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 La justice allemande d apres-guerre

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naga
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naga


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MessageSujet: La justice allemande d apres-guerre   La justice allemande d apres-guerre Icon_minitimeDim 30 Oct - 2:26

La justice allemande d'après-guerre gangrenée par d'anciens Nazis

Le chiffre est bien plus important que ce qui était connu jusqu’ici. Près de 80 % des cadres du ministère de la justice allemande après-guerre avaient officié sous le régime nazi, révèle un rapport publié ce lundi outre-Rhin.
« Le nombre des [anciens] membres du NSDAP [le Parti national-socialiste des travailleurs allemands] au sein du ministère de la Justice n’a pas baissé après la guerre comme on le supposait, mais a même augmenté dans les années 1950 », indique au quotidien Süddeutsche Zeitung Christoph Safferling, qui a codirigé le rapport, qui doit être présenté lundi par le ministre de la Justice, Heiko Maas.

Une présence à l’origine de la lenteur judiciaire ?
C’est en 1957 que le chiffre atteint son plus haut, lorsque 77 % des cadres dirigeants de l’administration judiciaire étaient d’ex-membres du NSDAP, selon les résultats de cette étude baptisée « Dossier Rosenburg », du nom du bâtiment qui a abrité à partir de 1950 le ministère de la Justice à Bonn (ouest), alors capitale de la République fédérale d’Allemagne, pays sur lequel porte l’étude.
Cette présence massive d’anciens nazis dans l’appareil judiciaire explique en partie pourquoi l’Allemagne a été très lente pour juger les crimes commis sous le régime hitlérien. Ce n’est que ces dernières années que ce type de procès s'est multiplié, des décennies après la chute du IIIe Reich.

Sur les 170 personnes qui, entre 1949 et le début des années 70 ont occupé des postes de direction au sein du ministère, 90 ont appartenu au NSDAP, a indiqué sur la radio publique Deutschlandfunk l’ex-ministre de la Justice Sabine Leutheusser-Schnarrenberger, qui a initié ce rapport en 2012.
Reconstruire l’appareil judiciaire

Trente-quatre d’entre eux ont même appartenu aux milices SA, les Sections d’assaut du parti nazi, poursuit Sabine Leutheusser-Schnarrenberger, qui explique cette présence massive par la nécessité de recourir à des cadres expérimentés pour reconstruire l’appareil judiciaire.

« Nous ne nous attendions pas à ce que le chiffre soit aussi élevé », a reconnu Christoph Safferling, alors que les études menées au sein des ministères de l’Intérieur ou des Affaires étrangères n’ont pas fait état d’un recyclage d’anciens nazis aussi massif.
« Les juristes de l’époque nazie ont continué à couvrir les anciennes injustices » et à protéger leurs anciens camarades « plutôt que de chercher à les dévoiler », a dénoncé Heiko Maas dans le journal Süddeutsche Zeitung.

source
20minutes.fr
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vania
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MessageSujet: Re: La justice allemande d apres-guerre   La justice allemande d apres-guerre Icon_minitimeDim 30 Oct - 10:45

Citation :
Sur les 170 personnes qui, entre 1949 et le début des années 70 ont occupé des postes de direction au sein du ministère, 90 ont appartenu au NSDAP, a indiqué sur la radio publique Deutschlandfunk l’ex-ministre de la Justice Sabine Leutheusser-Schnarrenberger, qui a initié ce rapport en 2012.
Reconstruire l’appareil judiciaire

Trente-quatre d’entre eux ont même appartenu aux milices SA, les Sections d’assaut du parti nazi, poursuit Sabine Leutheusser-Schnarrenberger, qui explique cette présence massive par la nécessité de recourir à des cadres expérimentés pour reconstruire l’appareil judiciaire.
Pour les même les raisons d'"efficacité", à savoir garder des fonctionnaires expérimentés pour remettre la France en marche, De Gaulle a laissé en place nombre de collabos qui auraient trouvé leur place aux procès d'"épuration"...

