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 Le déminage allemand aujourd'hui.

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leclerc1944
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MessageSujet: Le déminage allemand aujourd'hui.   Le déminage allemand aujourd'hui. Icon_minitimeSam 4 Mai - 0:04

Alors en regardant certaine video sous youtube. J'ai trouvé cette video intéressante.


Certes elle est en langue allemande, mais ici vous pourrez voir entre autre que 1/6ème des bombes largués par les alliées, n'avaient jamais explosé.
Donc attention, au personnes qui recherche des objets souvenir, ici ce n'est pas mentionné, quel pourcentage détenait les bombes et autres saloperie de la Luftwaffe.
En particulier ici est montrer, comment le désamorçage d'une V-1 était hautement dangereux dans les année 1960.

Et non non et encore non, après des décennies, l'explosif, ne se désaltère pas comme du fumier.
c'est tout le contraire, en raison que le détonateur, lui de l'extérieur il est rouillé, la moindre pince ou autre objet utiliser pour tenter de le retirer, et boummmmmm!
Donc si vous détenez le moindre respect pour votre propre vie, si vous trouvez un de ses objet dans le sol.
Prévenez de suite la gendarmerie, qui elle préviendra qui de droit et qui elle sécurisera la zone!.

Et ce que je ne savait pas, c'est que chaque bombe détenait 2 détonateurs, soit le second, si le premier n'explose pas, et il ne se trouve pas au même emplacement.
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leclerc1944
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MessageSujet: Re: Le déminage allemand aujourd'hui.   Le déminage allemand aujourd'hui. Icon_minitimeSam 4 Mai - 1:36

et cela continue avec les informations.
Par exemple il est mentionné dans un autre reportage que dans la mer Baltique, cette mer détient trois type de Bombes.
TNT
Lacrymogène
et Gaz Moutarde.

Euhhhhhh, Le gaz moutarde était utiliser pendant la 1ère guerre mondiale.
Mais, mais mais, comme la mer Baltique était aussi utiliser par les Allemands, en tant que zone de Test pendant la deuxième guerre mondiale (et non loin de la Baltique se trouvait quoi? Peenemünde.
Cela ne m'étonnerais que à moitié, que les Allemands, qui avait aussi au début de la guerre souhaité développé les armes chimiques, et que ils ont fait quelques essais.
Mais apparemment, la quantité n'est pas négligeable.

Parce que utiliser des obus chimiques par les bâtiments de la Kaiserliche marine pendant la première guerre.
Pour quel but? et contre quel cible?

contre les navires russes?
ça serai un vrai délire, en raison et je pense que vous en conviendrez, autant le tirpitz et les autres bâtiment de la kriegsmarine, eux ont tiré uniquement des obus, à la loyale, donc tir ayant pour but, de coulé le ou les bâtiments arrivant à leurs portée.

Donc c'est bien pour cela que je pense au essais d'arme chimique provenant de la seconde guerre mondiale.
Et si c'est réellement le cas, comme c'était prohibé d'utiliser des armes chimique, alors je pense aussi, que malgré que il existait des centaines d'unités de la Luftwaffe détenant la dénomination d'Erpropubung kommando, ou même un nombre adéquat de terrain d'aviation, qui longeait le long de la côte de la mer Baltique, même dans les environs de Peenemünde.

Donc malgré cela, ses essais n'ont surement pas du être noté dans les journaux des unités de la luftwaffe.
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vania
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MessageSujet: Re: Le déminage allemand aujourd'hui.   Le déminage allemand aujourd'hui. Icon_minitimeDim 5 Mai - 10:06

Citation :
Donc attention, au personnes qui recherche des objets souvenir, ici ce n'est pas mentionné, quel pourcentage détenait les bombes et autres saloperie de la Luftwaffe.
Et que dire des bombes alliées, peut-être plus "propres", mais bien plus nombreuses à être encore "tapies" un peu partout dans les villes européennes ?...
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leclerc1944
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MessageSujet: Re: Le déminage allemand aujourd'hui.   Le déminage allemand aujourd'hui. Icon_minitimeDim 5 Mai - 11:42

