Blindes allemands Musee de Saumur

Il est toujours difficile voir impossible de savoir d ou viennent les vehicules exposes dans les musees.Quels ont ete leur historique?

L'histoire du Jagdpanzer IV/70 (A) de Saumur n'est pas spécialement connue tout juste savons nous qu'il a été capturé à la fin de l'année 1944 en Alsace,à l'époque.
Touché sur le côté de la casemate le véhicule resta roulant et sera regroupé puis stocké ensuite avec plusieurs blindés allemands capturés.
En décembre 1944  il a été récupéré puis utilisé par les français au sein de la 5ème Division Blindée dans la région de Bennwihr, près de Colmar.
L'unité d'origine n'est pas connue, la Panzer-Brigade 106  ? mais de toute façon les Jagdpanzer étaient regroupés en plusieurs Abteilungen








Le Jagdpanzer Panzer IV/70 (A) récupéré par les français de la 5ème DB




Aujourd'hui le Jagdpanzer est exposé au musée dans son état "fin de guerre", l'impact de l'obus ennemi a laissé une cicatrice bien visible, la casemate est percée
et fissurée jusqu'au manteau de canon sur la partie supérieure.
Le Jagdpanzer IV/70 possède 4 rouleaux supérieurs au niveau des chenilles ce qui démontre que le blindé n'est pas un modèle de fin de production construit après décembre 1944.

Pour sûr, le doute n'est plus permis.
C'est toi qui a fait le recoupement ?

Non,j ai trouve l info sur un forum de maquette.


A saumur,le tigre I est un ancien char de la ss102pz div abandonne en Normandie par les allemands puis rebaptise "Colmar" par les FFI.




De meme que d autres vehicules.

Les liens:

http://www.ranes1944.org/DesFFINormands.pdf

Oui j'avais lu cette piquante histoire, quand l'armée française fait flèche de tout bois...
Voici la liste complète ("pompée" sur un autre forum):
1 TIGRE I (baptisés BRETAGNE puis début 1945 rebaptisé COLMAR),
1 PANTHER V Ausf G (baptisé DAUPHINE),
1 PANTHER V Ausf A (non fiable car souvent en panne),
11 PANZER IV (baptisés ILE DE FRANCE, POITOU, NORMANDIE, FLANDRE, VENDEE, ANJOU, ALSACE etc...),
2 STUG III G,
1 CHASSEUR DE CHAR MARDER I sur chenillette LORRAINE,
1 CHASSEUR DE CHAR JAGDPANZER IV L70,
2 voitures semi-chenillés de 350cv sdkfz 10 FAMO pour remorquer les chars dont une avec une grue,
1 camion atelier avec tour et groupe électrogène,
4 OPELBLITZ et 4 camionnettes de pièces de rechange,
1 SCHWIMWAGEN,
1 HORCH, KUBELWAGEN,
4 Pak 40,
2 sdkfz 251 HANNOMAG,
1 sdkfz PANZERWERFER 42 (baptisé St NAZAIRE A)
"utilisé en transport de troupes fautes de munitions",
3 PANHARD 178 dont un équipé avec un PAK 50mm Pack (baptisé BETOUCHKA),
1 KETTENKRAD servant à tracter un Pak 40,
Quelques tractions CITROEN (dont celle du Capt BESNIER qui avait fait retirer les portes pour évacuation rapide si nécessaire),
1 SIDECAR IMPERIAL PEUGEOT armé avec un FM 24/29,
quelques moto et autres camions civils reconvertis en transports de troupes,
Un HALFTRACK CITROEN P19 Kégresse,
Un camion UNIC équipé de 2 mortiers de 81mm,

+ des jeeps, GMC, HALFTRACK, motos ...

Le Hummel de Saumur

Cet Hummel a été mis hors de combat par un char américains de la 5ème Division Blindés US au début de l'après midi du 10 août 1944 au nord de la Sarthe
dans la région de Nouans au sud de la ferme "les noyers".
Numéroté 6313 à l'époque, il occupait alors une position défensive, position qui fut disloquée par les tirs d'artillerie de la 2ème Division Blindée





Le Hummel de Saumur(impact pres du poste conducteur)

Ah oui, là aussi ...

