Femmes soviétiques pilotes de char

Sur les plus de 800 000 femmes soviétiques ayant combattu durant la Seconde Guerre mondiale, seulement quelques dizaines sont parvenues à endosser le rôle difficile de pilote de char au sein de l’armée. Si leur chemin a été parsemé d’embuches, leur nom est resté gravé dans l’histoire.

Cela n’a pas été une tâche aisée de conduire les chars durant la Seconde Guerre mondiale. Contrairement à leurs versions actuelles, ces engins demandaient alors d’intenses efforts physiques et une grande concentration. Il s’agissait d’un véritable challenge même pour les hommes, et déployer des femmes pilotes semblait donc tout à fait absurde.
Toutefois, surpassant les préjugés et les obstacles, quelques représentes soviétiques de la gent féminine sont parvenues à remporter le droit de se battre au sein d’unités de char. Nombre d’entre elles ont d’ailleurs ensuite reçu le titre de Héros de l’Union soviétique et bien d’autres prestigieuses distinctions.

Maria Oktiabrskaïa

Maria Vassilievna Oktiabrskaïa est née dans une famille paysanne dans la péninsule de Crimée. Elle est l'une des dix enfants. Avant la Seconde Guerre mondiale elle travaille dans une conserverie et aussi comme opératrice téléphonique. En 1925, elle épouse un officier de l'armée soviétique. Mariée, elle s'intéresse aux affaires militaires. Elle s'implique dans l'armée des femmes et est formée comme infirmière dans l'armée. Elle apprend à utiliser des armes et à conduire des véhicules.




Durant la Seconde Guerre mondiale, lors du déclenchement de l'opération Barbarossa elle est évacuée à Tomsk en Sibérie. À Tomsk, elle apprend que son mari est tué au combat vers Kiev en août 1941. La nouvelle a pris deux ans pour l'atteindre. La nouvelle l'a énervée et elle est déterminée à combattre les Allemands pour venger la mort de son mari.
Elle vend toutes ses possessions pour donner à l'Armée rouge. Elle demande la création d'une section de chars de femmes. La Commission de Défense de l'État a accepté et une section de chars T-34 menée par des femmes est créée.

Elle a 38 ans quand elle participe à un programme de formation de chars de cinq mois. Ces cinq mois de formation étaient inhabituels pour les équipages de chars à l'époque, généralement les équipages de chars étaient précipités directement sur la ligne de front avec une formation minimale.
À la fin de sa formation, elle est affectée à la 26e brigade de chars de la Garde, qui fait partie du 2e corps de chars de la garde, en septembre 1943 en tant que chauffeur et mécanicien. Elle a appelé son tank 'Fighting Girlfriend' et a orné ces mots sur la tourelle du T-34.
Beaucoup de ses camarades l'ont vue comme un coup de pub et une blague, mais cette attitude a changé quand Oktyabrskaya a commencé à se battre lors de ses premières batailles de chars à Smolensk.





Sa première bataille de chars a commencé le 21 octobre 1943.
Oktyabrskaya manœuvrait son char dans des combats intenses; elle et ses coéquipiers ont détruit des nids de mitrailleuses et des canons d'artillerie.
Lorsque son char a été touché par des coups d obus, Oktyabrskaya, ne tenant aucun compte des ordres, sautait hors de son char et réparait le char au milieu d'un feu nourri.
Au cours de cet exploit, elle fut promue au grade de sergent .

Un mois plus tard, les 17 et 18 novembre, les forces soviétiques ont capturé la ville de Novoye Selo, dans la région de Vitebsk, lors d'une bataille nocturne.
Au cours de cette attaque, Oktyabrskaya a élargi sa réputation de chauffeur de char d'assaut qualifié.
Le 17, Oktyabrskaya a pris part à l'assaut des positions allemandes près de Novoye Selo. Cependant, un obus d'artillerie allemand a explosé sur une chenille de son char,
la stoppant. Oktyabrskaya et un autre membre d'équipage ont sauté pour réparer la chenille, tandis que les autres membres de l'équipage ont protégé leurs collegue a la mitrailleuse de tourelle.
Finalement, ils ont réparé et son char a rejoint l'unité principale plusieurs jours plus tard.