Mais Vania, ici ces 1/6 ce sont bien des bombes des alliées qu'ils ont déversé.
Et oui, je suis aussi d'accord avec toi.
Les alliées en intégrant tel du phosphore, ou les autres produit chimique servant à mieux enflammé lors de l'explosion.
Donc eux ont aussi utiliser des chimiques.
Mais il y'a une différence flagrante entre mourir à petit feu, soit en étant obligé d'inhaler des gaz toxique,
attend voir, je vais te chercher des infos complémentaires.
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leclerc1944
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MessageSujet: Re: Le déminage allemand aujourd'hui.   Le déminage allemand aujourd'hui. Icon_minitimeDim 5 Mai - 11:56

Citation :
Les armes pourraient déclencher un «tourbillon de mort»

Les experts enquêtent sur les phénomènes mystérieux dans la mer Baltique, qui peuvent se produire à cause d'armes chimiques, que a créé le Troisième Reich. Les biologistes avertissent que l’invention allemande à l’époque nazie pourrait provoquer un «vortex de la mort».

 
Il est à noter que pendant la Seconde Guerre mondiale, des scientifiques du Troisième Reich s’apprêtaient à utiliser contre l’Armée rouge un très grand nombre de substances toxiques, mais leur tentative n’avait pas abouti. Les alliés et l'Union soviétique ont saisi 65 tonnes de gaz moutarde aux nazis et les ont enterrés dans les fonds marins. Maintenant, selon les scientifiques, la durée de conservation des conteneurs est expirée et leur intégrité est perturbée, les toxines qui en résultent peuvent s'infiltrer.

Les premières victimes des armes toxiques étaient des pêcheurs dans les années cinquante. les conteneurs sont venus à bord avec le poisson, et ils ont subi de graves brûlures. Il est à noter qu'au fond de la mer Baltique, il y a tellement de substances toxiques qu'il est capable de détruire six fois toutes les vies de la région. Tout d’abord, les représentants de la flore et de la faune marines, puis le poison s’infiltrera dans les terres. L'enjeu est l'Europe et dans la Russie jusqu'à arrivé dans les région montagneuse de l'Oural.


 
Les précurseurs de menaces sont devenus un mystérieux vortex vert. Cependant, tous les experts ne croient pas en leurs toxines. Certains experts pensent que ce sont les bactéries vertes, mais elles constituent toujours un danger pour l'homme.
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leclerc1944
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MessageSujet: Re: Le déminage allemand aujourd'hui.   Le déminage allemand aujourd'hui. Icon_minitimeDim 5 Mai - 12:17

Citation :
Chapitre 40. Armes chimiques

La littérature consacrée à la recherche allemande dans le domaine du développement de types fondamentalement nouveaux d'armes de destruction massive se limite généralement à la description d'une tentative infructueuse de création d'une bombe atomique. Cette formulation de la question est incorrecte. L'influence la plus notable des scientifiques germaniques sur le développement d'un autre type d'ADM - le produit chimique. Sans parler du «honneur» douteux de la première utilisation de chlore au combat (la fameuse attaque au gaz à Ypres le 22 avril 1915), avant la fin de la Première Guerre mondiale, les Allemands «enrichirent» l'humanité d'une nouveauté telle que l'ypérite (également appelé «gaz moutarde»). - l'un des OB les plus efficaces.

Les armes chimiques répandues dans le monde entier après la Première Guerre mondiale, à l'exception des agents de protection de la peau mentionnés ci-dessus, appartenaient à la catégorie OB d'un effet commun suffocant ou irritant. Ces produits chimiques avaient une toxicité relativement faible (ils sont actuellement considérés comme ayant une valeur limitée). En règle générale, l'action de tels OB est bloquée par l'utilisation du masque à gaz le plus simple, qui a été démontrée lors des batailles de la Première Guerre mondiale. À cet égard, au tournant des années 20-30, la recherche de nouveaux moyens de destruction massive a commencé.

