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| Hillary Clinton est-elle plus dangereuse que Donald Trump? | |
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naga Feldmarshall
Nombre de messages : 38923 Age : 59 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Hillary Clinton est-elle plus dangereuse que Donald Trump? Mer 20 Avr - 11:07 | |
| L’actrice Susan Sarandon a récemment semé la panique en révélant sa réticence potentielle à voter pour la favorite démocrate Hillary Clinton au cas où elle affronterait le probable candidat républicain désigné Donald Trump dans la course à la présidentielle. Sarandon faisait écho à une position partagée par de nombreux supporteurs de l’opposant démocrate de Clinton, Bernie Sanders, lesquels disent qu’ils ne voteront pas pour Clinton même si cela signifie que Trump deviendra président des Etats-Unis. En réponse, l’establishment [démocrate] a perdu son esprit collectif. Le chroniqueur du New York Times Charles Blow a descendu en flammes les électeurs « Bernie sinon rien » qui se livrent à une « sinistre politique électorale de la terre brûlée » en pataugeant dans « l’irascibilité et les privilèges » et qui « voient tout en noir ». JJ Goldberg de The Forward, dans un article intitulé « ‘Bernie sinon rien’ est une revendication prétentieuse butée – et dangereuse », mettait en garde que « se plaindre de la faiblesse [de Clinton] ne peut qu’affaiblir la participation à l’élection de novembre et livrer Washington entièrement au Parti Républicain ». Et Michael Tomasky de se lamenter dans The Daily Beast que ces refuzniks anti-Clinton sont principalement des blancs privilégiés qui n’ont rien à perdre. Même Hillary Clinton y est allée de son couplet, en twittant : « Certaines personnes peuvent peut-être se payer le luxe d’exiger « le parfait ». Mais beaucoup d’Américains souffrent ici et maintenant et ne peuvent pas attendre qu’il arrive. » C’est devenu une orthodoxie acceptée dans les cercles de la classe dominante de considérer Trump comme un autoritaire qui fait son lit sur les tensions raciales et qui présenterait une menace majeure pour le monde s’il était élu en novembre prochain. Si cette présentation est certainement parfaitement fondée, elle ignore le fait que Clinton est tout aussi dangereuse pour la stabilité mondiale. Et contrairement à Trump, elle a sur les mains le sang qui le prouve. Si le moindre mal est l’objectif, comme insistent les experts de la classe dominante, on ne sait pas trop qui représenterait le moindre mal – si le choix se limite à Trump et Clinton. Reine de la guerre Sur de nombreux sujets, en particulier les échanges commerciaux et la politique étrangère, Clinton est à la droite de Trump, avec un penchant pour la belligérance militariste et elle ressemble beaucoup plus à une belliciste néoconservatrice qu’à la progressiste qu’elle prétend être. Pour vous en assurer, ne cherchez pas plus loin que les néoconservateurs eux-mêmes, lesquels sont tellement terrifiés par l’approche non-interventionniste de Trump en matière de politique étrangère qu’ils sont prêts à se ranger derrière Clinton. Ce n’est pas la première fois que Clinton s’est vue gagner l’adoration des faucons. En 2008, les néoconservateurs ont poussé un ouf de soulagement lorsque le Président Barack Obama nomma Clinton au poste de secrétaire d’Etat. Richard Perle, l’ancien président du conseil à la politique de défense du Président George W. Bush et l’un des principaux architectes de la guerre d’Irak, commentait ainsi la nomination de Clinton, « Je suis assez content [.] Il n’y aura pas autant de changement que ce que nous avions cru au départ. » Le très néoconservateur Weekly Standard avait également célébré la nomination de Clinton, applaudissant à son évolution de « Première Féministe » à « Reine de la guerre, plus Margaret Thatcher que Gloria Steinem. Clinton est allée jusqu’à dépasser les attentes des néoconservateurs. L’ancien Vice-président Dick Cheney a dit qu’il était impressionné par le travail de Clinton au Département d’Etat, ce qui équivaut à une approbation. Dans une apparition dans l’émission Morning Joe sur la chaîne MSNBC, en 2014, Dan Senor, un agent néoconservateur de premier plan et ancien conseiller en politique étrangère du candidat républicain désigné en 2012, Mitt Romney, a déclaré, « Hillary est plus belliciste que n’importe lequel d’entre nous ! » « Hillary est la néocon des néocons », a ajouté l’animateur Joe Scarborough. « Il sera fascinant de voir si elle décide de se présenter et si elle obtient la nomination. Elle sera plus belliciste, plus une néocon, que ne le sera probablement le candidat républicain désigné. Je veux dire qu’il n’y a quasiment eu aucun engagement militaire que Hillary n’a pas soutenu au cours des vingt dernières années ». Cet amour pour Clinton n’est pas du tout surprenant. Après tout, Clinton a régulièrement accusé les Palestiniens d’enseigner la haine à leurs enfants, tout en s’alignant étroitement sur le Premier ministre israélien très à droite et révisionniste de l’Holocauste, Benjamin Netanyahou, un néoconservateur encarté dont la démagogie rivalise avec celle de Trump. Elle a exprimé sa fierté d’avoir fait des « Iraniens » des ennemis, dont elle a une fois menacé de rayer le pays de la carte et qu’elle continue de menacer de sanctions. Elle a comparé les actions du Président russe Vladimir Poutine en Ukraine aux transferts de population menés par Hitler avant la Seconde Guerre mondiale. En dépit de son mea culpa, en 2014, sur son soutien à la calamiteuse invasion de l’Irak en 2003, et son effort actuel pour redorer son blason comme progressiste, l’étiquette de belliciste est celle que Clinton est toujours fière de porter – comme lorsqu’elle s’est vantée avec jubilation du soutien que le New York Daily News lui a apporté cette semaine en tant que « guerrière réaliste super-préparée ». | |
| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 38923 Age : 59 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: Hillary Clinton est-elle plus dangereuse que Donald Trump? Mer 20 Avr - 11:12 | |
| Traînée de sang
Le comportement belliciste de Clinton va bien plus loin qu’une rhétorique incendiaire.