Deux mois plus tard, le 17 janvier 1944, Oktyabrskaya a participé à une autre attaque nocturne dans le cadre de l'offensive Léningrad-Novgorod.
La bataille se révélera être sa dernière. L’attaque a eu lieu dans le village de Shvedy, près de Vitebsk.
Pendant la bataille, elle a piloté son T-34 à travers des défenses allemandes et a détruit  les nids de mitrailleuses.
L'équipage du char a également détruit un canon automoteur allemand.
Par la suite, le char fut touché par un obus antichar allemand, à nouveau dans les chenilles, et fut immobilisé.
Oktyabrskaya est immédiatement sorti du char et a commencé à réparer, au milieu de tirs féroces d'armes légères et d'artillerie.
Elle a réussi à réparer la chenille, mais elle a été touchée à la tête par des fragments d'obus et a perdu connaissance.

Après la bataille, elle a été transportée dans un hôpital militaire soviétique à Fastov, près de Kiev, où elle est restée dans le coma pendant deux mois, avant de mourir le 15 mars. En août suivant, Oktyabrskaya devint un héros de l'Union soviétique à titre posthume, en reconnaissance de son courage dans les combats autour de Vitebsk.

Une gonzesse qui a des c....... comme dirait Delon.
Courage et abnégation, un soldat comme il en existait tant dans l'armée Rouge...

Ekaterina Alekseevna




Né le 15 novembre 1919 dans le village de Slobodka, district de Tiraspol, province de Kherson (aujourd'hui district de Kodymsky, région d'Odessa, Ukraine)
dans la famille d'un héritier de chemin de fer. Ukrainien . Père - Alexei Z. Petlyuk, la famille avait deux filles .

Elle est diplômée de l'école secondaire de Kryzhopil . Elle rêvait de devenir pilote, alors elle est allée à Odessa à l’école de pilotes baptisée du nom de Polina Osipenko.
Cependant, avec sa petite taille de 151 cm, la commission médicale ne l’a pas autorisé. Néanmoins, elle entre dans l'aéroclub, devenant pilote de réserve et instructeur de parachutisme. Parallèlement, elle a exercé les fonctions de pionnière, a étudié dans le cercle de PvCW et a obtenu son diplôme d'infirmière à l'usine de la révolution d'Octobre .

À la fin des années 1930, la famille Petlyuk s'est installée à Rybnitsa (aujourd'hui la Pridnestrovskaïa Moldavskaïa Respublika) et Ekaterina  est partie pour Kirovograd,
où se trouvait un aéroclub. À ce moment-là, il n'y avait pas assez d'assistants ingénieurs et de pompiers sur le chemin de fer et elle a décidé d'essayer une autre profession «masculine»: devenir pompier.

Le deuxième jour de la Grande Guerre patriotique, le 24 juin 1941, E. A. Petlyuk s'est rendu au bureau d'enregistrement militaire,
d'où il a été envoyé à l'armée pour etre parachutiste. Son unité militaire s'est retirée à l'est de la rivière Don, puis à Stalingrad.
À Stalingrad, E. A. Petlyuk a décidé de devenir tankiste:

«Nous chasserons les Allemands plus rapidement que les Allemands d'Ukraine".
Ekaterina était inscrite à l'école de chars régimentaire. Après la guerre, l’ancien directeur adjoint de l’école, I. X. Gutkin, a admis que la commission était persuadée qu’elle ne refuserait et, dans les cas extrêmes, elle avait été chargée de la «couper» à l’examen.
On lui a également proposé de suivre les cours d’instructeurs politiques subalternes.
Cependant, grâce à sa persévérance et à son expérience des études à l'aéroclub, elle a maîtrisé le métier de conducteur de chars, ayant réussi tous les examens comme étant «excellents» .

Refusant de rester à l’école, le 2 juillet 1942, le sergent-chef E. A. Petlyuk, faisant partie de la compagnie de marche, est arrivé à la gare de Sarepta du chemin de fer Privolzhskaya pour se rendre à l’usine du chantier naval.
Ekaterina a reçu un char léger "T-60" duquel elle a peint: "Baby" .