L’Allemagne, qui, en vertu du traité de Versailles, interdit d’avoir ou de mettre au point ses propres armes chimiques, possédait l’industrie chimique la plus développée en Europe. Toutefois, les commissions de contrôle alliées surveillaient avec vigilance les activités des entreprises produisant des ingrédients en vue de la production éventuelle d’échantillons de référence bien connus à cette époque. Par conséquent, les Allemands devaient faire de la recherche scientifique dans le domaine encore peu étudié de l'utilisation militaire des organophosphorés. Les substances toxiques contenant du phosphore (par exemple, l’éthyl diméthylamidociphosphate) étaient déjà connues des chimistes au début du XXe siècle, mais la possibilité de leur utilisation comme arme par des scientifiques allemands a provoqué un cas d’empoisonnement massif dans les laboratoires de chimie du groupe IG Farbenindustrie, en 1932. Ensuite, à la suite d'une fuite accidentelle d'une quantité relativement faible de gaz, plusieurs dizaines de personnes ont été touchées et la grande majorité d'entre elles sont mortes sur le coup. Les Allemands ont immédiatement commencé à étudier dans le plus grand secret et, en 1937, ils ont reçu un gaz de combat fondamentalement nouveau: le diisopropylfluorophosphate amélioré. Les gaz contenant du phosphore ont marqué le début d’une nouvelle classe de substances toxiques - les gaz neurotoxiques. Ces derniers constituent actuellement la base des arsenaux chimiques de tous les pays du monde.

Les OB nerveux se distinguent de tous les autres gaz par leur énorme toxicité et leur capacité à infecter par tout moyen d'ingestion dans le corps: par les voies respiratoires, la peau, le tractus gastro-intestinal. Le mécanisme de leur influence sur le corps humain est que les substances toxiques contenant du phosphore (FOV) inhibent (inhibent) les enzymes qui régulent la transmission de l'influx nerveux, principalement dans les systèmes du centre respiratoire, la circulation sanguine et l'activité cardiaque.

Une caractéristique importante de l’effet néfaste du FOW est sa très courte période d’action latente, sa capacité à s’accumuler dans le corps à des doses toxiques non létales et à des expositions répétées (même à intervalles de plusieurs jours) pouvant entraîner la mort. Un autre facteur important était la grande variabilité des propriétés toxiques et physico-chimiques des organophosphates, qui permettaient d’équiper différents types de munitions: des obus d’artillerie aux tirs de lance-grenades à fusil. La première de ces substances mortelles était l'éthyl ester diméthylamidocyanophosphate d'éthyl ou d'acide diméthylamidacyanophosphorique, mieux connu sous le nom de tabun.

Dans une forme chimiquement pure, un tabun est un liquide incolore, et en tant que produit technique, il s'agit d'un liquide brunâtre à légère odeur sucrée (rappelant le fruit en petites concentrations et dans les gros poissons). Le tabun est peu soluble dans l'eau, bien dans les solvants organiques. Il pénètre dans les produits en caoutchouc [32] et les revêtements de peinture. Les lésions se manifestent à la fois par inhalation des vapeurs du tabun et lorsqu’il frappe la peau sous forme de liquide goutte à goutte. Des signes d'empoisonnement apparaissent pratiquement sans période latente d'action: la concentration létale du tabun dans l'air est de 0,4 mg / l avec une exposition d'une minute. Après contact avec la peau sous forme de liquide goutte à goutte - 14 mg / kg.

En 1943, les usines chimiques allemandes avaient une capacité de production d’OB de 180 000 tonnes par an. La mise en place de la production d’organophosphates s’est faite assez lentement, mais en 1945, les usines du groupe IG Farbenindustrie produisaient au total plus de 50 000 tonnes de tabun (gaz neurotoxique) officiellement qualifié de «arme miracle» par Hitler et se préparaient à une production de masse encore plus meurtrière de sarin.
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leclerc1944
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MessageSujet: Re: Le déminage allemand aujourd'hui.   Le déminage allemand aujourd'hui. Icon_minitimeDim 5 Mai - 13:26

la suite de ce chapitre.
Citation :
Le Sarin (nom chimique: isopropylméthylphosphonate ou éther isopropylique de fluorophosphate d'acide méthylphosphonique), créé par des scientifiques allemands en 1943, était un liquide incolore à faible odeur fruitée. Le sarin se mélange bien à l'eau, se dissout dans des solvants organiques et absorbe les surfaces poreuses et peintes. De tous les organophosphorés, le sarin est le plus volatil des gaz et a un effet miotique prononcé (provoque une constriction de la pupille). L'effet toxique du sarin dans tous les types de pénétration dans l'organisme provoque une violation de la transmission neuromusculaire (convulsions locales, paralysie des organes vitaux) et se caractérise par une très petite période de latence: plusieurs minutes.