Info complementaire

Le Tigre I expose a Saumur a quitté l'usine Henschel à la mi-mai 1944.
Son châssis porte le numéro 251114, c est le 1114e Tigre I a etre sorti d usine, et le numéro de série de sa tourelle est 250857.
Il s'agit d'un char de la dernière série de production, la principale caractéristique  etait qu il avait des roues  en acier.





À la fin du mois de mai, le nouveau Tiger a été inclus dans le 102e regiment SS de chars lourds nouvellement formé.
Le véhicule a été envoyé à la 1ère compagnie, 1er bataillon, et a reçu le numéro tactique 114, selon le dernier chiffre de son numéro de série.
Le SS Oberscharführer Wilhelm Schmidt est devenu son premier commandant.
Le bataillon a combattu activement les forces alliées occidentales en Normandie à partir de juillet 1944.
Les spécificités de la carrière au combat de ce Tigre I  No 114 ne sont pas connues, à l'exception des dernières 24 heures dans le bataillon.
D'après les paroles d'un participant direct à ces événements, le commandant de la 1ère compagnie, SS Obersturmführer Alois Kalls:

«Nos chars combattaient au milieu de Falaise, à côté de la cathédrale, et ne se sont repliés sur nos lignes à l'extérieur de la ville que sous ordre, après la tombée de la nuit.
La pierre angulaire de la défense allemande a été brisée et le front a commencé à s'effriter.
Tôt le 18 août, nous avons reçu des ordres verbaux et avons entamé une retraite générale de Willi à Vignats, au sud de Fresné-la-Mère.
Nous sommes arrivés à destination à 3h00 du matin et avons repris une partie du front au nord de la ville, juste à côté de canons automoteurs sur notre flanc gauche.
Pendant la journée, les chars et l'infanterie britanniques occupent La Hoguette. Après avoir signalé cela au QG du groupe de combat, nous avons reçu de nouveaux ordres,
nous avons immédiatement quitté nos positions et nous nous sommes approchés du remblai de la voie ferrée près de Nécy.
Le char n ° 124 de la 1ère compagnie a été touché et nous l'avons remorqué jusqu'à la périphérie de L'Abbaye.
Nous avons couvert la sortie nord-ouest de la ville avec deux canons automoteurs, ce qui a forcé les chars britanniques à battre en retraite vers 17h00.

Dans l'obscurité, nous avons reçu de nouveaux ordres de nous retirer immédiatement et d'arriver au checkpoint à 500 mètres à l'est de Vignats.
Le Tigre No 124 a été saborde avec une charge explosive et deux obus perforants, et a explosé.
Arrivés au point de contrôle à 00h30, nous avons reçu de nouveaux commandements.
Nous devions traverser Vignats jusqu'à Nécy avec un ravitaillement en carburant supplémentaire sur nos ponts moteurs, faire le plein de réservoirs de la 1ère compagnie
et nous retirer avec eux sur une colline près de Nécy.






À 14 h 30, nous nous sommes lancés dans un dangereux voyage nocturne à travers le territoire ennemi avec deux futs de 200 litres d'essence attachés derrière la tourelle.
Une seule balle traçante suffirait à échouer la mission et à détruire le char et son équipage. Nous sommes partis à toute allure, et avons rejoint nos camarades en une heure
sans aucune égratignure.
Après avoir fait le plein, notre petit groupe de chars a commencé à se retirer vers le nord-ouest, comme ordonné.
À 05h15, aux premières lueurs, nous avons rencontré une position antichar britannique sur la route.
Alors que les deux camps tentaient de faire face à la surprise, notre char passa les canons et continua le long de la route à toute vitesse.
Schroif, qui nous a suivis, a ouvert le feu sur des positions que nous n'avions pas remarquées, et quand ceux-ci ont commencé à tirer sur nous avec des balles traçantes,
mais le Tigre de Schroif a ensuite reçu deux coups directs.
L'opérateur radio et le chauffeur ont été grièvement blessés.
Le troisième char (n ° 114, commandé par l'Unterscharfuhrer Arthur Glagow - note de l'auteur) qui suivait Schroif de trop près, percuta son arrière à grande vitesse
et ne put se désengager. Cela s'est passé en quelques secondes. Schroif, blessé à la tête et à la jambe, sauta hors de son char et se dirigea vers la couverture du bocage,
et plus loin à travers le champ, vers les positions allemandes.
Deux membres d'équipage ont été faits prisonniers par les Britanniques, à l'exception du chargeur, qui a réussi à faire la même chose que Schroif.

