| | Erosion des plages | |
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Auteur | Message |
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vania Modo-Felfgendarme
Nombre de messages : 24294 Date d'inscription : 30/07/2008
| Sujet: Re: Erosion des plages Sam 6 Juin - 9:39 | |
| En effet. Heureusement qu'on a pas oublié Papy ou le petit dernier dans leur chambre... Un projet qui pourrait limiter (un peu) la montée des eaux, le canal de la mer Morte. https://fr.wikipedia.org/wiki/Canal_de_la_mer_Morte Faut juste s'y mettre... | |
| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 32549 Age : 58 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| | | | vania Modo-Felfgendarme
Nombre de messages : 24294 Date d'inscription : 30/07/2008
| Sujet: Re: Erosion des plages Ven 26 Juin - 9:34 | |
| La catastrophe, et c'est que le début... | |
| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 32549 Age : 58 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: Erosion des plages Ven 26 Juin - 16:01 | |
| Bangladesh | |
| | | vania Modo-Felfgendarme
Nombre de messages : 24294 Date d'inscription : 30/07/2008
| Sujet: Re: Erosion des plages Sam 27 Juin - 10:06 | |
| Pauvre gars. L'eau du puits doit avoir un goût salé... | |
| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 32549 Age : 58 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: Erosion des plages Mar 1 Sep - 15:39 | |
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| | | vania Modo-Felfgendarme
Nombre de messages : 24294 Date d'inscription : 30/07/2008
| Sujet: Re: Erosion des plages Mer 2 Sep - 11:20 | |
| C'aurait été étonnant ... | |
| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 32549 Age : 58 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: Erosion des plages Mer 2 Sep - 13:53 | |
| Kivalina 2015,on disait que ce village aurait disparu avant 2025. Quatre cents Inuits autochtones vivent actuellement dans des chalets à un étage a Kivalina. Leurs moyens de subsistance dépendent de la chasse et de la pêche. La mer les a soutenus pendant d'innombrables générations, mais au cours des deux dernières décennies, le recul spectaculaire de la glace arctique les a rendus désespérément vulnérables à l'érosion côtière. La glace épaisse ne protège plus leur rivage du pouvoir destructeur des tempêtes d'automne et d'hiver. La zone de sable de Kivalina a été considérablement réduite. 2013 Mur de protection 2019 Une vue aérienne montre la majeure partie du village de Kivalina, le 10 septembre 2019. La route visible en bas est en cours de construction à travers la lagune comme voie d'évacuation pour les habitants du village au cas où les eaux de l'océan menaceraient. | |
| | | vania Modo-Felfgendarme
Nombre de messages : 24294 Date d'inscription : 30/07/2008
| Sujet: Re: Erosion des plages Jeu 3 Sep - 10:05 | |
| Oui, à l'origine une ile paradisiaque qui aujourd'hui est devenue bien anxiogène... | |
| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 32549 Age : 58 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: Erosion des plages Mar 7 Déc - 14:22 | |
| En Albanie, la bataille perdue des bunkers anti-atomiques face à la mer. Les bunkers érigés par la dictature communiste sur les côtes albanaises étaient censés résister aux bombes atomiques. L'attaque ennemie n'est jamais venue mais ces monuments de la Guerre froide sont aujourd'hui dévorés par la mer. Selon les scientifiques, les rivages du petit pays des Balkans figurent parmi les plus touchés d'Europe par l'érosion due au changement climatique et à l'urbanisation sauvage. Sur les côtes de Seman, en Albanie centrale, les bunkers d'Enver Hoxha, défunt tyran qui s'était fâché avec l'Occident, l'ex-URSS, l'ex-Yougoslavie, la Chine et se préparait à être attaqué de toutes parts, sont sous l'eau. Sur les