Sous l'action du sarin par les voies respiratoires, une dose toxique absolument mortelle est de 0,1 Mgmin / l, la moyenne fatale étant de 0,07-0,025 Mgmin / l, en fonction du degré d'activité physique de la personne touchée.

Enfin, l’OB le plus toxique de la nouvelle génération mise au point par les Allemands était le soman (pinacolylméthylfluorophosphate ou éther de pinacol de fluoroanhydride de l’acide méthylphosphonique), créé à la fin de la guerre et n’ayant pas le temps de se lancer dans la production industrielle. Dans sa forme pure, le soman est un liquide limpide, incolore, à faible volatilité et dégageant une odeur de camphre. Le Soman est peu soluble dans l'eau, absorbe les surfaces poreuses et les revêtements de peinture. De par sa nature même, le soman est similaire au sarin, mais il est beaucoup plus toxique: lorsque le sarin affecte les voies respiratoires, la dose mortelle n’est que de 0,075 mghmin / l. L'effet de la plus petite dose de soman sur la peau, à la fois au goutte-à-goutte et à l'état gazeux, provoque un empoisonnement général rapide du corps. Heureusement, ces substances n'ont jamais été utilisées sur le champ de bataille. Cela a été empêché par deux raisons principales: premièrement, les dirigeants nazis craignaient une guerre chimique réciproque des alliés; deuxièmement, à ce moment-là, les principaux composants de la production d'OB étaient nettement insuffisants.

Dans ses mémoires, le ministre des Armes et de l'Industrie militaire, Albert Speer, témoigne des intentions de Hitler et de son entourage de déclencher une guerre chimique à la fin de l'année 1944, lorsque la supériorité des armées alliées en hommes et en matériel devint écrasante. En particulier, lors du développement de nouveaux avions, ils ont rapidement repris l'habitude de les équiper d'instruments de vol auxiliaire (VAL), qui avaient déjà été complètement oubliés depuis la fin des années 30. Par exemple, de telles expériences ont été réalisées avec un intercepteur expérimental lourd ultra-rapide He 219, conçu pour effectuer des tâches complètement différentes. Deux prototype (HE 219V15 et V32) équipées de générateurs d'aérosol de dernière génération. D'autres tests ont ensuite tourné sur des machines pour visé leur vrai travaux.

En peu de temps, un programme a été mis au point pour protéger la population allemande des effets des armes chimiques. Le Führer la motivait dans la crainte du début de la réaction du bombardement aérien de villes allemandes à l'aide de bombes remplies d'OB. Comme, en plus du masque à gaz, des vêtements de protection sont nécessaires pour se protéger des gaz neurotoxiques, des équipements de protection individuelle ont été développés en Allemagne. Le kit de protection pour armes combinées caoutchouté, créé à la fin de la guerre, est devenu le design le plus avancé parmi les modèles similaires. Par la suite, sur sa base créé un kit soviétique similaire, utilisé jusqu'à présent.

La situation en ce qui concerne la fourniture d’équipements de protection à la population civile semblait un peu pire. Bien que, à la demande insistante d'Hitler, le nombre de masques à gaz produit ait triplé à partir d'octobre 1944, dépassant le chiffre de 30 000 exemplaires par mois, il n'a été possible de fournir 100% à la population urbaine au moins qu'après six mois ou un an.

À la fin de l'automne 1944, une réunion a eu lieu à Sonthofen sur la situation en ce qui concerne la production de OB et les moyens de protection contre eux. Une des figures les plus odieuses du parti nazi, le chef du Front ouvrier, le Dr Robert Ley, est d'ailleurs un chimiste de formation. Avant la réunion avec Speer, il avait partagé ses réflexions à ce sujet: «Nous avons déjà un nouveau gaz toxique, moi-même. j'ai entendu parler de cela. Le Fuhrer devrait l'appliquer maintenant. Sinon, quand? Alors ce sera trop tard! Vous aussi, expliquez-lui que nous n'avons pas d'autre moyen. "

Le ministre des Armes décrit les événements suivants de la manière suivante: «Le ministre de la Propagande (Goebbels) a soudainement commencé à se renseigner auprès des dirigeants de l'industrie chimique sur l'efficacité de l'utilisation de substances toxiques, puis a tenté de persuader Hitler de commencer à utiliser le« tabun »à des fins militaires. Auparavant, Hitler n’était jamais partisan de la guerre chimique, mais lors d’une réunion opérationnelle, il a laissé entendre qu’il allait utiliser la dernière modification au gaz contre les troupes soviétiques en progression. D'une voix pas trop confiante, il a exprimé l'espoir que, par exemple, les gouvernements britannique et américain ne prendraient aucune mesure active pour empêcher les attaques au gaz sur le front oriental, puisqu'à ce stade de la guerre, ils ne s'intéressaient pas à la progression rapide des armées russes. Mais aucun des participants à la réunion ne l'a soutenu et Hitler n'a plus jamais commencé à parler de ce sujet.

