L'offensive du lac Balaton et offensive de Lauban.

Bonjour à tous,

Nous allons parler ici de ces deux dernières offensives infructueuses pour la première et gagnante pour la deuxième du coté allemands,

selon vous ! Que pouvons-nous en conclure sur la façon et le comportement des actions envisagées et réalisés par les dernières troupes S.S et de la Wehrmacht ?

Je partagerai mon avis par la suite


Cordialement,

Pourquoi pas, mais déjà c'est quoi l'offensive de Lauban ?   

Il ne s'agirait pas de la bataille connue sous le nom de bataille de Bautzen en avril 1945 ?

C'est une contre attaque allemande fructueuse avec comme second objectif d'empêcher l'encerclement de Breslau, qui causa une importante défaite du côté soviétique qui perdit un peu moins de trois cents blindés,  du côté allemand, les pertes sont sensiblement élevée contrairement à ce qu'on a cru. 

naga a fait un très bon sujet là dessus.

Cordialement,

ça doit être celle-là :
http://historicoblog3.blogspot.fr/2012/07/retour-sur-lauban-batailles-et-blindes.html

Attention la publication du texte est soumis à l'autorisation préalable de l'auteur donc il faut aller le lire via le lien et ne pas faire de copier-coller du texte

Pas de soucis, je pense que dans cette contre-offensive on peut voir, pour l'offensive du lac Balaton, la prise de conscience du Führer que la guerre ne se fait pas seulement sur le papier, qu'il faut toutes les ressources nécessaires (pétrole dans ce cas.)
Mais cette offensive complètement ratée confirme qu'Hitler n'est pas du tout un stratège ou tacticien, c'est un excellent chef de guerre mais en aucun cas, il ne peut rivaliser avec Manstein, Rommel ou Guderian (pour ne citer qu'eux.)

Tendis que l'offensive de Lauban (Je crois qu'Hitler n'y a même pas prêter attention mais à confirmer) fut organisé par des vrais chefs et avec les derniers chars modernes allemands (Jagdpanzer IV, Jagdpanther, panzer 4 auf H, t34 de prise, panther et peut-être tigre II), l'offensive fut limité à cause du manque de ressources primaires (pétrole et pièces de rechanges), sinon, les conséquences auraient peu être encore plus graves !
Même si elle ne pouvait inverser le cour de la guerre, elle pouvait déclencher la panique dans les arrières de Joukov.

Conclusion.

On peut constater que l’ingéniosité de l'armée allemande, n'était pas morte, même dans les derniers jours de la guerre, tant qu'un chef censé et expérimenté était commandait et que de plus, il avait du très bon matériel, ce qui permettait une victoire encore plus totale.

Cordialement,

Citation :

'offensive fut limité à cause du manque de ressources primaires (pétrole et pièces de rechanges), sinon, les conséquences auraient peu être encore plus graves !
Même si elle ne pouvait inverser le cour de la guerre, elle pouvait déclencher la panique dans les arrières de Joukov.

La panique peut-être pas, un coup de corne tout au plus, Joukov en avait vu d'autres, mais c'est de Koniev en l'occurrence dont il s'agit, et ce dernier était bien entouré, Rybalko par exemple, le patron de la 3ème armée blindée de la Garde n'était pas un novice...
A la lecture de cet article (merci Franck), on voit que les Soviets avaient également de gros problèmes d'approvisionnements (du fait de lignes de communication trop allongées), pour l'artillerie notamment, ce qui a en partie favorisé l'attaque allemande ...

Citation :

Hitler n'est pas du tout un stratège ou tacticien, c'est un excellent chef de guerre mais en aucun cas, il ne peut rivaliser avec Manstein, Rommel ou Guderian

Hitler un excellent chef de guerre ça se saurait, mais une chose primordiale qui le différencie des autres, c'est qu'il avait une vision géostratégique du conflit qui échappait forcément à ses généraux, délibérément "cantonnés" par leur Fuhrer à leur fronts ou secteurs, d'où des décisions qui leur ont paru, de leur point de vue, illogiques, mais qui se tiennent (sauf vers la fin 44 ou 45 où c'est du n'importe quoi) si on les remet dans leur contexte général...

La confection du plan bleu qui consistait à diviser le groupe sud était un gros coup de poker suicidaire, il fallait absolument prendre Stalingrad qui était le cœur du Caucase, si Stalingrad était contrôlait, le Caucase tombait automatiquement.

De plus sa tactique de trancher entre deux propositions comme en Normandie (Von Rundstedt et Rommel) et lors de l'opération Barbarossa.

-Le premier plan voulait une avance classique en ligne, en n'utilisant pas la guerre eclair.

-Le deuxième voulait que dans le secteur nord et centre, les allemands ne bougent pas de leurs positions et se fortifient même, tendis qu'au sud, démarrant de la Roumanie, la quasi totalité des panzers allemands sous la direction de panzerkorps fonceraient vers Stalingrad pour ensuite remonter vers Moscou et là les troupes du groupe centre et nord attaqueraient de manière classique en ramassant les prisonniers soviétiques qui seraient presque pris au piège dans un énorme saillant. Ensuite, le panzerkorps ferait sa jonction avec le groupe centre à Moscou et à Lenningrad avec le groupe nord. C'est un peu un énorme coup de faucille sauf que la manche est remplacé par la Volga.

En 1945, Henrici en voulut beaucoup au Führer, lorsque les russes firent leurs têtes de ponts, une première contre-attaque infructueuse avait infligé d'importes pertes aux allemands mais Hitler a ordonné de continuer à lancer des contres attaques (en tout 3) qui furent très lourdes en pertes.

Pour les Allemands, il était vital de conserver les puits de pétrole à l'ouest du Balaton et protéger la route de Vienne.
ALEX