Lorsqu’elle servait en tant que secrétaire d’Etat, elle a donné son feu vert à d’énormes contrats d’armements avec des tyrans soutenus par les USA, renforçant ainsi de façon spectaculaire les prouesses militaires de despotes qui se trouvent faire partie des plus généreux donateurs de la Fondation Clinton.
Dans une démonstration stupéfiante de son échec à avoir retenu les leçons les plus fondamentales de la guerre d’Irak, Clinton a été le fer de lance du renversement par l’administration Obama du dictateur libyen Mouammar Kadhafi, en se fondant sur des renseignements erronés.
Après le lynchage public particulièrement macabre de Kadhafi par des rebelles libyens soutenus par les Etats-Unis, en 2011, Clinton pouvait à peine cacher son excitation, en déclarant à CBS News avec une joie malicieuse, « Nous sommes venus, nous avons vu, il est mort » [« We came, we saw, he died »].
Comme l’on pouvait s’y attendre, la Libye est devenue un havre livré à l’anarchie pour les groupes extrémistes de toute la région, y compris celui que l’on appelle Etat Islamique ou Daech.
Cette semaine, Obama a dit que l’échec à préparer la suite après le renversement de Kadhafi était la « pire faute » de sa présidence. En tant que secrétaire d’Etat et chef de file de l’intervention, cette préparation aurait sûrement dû être la principale responsabilité de Clinton.
La Libye n’a pas été le seul pays où Clinton a fait de l’ingérence.
Marchant dans les pas de son mentor, l’ancien Secrétaire d’Etat Henry Kissinger, Clinton a soutenu et légitimé le coup militaire de droite au Honduras qui a chassé le Président démocratiquement élu Manuel Zelaya en 2009, plongeant le Honduras dans une violence record qui a poussé des milliers d’enfants à s’enfuir pour sauver leur peau.
Ensuite, en 2014, Clinton s’est dressée en faveur de la déportation de dizaines de milliers d’enfants réfugiés non-accompagnés d’Amérique Centrale qui cherchaient asile aux USA, afin d’« envoyer un message » a leurs parents que « ce n’est pas parce que votre enfant est arrivé de l’autre côté de la frontière que cela signifie qu’il doit rester ici ».
Près d’un tiers de ces enfants avaient fui les violences qui avaient suivi au Honduras.
Clinton a réitéré son soutien à leur déportation pas plus tard qu’en août dernier.
Berta Caceres, militante pour les droits des Indiens et écologiste, a critiqué le rôle joué par Clinton dans ce coup d’Etat, avant son assassinat, le 3 mars dernier, par un escadron de la mort hondurien.
L’équipe de campagne de Clinton a nié que sa candidate portait quelque responsabilité que ce soit pour cette violence, en disant que son rôle au Honduras avait été de la « diplomatie active ». Cette semaine, Clinton a de nouveau soutenu le renversement de Zelaya.
Malgré la traînée de sang qu’elle a laissé derrière elle, Clinton continue de croire en la vertu des changements de régimes soutenus par les USA.
Interrogée le mois dernier sur ce qu’elle pensait du passé des Etats-Unis en matière de renversement de dirigeants démocratiquement élu dans le monde entier, Clinton a invoqué le spectre de l’Allemagne nazie, en soutenant que « Quelqu’un aurait pu assassiner Hitler avant que nous envahissions l’Allemagne ; cela aurait été une bonne ou une mauvaise chose ? ».
Même Trump reconnaît plus ou moins la bellicosité de Clinton. Il a dit lors d’un meeting en mars dernier à Detroit que le « Moyen-Orient est en train de brûler en grande partie à cause des politiques et des concepts défaillants de Hillary Clinton ».
