PANZER-LEHR DIVISION - 24 mars 2012

Panzer-Lehr Division

Origine : Wehrkreis III

Composition en 1944
Pz.Gr.Lehr.Rgt. 901 et 902
Pz.Lehr.Rgt. 130
Pz.Aufkl.Lehr.Abt. 130
Pz.Art.Rgt. 130
H-Flakart.Abt. 311
Pi.Lehr.Btl. 130
Nachr.Abt. 130
Kdr.Pz.Nachsch.Tr.130

Commandeurs :

Gen.Lt. Fritz Bayerlein (janvier-juin 1944)
Gen.Maj. Hyazinth Graf Strachwitz von Gross Zauche und Caminetz (juin-décembre 1944)
Gen.Lt. Fritz Bayerlein (décembre 1944-décembre 1945)
Gen.Maj. Horst Niemack (janvier-mai 1945)


La division est créée à Potsdam et sur le terrain de manœuvres de Bergen dans le Wehrkreis XI
avec le personnel d'encadrement de l'école d'instruction des Panzers de Krampnitz et les unités d'instruction (Lehr) de différentes écoles.
C'est donc une unité d'élite qui est ainsi créée pour faire face à une éventuelle invasion alliée en Europe occidentale.
Elle est envoyée dans l'est de la France en février 1944. En mars, elle part en Hongrie où, elle participe à l'opération « Margarethe ». En avril, elle absorbe l'Inf.-Lehr-Rgt. 901, unité ayant opéré de manière indépendante dans les Balkans et sur le front russe.
En mai 1944, la division retourne en France et stationne dans la région d'Orléans puis au Mans au début du mois de juin.
Au moment du débarquement elle est une des divisions les plus puissantes du dispositif allemand.
Elle comprend 109 chars, 40 canons d'assaut et 612 véhicules chenillés soit pour cette catégorie, le double des autres Pz.Div.
La division participe à la bataille de Caen au cours de laquelle est stoppe les forces britanniques dans le secteur de Tilly-sur-Seulles et Lingèvres.Elle subit au cours de ces combats de très lourdes pertes. Le 25 juin il ne lui reste que 66 chars et en juillet une cinquantaine de chars et canons d'assaut soit 20% de ses effectifs de départ. Envoyée dans le secteur de St.Lô elle est attaquée le 25 juillet par des bombardiers lourds et moyens américains. Deux jours plus tard, son chef annonce qu'elle est pratiquement anéantie.
En août, ses restes sont absorbés provisoirement par la 2.SS-Pz.Div. avec qui ils combattent dans le secteur de Falaise.
En septembre la division est affectée à la 1.Armee, de nouveau comme unité indépendante.
Elle comprend alors 6 obusiers de 105, 5 chars, un bataillon de Pz.Gr. Une compagnie du génie, une unité de reconnaissance et 200 hommes (dont des traînards) réunis dans un bataillon spécial.
La division combat sur le Westwall avec le 81.A.K avant d'être retirée du front pour reconstruction.
Celle-ci se fait sur le terrain de Paderborn dans le Wehrkreis VI. La division reçoit 72 chars (17 par compagnie) et une centaine de soldats. Elle repart aussitôt pour le front. Toujours affectée à la 1.Armee, elle combat dans la Sarre (novembre 1944), contribue à sauver le Groupe d'Armées « G » des assauts de l'armée Patton. Elle participe à la bataille des Ardennes au sein du 48.Pz.K. de la 5.Pz-Armee, elle attaque Bastogne mais ne parvient pas à prendre la ville. En mars 1945, après l'échec de la contre offensive des Ardennes, on la retrouve sur, la Meuse en Hollande. Là, elle se distingue à nouveau en arrêtant les forces canadiennes et britanniques. Elle intervient ensuite contre la tête de pont de Remagen (début mars 1945). Elle comprend alors 50 chars et 300 grenadiers.
Affectée au 12.SS-K. de la 15.Armee (Groupe d'Armée « B ») elle retraite vers la Rhur en avril.
C'est dans cette région qu'elle se rend à la 99e division d'infanterie américaine.