plages, des troncs d'arbres arrachés et des toits effondrés témoignent de l'impuissance face à l'avancée inexorable de la mer. "Les bunkers étaient censés résister à tout mais ils ont échoué dans leur seule et unique bataille - contre la mer", dit à l'AFP Ilir Zani, 80 ans. Selon les habitants, l'Adriatique a avancé ici de 800 mètres en trois décennies. Izmir Mernica, 47 ans, a peur de voir disparaître son petit bar qui fait vivre sa famille. Il montre l'ancien château d'eau partiellement submergé. "Nous sommes inquiets, la mer est en train de tout engloutir. Regardez cette tour devant laquelle on garait jadis les voitures". - "Deux mètres par an" - En 2009, les autorités avaient tiré sur la plage sept bunkers submergés avec des chars T-59, après la mort de vacanciers noyés dans les tourbillons créés par le courant autour des structures. Las, la mer "les a pris à nouveau", poursuit Izmir, amer. D'après des rapports des experts du changement climatique pour le programme de l'ONU pour le développement (PNUD), "plus d'un tiers" des 427 kilomètres de côtes sont "touchés par l’érosion, à un rythme d’un à deux mètres par an". D'après Abdulla Diku, spécialiste de l'environnement, pour chaque hectare, environ 27 tonnes de terre partent à la mer chaque année, soit environ onze fois plus la moyenne des pays européens. A Qerret, vers le nord, Vlash Moçi, 64 ans, a toujours son bunker, qui abritait autrefois des canons anti-aériens. Il l'a transformé en bar qui attire les touristes étrangers curieux d'en savoir plus sur le règne paranoïaque d'Hoxha, qui avait fait construire plus de 170.000 bunkers et de nombreux tunnels souterrains anti-atomiques. Mais il est angoissé. Le bunker voisin, structure vert pâle aux allures de soucoupe volante, a les pieds dans l'eau. "Nous avons peur qu’un jour les grosses vagues nous avalent, c'est terrible", déclare-t-il à l'AFP. Pour tenter de lutter, les propriétaires de villas et d'hôtels de Qerret ont construit illégalement des jetées de rochers perpendiculaires à la mer. Mais elles modifient les courants et empirent la situation, selon les spécialistes. "Il s’agit de solutions individuelles qui aggravent le problème et nuisent à la biodiversité et aux écosystèmes marins", avertit Mirela Kamberi, spécialiste pour le PNUD. Tout se ligue pour favoriser la conquête de la mer. Il y a le changement climatique, avec l'augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes et l'élévation des températures et du niveau de la mer. Les experts prévoient en Albanie une augmentation du niveau des eaux de 40 à 105 cm d'ici 2100 par rapport aux années 1986-2005. Il y a aussi la déforestation, l'extraction du sable des rivières qui en accélère le cours, l'urbanisme sauvage sur le littoral. "Le problème, c'est que les gens ont coupé presque tous les sapins pour construire des immeubles, endommageant les systèmes de la nature", peste Besnik Zara, 66 ans, en lançant sa canne à pêche dans l'eau. "Ici, même les poissons ont disparu". Sur la montagne de Shupal, près de Tirana, il est facile de constater les dégâts de l'érosion, la dégradation des terres et de l'eau des rivières qui finissent dans le lac de Bovilla. Ce lac, qui alimente la capitale en eau potable, "est déjà considéré comme un point chaud de l'érosion", souligne Abdulla Diku. Pour faire face, les autorités ont interdit en 2016 l'exploitation des ressources forestières et adopté les engagements des conférences de l'ONU sur le climat de Paris puis Glasgow. Tirana vient aussi de renforcer la législation. "Le crime environnemental sera traité par le code pénal comme un crime contre la vie, la propriété ou en bande organisée", a averti le ministre de l'Intérieur Blendi Cuçi. source fr.news.yahoo.com | |
| | | carbone14 Feldmarshall
Nombre de messages : 21333 Age : 71 Localisation : Magyarország Date d'inscription : 04/03/2016