La grande panique des néocons
Dans un contraste quasi-surréel à Clinton, Trump a appelé à réduire la présence militaire des USA à l’étranger et a déclaré à plusieurs reprises son opposition à l’intervention étrangère, disant de la guerre d’Irak que Clinton a soutenue avait été « une très grosse erreur » qui a « déstabilisé le Moyen-Orient ».
Il a même suggéré une politique de neutralité dans les négociations de paix entre Israël et les Palestiniens, une proposition à laquelle il a fini par renoncer après avoir soulevé l’ire des tenants de la ligne dure pro-israélienne, y compris Clinton, qui a déclaré, « l’Amérique ne peut jamais être neutre [.] quiconque ne comprend pas cela n’a rien à faire à être président de l’Amérique ».
L’establishment néoconservateur a réagi en lançant une attaque tous azimuts contre Trump.
Le Comité d’Urgence pour Israël [Emergency Committee for Israel], un think tank néoconservateur, a diffusé une pub assimilant l’opposition de Trump aux changements de régimes en Libye et en Irak à un soutien aux dictateurs anti-américains.
Peu après, un groupe autoproclamé « communauté républicaine à la sécurité nationale » a publié une lettre condamnant le blasphème de Trump contre le dogme central de leurs principes hégémoniques.
Signée par un noyau d’intellectuels néoconservateurs, d’anciens dirigeants et agents gouvernementaux, cette lettre critiquait le frayage de Trump avec l’isolationnisme et son opposition aux traités commerciaux en faveur des grandes entreprises.
Cette lettre est allée jusqu’à dénoncer le sectarisme de Trump et son soutien appuyé pour la torture, bien que ces complaintes puissent difficilement être prises au sérieux vu que les gens qui se trouvent derrière cette lettre ont fermement soutenu pendant des décennies la torture, le sectarisme et pire. Eliot Cohen, qui a organisé la lettre anti-Trump, a même affirmé, « Hillary est, de très loin, le moindre mal ».
En attendant, sur les conseils de la Sénateur républicain de Caroline du Sud, Lindsey Graham, Netanyahou s’active maintenant à signer un très gros accord d’aide militaire américaine, qu’il avait auparavant rejeté comme étant insuffisant, avant qu’Obama ne quitte le pouvoir de peur qu’un Président Trump ne soit pas aussi généreux.
Construction de murs
Si la politique étrangère sépare Clinton et Trump, il y a de nombreuses questions intérieures qui les unissent.
Le nouvel enthousiasme de Clinton à « faire tomber les barrières », une référence directe à la proposition anti-immigrés de Trump de construire un mur à la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique, contredit entièrement le soutien qu’elle a elle-même apporté au mur frontalier qui existe déjà, dont une grande partie à été construite sous la présidence d’Obama.
Il y a tout juste cinq mois de cela, Clinton se vantait du soutien qu’elle avait apporté à ce mur.
« J’ai voté de nombreuses fois lorsque j’étais sénateur pour dépenser de l’argent afin de construire une barrière visant à empêcher les immigrés illégaux de rentrer », s’est vantée Clinton dans un Hôtel de ville du New Hampshire en novembre dernier.
Le mois dernier dans un débat, à la question de savoir ce qui distinguait son mur de celui de Trump, Clinton a mentionné sa dimension. « Tel que je le comprends, [Trump] parle d’un mur très haut », a-t-elle dit.
Clinton est une immense fan du mur de séparation d’Israël qui a effectivement annexé des terres palestiniennes en Cisjordanie occupée et elle a suggéré de l’utiliser comme modèle pour la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique.
Et elle continue de citer comme argument sur son site internet de campagne son soutien au mur d’Israël, jugé illégal par la Cour Pénale Internationale.
Son hypocrisie n’est pas restée inaperçue par Trump, qui twittait en janvier dernier, « Hillary Clinton a dit que c’est OK d’interdire l’entrée des Musulmans en Israël en construisant un MUR, mais pas de le faire aux Etats-Unis. Nous devons rester vigilants ! »
Une course vers le pire
Ces derniers mois, Clinton s’est réinventée comme une combattante pour la justice sociale antiraciste, en utilisant le langage de l’intersectionnalité et le discours sur les privilèges pour tourner en ridicule le populisme de Sanders, détourner l’attention sur ses liens bien documentés avec Wall Street et se distinguer de la rhétorique haineuse de Trump.
Mais derrière son vernis de justice sociale se trouvent des principes plus en ligne avec la base républicaine que la base démocrate.
Tandis que Trump a traité les Mexicains de « violeurs » et s’est moqué des handicapés, Clinton a notoirement appelé « super-prédateurs » les enfants noirs et s’est référé aux allocataires sociaux comme étant des « bons à rien ».
Trump veut bannir les Musulmans. Mais Clinton a un solide passé de soutien aux bombardements des Musulmans, sans parler de sa disposition à débiner les Arabes et les Musulmans pour remporter les électeurs et les donateurs pro-israéliens.
