste, la dictature nous a habitués, avec la mise au chômage (sans aucun revenu) des soignants qui n’obéissaient pas au diktat
de l’injection à répétition.
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”Hitler n’est pas allé aussi loin”
Le métropolite Marc de Berlin de l’Eglise orthodoxe russe hors frontières répond à des questions du site Orthodoxie.com.
« À mon avis, nous assistons à une persécution qui ressemble beaucoup à la persécution des chrétiens dans les premiers siècles de notre ère.
Seulement maintenant, la situation est bien pire, car tout cela est fait par d’anciens chrétiens et d’anciens paroissiens de notre Église, qui s’y opposent maintenant.
Tous ces efforts visent à déclarer l’Église orthodoxe ukrainienne inexistante ou à interdire ses activités dans toute l’Ukraine.
Déjà interdite dans certaines régions, elle est désormais persécutée dans tout le pays. »
Le métropolite Marc est né en 1941 en Allemagne. On lui demande si l’on peut faire un parallèle avec la persécution des chrétiens sous Hitler.
Il répond que Hitler n’est pas allé aussi loin. Parce qu’il s’agit d’une « russophobie totale, dirigée contre tout ce qui est lié à la Russie », y compris la langue russe.
Or « les premiers monuments de la littérature créés à Kiev, Tchernigov, ont été écrits en vieille langue russe, et non en vieille langue ukrainienne »,
pour la bonne raison qu’elle « n’existait tout simplement pas », puisqu’elle est « apparue aux XVIIIe-XIXe siècles ».
A propos de la laure des Grottes de Kiev et des autres sites menacés d’être interdits à l’Eglise orthodoxe ukrainienne, le métropolite souligne « l’absurdité de la situation » :
« Après la chute du régime soviétique, ces sites historiques et religieux, qui avaient toujours appartenu à l’Église, ont encore été laissés sous le contrôle des autorités laïques
dans l’esprit soviétique. Ils n’ont pas été rendus à l’Église, bien que celle-ci les ait restaurés par ses propres moyens – dans l’espoir que, tôt ou tard,
tous ces biens lui soient remis, comme cela s’est produit dans d’autres pays. Mais rien de tel ne s’est produit en Ukraine. »
Si l’Eglise orthodoxe ukrainienne est interdite, les fidèles peuvent-il temporairement rejoindre l’autre Eglise, « juste pour prier quelque part » ?
Réponse du métropolite :
« Ce serait une erreur, (…) car l’Église orthodoxe d’Ukraine n’est pas une organisation ecclésiale, elle a été créée par les autorités ukrainiennes laïques, l’État,
et comme telle n’a pas de réelle communion ecclésiale. Cela se voit même dans le fait qu’ils n’ont pas de moines du tout. »
source
yvesdaoudal.hautetfort.com