Quelques minutes plus tard, constatant que les autres chars ne nous ont pas rattrapés, nous nous sommes arrêtés et avons décidé de revenir, pour voir ce qui les retenait.
Arrives dans le coin, nous avons vu des feux d'artifice, que de continuer serait de la folie. Un obus perforant d'un canon antichar a frappé la tourelle, un autre a frappé la coque,
des rafales de mitrailleuses ont fouetté le blindage.
Quelque chose pouvait arriver à tout moment. Un ordre clair et précis fut donné par le commandant: "Tank, stop! Tank, continuez! En avant!"
Le char s'est arrêté si brusquement que nous avons été frappés contre le flanc, puis nous nous sommes arrachés, le moteur rugissant.
Les réflexes ultra-rapides du conducteur qui ont conduit notre monstre de 60 tonnes nous ont sauvé la vie plus d'une fois! "

Ces événements se sont déroulés au lieu-dit Le Fourneau, à 500 mètres à l'ouest de Breux.


Les commandants des chars Tigre I qui ont rencontré les Alliés au lieu-dit Le Fourneau : Arthur Glagow, Martin Schroif et Alois Kalls

Les Britanniques les décrivent dans le journal de combat du 2e bataillon du Monmouthshire Regiment comme suit:

"Vers 06h00, nous avons entendu le rugissement des moteurs de chars venant du nord.
Certains d'entre nous ont crus que c'étaient des Sherman, mais le rugissement manquait d'une sonnerie caractéristique des Sherman.
Quelques minutes plus tard, nous avons vu trois Tigres I allemands. Nous avons ouvert le feu de tout ce que nous avions, mais ils sont passés sains et saufs par la compagnie D
et ont atteint l'intersection, qui était défendue par la compagnie C et le QG du bataillon.

La route a été bloquée par un camion d observation d artillerie. Le Tigre l'a percuté et l'a projeté contre le mur d'un hangar, jusqu'à ce qu'il y ait assez de place pour s'en sortir.
Puis le Tigre a attaqué le camion blinde du commandant, qui a été laissé par son équipage à la hâte.
Lorsque la route était ouverte, le Tigre a continué à travers les rangs de la compagnie B. Un opérateur radio intelligent a averti l'entreprise et
nous avons rapidement entendu trois fortes détonations. Le QG du bataillon a décidé que les Tigres avaient ouvert le feu avec leurs canons de 88 mm,
mais, quelques minutes plus tard, le commandant de la compagnie B a dit a la radio que, malheureusement, un char s'était échappé.
Le premier Tigre a réussi à contourner un piège à grenade Hawkins près du QG, mais le second en a activé deux et s'est enfui dans le fossé.
Le troisième Tigre, roulant à toute vitesse comme le reste des chars du groupe, a percuté le char immobilisé devant lui, qui, à ce moment-là, a également été touché par un PIAT.
Son canon a pénétré dans le conteneur de rangement sur la tourelle du deuxième Tiger.
La roquette tiree n'a pas pénétré le blindage, les équipages des deux chars les ont abandonnés à la hâte. Les survivants ont été capturés. "

Intersection Le Fourneau, de nos jours. Les Tigres du 102e bataillon venaient de la direction de Necy.

Dommage qu'on ne l'ait pas (encore !) remis en état de marche...  
Il est question de faire repartir le Tiger de Vimoutiers...
https://www.youtube.com/watch?v=jdYSKb2mLZg

La suite

Les Forces Françaises de l'Intérieur (FFI) ont commencé à se former lorsque la libération de la France a commencé.
Début mars 1945, l'escadron indépendant Besnier (L'escadron autonome Besnier) les rejoint. L'escadron est commandé par le capitaine Guy Besnier, qui termine l'école de chars
de Versailles en 1939.
L'escadron était armé de véhicules allemands, abandonnés lors des combats en France.
De janvier à mars 1945, des véhicules pouvant être réparés et remis en ordre sont recherchés dans toute la France.
Ce n'était pas une tâche simple, car la plupart des véhicules ont été démontés et les restes des équipages ont dû être extraits d'un grand nombre.