Trump exacerbe les sentiments fascistes. Mais il le fait en puisant dans la colère légitime liée aux conséquences négatives de l’économie néolibérale du ruissellement [trickle-down economics] menée par des politiciens de la classe dominante comme Clinton.
Elle a joué un rôle actif dans le démantèlement du filet social et a livré les travailleurs américains aux désastreux accords commerciaux favorables aux grandes entreprises.
Encore quatre ou huit ans d’économie et d’aventurisme militaire clintoniens pourraient très bien préparer l’ascension d’un démagogue encore plus belliciste que Trump.
Une élection présidentielle entre Clinton et Trump serait une terrifiante course vers le pire. Il ne faut pas s’étonner si autant de personnes refuseraient dans ce casde donner leur voix à l’un ou l’autre de ces candidats.
source mondialisation.ca | |
| | | vania Modo-Felfgendarme
Nombre de messages : 28639 Date d'inscription : 30/07/2008
| Sujet: Re: Hillary Clinton est-elle plus dangereuse que Donald Trump? Mer 20 Avr - 12:29 | |
| Article qui résume et confirme beaucoup de déclarations ou prises de postion dangereuses entendues de la part de Clinton. On a des soucis à se faire que ce soit elle qui soit elue ou l'autre allumé.... | |
| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 38923 Age : 59 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: Hillary Clinton est-elle plus dangereuse que Donald Trump? Mer 4 Mai - 23:22 | |
| 3 mai 2016 LA POLITIQUE ETRANGERE DE DONALD TRUMP
Entretien de Roland Hureaux avec Atlantico
Atlantico : Entre l'interventionnisme affiché d'Hillary Clinton et le programme économique guerrier de Donald Trump, la France et l'Europe risquent-ils de pâtir de l'accession au pouvoir de l'un ou l'autre de ces deux candidats ? Si oui, sur quels domaines les conséquences de l'élection de l'un ou l'autre pourraient être négatives ?
La question de la paix en Europe est fondamentale. Elle dépend d'abord des relations de l'Europe occidentale avec la Russie. La politique américaine, spécialement celle d'Obama, a tendu à mettre en œuvre le programme défini par Zbignew Brezinski dès 1997 : enfoncer un coin entre l'Europe et la Russie, les empêcher de faire bloc pour que l'Amérique ne soit pas isolée . Inutile de dire que les Européens se sont jetés tête baissée dans le piège, en particulier en appliquant les sanctions à la Russie ( alors que le commerce russo-américain est en expansion ! ) . Les événements de la place Maidan qui furent , à l'évidence, un coup monté par Washington, comme l'a justement dit Valéry Giscard d'Estaing, ont entrainé une situation de guerre en Ukraine et une grande tension dans toute l'Europe de l'Est . Hillary Clinton ne propose rien d'autre que la continuation, voire l'aggravation de cette tension. C'est très dangereux.
Trump a prononcé il y a quelques jours un important discours de politique étrangère , démontrant qu'il maîtrise désormais le sujet . Il propose de tendre la main à Poutine pour essayer de trouver un terrain d'entente avec lui, sans lui faire naturellement de cadeau . On peut craindre que cette entente ne se fasse sur le dos des Européens , surtout si on prend en compte la forte personnalité de l'un et de l'autre qui contraste cruellement avec l'inconsistance de la plupart des dirigeants européens actuels. Mais qu'importe : l'enjeu de la guerre et de la paix est le plus important. A nous de nous défendre par ailleurs.
Trump veut faire contribuer davantage les Européens ( et les Japonais) à leur défense. Je rappelle qu'on dit cela depuis trente ans sans résultat. Mais il offre une porte de sortie : si vous ne voulez pas payer ( 2 % du PIB lui paraît un minimum, et il a raison ), vous vous débrouillerez seuls. Je dirai : et pourquoi pas ? Il est clair en effet qu'il y a un lien direct entre la subordination des Européens au sein l'OTAN et leur refus de payer pour leur défense: ce lien est précisément ce que le général de Gaulle avait mis en avant en 1966 : un pays qui n'est pas indépendant ne veut plus payer pour une défense qui a cessé d'être la sienne, devenant inutile à ses alliés mêmes.
Je ne vois non plus rien de négatif quand Trump annonce la fin de la négociation du TAFTA qui n'est pas, selon lui, dans l'intérêt des Américains, mais qui n 'est pas forcément non plus , à mon sens, dans celui des Européens. Pas davantage on ne saurait s'offusquer de son éloge de l' Etat nation qui lui semble la seule réalité solide dans la sphère internationale : ça ne fait pas plaisir à Bruxelles, mais ce ne sont pas des idées très différentes de celle du général de Gaulle et en plus , c'est vrai. .
