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| L’ETAT ISLAMIQUE BOMBARDÉ PAR… UNE FEMME | |
| | Auteur | Message |
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naga Feldmarshall
Nombre de messages : 38940 Age : 59 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: L’ETAT ISLAMIQUE BOMBARDÉ PAR… UNE FEMME Ven 27 Nov - 10:16 | |
| L’information avait filtré mercredi et elle a été confirmée ce jeudi : la première femme pilote de chasse émiratie, Mariam Al Mansouri, 35 ans, conduit les frappes aériennes de son pays contre le groupe Etat islamique. Quel est le comble pour l’organisation Etat islamique? Se faire attaquer par une femme. Et c’est précisément ce qui arrive à Daech – l’acronyme arabe du groupe islamiste – puisque Yousef Al Otaiba, l’ambassadeur des Emirats arabes unis (EAU) aux Etats-Unis a confirmé ce jeudi que la première femme pilote de chasse du pays a participé aux frappes récentes contre l’EI. Invité au talkshow matinal Morning Joe, sur MSNBC, Yousef Al Otaiba a même précisé que ce pilote d’avions de combats F-16, qui s’appelle Mariam Al Mansouri et est âgée de 35 ans, va diriger les missions aériennes contre le groupe terroriste, rapporte «The National». La jeune femme est diplômée du Khalifa bin Zayed Air Force College – elle a obtenu son diplôme en 2007, précise l’UAE Air Force. «Dès que j’ai fini mes études, j’ai eu l’ambition de devenir pilote de chasse, mais à cette époque les portes n’étaient pas ouvertes aux femmes», a-t-elle confié au «Telegraph». Dès que cela a été possible, elle s’est portée volontaire. «A chaque fois que les femmes intègrent un milieu dominé par les hommes, elles ressentent les mêmes hésitations, (…) subissent les mêmes préjugés», a-t-elle poursuivi ; ce qui l’a d’autant plus motivée à exceller dans son domaine afin de «prouver qu’elle a les mêmes compétences qu’un homme». Mariam Al Mansouri est aussitôt devenue une héroïne sur les réseaux sociaux, où nombre d’anti-EI se délectent de cette nouvelle. «Prends ça EI», «Hey EI, tu es bombardé par une femme. Bonne journée!», peut-on lire par exemple. En effet, les jihadistes n’ont «aucune considération pour les femmes», comme le souligne une musulmane qui a participé à la campagne #Notinmyname. Barack Obama a indiqué mardi que la Jordanie, le Bahreïn, le Qatar, l'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis avaient pris part aux opérations anti-jihadistes en Syrie. Dès lors, la rumeur de cette femme pilote avait émergé, mais elle n’avait pas été confirmée jusqu’à présent. Le président américain a salué la «force de la coalition» contre l'organisation. Les bombardements ont ciblé des sites d'entraînement, des centres de commandement des bases, des dépôts, des véhicules armées et des camions de ravitaillement de l'EI dans les région de Raqqa, le centre du pouvoir de l'EI dans le nord de la Syrie, de Deir-Ezzor et d'Hassaka (Nord-est) et de Boukamal (Nord). D'après le Pentagone, ces cibles ont été détruites ou endommagées, et environ 120 jihadistes ont été tués dans ces frappes, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme. Des dizaines de djihadistes ont également été tués dans l'ouest de l'Irak selon le ministère de la Défense irakien. Source parismatch.com | |
| | | vania Modo-Felfgendarme
Nombre de messages : 28661 Date d'inscription : 30/07/2008
| Sujet: Re: L’ETAT ISLAMIQUE BOMBARDÉ PAR… UNE FEMME Ven 27 Nov - 10:58 | |
| Sa tête doit sûrement être mise à prix, au sens propre du terme ... | |
| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 38940 Age : 59 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: L’ETAT ISLAMIQUE BOMBARDÉ PAR… UNE FEMME Ven 27 Nov - 11:37 | |