Les généraux craignaient certainement des conséquences imprévues. Le 11 octobre, dans une lettre adresser à Keitel, j'ai personnellement insisté sur le fait qu'en raison de l'effondrement de notre industrie chimique, les réserves de cyanide et de méthanol étaient presque complètement épuisées. Par conséquent, après le 1er novembre, il faudrait arrêter la production du tabun et limiter la production de gaz moutarde à un quart de son volume précédent. Keitel, cependant, a poussé Hitler à donner un ordre formidable - ne réduisez en aucun cas le dégagement de gaz toxiques. Mais ces ordres n'avaient plus aucune signification. Personne n'a simplement fait attention à lui et la répartition des stocks de produits chimiques restants a été effectuée conformément au système mis au point ... »(10, p. 548).

Jusqu'au début des années 1950, les soi-disant gaz V développés aux États-Unis, appartenant également à la famille des neuro- paralytiques, tabun, sarin et soman (ils étaient connus sous le nom général de «gaz G»), étaient les OB les plus meurtriers connus de l'humanité. .
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leclerc1944
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MessageSujet: Re: Le déminage allemand aujourd'hui.   Le déminage allemand aujourd'hui. Icon_minitimeDim 5 Mai - 14:59

un autre chapitre:

Citation :
Nazie l'Origine des armes chimiques.

L'origine des gaz neurotoxiques.

Parmi tous les types d'armes chimiques, les gaz neurotoxiques sont les plus nocifs. Un contact mineur avec elles peut avoir des conséquences à long terme sur le système nerveux de la victime et une dose élevée entraîne une mort douloureuse, le plus souvent par suffocation.

Ce type d’arme est utilisé par les armées et les terroristes. Ils ont été utilisés sur le champ de bataille pendant la guerre Iran-Irak, lors de l'attaque terroriste contre le métro de Tokyo en 1995 et récemment lors de la dispersion de manifestants en Syrie. Malgré sa nocivité, ce type d'arme a une histoire intéressante et peu connue pour beaucoup. Il y a 80 ans, avant le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, des gaz neurotoxiques ont été développés dans l'Allemagne nazie. Pendant le Troisième Reich, des scientifiques allemands développèrent des bombes capables de transporter des armes chimiques. Leur action aurait dû être dirigée contre les Alliés. En outre, l'armée allemande a secrètement créé un stock d'armes chimiques, enterrant de telles munitions.

Gerhard Schrader, inventeur du Sarin et du Tabun.

Si l'Allemagne utilisait des armes chimiques lors de combats ou d'attaques stratégiques contre des villes britanniques, «il ne fait aucun doute que l'effet serait terrifiant», a déclaré Jonathan B. Terker, l'ancien expert en armes chimiques, dans son livre «The War of Nerves».

Poursuivez votre lecture pour en apprendre davantage sur l'incident qui a conduit à l'invention des gaz neurotoxiques, sur la raison pour laquelle Hitler n'a pas utilisé ces armes et sur le fait que leur distribution généralisée est le résultat de la guerre froide.

Sombre découverte

Comme cela se produit souvent en science, les gaz neurotoxiques ont été découverts par hasard. Gerhard Schrader, un chimiste du conglomérat IG Farben âgé de 33 ans, a été chargé de développer un nouvel insecticide. La tâche principale des dirigeants du Troisième Reich était de réduire la dépendance de l’Allemagne à l’égard des produits importés de l’étranger. Pour cela, il était nécessaire de minimiser les dommages causés par les stocks d'aliments pour insectes.