Il met par ailleurs l'accent sur la lutte contre l'islamisme et la maîtrise de l'immigration. Là aussi, qui pourrait s'en plaindre en Europe ? Il dit que Hillary Clinton est ,elle, partisane de l'accueil des réfugiés et, par là , dangereuse, ce qui est peut-être vrai mais peut être aussi tenu pur un propos électoral. Sur ces deux chapitres, il taxe de faiblesse Obama. Mais il ne va pas assez loin : non seulement la politique étrangère des Etats-Unis sous Obama - et même sous ses prédécesseurs - a été faible vis à vis de ce que les Américains appellent ISIS ( en arabe Daesh ) mais Trump ne dit pas qu'elle a même tendu à le promouvoir : les Etats-Unis ont fourni des armes à Daesh. Encore, ces derniers jours les Etats-Unis ont envoyé des armes sinon à Daesh , du moins à d'autres groupes islamistes de la même eau . Si Trump avait voulu faire une critique radicale de ses prédécesseurs, il aurait du dire qu' ISIS est une créature des Etats-Unis.
Pour parler brutalement la politique américaine était jusqu'ici une alliance de fait avec l'islamisme contre la Russie ( Afghanistan, Tchétchénie, Bosnie, Syrie ) et tant pis pour les dommages collatéraux infligés aux Européens; tandis que Trump propose quelque chose comme une alliance avec les Russes contre les islamistes.
Dès lors qu'il annonce une politique claire fondée non sur des idéaux prétendus universels (en réalité fondée sur idéologie), mais sur des intérêts partagés entre les Etats-Unis et leurs alliés, on ne peut que s'en réjouir... s'il tient parole. Les idéaux ne se prêtent à aucun compromis et conduisent à se mêler des affaires de la terre entière - et en définitive à mettre le feu partout. Les intérêts sont nécessairement circonscrits et se prêtent au compromis. Une politique des intérêts est finalement beaucoup plus morale qu'une politique de idéaux.
S'il y a quelque chose à redouter de la part de Trump, ce ne sont pas ses idées mais la force de sa personnalité qui laisse craindre que sur les sujets, notamment économiques, qu'il considérera être d'un intérêt vital pour les Etats-Unis, il ne sera pas un interlocuteur facile.
J'ajouterai que la force de l'appareil washingtonien est telle qu'il n'est pas exclu que, malgré se intentions affichées , il ne soit conduit à revenir à un impérialisme classique de type néoconservateur car il est possible qu'on ne lui laisse pas le choix. Ce sera là probablement l'orientation du Sénat.
Qu'est-ce qui différencie fondamentalement les programmes de M. Trump et Mme Clinton dans leur vision des relations entre les Etats-Unis et l'Europe ?
Tous les candidats pensent que le Etats-Unis doivent rester au premier rang et , n'en déplaise à la réputation d'isolationnisme qu' on lui fait, Trump n 'envisage nullement de se détourner des affaires du monde. Simplement, il interviendra avec beaucoup plus de prudence et c'est très bien comme ça .
Ceci dit, les différences entre Trump et Clinton sont nombreuses, non seulement vis à vis de l'Europe mais vis à vis du reste du monde :
- Trump veut trouver un modus vivendi avec la Russie , alors que Hillary Clinton n'en parle pas et veut sans doute continuer la politique d'isolement voire d'agressivité à l'égard de la Russie.
- Trump connait d'abord les Etats nationaux; Clinton , par sa culture privilégie le multilatéral, au moins pour les autres pays que les Etats-Unis : Union européenne et l'OTAN.
- Trump voudra que les Européens contribuent davantage à leur défense : leur laissera-t-il pour autant plus d'autonomie ? Il semble laisser l'option du retrait de l' OTAN ouverte alors que jusqu'ici , les Américains diabolisaient tous ceux qui , en Europe , voulaient sortir ; mais il n'est pas sûr qu'il tiendra cette ligne.
- Hillary Clinton maintient que la politique des Etats-Unis doit été conditionnée par la propagation d'idéaux universels, auxquels les Européens doivent être naturellement associés sans qu'on leur laisse le choix . Trump parle d'intérêts partagés , laissant entendre que tous les intérêts ne sont pas communs, ce qui est après tout assez sain.
- Le protectionnisme de Trump gênera plus l'Allemagne qui exporte plus aux Etats-Unis que la France. Clinton est , elle, favorable au Traité transatlantique dont Berlin a plus à attendre , semble-t-il, que Paris.