Elle a participé à la bataille de Stalingrad dans le cadre de la 56e brigade de chars.
Pendant les hostilités, son char appelé "Baby" (commandant de char - Nikolai Kozyura) s’est approché des véhicules du commandant, s’est précipité dans les unités, a envoyé des ordres, a amené les réparateurs aux chars détruits, a livré les munitions et a fait sortir les blessés.
Le 16 novembre 1942, lors d une mission, la vie des officiers de la brigade fut sauvée en remarquant le champ de mines le long de la route la nuit.
Selon les mémoires du capitaine Lepyokhin, «quand on m'a annoncé que le char serait conduit par une femme, j'ai eu peur, franchement. Je pensais que je devrais aller à pied.
Un champ de mines? Comment pourriez-vous le sentir? "
Ekaterina l avait percu sans savoir vraiment pourquoi.

Le 7 décembre, la 56e brigade de chars a été affectée à la réorganisation en steppes de Salsk et plusieurs chars, dont le «Baby», ont été transférés à la 90e brigade de chars.
17 janvier,participation aux batailles aux approches de Voroponovo.
Avant la bataille, une réunion du parti avait eu lieu, où E. A. Petlyuk avait été admis au PCUS.
Le 31 janvier 1943, une colonne de chars de la brigade est entrée à Stalingrad. Dans le film d'actualités de la bataille de Stalingrad, il y avait des images près d'un grand magasin, du sous-sol duquel sortent des généraux allemands, sur fond d'une colonne de chars soviétiques dans laquelle se trouvait un char avec les mots «Baby» et E. A. Petlyuk .

31 janvier 1943




Du décembre 1942 à janvier 1943, le char T-60 du 204 e bataillon de chars de la 90 e brigade de chars du sergent-chef E.A. Petlyuk avait 10 sorties de combat; il avait également détruit 10 blindes, des voitures e tue jusqu’à 80 soldats et officiers de l’ennemi .
Ekaterina montra des échantillons de courage et d’héroïsme, maîtrisaient parfaitement l’art de conduire un char dans toutes les conditions de combat et sur tous les terrains". Elle obtint l’Ordre de l’Étoile rouge (7 février 1943 ).

Le 3 février 1943, la 90ème brigade de chars est retirée dans la réserve du quartier général du Commandement suprême pour être reconfigurée,
et ses chars et son équipage sont transférés à la 91e brigade de chars qui, jusqu'à l'été 1943.
En mai 1943, E. A. Petlyuk a été élu exploitant du parti de la société.

Du 14 au 18 juillet 1943, une brigade de la 3ème armée de chars de la Garde se rendit dans la région de Staroye Batkovo et prit part à l'opération Oryol (juillet-août 1943).
À ce moment-là, E. A. Petlyuk était déjà passé dans le char T-70 (commandant - lieutenant Mikhail Kolov) et devait se séparer du «Malyutka-Baby».
En mémoire de "Baby",Ekaterina a pris une montre de char, qui est maintenant exposée au musée de la défense de Stalingrad.
Selon certaines informations, le char "Baby" aurait atteint Berlin en 1945.

Au combat, le 22 juillet 1943, les équipages de chars de la 91e brigade ont vaincu l'ennemi à Sobakino (district de Zalegoshchensky, dans la région d'Oryol) et
ont franchis de la rivière Optushka. Le lendemain, l'offensive s'est développée.
Dans cette bataille, l'équipage de E. A. Petlyuk a détruit un canon antichar . Lors d'une bataille le 29 juillet pour le passage dans la région de Filosofovo, le mécanicien-chauffeur du char léger T-70 (commandant Petr Fedorenko ) du 345ème bataillon de chars de la 91ème brigade de blindés du sergent E. E. Petlyuk l'a mené à l'attaque. assuré le succès du combat, détruisant une bateau et un canon antichar de l'équipage, mortier, deux mitrailleuses et jusqu'à 30 soldats ennemis.
Au même moment, le commandant de char et le chauffeur ont été blessés, mais E. A. Petlyuk a réussi à retirer le char du champ de bataille et à fournir les premiers secours au commandant. Refusant d'être envoyée à l'hôpital, elle est restée dans la brigade et, selon le commandement, «s'est révélée être l'un des patriotes les plus résolus de la patrie socialiste». Pour cet épisode, elle obtient l'Ordre de la Guerre patriotique du degré II (14 août 1943).