Cette présence d'anciens membres du Parti Nazi explique en effet que beaucoup de criminels de guerre ont coulé une existence paisible, même si depuis une dizaine d'années on traque avec insistance les derniers assassins nonagénaires gâteux ...
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Gus Kruk
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Gus Kruk


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MessageSujet: Re: La justice allemande d apres-guerre   La justice allemande d apres-guerre Icon_minitimeLun 31 Oct - 0:00

Il ne faut pas perdre de vue que le national socialisme allemand a eu de grands succès pendant les années trente, aucun parti au monde peut se targuer d'avoir vaincu 25% de chômage en 4 ans.
Mais qu'on ne s'y trompe pas, ce n'est pas simplement en réarmant le pays qu'ils sont arrivés à ce résultat sidérant. La reprise économique concernait autant l'agriculture que le bâtiment,  la construction du réseau routier et ferroviaire ou encore les industries pharmaceutiques ou autres. Bref c'est bien à tous les niveaux que l'Allemagne est revenue parmi les grandes puissances économiques et industrielles du monde.
Dès lors, pourquoi se priver de compétences après le guerre alors que c'était justement à ce moment là que l'Allemagne avait besoin de ses ressortissants les plus compétents. Hyalmar Schacht, par exemple, ne faisait pas partie du parti nazi. Et d'autres qui eux en faisaient partie n'avaient jamais cautionné la guerre. (Même Göring tenta de dissuader Hitler d'entrer en guerre)
Maintenant, si des criminels de guerre avérés ont œuvré à la reconstruction du pays et à son intégration européenne, cela reste évidemment, absolument scandaleux.
Cependant, pour comprendre ce qui s'est passé après la guerre, il faut savoir ce qui s'est passé avant.. Ça peut nous aider à comprendre pourquoi on s'adressa à quelques uns de ces personnages et pourquoi le peuple allemand tenait ce régime en si haute estime.


Voici Quelques extraits d'un texte de l'historien Mark Weber qui nous donne un point de vue et quelques chiffres sur l'Allemagne nazie d'avant guerre...


"John Kenneth Galbraith, l'un des économistes américain les plus influents et les plus lus du XXème siècle, fut conseiller de plusieurs présidents. Auteur de plusieurs dizaines de livres, il enseigna l'économie à l'université de Harvard pendant des années. En ce qui concerne l’affaire allemande, Galbraith écrivit : « ...L'élimination du chômage en Allemagne durant la Grande Dépression, sans inflation – et avec la dépendance initiale envers les activités civiles essentielles – fut un signe de réussite. On n’en a rarement fait l’éloge et on n’en a guère parlé. L'idée qu’Hitler ne pouvait faire aucun bien s'étend plus plausiblement à son économie qu’à tout le reste. »

     « La politique économique du régime hitlérien, » continue Galbraith, impliqua « des emprunts à grande échelle pour les dépenses publiques et, surtout au début, pour les travaux publics : voies ferrées, canaux et réseau autoroutier. Il en résulta une action bien plus efficace contre le chômage que dans tout autre pays industriel ». « Fin 1935, » écrit-il aussi, « le chômage touchait à sa fin en Allemagne. En 1936, les hauts revenus relevèrent les prix ou rendirent possible de le faire... À la fin des années 30, le plein emploi avec des prix stables furent instauré en Allemagne. Ce fut un exploit absolument unique dans le monde industriel.»

Deux jours après son entrée en fonction comme chancelier, Hitler fit une allocution radiodiffusée à la nation. Bien que lui et les autres dirigeants de son mouvement eussent clairement exprimé leur intention de réorganiser la vie sociale, politique, culturelle et éducative du pays, en accord avec les principes nationaux-socialistes, tout le monde savait qu’avec environ six millions de chômeurs et la paralysie de l'économie nationale, la grande la priorité du moment était de restaurer l’activité économique en s'attaquant surtout au chômage et en fournissant du travail productif.  « La misère de notre peuple est horrible à voir ! » déclara Hitler dans ce discours inaugural. « Avec des millions d’ouvriers de l’industrie au chômage et affamés, toute la classe moyenne et les artisans s’appauvrissent. Si cet effondrement ruine finalement aussi les agriculteurs allemands, nous ferons face à une catastrophe aux dimensions incalculables. Car ce ne serait pas seulement l'écroulement d'une nation, mais d'un héritage de deux mille ans de quelques-unes des plus grandes réalisations de la culture et de la civilisation humaine... »« En quatre ans, » promit-il, « le chômage doit être radicalement maté... Les partis marxistes et leurs alliés ont eu 14 ans pour montrer ce dont ils sont capables. Le résultat est un monceau de ruines. À présent, peuple d'Allemagne, donne-nous quatre ans et porte ensuite un jugement sur nous ! »

Rejetant les idées floues et peu réalistes de certains militants radicaux de son parti, Hitler se tourna vers des hommes aux capacités et compétences éprouvées. Plus particulièrement, il obtint l'aide de Hjalmar Schacht, un éminent banquier et financier avec un palmarès impressionnant à la fois dans les affaires privées et les services publics. Bien que Schacht ne fut aucunement national-socialiste, Hitler le nomma président de la banque centrale allemande, la Reichsbank, puis ministre de l'Économie.