Les deux Tigre I de la 102e SS Panzer Division de  Scroif et Glagow ne sont pas restés sans attention.
Ils se font connaître au début de janvier 1945. Un duo de mécaniciens père-fils, Roger et Jean Lecourtier, ainsi que Bernard Verier, mettent un des 2 Tigre en état de marche
après un mois de travail. L'insigne tricolore français a été ajouté sur les côtés, et le char a reçu un surnom «géographique» traditionnel: Bretagne.

La plus ancienne photographie du tigre de Saumur.
Les Français ont mis le char en état de marche et ont gratté la peinture des Croix allemandes sur les côtés, mais la tourelle porte toujours le No 114 marque d'origine.




Outre le Tigre I, l'escadron comprenait deux Panthers, 11 PzIV, un Marder, deux StuG III, un Jagdpanzer IV et divers vehicules de transports.
Comme le Tigre, ces véhicules portaient des insignes français et recevaient des noms français.
L'un des Panther s'appelait Dauphine, certains PzIV s'appelaient Île-de-France, Poitou, Normandie, Flandre, Vendée, Anjou, Alsace et le Marder s'appelait Lorraine.

Le Tigre I "Bretagne" dans l'escadron blindé indépendant de Besnier.
En bas: Le Panther "Dauphine "et trois PzIV: Alsace, Vendée et Anjou




Jusqu'au dernier jour de la guerre, Bretagne le Tigre combattit dans les FFI pour liquider les forces encerclées au sud de Saint-Nazaire.

Le 20 juin 1945, l'escadron Besnier est inclus dans le 6e régiment de cuirassiers en tant que 2e escadron.
Le régiment a été envoyé en Allemagne, dans le cadre de la force d'occupation française.
Au lieu de cocardes tricolores, les chars ont reçu des drapeaux français.
Le tigre a été repeint en vert armee et rebaptisée Colmar.

Cercle rouge-impact de la collision avec le Tigre de Martin Schroif le 19 août 1944




Initialement, l'escadron était cantonné à Baumholder, mais il a été déplacé à Morbach à la fin d'octobre 1945, à 50 km à l'est de Trèves.
En mars 1946, le 6e régiment de cuirassiers est dissous, et les chars et autres véhicules sont envoyés au service des véhicules blindés de réserve (ERGM / EB, ETAMAT moderne)
à Nevoy, près de Gien.
Plus tard, en 1950, les chars et autres véhicules ont été envoyés dans une installation de stockage appartenant à la société Satory AMX, où le Tiger a passé 30 ans.

En 1977, il a été transmis au nouveau musée des chars de Saumur.
En 2002, le Tigre a été temporairement déplacé vers l'exposition des chars à Munster, après quoi il est retourné en France, où il est encore exposé à ce jour.


En expo au musee de Munster (Allemagne)




source
warspot.net

Z'ont aussi un Tiger à Munster il me semble.
Avec la poulie de tension bousillée, mais qu'on ne voit pas sur cette photo.
https://www.pinterest.fr/pin/682365781015416939/

C est le No 231,je vais faire un sujet sur celui-la.

Maquette au 1/72e du Tigre I "Bretagne"








Maquette au 1/35e du Tigre I "Colmar"

Les engins de récup, surtout les "Tiger", n'ont pas du faire beaucoup de kilomètres avant que la mécanique ne lâche...

Canon automoteur allemand Marder I, sur châssis français de chenillette Lorraine, récupéré dans la région nantaise durant l’automne 1944
par l’Escadron Besnier puis employé sur le front de Saint-Nazaire.