T-70B




Elle a fait une présentation à la conférence de l'armée des mécaniciens de chauffeurs de chars. Avant le départ des troupes soviétiques dans le Dniepr, E. A. Petlyuk a été transféré au bataillon blindé automobile de la 39e Garde, une armée de reconnaissance distincte, de la 3e armée de chars de la Garde.
Le 20 septembre 1943, les tanks se sont précipités sur deux jours et demi, ont parcouru environ 200 kilomètres et ont atteint le Dniepr.
Le 6 novembre .Kiev a été libéré. En février 1944, E. A. Petlyuk a participé aux combats pour le grand nœud ferroviaire Shepetivka.
Au printemps 1944, il fut envoyé à l'école de chars d'Oulianovsk, à la fin de laquelle le sous-lieutenant E. A. Petlyuk, en qualité de tankiste expérimenté, fut laissé à l'école
par le commandant d'un peloton d'entraînement.
Elkatrina a ete trois fois blessés au cours des combats : selon les conclusions de la commission médicale militaire, elle a été reconnue comme une personne handicapée du deuxième groupe .

Années d'après-guerre
En 1945, après la fin de la guerre, elle se retira et s'installa à Odessa. Elle a travaillé comme instructeur de formation militaire dans le district de Leninsky à Odessa, puis a été élue au conseil de district. Elle a obtenu son diplôme de la faculté de droit de l'université et, à partir de 1948, a occupé le poste de chef du bureau de l'enregistrement du district de Leninsky.

En novembre 2013 à Volgograd, lors de la reconstitution militaro-historique de «Combats de rue à Stalingrad», un épisode a été présenté avec la participation
du char T 60 restauré, baptisé du nom légendaire «Baby». Ekaterina Petlyuk a joué elle-même le reconstructeur de Volgograd .



Desole pour la tracdution du Russe Wikipedia.ru

Toujours très émouvant je trouve les "C.V." de vétérans soviets.

Citation :

Le 20 septembre 1943, les tanks se sont précipités sur deux jours et demi, ont parcouru environ 200 kilomètres et ont atteint le Dniepr.

Impensable avec des chars allemands de l'époque, excepté peut-être Stug et autres Pzjg légers...

Etonnant ce petit T-70!
9.2Tonnes et 2 moteurs GAZ-202 essence-1 pour chaque train de chenille.
Puissance:2x 70CV

Annecdotes remarquables:

Le 26 mars 1944.
Le sgt. A. Pegov (le commandant du char léger T-70) de la 3ème armée de chars de la Garde a vu une colonne d'environ 18 chars allemands.
Il se prepare une embuscade cachée par le feuillage, puis il a attendu. Apres qu un char Panther arrive a 150-200m,le T-70 a ouvert le feu mettant le Panther en flames
et en immobilize un autre.Les Panthers assommés ont bloqué la route pendant le retrait du T-70. Pegov a été promu pour être un héros de l'Union soviétique.

Un autre:
Le 6 juillet 1943, le T-70 du lieutenant B.V.  Pavlovich de la 49ème brigade de chars de la Garde, a détruit 4 panzers allemands (3 chars moyens et 1 panther) près du village de Pokrovka .

Aleksandra Samusenko




Née soit à Chita (Sibérie) en 1922, dans le district de Zhlobin (à l’époque dans la RSS de Biélorussie), Samusenko a commencé son service de soldat dans un peloton d’infanterie.
Elle a participé à la guerre d'hiver (1939-1940) contre la Finlande en tant que soldat dans un régiment d'infanterie.
Plus tard, elle obtint son diplôme de l'académie de chars et fut affectée à la 1re armée de chars de la garde.

Durant la bataille de Koursk, son véhicule s’est retrouvé face à trois Tiger I allemands. En dépit de sa rapidité et de sa manœuvrabilité légendaires, le T-34 ne pouvait faire le poids contre ces monstres allemands. L’équipage a alors commencé à paniquer, mais Alexandra les a rassurés grâce à son sang-froid et en leur déclarant d’une voix pleine d’assurance : « Il n’y a pas de chemin retour pour nous ! ».
Le premier Tiger a immédiatement été mis hors d’état de nuire. L’affrontement avec les deux autres a duré plusieurs heures, après quoi le char soviétique a victorieusement quitté le champ de bataille.
Samusenko a reçu son ordre de l'étoile rouge pour ce fait de combat.




