Le Tigre I

L'équipage plus d'autres gars, sûrement des équipes de maintenance...

Une copie,dommage les chenilles ne sont pas assez larges...

On va dire (sans regarder de trop près) qu'il a conservé pour l'instant ses chenilles de transport ferroviaire..
Amalgame sur l'engin, para, landsers, S.S. ...
Un drapeau louche en arrière plan, à espérer qu'il n'y ait pas de croix gammée.

C est terrible !
la replique du char Tigre I dans le film "Fury" est vraiment moche et inutilisable...

Question d'angles, après si c'est que pour le cinéma, avec uniquement des gros plans...

Epave de Tigre I a Roclincourt près d’Arras, photographié par un aviateur du 406e groupe de chasse, 1944.
Ce Tigre est le véhicule No 304, 3. Kompanie, Schwere SS-Panzer-Ateilung 101.

Rouillé, des roues manquantes, l'engin est là depuis longtemps...

2 Tigre I Ausf. E de la 2.-Schwere Panzer-Abteilung 504 ont ete detruit sur la route de Massa Marittima le 22 Juin 1944.
Un obus non explose dans la chenille

Coup de bol, et pas de bol pour les deux monstres...

Là on peut dire qu'il est bien bloqué sur place.

Les tigres ont souffert de graves problèmes logistiques.
Ils étaient difficiles à construire et un cauchemar à entretenir.
Ils avaient également un rendement énergétique terrible, ce qui n’était pas idéal pour un pays avec peu ou pas de pétrole.

Dommage car le dessin semble très prometteur. Belle technique, tout est bien placé etc...   Tout ce qui est beau n'est pas forcément bon.

Jamais plus de la moitié des engins en dotation dans les unités n'étaient opérationnels, et plus de la moitié ont été abandonnés sur panne...

La suspension entrelacée du Tigre était bonne pour répartir le poids du char sur une grande surface et adoucir la conduite
(et offrait une protection supplémentaire), mais c’était un cauchemar pour l’entretien car vous deviez retirer un grand nombre de roues juste pour arriver
à celle sur laquelle vous deviez réellement travailler.
Le travail devient encore plus difficile lorsqu’ils sont remplis de neige, de boue et de glace.

Et c'est bien pour ces raisons que, sur tous les fronts où ces engins étaient engagés, à peine plus de la moitié de ce qui était en dotation dans les unités était opérationnel, le reste étant en réparations plus ou moins lourdes...

Levage du moteur Maybach HL210 V12 du char Tigre n° 141 du 501e bataillon de chars lourds, Tunisie, 1943

Le sable tunisien en est vite venu à bout...

Des sapeurs britanniques se préparent à faire exploser un Tigre I du 101e bataillon de chars lourds SS (schwere SS-Panzer Abteilung 101),
mis hors de combat à Villers-Bocage.
Les mines antichars allemandes T.Mi. 42 et T.Mi. 35 Stahl reposent sur le blindage du char.
Les bâtiments ont été détruits par des frappes aériennes.

Vu comment la chenille gauche est enfoncée dans le sol, l'engin est là depuis longtemps, et donc le front s'est considérablement éloigné.
L'allemand étant peu susceptible de revenir, c'était donc pas utile de démanteler cet engin.

vania a écrit:

Vu comment la chenille gauche est enfoncée dans le sol, l'engin est là depuis longtemps, et donc le front s'est considérablement éloigné.
L'allemand étant peu susceptible de revenir, c'était donc pas utile de démanteler cet engin.

Je comprends pas non plus...

Pas de legende pour ces 2 photos...

La première, front de l'est 1943/44, deux Tiger qui n'iront pas plus loin.
Le premier a un impact à l'arrière gauche.
2ème photo, unité de la Heer, quelque part à l'Ouest, hiver 1944/45.

Le Tigre I de Bovington

Couleur désert, un des 8 (?) engins envoyés en Tunisie fin 42/ début 1943...

La célèbre photo du Tigre I Japonais...

La première photo est bien connue et beaucoup de gens disent qu’il s’agit du tigre que l’IJA était censée recevoir.
Cependant, ce n’est pas exactement le cas.






Remarquez le 055 marqué sur l’UPF de la première photo, que Tiger avait le numéro de série 250055 donc le « 055 ».
Maintenant, sur la deuxième photo, le Tiger I est à Paderborn, de tous les chars Tiger qui devaient arriver à l’école de formation,
seul celui de la deuxième photo a un schéma de camouflage similaire et les mêmes garde-boue/jupes latérales « Type 2 », plus l’absence d’autres modifications
comme un panier de rangement à l’arrière de la tourelle et des phares





En ce qui concerne la troisième photo, je ne sais malheureusement pas grand-chose à son sujet, si ce n’est qu’elle a le même numéro de série que les Tiger
sur les autres photos. Il a reçu une nouvelle couche de peinture mais les trois derniers chiffres ont été à nouveau inscrits au pochoir sur l’UFP,
si vous regardez de près, vous pouvez voir le « 055 ».





Nous savons avec certitude que le Tigre japonais qui devait être expédié par sous-marin avait le numéro de série 250455
et qu’il est allé au bataillon de chars lourds SS Pz Abt 101 avec son sort incertain.
On pense celui-ci aurait porté les numéros de marquage 314 ou 323 lorsqu’il servait en France alors qu’il était utilisé par les Allemands.

Et c’est à peu près tout !
Il y a encore des choses couvertes par le brouillard de la guerre, mais j’espère que je pourrai découvrir le véritable destin du char et le mystère qui l’entoure.


source
reddit.com