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 33.Waffen-Grenadier-Division der SS « Charlemagne »

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Erich Marcks
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MessageSujet: 33.Waffen-Grenadier-Division der SS « Charlemagne »   33.Waffen-Grenadier-Division der SS « Charlemagne » Icon_minitimeSam 9 Aoû - 10:08

33.Waffen-Grenadier-Division der SS « Charlemagne »

33.Waffen-Grenadier-Division der SS « Charlemagne » 3313

Commandeurs :

SS-Oberf. Edgar Puaud (8/44-2/45)
SS-Brigadef. Dr.Jur. Krukenberg (9/44-4/45)
SS-Standartenf. Walter Zimmermann (4/45-5/45)
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Après avoir obtenu l'accord du gouvernement français le 22 juillet 1943, Himmler autorise la constitution d'une unités française de la Waffen-SS de la force d'un régiment le 18 août 1943.
Cette unité, commence sa formation en Alsace dans le centre d'entraînement de Sennheim. Le 30 septembre 1943, 800 volontaires sont regroupés à Sennheim (Cernay) tandis que l'encadrement est envoyé dans les écoles de la Waffen-SS.  En 1944, ce régiment est transféré en Bohème-Moravie afin de parfaire son instruction. En mai, il commence à être transformé en brigade à quatre bataillons placée sous le commandement du SS-Obersturbanf. Gamory-Dubourdeau, ancien officier des troupes coloniales et ancien membre du PPF de Doriot.
Cependant, dès la fin du mois de juillet , le 1er bataillon renforcé, commandé par le Hautsturmf. Cance (ancien responsable des milices), est envoyé en Galicie sur le front des Carpathes. Au début d'août, il est mis à la disposition de la division « Horst Wessel » dans le cadre de la 4.Pz.Armee. Il est engagé contre les troupes soviétique ayant percé à l'ouest de Sanok. Puis, entre le 20 et le 22 août, il mène des combats acharnés à Mieletz dans la plaine de la Vistule, subissant de très grosses pertes (600 blessés, 90 morts et 40 disparus sur un effectif de 1000 hommes).
33.Waffen-Grenadier-Division der SS « Charlemagne » 33210
Pour permettre à la brigade de poursuivre sa mise sur pied, le bataillon Cance est retiré du front et envoyé sur le terrain d'instruction de Konitz en Prusse occidentale où il est rejoint par le second bataillon. Comme pour la division « Nederland » et « Wallonie », à parir de septembre 1944, le commandement SS obtient que tous les Français servant dans des formations militaires ou paramilitaires allemandes soient réunis dans une même unité. La brigade, qui comprend 1100 hommes environ, en reçoit 6500 autres. Ces recrues sont issues de la légion de Volontaires Français (LVF), unité engagée sur le front de l'Est dans le cadre du Heer depuis l'hiver 1941 (1200 hommes environ). D'autres, proviennent de la Kriegsmarine ( environ 1200) du NSKK et de l'organisation Todt (2300 environ). A cela s'ajoute de nouveaux volontaires ainsi que 2000 hommes environ, issus de la milice et obligés de se replier devant l'avance des troupes alliées. Le 10 novembre 1944, elle est placée sous les ordres du Brigadef. Krukenberg nommé « Inspecteur des unités françaises de la Waffen-SS » et chargé de la mise sur pied et de l'instruction de l'unité.
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Le commandement (nominal) de la brigade est confié au général Puaud, ancien officier de la Légion étrangère et ancien chef des LVF, promu au rang de Waffen-Oberf. der SS. Toujours au cours du mois de novembre, la brigade est transférée sur le terrain de Wildflecken où elle poursuit son organisation. Elle est dotée de deux régiments numérotés 57 et 58. Au cours de cette période, Krukenberg s'attache à dépolitiser l'unité en écartant de tout commandement actif le chef du PPF Jacques Doriot et le chef de la milice Joseph Darnand. Il confie la plupart des commandements à d'anciens officiers d'active venus de la milice : le Waffen-Sturmbanf. der SS de Vaugelas, ancien officier d'aviation et ancien chef de la franc-garde de la milice, devient chef d'EM, le Waffen Haupsturmf. Der SS de Bourmont, ancien officier d'active et responsable militaire de la milice, chef du régiment 57, le Waffen-Sturmbanf. der SS Raybaud, chef du régiment 58 et le Waffen-Sturmbanf. der SS Boudet-Gheusi, ancien LVF, chef du bataillon lourd.