Le sergent de l'armée américaine Joseph Beyrle, qui s'était échappé du camp de prisonniers de guerre Stalag III-C à Alt Drewitz au début de janvier 1945,
a rencontré la brigade de chars de Samusenko à la mi-janvier. Beyrle, l'un des rares soldats américains connus pour avoir servi dans l'armée américaine
et dans l'armée soviétique pendant la Seconde Guerre mondiale, la persuada finalement de lui permettre de combattre aux côtés de l'unité en route vers Berlin,
débutant ainsi un mois long séjour dans un bataillon de chars soviétique, où son expertise en matière de démolition a été appréciée.
Beyrle, qui a rapporté que Samusenko avait perdu son mari et toute sa famille pendant la guerre, a cité Samusenko comme symbole du courage
dont le peuple soviétique a fait preuve au cours de cette période.

Samusenko est décédé des suites de ses blessures dans le village allemand de Zülzefitz (à 70 km de Szczecin) au cours de l'offensive de la Poméranie orientale.
Selon Pyotr Demidov, un ancien combattant de la Seconde Guerre mondiale, elle aurait été écrasée sous les chenilles d'un char soviétique
que le conducteur n a pas vu pendant une mission de nuit. Selon une autre version, il s'agirait d'un véhicule d'artillerie automoteur allemand.
Elle a été enterrée à Łobez (Pologne) près du monument à William I.
Le 13 mars 1945, Samusenko se voit attribuer à titre posthume l'Ordre de la 1re classe de la guerre patriotique.

source
fr.rbth.com

Sens du sacrifice, courage et don de soi pour la "Sainte Mère la Russie"...
On est vraiment dans une guerre "jusqu'auboutiste" sur le Front de l'Est.

Aleksandra Boiko

Aleksandra Leontievna Morisheva est née le 20 mai 1918 à Belebey, au Bachkortostan, en Union soviétique. Elle a obtenu son diplôme de l'Université nationale des technologies et du design de Kiev en 1938 et a été employée comme chimiste dans une usine du Bachkortostan.
Morisheva s'installa à Magadan où elle devint inspecteur de la fiducie du Kolymsnab jusqu'en février 1942 .
Morisheva a épousé Ivan Fedorovich Boiko.





Avec son mari, Ivan Boiko, elle a réuni 50 000 roubles soviétiques pour financer la construction d'un char pour l'armée soviétique. Dans le cadre de cet effort,
ils ont lancé un appel pour être envoyés sur le front est. Un an plus tard, elle a été nommée tankiste alors qu'elle occupait le rang de lieutenant junior et
son mari était son ingénieur à l'intérieur du tank. Le couple avait obtenu son diplôme du programme accéléré de la Chelyabinsk Tank School.

Acquisition de nouveaux IS-2 dans l unite





Ils sont entrés pour la première fois au combat lors de l'offensive de Riga en 1944, et il aurait été détruit cinq chars et deux canons en deux semaines. En août de cette année, elle a reçu le premier cours de l'Ordre de la guerre patriotique.


Aout 1944 a Moscou





Elle est allée à Moscou en septembre de la même année, où elle a assisté à un rassemblement antifasciste et est apparue sur la couverture arrière du magazine Ogoniok.
Plus tard, alors qu'ils se battaient dans les pays baltes, les deux Boikos ont été blessés et ont passé du temps à l'hôpital.
Ils ont été libérés à temps pour célébrer le Jour de la victoire en Tchécoslovaquie.

Après avoir été démobilisée, elle est retournée à Magadan et a dirigé une boulangerie avant d'être élue au conseil municipal à deux reprises, en 1947 et 1953.
Elle a ensuite déménagé à Apsheronsk. Elle est decede le 25 mai 1996 a 78 ans.



source
Wikipedia.com

Citation :

Aleksandra Leontievna Morisheva est née le 20 mai 1918 à Belebey, au Bachkortostan, en Union soviétique.

Elle n'a pas le "look" des populations de cette région...