| Sujet: Re: Erosion des plages Mar 7 Déc - 15:15 | |
| Très inquiétant tout ça. | |
| | | vania Modo-Felfgendarme
Nombre de messages : 24294 Date d'inscription : 30/07/2008
| Sujet: Re: Erosion des plages Mer 8 Déc - 11:00 | |
| Pas gagné en effet !... | |
| | | carbone14 Feldmarshall
Nombre de messages : 21333 Age : 71 Localisation : Magyarország Date d'inscription : 04/03/2016
| Sujet: Re: Erosion des plages Mer 8 Déc - 11:33 | |
| Autre détail (si on peut appeler ça un détail) si un météorite d'environ 100 mètres de diamètre (il me semble) venait à heurter la terre (dans une mer plutôt) il pourrait y avoir un tsunami faisant monter le niveau de l'eau suffisamment pour que la ou les mers arrivent jusqu'à 2000 km dans les terres à certains endroits. Alors l'érosion là il n'y en aurait plus car une bonne partie disparaitrait. Les bords de mer seraient violents mais le reste assez calme sauf que pour arrêter la mer ça marche pas. Même si elle est lente. | |
| | | vania Modo-Felfgendarme
Nombre de messages : 24294 Date d'inscription : 30/07/2008
| Sujet: Re: Erosion des plages Ven 10 Déc - 11:48 | |
| Sera détruit avant (enfin faut le souhaiter !)... | |
| | | carbone14 Feldmarshall
Nombre de messages : 21333 Age : 71 Localisation : Magyarország Date d'inscription : 04/03/2016
| Sujet: Re: Erosion des plages Ven 10 Déc - 22:03 | |
| - vania a écrit:
- Sera détruit avant (enfin faut le souhaiter !)...
Ca c'est pas sûr sauf dans mes films. Le mettre en morceau c'est pas impossible sauf que ce sont des milliers de morceaux qui tombent. Quelle version est la meilleure ? | |
| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 32549 Age : 58 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: Erosion des plages Sam 11 Déc - 1:20 | |
| Je ne veux pas vous alarmer et ce ne fait pas la une des journaux mais: Les débris spatiaux peuvent représenter également un risque au sol, en cas de retombée de gros fragments sur Terre. Statistiquement, un gros débris tombe chaque semaine à la surface de la Terre (principalement dans la mer) mais, à ce jour, on ne recense aucun décès provoqué par un débris spatial - une seule personne aurait été touchée à l'épaule par un débris, aux États-Unis, en 1997. Très récemment, un morceau de plus de 10 mètres de long et provenant d'une fusée chinoise est tombé en Afrique. Deux évènements majeurs ont généré une quantité importante de débris : la destruction volontaire d'un satellite chinois le 11 janvier 2007 par un essai d’arme antimissile, avec 3.527 débris identifiés toujours en orbite en mars 2021, et la collision entre le satellite américain Iridium 33 et le satellite russe Cosmos 2251, le 10 février 2009, qui a doublé la quantité de débris de plus de 10 cm en orbite. Une partie des débris non identifiés (ceux inférieurs à 10 centimètres), en particulier les plus petits, sont redescendus et ont brûlé en rentrant dans l'atmosphère. Malgré cela, il en existe encore sûrement un certain nombre que l'on ne peut pas voir (ils sont trop petits) mais qui constituent néanmoins un danger pour les satellites opérationnels (car pas assez petits, étant supérieurs à 1 millimètre). source futura-sciences.com L ISS (Station spatiale internationale) va t elle retomber sur la terre? Au-delà de 2024, l'ISS sera progressivement évacuée et la Nasa devra prendre une décision. La station ne pourra évidemment pas rester sur son orbite actuelle. Trop proche de la surface terrestre, elle nécessite de fréquentes manœuvres pour corriger son orbite de façon à éviter qu'elle ne tombe comme une pierre sur la Terre ! La Nasa pourrait décider de la désorbiter. Mais, ce ne sera évidemment pas une mince affaire. La masse de la station dépasse les 400 tonnes, et avec son envergure de 109 mètres, elle est aussi vaste