- Sur un sujet qui nous éloigne de l'Europe mais la concerne au premier chef par ses effets: terrorisme, migrations, Trump critique de manière impitoyable la politique américaine au Proche-Orient de ces dernières années, non seulement celle des Démocrates mais aussi celle des Républicains, qui a conduit à de nombreuses interventions armées ou actions de déstabilisation pour y répandre la démocratie ( la position de néoconservateurs) ; il dit ce que la majorité des Européens pense : que ces interventions n' ont abouti qu'à des dépenses inutiles et à des destructions considérables. Au contraire, Clinton a été plus que quiconque associée à cette politique, même au temps de Bush dont elle a approuvé les entreprises militaires ( Irak, Afghanistan);
- Trump est contre l'immigration incontrôlée aux Etats-Unis et , s'il est logique, en Europe aussi alors que Hillary Clinton est favorable à l 'accueil des immigrés par les Européens. On peut même dire que le gouvernement Obama a poussé de toutes ses forces pour faire entrer des réfugiés en Europe, dans le cadre de promotion délibérée du multiculturalisme et peut-être pour affaiblir le vieux continent.
Hillary Clinton n'a pas hésité à souvent tenir des propos durs à l'égard de la Russie et de son président Vladimir Poutine. Elle défend également une diplomatie particulièrement offensive à leur égard. De son côté, Donald Trump est plutôt sur une ligne d'apaisement des relations américano-russes. Laquelle de ces deux politiques aurait un effet le plus positif sur les intérêts français et européens ?
Evidemment la seconde ligne est meilleure pour nous . L'Europe n'a rien gagner à un affrontement avec la Russie et , au contraire , des perspectives de coopération considérables en cas d'apaisement.
De manière très cynique, les idéologues d'Outre-Atlantique qui prônent une politique agressive vis à vis de la Russie disent que leur but est d'isoler la Russie mais aussi d'affaiblir l'Europe occidentale. Pour ce qui est d'isoler la Russie, ce n'est pas franchement une réussite : elle s'est rapprochée de la Chine et de l'Inde , mais aussi de l'Iran, du Brésil , comme jamais auparavant.
Il peut venir un jour où la Russie sera si forte qu' elle portera ombrage à l'Europe occidentale, mais nous en sommes loin. Pour le moment, c'est l'Empire américain qui pèse de manière très lourde sur les pays de l'Europe occidentale jusqu'à leur donner le sentiment qu'ils ne sont plus indépendants.
Dans des décisions capitales comme le fait de forcer la Grèce à rester dans l'euro ou encore d'accueillir un million de réfugiés ou assimilés, Obama a pesé très lourd, de manière discrète mais effective, notamment en s'appuyant sur Merkel dont on peut se demander si elle est autre chose qu'un relais passif de la volonté américaine.
Si l'Europe , dans la perspective d'une élection de Trump , a le loisir de s'ouvrir à la Russie, il est clair que cet étau sera desserré. Ce serait une vison très étroite de intérêts des Etats-Unis que de penser qu'ils n' ont pas intérêt à la détente . Trump semble revenir à une vision plus traditionnelle des intérêts américains ( celle qui a inspiré par exemple le plan Marshall), à l'idée que la promotion des intérêts américains ne passe pas nécessairement par l'affaiblissement de leurs alliés ou partenaires . Cette idée folle qu'il fallait , pour rester fort, affaiblir même ses alliés de toujours, Royaume-Uni compris, inspirée par les idéologues "néo-cons", a prévalu au cours de ces dernières années, aussi bien avec les Démocrates qu'avec les Républicains et elle est aujourd'hui profondément ancrée dans le milieu washingtonien. C'est pourquoi les prises de position de Trump y font grincer les dents. Mais ce sont pourtant les plus raisonnables.
source roland.hureaux.over-blog.com | |
| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 38923 Age : 59 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: Hillary Clinton est-elle plus dangereuse que Donald Trump? Mer 9 Nov - 10:03 | |
| Apres la victoire surprise de Trump,on peut craindre une escalade rapide des tensions entre les US et la Russie avant le 20 Janvier 2017. (Date d investiture du President Trump)
L’OTAN annonce le plus grand déploiement de troupes contre la Russie depuis la guerre froide Par Alex Lantier 9 novembre 2016
L’OTAN mettra des centaines de milliers de soldats en état d’alerte pour une action militaire contre la Russie dans les prochains mois, ont déclaré les hauts responsables de l’OTAN au Times de Londres lundi. Cette alliance militaire dirigée par les États-Unis prévoit d’accélérer la mobilisation des forces qui se comptent par dizaines de milliers et, finalement, des centaines de milliers et de millions qui doivent être mobilisés contre la Russie. Au-delà de sa force d’intervention d’urgence de 5000 hommes, l’OTAN triple sa « force d’intervention en place » à 40 000 et met des centaines de milliers de soldats aux niveaux d’alerte plus élevés. Le Times a écrit : « Sir Adam West, représentant permanent sortant de la Grande-Bretagne à l’OTAN, a dit qu’il pensait que l’objectif était d’accélérer le temps de réponse de quelque 300 000 militaires à d’environ deux mois. À l’heure actuelle, une force de cette taille pourrait prendre jusqu’à 180 jours pour être déployée ». Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a déclaré : « Nous […] nous penchons sur la question de ce que nous appelons les forces de suite. Il y a un grand nombre de personnes dans les forces armées des alliés de l’OTAN. Nous sommes à la recherche de la façon dont un plus grand nombre d’entre elles peut être prêt en un délai plus court. « Selon le Times, M. Stoltenberg a expliqué que l’OTAN est dans une recherche générale sur les méthodes pour « l’amélioration de la préparation d’un grand nombre des trois millions de soldats, marins, aviateurs et soldats de l’infanterie de marine de l’alliance ». La cible de ces déploiements, les plus importants depuis la dissolution de l’Union soviétique par la bureaucratie stalinienne et la fin de la guerre froide il y a un quart de siècle, est la Russie. « Nous avons vu une Russie plus affirmée mettant en œuvre un important renforcement militaire depuis de nombreuses années, en triplant les dépenses militaires depuis 2000 en termes réels ; en développant de nouvelles capacités militaires ; en exerçant leurs forces et en utilisant la force militaire contre les voisins », a déclaré Stoltenberg. « Nous avons également vu la Russie utiliser la propagande en Europe parmi les alliés de l’OTAN et c’est exactement la raison pour laquelle l’OTAN réagi. Nous répondons avec le plus grand renforcement de notre défense collective depuis la fin de la guerre froide ». Ces déclarations montrent comment la planification de l’OTAN pour une guerre horrible contre la Russie a continué dans le dos du peuple tout au long de la campagne électorale présidentielle américaine. Par ailleurs, les déploiements militaires et les préparatifs de guerre par le Pentagone et les états-majors des différents pays européens vont de l’avant, quels que soient les résultats de l’élection aux États-Unis et celles prévues dans les pays européens de l’OTAN en 2017.
L’attaque vague de Stoltenberg sur la « propagande » russe en Europe est une allusion à l’opposition instinctive à la guerre qui existe dans la classe ouvrière européenne et internationale et à la méfiance populaire envers la propagande anti-russe véhiculée par des responsables de l’OTAN comme Stoltenberg et West. L’année dernière, un sondage réalisé par Pew a trouvé une large opposition internationale à la participation de l’OTAN à une guerre conventionnelle contre la Russie en Europe de l’Est, même dans un scénario qui supposerait que la Russie ait commencé le conflit. Dans ces conditions hypothétiques, 58 % des Allemands, 53 % des Français et 51 % des Italiens se sont opposés à toute action militaire contre la Russie. L’opposition à la guerre dans le sondage aurait sans doute été plus élevée si les sondeurs avaient mentionné que la décision de l’OTAN d’attaquer les forces russes en Europe de l’Est pourrait mener à une guerre nucléaire. Cette opposition est ancrée dans une profonde désaffection à l’égard des guerres impérialistes au Moyen-Orient de la période post-soviétique et du souvenir de deux guerres mondiales en Europe au XXe siècle. Les arguments que Stoltenberg a employé pour la contrecarrer sont politiquement frauduleux. La principale menace de l’agression militaire et de la guerre en Europe ne vient pas de la Russie, mais des pays de l’OTAN. Au cours des 25 dernières années, les puissances impérialistes de l’OTAN ont bombardé et envahi des pays d’Asie centrale, du Moyen-Orient et d’Afrique. En Europe, ils ont bombardé la Serbie et le Kosovo dans les guerres balkaniques des années 1990, repoussé les frontières de l’OTAN à des centaines de km vers l’Est et soutenu un putsch violent mené par les fascistes pour renverser un gouvernement pro-russe en Ukraine en 2014. Le caractère agressif de la politique de l’OTAN a émergé une fois de plus vendredi dernier, lorsque NBC News a rapporté que les unités américaines de cyberguerre avaient piraté les réseaux clés russes d’électricité, d’Internet et militaires. Ceux-ci sont maintenant « vulnérables à l’attaque par des armes informatiques américaines secrètes si les États-Unis le jugent nécessaire », a déclaré NBC. Des responsables russes ont dénoncé les activités mises en avant dans le reportage et le silence de la Maison-Blanche sur la question. La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a déclaré : « Si aucune réaction officielle du gouvernement américain ne suit, cela signifierait que le cyberterrorisme étatique existe aux États-Unis. Si les menaces de l’attaque, qui ont été publiées par les médias américains, sont effectuées, Moscou aura raison d’en accuser Washington ». Les conséquences géo stratégiquement désastreuses de la dissolution de l’Union soviétique par la bureaucratie stalinienne et la restauration du capitalisme en Europe de l’Est sont de plus en plus apparentes. Avec des troupes de l’OTAN ou des forces par procuration stationnées dans une ceinture géographique s’étendant des républiques baltes à la Pologne, l’Ukraine et la Roumanie – soit à une courte distance ou à proximité des frontières russes – l’OTAN est maintenant prête pour une guerre majeure contre la Russie qui pourrait dégénérer en une conflagration nucléaire. Un examen des remarques de Stoltenberg montre que les plans de l’OTAN ne sont pas des préparatifs de défense pour contrer une invasion conventionnelle de l’Europe par l’armée russe. Dans un tel scénario, les colonnes de chars russes déborderaient les quelques milliers ou dizaines de milliers de soldats des différentes forces d’intervention d’urgence de l’OTAN, privant les plus larges « forces d’appui » de l’OTAN des 60 à 180 jours dont elles auraient besoin pour se mobiliser.