Au début du mois de février 1945, la brigade devient division et prend l'appellation de 33.Waffen-Grenadier-Division der SS « Charlemagne ». En raison de l'évolution catastrophique de la situation militaire et alors qu'elle n'a pas encore reçu son matériel lourd, ni récupéré tous ses spécialistes, elle est dirigée vers le front de Poméranie. Les unités sont envoyées en plusieurs convois à partir du 17 février.
A peine débarquée à Hammerstein, elles sont engagées dans la bataille de manière séparée sans soutien aérien, ni blindé, sans appui d'artillerie et sans contact avec les autres unités SS opérant dans le secteur. Dans la nuit du 23 au 24 février le régiment 57 attaque Heinrichswalde et Bakenfelde. Mais il est obligé de se replier et de se mettre sur la défensive à la gare de Bärenwalde où il est rejoint par le régiment 58. A partir du 25 févier, la division vole littéralement en éclat sous la violence de l'assaut soviétique. Les français se retrouvent encerclés autour de  Bärenwalde et de Elsenau où ils livrent de furieux combat au corps à corps. Certains éléments parviennent à s'échapper vers l'est. Ils formeront le bataillon « Martin » qui se battra dans la région de Danzig du 20 mars au 1 avril. D'autres éléments se regroupent à Neustettin puis se replient sur Belgard au terme d'une marche de 80 km.
A Belgard, Krukenberg rassemble les rescapés de la division et forme un régiment de marche et un régiment de réserve dont il prend personnellement le commandement. Ces éléments sont renforcés par un bataillon venu à marche forcée du dépôt de Greifenberg.  L'ensemble, fort de 4000 hommes reçoit l'ordre de défendre Körlin et d'empêcher l'Armée Rouge d'atteindre la Baltique (3 mars).
Dès le 4 mars, la division est encerclée et le régiment de marche est anéanti dans la plaine de Belgard. Le général Puaud disparaît au cours de ces combats. Un bataillon, commandé par le SS-Hauptsturmf. Fenet parvient cependant à percer et à rejoindre la Baltique à Horst. De là, il réussi une nouvelle percée vers Schwinemünde (12 mars). D'autres éléments se battent jusqu'au 18 mars dans le port de Kolberg.
Après ces combats, les rescapés de la division (environ un millier d'hommes) sont regroupés dans le secteur de Neustrelitz où ils forment les bataillons 57 et 58 regroupés dans un régiment « Charlemagne ». Le 24 avril, Krukenberg reçoit l'ordre de se rendre à Berlin pour prendre le commandement de la division « Nordland », il emmène avec lui la compagnie école commandée par Weber et un bataillon d'assaut commandé par Fenet soit 350 hommes environ dont les 3/4 parviennent à rejoindre la capitale du Reich encerclée. Le 26 avril 1945, ces éléments contre-attaquent à partir de l'hôtel de ville de Neukölln puis se replient sur la Hermann-Platz. A partir du 28 avril, ils combattent dans le secteur de la chancellerie. Le bataillon est finalement anéanti dans les derniers combats non sans avoir détruit 62 chars soviétiques dont (12 par le SS-Obersturmf. Weber)/ Au cours de ces combats, 4 membres de la division (dont 3 français) reçoivent la Croix de chevalier de la Croix de fer.
Les autres éléments de la division rassemblés dans le Mecklembourg après leur retraite vers le Schleswig-Holtein sont capturés par les forces britanniques. Une partie du bataillon d'instruction, toujours stationnés à Wildflecken, est incorporé à la division Nibelungen au sein de laquelle elle prend part aux combats dans le secteur du Danube-Isar. Ces éléments se rendront aux troupes américaines le 18 avril et début mai 1945.
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Sources : Heimdal le dictionnaire + internet.
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