Après plusieurs tentatives infructueuses pour créer un pesticide à base de fluor et de soufre, le chimiste a commencé à expérimenter pour créer une substance à base de phosphore et de cyanure. Le premier prototype était si toxique que Schrader lui-même était à l'hôpital, où il est resté plusieurs semaines. Puis, le 23 décembre 1936, il a trouvé une substance qu’il a nommée "Substance 9/91". C’était le poison le plus puissant qui, sous sa forme diluée, détruisait non seulement les insectes, mais aussi des symptômes tels que vomissements, essoufflement, dilatation des pupilles, diarrhée chez les singes et d’autres mammifères, entraînant même parfois la mort d’animaux.

Selon les dossiers de l'employeur de Schrader, ses expériences ont été considérées comme un échec. Après tout, il avait pour tâche de développer un poison agissant sur les insectes et non sur une grande variété d’animaux. Compte tenu de la toxicité de la substance pour l'homme, IG Farben a informé le commandement militaire allemand de l'évolution de la situation.

Développement du Tabun

À l'époque du Troisième Reich, le Sarin et le Tabun ont été militarisé à la citadelle de Spandau.

Au nord-ouest de Berlin se trouve la majestueuse citadelle de Spandau. De nos jours, des mariages, des concerts de musique, des foires saisonnières et des spectacles ont lieu sur le territoire de la Citadelle, et il est peu probable qu'aucun des visiteurs puisse imaginer que les meilleurs scientifiques allemands ont développé des armes chimiques pendant le Troisième Reich à l'intérieur de la Citadelle. Le travail a été effectué en secret, car il était contraire au traité de paix de Versailles en vigueur depuis la fin de la Première Guerre mondiale.

Lorsque les scientifiques qui travaillaient à Spandau ont analysé l’effet de la «Substance 9/91» de Schrader, ils ont été si ébahis qu’ils ont appelé cette substance Tabun, du mot allemand Taboo (ban). Des poisons déjà existants, tels que le gaz moutarde et le phosgène, ont tué les victimes en quelques jours. Le Tabun n'avait besoin que de 20 minutes. L'armée paya à Schrader et à son collègue 50 000 Reichmarks allemands (environ 20 000 dollars à l'époque).

Bientôt, les développeurs militaires allemands ont trouvé un moyen d'utiliser le Tabun à des fins militaires, en le plaçant dans des projectiles protégés des fuites éventuelles. D'autres scientifiques ont mené des expériences sur des animaux pour perfectionner la méthode de production du poison, trouver des antidotes et développer des analogues. En 1938, Schrader a créé une substance deux fois plus toxique pour les singes que le Tabun. En juin 1939, il rend compte de la création d'une nouvelle substance appelée «Substance 146» dans la citadelle de Spandau, où les chimistes militaires commencent à développer le processus d'obtention de la substance et à étudier les effets physiologiques après son utilisation. Le gaz a ensuite été rebaptisé sarin. Le nom est un acronyme des noms de ses développeurs: Schrader, Otto Ambros, Gerhard Ritter et Hans-Jürgen von der Linde.

Armement et stockage

La Seconde Guerre mondiale était imminente. Les forces armées allemandes construisent une usine capable de produire jusqu'à 400 kg de poison dans le bois de Raubkammer, près de Münster. Des essais de bombes aériennes contenant du Tabun ont été effectués. En conséquence, il a été constaté que la meilleure façon de pulvériser ce gaz est une faible détonation, de sorte qu’il puisse se dissiper comme un brouillard.

Au printemps 1943, après plusieurs années de guerre, la première grande usine à tabun de la petite ville de Durhfurt (Brzeg Dolny), située à 40 km de Wroclaw en Pologne, produisait 350 tonnes métriques (350 000 kg) par mois. À la fin de la guerre, l'usine produisait 12 000 tonnes de tabun et le chargeait dans des bombes aériennes et des obus d'artillerie.

donc ici par exemple, une bombe ou obus rempli de Tabun.
Le déminage allemand aujourd'hui. 14763910
alors expliquer moi, si vous voyez une différence, avec une bombe ou un obus classique?
Parce que lorsque ont tombera sur un obus, actuellement, donc quelques mètres sous la terre. Euh, vous croyez que vous pourrez encore lire une quelconque dénomination sur l'obus en question?
Parce qu'il sera entièrement sous de la terre, et même contenant beaucoup de rouille.