Le plan visant à mobiliser des couches successives de « forces d’appui » a plutôt pour but de permettre à l’OTAN de menacer la Russie dans une situation de crise en faisant peser progressivement sa force militaire collective qui, bien que divisée entre 28 États membres, dépasse celle de la Russie. La population russe de 145 millions est beaucoup plus petite que celle des pays de l’OTAN, à 906 millions. Le caractère agressif de l’agenda de l’OTAN est illustré par un rapport publié le mois dernier par le groupe de réflexion Rand Corporation lié à la CIA sur la situation militaire dans les républiques baltes de Lituanie, de Lettonie et d’Estonie. Les petites forces militaires que l’OTAN a affectées dans les républiques baltes, selon Rand, « invitent à une guerre dévastatrice plutôt qu’à la dissuader ». Il a calculé que les forces russes, si elles devaient en effet envahir, pourraient envahir ces pays en environ 60 heures. Sur cette base, le groupe de réflexion a appelé à lancer un vaste renforcement militaire de l’OTAN dans les républiques baltes, pratiquement aux portes de Saint-Pétersbourg. Il a écrit qu’il faudrait « une force d’environ sept brigades, dont trois brigades d’armement lourd, avec un appui aérien suffisant, les feux terrestres, et d’autres facilitateurs sur le terrain et prêts à combattre au début des hostilités […] pour empêcher l’invasion rapide des États baltes. » Cela coûterait 2,7 milliards de dollars par an aux pays de l’OTAN. Alors que les pays de l’OTAN intensifient leurs menaces contre la Russie, de vifs conflits entre les puissances impérialistes de l’OTAN émergent. Le Premier ministre italien, Matteo Renzi, s’est opposé sans ambages à de nouvelles sanctions contre la Russie par Washington lors du sommet de l’Union européenne du mois dernier à Bruxelles et les tensions entre l’Allemagne et les États-Unis sont de plus en plus fortes alors que les responsables de Paris et Berlin appellent à la création d’une armée européenne indépendante. Les perspectives d’une augmentation des provocations militaires dirigées par les États-Unis contre la Russie accentuent les tensions au sein de l’Europe. Dans un article intitulé « Que Clinton ou Trump gagne, pour l’Allemagne les choses iront mal », le magazine allemand Der Spiegel a lancé une mise en garde sur les conséquences à long terme d’une politique agressive menée par les USA contre la Russie, que Der Spiegel suppose devoir continuer quel que soit le candidat élu à la Maison-Blanche. Le magazine a écrit : « La devise sera : Si vous voulez une protection (nucléaire) américaine contre Poutine, vous devez soit nous payer plus d’argent soit vous réarmer ».
(article paru en anglais le 8 novembre 2016)
source wsws.org | |
| | | vania Modo-Felfgendarme
Nombre de messages : 28639 Date d'inscription : 30/07/2008
| Sujet: Re: Hillary Clinton est-elle plus dangereuse que Donald Trump? Ven 11 Nov - 12:14 | |
| Espérons que ce ne soit que de la gesticulation. Soit dit en passant, O.T.A.N. de m.... ! Si cette organisation ne poussait pas si près sur les frontières des Popovs, il n'y aurait pas eu de problèmes ni en Crimée, qui serait restée à l'Ukraine, ni dans le Donbass... | |
| | | Gus Kruk Generaloberst
Nombre de messages : 596 Age : 60 Localisation : Lausanne Date d'inscription : 15/04/2015
| Sujet: Re: Hillary Clinton est-elle plus dangereuse que Donald Trump? Ven 11 Nov - 20:09 | |
| Je suis d'accord, y en a marre de cette organisation criminelle qui ne cherche qu'à justifier les financements colossaux qu'elle exige et qui feraient grand bien ailleurs... | |
| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 38923 Age : 59 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: Hillary Clinton est-elle plus dangereuse que Donald Trump? Mar 15 Nov - 1:09 | |
| C'est le genre de statistique qui est interdite de publication en France mais qui est standard aux Etats-Unis. Le graphique a été réalisé par les Anglais de la BBC sur les sources US des dernières élections, à savoir quelle ethnie a voté pour qui... Assez surpris par le vote hispanique et asiatique | |
| | | vania Modo-Felfgendarme
Nombre de messages : 28639 Date d'inscription : 30/07/2008
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| Sujet: Re: Hillary Clinton est-elle plus dangereuse que Donald Trump? | |
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| | | | Hillary Clinton est-elle plus dangereuse que Donald Trump? | |
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