qu'un terrain de football. « Personne ne sait exactement comment vont se comporter les modules lors de leur désintégration dans l'atmosphère », nous expliquait en février 2015, Massimo Cislaghi, responsable de la mission ATV-5 qui devait préparer la future rentrée destructive de l’ISS. Inversement, la Nasa pourrait décider de rehausser l'orbite de l'ISS et l'amener à plus de 1.200 kilomètres de la Terre. À cette altitude, les corrections de trajectoires et manœuvres orbitales seront bien moins fréquentes de sorte que sa durée de vie naturelle sera prolongée d'un moins une centaine d'années. Elle pourrait être utilisée dans un futur proche comme banc de test, voire comme un poste avancé de l'exploitation commerciale et l'utilisation de l'espace. Cette option n'est pas sans risque. Pour rejoindre sa nouvelle position, l'ISS devra traverser des zones à forte densité de satellites et de débris spatiaux. En cas de panne lors de son transfert, l'ISS pourrait restée coincée sur une orbite intermédiaire. Or, l'ISS est suffisamment grande et massive pour perturber une bonne partie des constellations de satellites qui fonctionnent dans cette région de l'espace. A suivre source futura-sciences.com | |
| | | carbone14 Feldmarshall
Nombre de messages : 21333 Age : 71 Localisation : Magyarország Date d'inscription : 04/03/2016
| Sujet: Re: Erosion des plages Sam 11 Déc - 10:20 | |
| Tu nous alarmes pas on est au courant et de plus on peut s'en douter aisément. Ca tombe (c'est le cas de le dire) sous le sens. | |
| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 32549 Age : 58 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: Erosion des plages Lun 14 Fév - 13:28 | |
| Au Brésil, une cité balnéaire disparaît sous la mer Les vautours rodent sur le sable, parmi les décombres des dernières maisons submergées par la marée. Atafona, cité balnéaire au nord de Rio de Janeiro, disparaît peu à peu sous l'océan, qui gagne six mètres en moyenne par an sur la terre. Plus de 500 habitations ont déjà été submergées, sur 2 kilomètres de front de mer. L'une des prochaines sera celle de Joao Waked Peixoto. En se frayant un chemin parmi les poutres défoncées ou les morceaux de carrelage qui jonchent le sol, ce chef d'entreprise montre l'étendue des dégâts dans la dernière maison qui sépare la sienne de l'océan. Il ne reste plus que les murs bleus de la chambre du fond, un vélo et quelques autres signes d'occupation récente. Dans la zone à risque, proche du littoral, seules 180 maisons, où vivent 302 habitants, sont restées debout. "Quand allons-nous devoir partir à notre tour? La mer a avancé de trois à quatre mètres en quinze jours, notre mur pourrait tomber la semaine prochaine", confie à l'AFP Joao Waked Peixoto, qui a déménagé durant la pandémie dans la résidence secondaire construite par son grand-père à Atafona. Auparavant, il habitait comme le reste de sa famille à Campos dos Goytacazes, ville sans charme de 500.000 habitants à quatre heures de route de Rio, qui vit de l'industrie pétrolière. "C'est triste de se dire qu'on va perdre une si belle maison, avec tant de souvenirs de famille", déplore-t-il. Mais c'est inévitable. Le phare de l entree de la riviere aujourd hui disparu - Érosion extrême - Quelque 4% des littoraux du monde entier voient la mer avancer de plus de cinq mètres par an sur sa terre. Atafona en fait partie. La situation est appelée à s'aggraver, à long terme, avec "la montée du niveau de la mer", dû au réchauffement climatique, et à court et moyen terme, "avec la houle exceptionnelle et des longues périodes de pluie ou de sécheresse", explique le géologue Eduardo Bulhoes, de l'Université Fédérale Fluminense. Mais au-delà de l'érosion extrême, Atafona souffre d'un autre "problème chronique" depuis des décennies. "À cause de l'action humaine, le