Citation :
Dürchfurt (Brzeg Dolny) était une usine de travaux forcés. Pendant les années de guerre, des centaines d'employés d'usine sont morts des suites de fuites toxiques accidentelle, du surmenage, de la malnutrition et de maladies. Dans le reste de la ville, les habitants ressemblaient à des cadavres ambulants.

Malgré tous les efforts déployés pour la production du tabun, il était clair pour les scientifiques que le sarin était la meilleure arme chimique. Le Sarin était plus volatile et toxique que le tabun, mais il était plus difficile à produire. Malgré cela, les forces armées allemandes approuvèrent en 1943 la construction d'une toute nouvelle usine de sarin à Falkenhagen, à 70 km de Berlin.


Les réalisations du lauréat du prix Nobel

Richard Kuhn, prix Nobel de 1938, a découvert le mécanisme de l'effet des substances neuroparatéliques sur le corps.

En 1943, le Bureau militaire allemand de l'artillerie recruta Richard Kuhn pour étudier les gaz neuro-paralytiques. Kuhn était un chimiste extraordinaire. En 1938, il a reçu le prix Nobel pour sa contribution à l'étude de la structure et de la fonction d'un composé de vitamine B et de carotène. C'était aussi un fervent nazie : il a terminer tous  ses manuscrits scientifiques et ses lettres portant la signature "Sieg Heil".

Kuhn et ses collègues ont été confrontés à la tâche de comprendre le mécanisme de l'action des gaz nerveux. Ils ont découvert que de telles substances bloquent une enzyme appelée cholinestérase, responsable de la destruction de l'acétylcholine, un neurotransmetteur qui est libéré dans les synapses, les points de contact entre neurones ou neurones et les terminaisons musculaires. Lorsque cette enzyme est bloquée, les cellules nerveuses du cerveau et des muscles restent dans un état d'excitation excessive, ce qui entraîne l'apparition de divers symptômes, tels que transpiration et salivation excessive, pupilles dilatées, vomissements et asphyxie.

Au cours de l'étude, Kuhn et son équipe ont synthétisé une nouvelle substance, le Soman, qui bloquait deux fois mieux la cholinestérase que le sarin.

Le Veto de Hitler

Depuis le début de la Seconde Guerre mondiale, de nombreux militaires ont cherché à utiliser des armes, notamment des gaz nerveux paralettiques, et à les utiliser "sur de vastes territoires des pays de l'ennemi avec des frappes aériennes", a déclaré le colonel allemand Herman Oxner en 1939.

Il a dit:

"Il ne fait aucun doute que des villes telles que Londres se trouveraient dans un chaos indescriptible, ce qui contribuerait à faire pression sur le gouvernement des pays concernés."

Mais Hitler ne l’a pas fait, même après une défaite écrasante dans la bataille de Stalingrad, qui, comme beaucoup le pensent, est devenue un tournant dans toute la guerre. Pourquoi Hitler a-t-il opposé son veto à leur utilisation?

Certains historiens soulignent qu'Hitler lui-même a été victime d'armes chimiques - probablement du gaz moutarde - pendant la Première Guerre mondiale. Par conséquent, Hitler pensait que l'utilisation de gaz toxiques sur le champ de bataille serait contraire à l'éthique. Mais de tels jugements seraient incroyablement incohérents, compte tenu de sa directive, qui autorisait l’utilisation du Zyklon B (cyclone B) et d’autres gaz toxiques pour tuer des millions de prisonniers dans les camps de concentration.

Peut-être cette décision de Hitler n’est-elle pas issue de son expérience personnelle. L’armée allemande a eu un énorme succès avec sa stratégie Blitzkrieg: attaques rapides et furieuses à l’aide de chars, de bombardiers et de l’infanterie qui les accompagnait. L'utilisation de gaz neurotoxiques contaminerait la zone que l'armée était censée occuper. On craignait également que les Alliés aient découvert des armes chimiques puissantes et une réaction proportionnelle était possible.

L'ignorance des alliés, des histoires d'espionnage.

Les alliés n’avaient pas la moindre idée que l’armée allemande développait et accumulait toute une gamme d’armes chimiques extrêmement toxiques. Mais ils pourraient le savoir, ils auraient dû le savoir. En 1943, l'Allemagne perdit la bataille de six mois en Tunisie et les forces alliées capturèrent environ 230 000 soldats de l'Axe.

