Les Japonais ont chargé eux aussi avec quelques centaines de cavaliers de Mongolie intérieur
Le lendemain Une horde de cavaliers tsirik poussant des cris stridents tournoyait au grand galop autour de ses ennemis héréditaires, les Bargut, dirigés par les Japonais.
Et enfin, Le 14 mai, les envahisseurs revinrent en force, soutenus cette fois par 300 cavaliers japonais. Il n’avait fallut que quelques heures pour reconduire les Tsirik sur le périmètre de la garnison et s'y réinstallèrent.
Pour finir, même les soviétiques mobilisèrent la 6ème division de cavalerie mongole.
Toutes ces charges de cavaleries peuvent être définies d'héroïques puisqu'en face les troupes étaient équipées de mitrailleuses et de charséàKhalkhin Gol.
Mais c'est vraisemblablement en Pologne que ces charges frontales de cavaleries furent les dernières, tellement coûteuse en hommes d'honneur et de courageux combattants
En Roumanie, les régiments de cavalerie travailleront de manière efficace, les déplacements se font à cheval mais lorsque le combat se prépare, les chevaux sont emmenés à l'arrière par un cavalier désigné à cet effet (le plutonier) et ce n'est que lorsque la situation est devenue sure que ceux-ci rejoignent leurs cavaliers. Les pertes en chevaux (et en hommes) seront limitées ; il est vrai que certains cavaliers issus du monde paysan s'engagent dans la cavalerie en y apportant leur propre cheval, il en découle une relation privilégiée entre homme et cheval. Un proverbe de ces régiments de Calarashi exprime bien cette vision : « Pour devenir maître de ta liberté, apprends d'abord à être l'esclave de ton cheval. » (lire à ce sujet : Les cavaliers de l'Apocalypse de Ion V. Emilian)
En Russie, l'armée, qui compte de nombreuses unités de cavalerie, peut les utiliser plusieurs fois de manière efficace. Devant Moscou en décembre 1941, alors que la température est de moins 40 degrés centigrades, que la région est couverte de neige et que les véhicules refusent de démarrer, les cavaliers du maréchal Joukov montés sur de petits chevaux robustes permettent la défense de la ville.
Le 17 février 1944, 20.000 allemands sont enfermés dans la poche de Korsoum. Ayant perdu tout espoir d'être secourus, ils tentent de s'échapper. Un officier de cavalerie russe raconte : " Pendant 2 heures, nos tanks les pourchassèrent à travers la plaine, les écrasant par milliers. Rivalisant avec nos blindés, notre cavalerie allait les cueillir dans les ravins, où les chars avaient difficilement accès. Les tanks faisaient rarement usage de leurs canons, pour ne pas atteindre nos cavaliers : Ceux-ci hachaient les Allemands au sabre, faisant un massacre comme on n'en avait jamais vu. Le carnage ne cessa que faute de victimes." Cette synergie entre la cavalerie et une autre arme ne peut évidemment s'appliquer que dans des conditions très particulières de terrain et de visibilité.
Se sont les derniers faits d'armes imputés aux cavalerie, depuis, la guerre moderne n'utilise plus les chevaux que montagne principalement pour porter le matériel, les munitions et les vivres sur les chemins alpins escarpés.
En suisse on appelle ces unités les troupes de trains, ce sont principalement des paysans qui servent dans ces unités.
Mais sinon, Adieux les hauts faits d'armes dû à la cavalerie...