Le meme de nos jours expose au musee de Saumur





Un autre marder I aurait ete recuperer par des FFI mais on ne sait pas ce qu il est devenu.





sources
chars-francais.net
museedelaresistanceenligne.org

J ai re-ecrit les 2 premiers vehicules blindes suivant les sources de historeich.blogspot.com

Panzerwerfer 42 auf Maultier, Sd.Kfz. 4/1

Les Britanniques et les Canadiens ont été les premiers alliés de l'Ouest à voir les lance-roquettes allemands en action contre les concentrations de troupes et les positions alliées.
La 7e brigade Werfer est envoyée en Normandie depuis Beauvais après le jour J, et le 10 juin, elle est à Falaise.
Le lendemain, l'unité était à environ 10 kilomètres de Caen. L'unité faisait partie de l'attaque sur le pont de l'Orne, position occupée par les Britanniques au-dessus de l'Orne.
Le 84e régiment de la brigade, qui était composé des 83e et 84e régiments, avait quatorze Panzerwerfers prêts au combat, et le 83e avait à peu près le même.
Certaines autres unités Werfer étaient la 101e SS Werfer Abteilung, le 101e régiment Stellungs-Werfer et le SS Werfer Abteilung 102, qui faisait partie de la 2e division SS Panzer,
Das Reich.

Très peu de Panzerwerfers capturés par les Alliés ont été capturés en quantité.
Les photographies des véhicules prises par mes photographes allemands du PK (propagande) montraient généralement des groupes de véhicules
dans les zones de rassemblement, chargeant généralement les lanceurs avec des roquettes en vue d'une attaque.
Les unités américaines et britanniques ont capturé ou détruit beaucoup d'entre eux pendant l'opération Overlord et pendant l'opération Cobra.





Le meilleur exemple est celui du Saumur restauré en état de marche, avec la plupart de ses pièces intérieures et extérieures d'origine intactes,
y compris le lance-roquettes Nebelwerfer 41 de 15 cm.
Ses pneus sont à peu près la seule partie du véhicule d'après-guerre, étant de fabrication britannique, ce qui laisse croire que ce véhicule a été capturé par les Britanniques,
qui, après l'avoir capturé, ont installé de nouveaux pneus, éventuellement pour le transport.


Un Panzerwerfer 42 capture intact par les britanniques en Normandie-1944




1er Groupe Mobile de Reconnaissance, F.F.I. Besnier.

En octobre 1944, l’inventaire de l’unité fut augmenté par l’ajout d un panzerwerfer 42 recupere en Normandie.
Le lance-roquettes multiple semi-chenillé Panzerwerfer 42 de 15 cm est resté dans son camouflage trois tons d'origine RAL 7028 / RAL 6003 / RAL 8017.
Le vehicule a ete baptize «St. Nazaire » était peint en bleu, tandis que la lettre blanche« A »était probablement la désignation originale du véhicule allemand.  
La machine portait la cocarde tricolore française.
L engin n avait aucune roquette a disposition,il a donc servit de transport blinde pour les FFI a defaut de faire peur aux allemands...











sources
maquetland.com

Maquette 1/72e








Musee de Saumur

Quelle collection ils ont...
Première fois où j'y suis allé, j'étais ado.
Quelques engins dans un hangar, tout le reste dehors en attente de place ou de travaux.
On pouvait grimper dessus, les intempéries faisaient le reste...

Ils doivent avoir dans les 800 vehicules parait il.
Il y en a plus dans "l arriere boutique ' qu en exposition .

Sturmpanzer IV Brummbär au musee de Saumur

C est un modèle de fin de production provenant de l'usine Deutsche Eisenwerke AG à Duisburg (juin 1944) reconnaissable entre autre à son kugelblende
abritant la MG34 et au tourrelleau caractéristique du chef de pièce. Il repose sur un châssis de Panzer IV Ausf J .
Ils n ont été versés qu'à 4 Sturmpanzer-Abteilungen. Il ne serait pas étonnant que le modèle exposé à Saumur provienne du Sturmpanzer-Abteilung 217,
seule unité à avoir combattu sur le front d'Invasion (Normandie) fin juin 1944 et qui aurait perdu la totalité de ses véhicules avant la traversée de la Seine fin août 1944.

Ce char a pu être récupéré sur le champ de bataille comme bon nombre de blindés allemands exposés à Saumur.




Modèle de fin de production, par soucis d'économie les galets sont dépourvus de caoutchouc. Comme souvent, le Brummbär est légèrement incomplet dans ses équipements




Le musée de Saumur avait dans ses réserves un deuxième char assez endommagé type fin de production.
En février 1992 il est donné au Deutsche Panzermuseum de Munster qui l'envoie en restauration à la Panzerwerkstaat Grossenhein Freistaat Sachsen de août 1992 à juin 1993.