Parmi ces prisonniers de guerre se trouvait un Allemand qui avait déclaré aux enquêteurs britanniques qu'il était un chimiste qui travaillait à l'institut secret des armes chimiques - dans la citadelle de Spandau à Berlin - sur un nouveau poison doté de "propriétés étonnantes". Sa description d'une substance incolore et inodore capable de tuer pendant 20 minutes semblait trop parfaite pour être vraie. Malgré le fait que les interrogateurs qui ont conduit l'interrogatoire croyaient que les soldats ne mentaient pas, les agents des services de renseignement britanniques en Angleterre ne croyaient pas à cette histoire. Le rapport de 10 pages déposé par les enquêteurs a été ignoré.

Plan pour tuer Hitler

Au cours des derniers mois de la guerre, Hitler était de plus en plus déterminé à perdre. Lors d'une conversation avec le Reichminister Albert Speer, il a déclaré: "Si la guerre est perdue, le pays devra disparaître". En mars 1945, décidant de suivre la politique de la terre brûlée, Hitler publia le décret Nero (démolition sur le territoire du Reich), qui ordonnait la destruction de l'infrastructure des territoires allemands afin qu'elle ne tombe pas entre les mains des alliés en progression.

Survivant de l'avenir du pays après la guerre, Speer décida de ne pas se conformer à certaines parties de la directive.
Dans ses mémoires et autres publications d'après-guerre, Speer affirmait qu'il envisageait de tuer Hitler avec du tabun ou une autre arme chimique utilisée pendant la Seconde Guerre mondiale. Speer cherchait un moyen de vaporiser du poison dans le bunker du Fuhrer, près de Berlin, où Hitler passait la plupart de son temps. Avant de décider d'exécuter son plan, Hitler avait ordonné d'accroître la sécurité du bunker et de bloquer la sortie d'aération avec une cheminée de trois mètres, craignant que l'armée rouge ne tente de l'empoisonner.

Beaucoup considèrent l'histoire de Speer comme peu convaincante. Les sceptiques remarquent l'absurdité de son récit, car il est difficile d'imaginer qu'une des personnes les plus influentes du Reich n'ait pas pu trouver une échelle suffisamment haute pour atteindre le sommet de la cheminée. Surtout après la guerre, de nombreux nazis ont composé des histoires incroyables pour se blanchir et éviter les poursuites. Par exemple, Speer a longtemps soutenu qu'il ne soupçonnait pas l'Holocauste. Mais selon les documents retrouvés après sa mort, il était parfaitement au courant de ce qui se passait à Auschwitz.

Auto-destruction

Au début de 1945, lorsque les forces alliées ont réussi à franchir l'Allemagne, l'armée allemande a pris des mesures extrêmes pour dissimuler ses munitions remplies de sarin et de tabun, «dont les Alliés ne savent apparemment rien et qui ne devraient en aucun cas tomber entres leurs mains », a été écrit dans la directive du maréchal Wilhelm Keitel.

Mais il était très difficile de transporter ces munitions dans des zones spécialement protégées, en partie à cause du bombardement des chemins de fer et du fait que le territoire allemand était lui-même soumis à des frappes aériennes alliées. Par exemple, au cours d’une frappe aérienne de l’armée de l’air américaine, des pilotes qui n’étaient pas au courant de la cargaison chimique secrète ont largué des bombes sur des wagons de marchandises remplis de munitions. Cela s'est passé près de la ville de Loss en Allemagne. Quatre habitants de la ville sont morts des vapeurs toxiques en quelques minutes. Plus tard, des milliers de bombes remplies de tabun ont été transportées par barges le long de rivières comme le Danube et l’Elbe.

Lorsque l'armée rouge s'est approchée de l'usine tabun de Dürchfurth (Brzeg Dolny), l'armée allemande a expulsé les personnes qui y travaillaient, même sans vêtements d'hiver. Beaucoup de ceux qui ont survécu au bombardement ont été tués par la police secrète allemande pour empêcher la diffusion d'informations sur la production de gaz neurotoxiques. Cependant, les Russes ont découvert des usines de sarin et de tabun. Et dès que les informations sur les nouveaux gaz neurotoxiques étaient entre leurs mains, ils ont pris tout ce dont ils avaient besoin et ont lancé une usine pour leur production à Stalingrad.
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