     Quelques chiffres donnent une idée de la façon dont la qualité de vie s’améliora. Entre 1932, la dernière année de l'ère pré-hitlérienne, et 1938, la dernière année complète avant le déclenchement de la guerre, la consommation alimentaire augmenta d'un sixième, tandis que le chiffre d'affaires des vêtements et textiles augmenta de plus d'un quart, et les meubles et biens des ménagers de 50 pour cent. Dans les années pacifiques du Troisième Reich, la consommation de vin augmenta de 50 pour cent, et celle de champagne quintupla.  Entre 1932 et 1938, le volume du tourisme fit plus que doubler, tandis que le nombre de propriétaires d’automobiles tripla durant les années 30. La production de véhicules automobiles allemands, qui comprenait des voitures fabriquées par les usines Ford et General Motors donc Opel, doubla en cinq années, de 1932 à 1937, tandis que les exportations d’automobiles allemandes furent multipliées par huit. Entre 1933 et 1937, le trafic de passagers aériens fit plus que tripler en Allemagne.

     Les affaires allemandes renaquirent et prospérèrent. Pendant les quatre premières années de l'ère nationale-socialiste, les bénéfices nets des grandes entreprises quadruplèrent, et le revenu managérial et entrepreneurial augmentèrent de près de 50 pour cent. « Les choses allaient encore s’améliorer, » écrit l'historien juif, Richard Grunberger, dans son étude détaillée, The Twelve-Year Reich [Le Reich de douze ans]. « En trois ans, entre 1939 et 1942, l'industrie allemande s’agrandit d’autant qu'elle l’avait fait au cours des cinquante années précédentes. »

     Bien que les entreprises allemandes prospérassent, les profits étaient maîtrisés et maintenus par la loi dans des limites modérées. À partir de 1934, les dividendes de l’actionnariat des entreprises allemandes étaient limités à six pour cent par an. Les bénéfices non distribués étaient investis en obligations du gouvernement du Reich, qui avait un taux d'intérêt annuel de six pour cent, puis, après 1935, de quatre et demi pour cent. Cette politique eut l'effet prévisible d'encourager le réinvestissement corporatif et l'autofinancement, et de réduire ainsi l’emprunt auprès des banques et, plus généralement, de diminuer l'influence du capital dans le commerce.

     Le taux d'imposition des entreprises fut régulièrement relevé, de 20 pour cent en 1934 à 25 pour cent en 1936, et 40 pour cent en 1939-40. Les administrations des compagnies allemandes pouvaient accorder des primes aux gestionnaires, mais seulement si elles étaient directement proportionnelles aux bénéfices, et elles avaient aussi le droit de verser des primes correspondantes ou des « contributions sociales volontaires » aux employés.

     Entre 1934 et 1938, le revenu brut imposable des hommes d'affaires allemands augmenta de 148 pour cent, tandis que volume global d'imposition augmenta de 232 pour cent. Le nombre de contribuables dans la tranche d'imposition des plus hauts revenus – ceux qui gagnaient plus de 100.000 marks par an – augmenta au cours de cette période de 445 pour cent. (En revanche, le nombre de contribuables dans la tranche des revenus inférieurs – ceux qui gagnaient moins de 1500 marks par an – n’augmenta que de cinq pour cent.)

     Dans l'Allemagne nationale-socialiste, la fiscalité était nettement progressive, les plus hauts revenus payant proportionnellement plus que les revenus inférieurs. Entre 1934 et 1938, le taux moyen des impôts sur les revenus de plus de 100.000 marks augmenta de 37,4 pour cent à 38,2 pour cent. En 1938, les Allemands dans les tranches d'imposition les plus basses représentaient 49 pour cent de la population et 14 pour cent du revenu national, mais payaient seulement 4,7 pour cent de charge fiscale. Ceux dans la plus haute catégorie de revenu, qui représentaient à peine un pour cent de la population, mais avaient 21 pour cent des revenus, payaient 45 pour cent de charge fiscale.