Il est toujours exposé à Munster




source
historeich.blogspot.com

Automitrailleuse Leonce Vieljeux

Une pièce historique vient de rejoindre le musée des blindés de Saumur plus de 60 ans après les combats  auxquels elle a participé
En effet cette auto mitrailleuses qui a combattu d’août 1944 à Mai 1945 dans les poches de l'Atlantique autour de la Rochelle vient  d'être sauvée définitivement par son arrivée
au musée.

Cette auto mitrailleuse a été construite un peu à la façon des auto mitrailleuses de la République Espagnole de 1936 à Barcelone surnommés los Tizanos (moustique)
à partir d'un châssis de camion Hochtkiss.
Au total , la Résistance a construit quatre engins qui reçoivent tous les noms de résistants mort pour la France.

Le nom des blindés de gauche à droite :Léonce Vieljeux-Frank Delmas Joseph Camaret I et Joseph Camaret II




Deux furent construits à partir de gros camions la Léonce Vieljeux et le Frank Delmas.




Les deux gros blindés « Frank Delmas » et « Léonce Vieljeux » ont été assemblées Rue du Prêche chez Monsieur Bouron grossiste.
Les quatre engins artisanaux blindés ont été conçus dans le but de résister aux tirs des armes légères patrouillent tout à long de l hiver 1944 1945  
et après la reddition de la garnison elles ont paradé avec les troupes lors de la capitulation allemande qui est intervenue en mai 1945.

Ils ont continué à défiler  lors des années qui ont suivi la libération et puis on perd la trace de la Frank Delmas.

La Léonce Vieljeux  elle est présentée en statique au Jardin des Plantes jusqu'à 1975
A cette date elle est remisée  et ensuite dans les années 80, la Léonce Vieljeux est confié à un musée privé qu'il la restaure extérieurement
mais en laissant l'intérieur en l’état.

Ces photos ont été prises alors qu'il appartenait au petit musée de Mr LESPINE,à DOMPIERRE SUR MER, près de la Rochelle.



En 2002 le propriétaire du musée cède la Léonce Vieljeux au musée de Saumur mais ce n'est qu'à 2006 que celle-ci rejoint le musée.
Arrivee au musee de Saumur





Elle est à présent totalement restaurée et occupe la salle de la Résistance au milieu de véhicules d'époque de fresques et de Mannequins








sources
reseaualliance.org
maquetland.com

PANTHER Ausf G 112.Panzerbrigade

Ce Panther Ausf G n° 332 appartenait au I./ Panzerregiment 29 (1er bataillon du régiment blindé 29) de la Panzerbrigade 112.
La Panzerbrigade 112 a été formée le 4 septembre 1944, elle est commandée par l'Oberst von Usedom. En ce mois de septembre elle appartient au XXXXVII. Panzerkorps
du General der Panzertruppen von Funck.
le 12 septembre , la Panzerbrigade et le Kampfgruppe von Luck se mettent en place pour contre-attaquer depuis Epinal.
Apres un combat acharne contre deux régiments de chars et surtout par l'aviation américaine, la 2e Division Blindee française captura plusieurs Panthers intactes
du I./Pz.Rgt.29 de la Panzer Brigade.112.
34 Panther sont mis hors de combat !

Le Panther No 332 est capture intact.




Le Général von Funck rendu responsable du désastre est relevé de son commandement deux jours plus tard.
La Panzerbrigade 112 est, quand à elle, dissoute le 23 septembre 1944. Le reste des troupes et blindés sont versés à la 21. Panzerdivision.

Deux Panther furent envoyés à Paris comme cadeaux à De Gaulle pour commémorer la victoire.





Le Panther No 332 est resté quelques années devant les Invalides à Paris (avec un Panther Ausf. A abandonné au Jardin du Sénat, Paris, en août 1944)
puis envoyé à Saumur en 1976 (source Steve Zaloga).

En stock au musee de Saumur.




Aujourd hui expose dans le hall des chars allemands


Finition avant peinture de l insigne de la 2e DB

L'est pas en état de marche je suppose ?!
Je me suis fait photographier devant il y a quelques décennies, quand Saumur laissait voir ses "réserves"...
Il n'y a pas de photos des réserves du musée ? ...

Les reserves sont inaccessibles aux visiteurs.Quelques photos cependant...