| Niloofar Rahmani, première femme pilote en Afghanistan. On la surnomme la "Top Gun Afghane". Avec son treillis, ses lunettes d'aviateur et sa démarche assurée sur le tarmac, Niloofar Rahmani a relevé le double défi d'intégrer un univers exclusivement masculin dans l'un des pays les plus conservateurs pour devenir la première femme pilote d'Afghanistan. Sur la base aérienne des forces afghanes à Kaboul, la femme de 23 ans au foulard noir est la seule présence féminine et le gage d'une micro-révolution qui a commencé par un rêve. "Depuis mon enfance, quand je voyais un oiseau dans le ciel, je voulais piloter un avion", explique à l'AFP la jeune femme souriante avec une mèche de ses cheveux bruns dépassant légèrement de son foulard. "Beaucoup de filles en Afghanistan ont des rêves... mais se heurtent à beaucoup d'obstacles, de menaces", dit-elle devant son avion, un petit Cessna de transport léger à hélice à des lieues du F-14 rugissant piloté par "Maverick" le personnage de Tom Cruise dans le film "Top Gun". Niloofar Rahmani, qui a grandi à Kaboul, s'est inscrite à une formation des forces aériennes en 2010. Elle a reçu le soutien de ses parents, mais d'autres l'ont accusée de déshonorer la famille. Deux ans plus tard, elle est devenue la première femme pilote d'avions dans l'histoire du pays, qui avait déjà connu des femmes pilotes d'hélicoptères, pendant la période communiste, de 1978 à 1992. Récompensée depuis par le prix international des "femmes de courage" du département d'Etat américain, Niloofar fait partie de celles qui ont fait progresser la cause des femmes en Afghanistan depuis la chute des talibans il y a 14 ans. Sous le régime fondamentaliste, les femmes ne pouvaient pas quitter leur domicile dans être accompagnée d'un homme et vivaient dans un univers confiné. Mais la parité reste encore un rêve lointain aujourd'hui en Afghanistan, où les comportements et les usages restent tributaires d'une ségrégation entre hommes et femmes. Dans son irrésistible ascension, Niloofar a reçu des appels et des lettres de menace d'inconnus, la pressant de démissionner. "Ils ont menacé de me faire du mal, ainsi qu'à ma famille", assure-t-elle. "Ma seule réaction a été de les ignorer", ajoute celle qui a dû quitter le pays pendant deux mois en 2013 au moment où ces menaces s'intensifiaient. Aujourd'hui, la jeune pilote porte toujours un pistolet pour sa protection. Et si elle s'est habituée aux regards des hommes, elle ne quitte jamais la base en uniforme de peur de devenir une cible. "Marcher dans les rues, faire mes courses, ce n'est plus possible. J'ai perdu ma liberté", dit-elle. Mais au delà des menaces physiques, le conservatisme persistant reste un obstacle pour le droit des femmes. Au cours d'une mission, elle a néanmoins défié les ordres de son supérieur en transportant des soldats blessés dans le sud afghan. Les femmes ne sont pas autorisées à transporter les hommes, morts ou blessés. Mais à la fin de cette mission, elle a dit à son commandant: "sanctionnez-moi si vous pensez que j'ai mal agi". "Il a souri et a dit : 'vous avez bien fait'", se souvient-elle. Pour être traitée à égalité avec ses collègues masculins elle estime qu'elle ne peut se permettre de se montrer faible. "Je dois être dure, très dure, ne pas montrer d'émotions", dit-elle. Et tout en poussant les barrières de l'égalité des sexes, elle prend bien garde de ne pas trop bousculer les traditions. Récemment, l'un de ses collègues lui a tendu la main pour la saluer et elle a décliné. "Pourquoi?", a dit le militaire, dépité. Sans rien dire, elle a effectué un signe de tête, en souriant poliment, ne voulant pas envoyer un message qui pourrait être mal interprété. Les femmes représentent moins de 1% des 350 000 membres des forces de sécurité afghanes. Quand l'armée afghane aura-t-elle autant de femmes que d'hommes comme pilotes ? "Pas de sitôt. Peut-être 20 ou 30 ans", répond Niloofar, avant d'ajouter : "Mais j'ai de l'espoir". Source radio-monaco.com | |
| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 38940 Age : 59 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: L’ETAT ISLAMIQUE BOMBARDÉ PAR… UNE FEMME Mer 28 Déc - 4:22 | |
| La première femme pilote de l’armée afghane a demandé l’asile politique aux États-Unis
Le cas du capitaine Niloofar Rahmani fut très médiatisé. Et pour cause : alors que, plus de dix ans plus tôt, ses semblables n’avaient que le droit d’être enfermées dans leur burqa, elle fut la première femme à s’engager au sein des forces aériennes afghanes et à obtenir, à l’âge de 20 ans, son brevet de pilote militaire. Elle devint ainsi un symbole. Ce que les taliban ne lui pardonnèrent pas. Et sans doute aussi une partie de ses collègues masculins. En effet, Niloofar Rahmani reçut des menaces. Sa famille également. Et les choses ne s’arrangèrent pas quand elle se vit décerner, en 2015, par le département d’État américain, le prix international « Femme de courage ». Dans sa courte biographie diffusée à cette occasion, la jeune pilote s’était dit prête à « poursuivre sa carrière dans la force aérienne afghane aussi longtemps que les conditions de sécurité le lui permettront ». Et visiblement, le capitaine Rahmani a estimé les menaces à son encontre trop importante pour continuer. Celle qui a été surnommée la « Top Gun Afghane » vient en effet de demander l’asile politique aux États-Unis, où elle suivait un stage de 15 mois auprès de l’US Air Force pour devenir pilote de C-130 Hercules. Cette décision a été « extrêmement difficile » à prendre, a fait valoir Me Kimberly Motley, l’avocate de la jeune pilote. « Niloofar et sa famille ont reçu des menaces brutales, qui malheureusement ont confirmé que sa sécurité serait fortement compromise si elle revenait en Afghanistan », a-t-elle expliqué auprès de l’AFP. Mais cette « défection » fait polémique en Afghanistan. « Ce qu’elle a dit aux Etats-Unis était irresponsable et inattendu. Elle devait être un modèle pour les autres jeunes Afghans », a commenté Mohammad Radmanesh, un porte-parole du ministère de la Défense. « Elle a trahi son pays. C’est une honte », a-t-il lancé. « La vraie trahison à l’égard de l’Afghanistan vient de ceux qui menacent sa vie et celle de sa famille, et aussi de ceux qui continuent d’opprimer les femmes », a répondu l’avocate du Niloofar Rahmani.
Cela étant, cette dernière n’est pas la seule à faire défection. En octobre, un quarantaine de militaires afghans envoyés aux États-Unis pour y suivre une formation ont… déserté. Le Pentagone « étudie des moyens de durcir les critères (de sélection) pour l’entraînement de façon à réduire le risque de défections individuelles aux Etats-Unis de la part des Afghans », avait expliqué, à l’époque, un porte-parole. Quant à la situation en Afghanistan, la mission « Resolute Support », conduite par l’Otan, peut toujours faire valoir que les « forces de sécurité afghanes ont accompli de grands progrès » et que « leur performance en 2016 s’est améliorée par rapport à 2015″, il n’en reste pas moins que leurs pertes sont sans cesse en augmentation (plus de 5.000 tués en 2015). Qui plus, il est estimé que les autorités de Kaboul ne contrôlent plus que 60% du territoire. Le reste est contesté (30%) ou conquis par les taliban (10%).
source opex360 | |
| | | vania Modo-Felfgendarme
Nombre de messages : 28661 Date d'inscription : 30/07/2008
| Sujet: Re: L’ETAT ISLAMIQUE BOMBARDÉ PAR… UNE FEMME Mer 28 Déc - 11:24 | |
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