 Le professeur Gordon Craig, qui enseigna l'histoire à l'université de Stanford pendant des années, fait remarquer : « Dans l’habillement et les commerces de détail, les entreprises juives continuèrent à fructifier jusqu'à 1938, et à Berlin et Hambourg, en particulier, les établissements réputés et au goût connu continuèrent à attirer leurs anciens clients malgré leur appartenance juive. Dans le monde de la finance, aucune restriction ne fut infligée sur la marche des firmes juives à la Bourse de Berlin et, jusqu'à 1937, les établissements bancaires de Mendelssohn, Bleichröder, Arnhold, Dreyfuss, Straus, Warburg, Aufhauser, et Behrens, étaient encore en activité. » Cinq ans après l’arrivée au pouvoir d’Hitler, le rôle des Juifs dans l’activité des entreprises était toujours important, et les juifs détenaient encore un patrimoine immobilier considérable, surtout à Berlin. Toutefois, cette situation changea considérablement en 1938, et fin 1939 les Juifs avaient été en grande partie retirés de la vie économique allemande.

     Le taux de criminalité chuta en Allemagne pendant la période hitlérienne, avec des baisses significatives dans les taux de meurtre, vol qualifié, vol, détournement de fonds et larcin. L’amélioration de la santé et de la façon de voir les choses des Allemands impressionnaient de nombreux étrangers. « La mortalité infantile est considérablement réduite et est singulièrement inférieure à celle de Grande-Bretagne, » écrivit Sir Arnold Wilson, un député britannique qui s'était rendu sept fois en Allemagne après l’arrivée au pouvoir d’Hitler. « La tuberculose et les autres maladies diminuent sensiblement. Les cours criminelles n’ont jamais eu si peu à faire et les prisons n'ont jamais eu si peu d'occupants. C'est un plaisir d'observer les capacités physiques de la jeunesse allemande. Même les gens les plus pauvres sont mieux vêtus qu’avant, et les visages joyeux témoignent de l'amélioration psychique qui œuvre en eux. »

L'Autriche connut un essor spectaculaire après son raccordement au Reich allemand en mars 1938. Immédiatement après l'union, les responsables agirent rapidement pour soulager la détresse sociale et revitaliser l'économie moribonde. L'investissement, la production industrielle, la construction de logements, les dépenses de consommation, le tourisme et le niveau de vie augmentèrent rapidement. Rien qu’entre juin et décembre 1938, le revenu hebdomadaire des ouvriers de l’industrie autrichienne augmenta de neuf pour cent. La réussite du régime national-socialiste dans la suppression du chômage fut si rapide que l'historien américain Evan Burr Bukey s’avança jusqu'à la qualifier de « l'une des plus remarquables réussites économiques de l'histoire moderne. » Le taux de chômage en Autriche passa de 21,7 pour cent en 1937 à 3,2 pour cent en 1939. Le PNB autrichien s’éleva de 12,8 pour cent en 1938, et d’un étonnant 13,3 pour cent en 1939.

     Une fois, Hitler lui-même fit une comparaison frappante entre les systèmes socio-politico-économiques des Etats Unis, d'Union soviétique et d'Allemagne. Fin 1943, lors d'une allocution, il déclara :
     « Nous avons maintenant appris à connaître deux extrêmes [sociaux-politiques]. L’un, les États capitalistes, utilise le mensonge, la tromperie et la fourberie pour refuser à son peuple les droits vitaux les plus élémentaires, et se soucie uniquement de ses propres intérêts financiers, pour lesquels il est prêt à sacrifier des millions de gens. D'autre part, nous avons vu [en Union soviétique] les extrémistes communistes : un État qui a plongé dans une misère indicible des millions et des millions de gens, et qui, suivant sa doctrine, sacrifie le bonheur des autres. Sachant cela, à mon avis, il n’y a pour nous tous qu’une seule obligation, à savoir, s'appliquer plus que jamais dans notre idéal national et socialiste... Dans cet État [allemand] le principe prévalent n'est pas la prétendue égalité, comme en Russie soviétique, mais plutôt la justice. »

    David Lloyd George – qui fut premier ministre de Grande-Bretagne durant la Première Guerre mondiale – fit un grand voyage en Allemagne à la fin de 1936. Dans un article publié par la suite dans un grand journal de Londres, l'homme d’État britannique raconta ce qu'il avait vu et vécu.
     « Quoi qu'on puisse penser de ses méthodes (d'Hitler), » écrit M. Lloyd George, « Il ne fait aucun doute qu'il a accompli une transformation merveilleuse dans l'esprit des gens, dans leur attitude envers l'autre, et dans leurs perspectives économiques et sociales.
     À Nuremberg, il a affirmé qu’en quatre ans son mouvement avait fait une nouvelle Allemagne. Ce n'est plus l'Allemagne de la première décennie qui a suivi la guerre – brisée, abattue et accablée par un sentiment d'appréhension et d'impuissance. Elle est désormais pleine d'espoir et de confiance, et d'un sentiment de détermination à mener sa propre vie ravivée, sans aucune ingérence d’influence extérieure à ses propres frontières.
     Il y a pour la première fois depuis la guerre un sentiment général de sécurité. Les gens sont plus joyeux. Il y a un plus grand sentiment de gaieté spirituelle généralisé dans tout le pays. C’est une Allemagne plus heureuse. Je l'ai constaté partout, et les Anglais que j'ai rencontré dans mon voyage et qui connaissaient bien l'Allemagne, étaient très impressionnés par le changement. »
     « Ce grand peuple, » avertit en continuant l'homme d'État aguerri, « travaillera mieux, se sacrifiera davantage et, si nécessaire, se battra avec une plus grande détermination si Hitler le lui demande. Ceux qui ne comprennent pas ce fait capital sont incapables de juger les possibilités actuelles de l'Allemagne moderne. »

     Sebastian Haffner, un influent journaliste et historien allemand qui était aussi un critique féroce du Troisième Reich et de son idéologie, a examiné la vie et l'héritage d'Hitler dans un livre très discuté. Malgré la sévérité de sa description du leader allemand dans The Meaning of Hitler, cet auteur a tout de même écrit :
     « Parmi les réalisations bénéfiques d'Hitler, celle qui éclipsa toutes les autres fut le miracle économique. » Pendant que le reste du monde était toujours embourbé dans la paralysie économique, Hitler fit « un îlot de prospérité de l'Allemagne. » En trois ans, poursuit Haffner, « les besoins criants et la masse de difficultés se transformèrent globalement en prospérité modeste mais confortable. Presque aussi important : l’impuissance et le désespoir firent place à la confiance et l'assurance. Encore plus miraculeux, la transition de la dépression vers le boom économique fut réalisée sans inflation, avec des salaires et des prix parfaitement stables... Il est difficile d'imaginer exactement la reconnaissance stupéfaite avec laquelle les Allemands réagirent à ce miracle qui, plus singulièrement, après 1933, fit basculer un grand nombre de travailleurs allemands de social-démocrate et communiste à hitlérien. L’admiration reconnaissante prédominait radicalement dans l'humeur des masses allemandes pendant la période de 1936 à 1938... »

    Joachim Fest, un autre éminent journaliste et historien allemand, a passé en revue la vie d'Hitler dans une biographie renommée et exhaustive. « Si Hitler avait succombé à un assassinat ou à un accident à la fin de 1938, » écrit-il, « peu hésiteraient à le reconnaître comme l’un des plus grands hommes d'État allemands, bienfaiteur de l'histoire allemande. »  « Aucun observateur objectif de la scène allemande ne pourrait nier les exploits considérables d'Hitler, » a noté l'historien américain John Toland. « Si Hitler était mort en 1937, au quatrième anniversaire de son arrivée au pouvoir... il serait sans doute devenu l'une des plus grandes figures historiques de l'Allemagne. Partout en Europe, il avait des millions d'admirateurs. » "

Source : internet . lien pour le texte complet et des références  
http://www.alterinfo.net/Comment-Hitler-s-attaqua-au-chomage-et-relanca-l-economie-allemande_a67584.html

Ces quelques chiffres nous donnent un début d'explication sur le succès et la popularité d'Hitler et son régime.
Quelques part, je pense qu'on ne pouvait tout simplement pas se passer de ces compétences, et donc, que des gens qui avaient pourtant approuvé la politique d'Hitler avant la guerre, devaient être appelés pour aider au redressement du pays.
Personnellement, je n'ai pas entendu parler d'un nazi, criminel de guerre, occupant un poste important au pouvoir, que ce soit en Allemagne ou dans l'Union Européenne.
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vania
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MessageSujet: Re: La justice allemande d apres-guerre   La justice allemande d apres-guerre Icon_minitimeLun 31 Oct - 11:13

Bon article très instructif ... Cool
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MessageSujet: Re: La justice allemande d apres-guerre   La justice allemande d apres-guerre Icon_minitime

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