volume de l'eau du fleuve Paraiba do Sul s'est réduit drastiquement ces 40 dernières années, ainsi que sa capacité à amener des sédiments jusqu'à l'embouchure", à Atafona, explique le géologue, pointant du doigt notamment les activités minières ou agricoles. En raison du manque de sédiments, le sable de la plage ne se renouvelle pas naturellement et l'océan gagne du terrain sur la terre. Sans compter la construction d'habitations en bord de mer, qui élimine la première ligne de défense naturelle: les dunes et la végétation. Résultat: le littoral s'est transformé en un amas de décombres qui repousse les touristes. La communauté d'environ 600 pêcheurs souffre aussi de l'assèchement du fleuve. "Les grands bateaux ne passent plus à l'embouchure, on n'arrive plus à gagner notre vie. Le fleuve est mort", déplore Elialdo Bastos Meirelles, responsable de l'association locale des pêcheurs. A peine 10 annees separent ces 2 photos! - "Envie de pleurer" - Plusieurs projets ont été présentés à la mairie pour tenter de freiner l'érosion: l'un d'entre eux prévoit la construction de digues, un autre d'apporter sur la plage du sable extrait du fond du fleuve. L'idée de transporter du sable, formulée par Eduardo Bulhoes, s'inspire d'expériences à succès aux Pays-Bas, en Espagne ou aux Etats-Unis, pour "reconstruire la plage ensemble, avec la nature, en utilisant sa force". Mais jusqu'à présent, aucune mesure n'a encore été mise en oeuvre. La municipalité de Sao Joao da Barra, ville de 36.000 habitants dont dépend le hameau d'Atafona, verse une allocation logement de 1.200 réais (environ 200 euros) par mois aux plus de 40 familles déplacées. L'adjoint à l'environnement, Alex Ramos, assure que la mise à exécution de tout plan permettant de freiner l'érosion dépend de l'approbation d'organes environnementaux. "Pour le moment, nous n'avons pas encore vu de projet qui nous permette de dire: le problème sera résolu", explique-t-il. Mais certains habitants dénoncent un manque de volonté politique. "Nous avons entendu beaucoup de promesses (...), mais c'est une cité abandonnée, une vision de l'apocalypse, et ça donne envie de pleurer", confie Veronica Vieira, présidente de l'association SOS Atafona. source fr.news.yahoo.com
Dernière édition par naga le Mar 15 Fév - 1:33, édité 1 fois | |
| | | carbone14 Feldmarshall
Nombre de messages : 21333 Age : 71 Localisation : Magyarország Date d'inscription : 04/03/2016
| Sujet: Re: Erosion des plages Lun 14 Fév - 15:17 | |
| C'est toujours construit trop près des mers, "au pied de la plage" qu'on dit et voilà le problème. Les gens veulent acheter les pieds dans l'eau presque, là c'est la cas. Quelques centaines de mètres en retrait et ça serait encore debout. Partout c'est le même problème, avant on savait pas et on n'a jamais prévu quoi que ce soit mais c'est arrivé. Les hollandais se sont protégés depuis longtemps. Les allemands du nord aussi mais le reste du monde je doute. | |
| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 32549 Age : 58 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: Erosion des plages Lun 14 Fév - 15:51 | |
| Quand la plage perd 5 m par an,en 10 ans tu as perdu 50m! De plus les hollandais avaient de l argent pour construire des digues,le Bresil c est la misere... | |
| | | carbone14 Feldmarshall
Nombre de messages : 21333 Age : 71 Localisation : Magyarország Date d'inscription : 04/03/2016
| Sujet: Re: Erosion des plages Lun 14 Fév - 18:09 | |
| - naga a écrit:
- Quand la plage perd 5 m par an,en 10 ans tu as perdu 50m!
De plus les hollandais avaient de l argent pour construire des digues,le Bresil c est la misere... C'est pas une question d'argent : les hollandais n'avaient pas le choix, ils sont en dessous du niveau de la mer. Le Brésil ou autre (simplement en France) on vend des appartements à 50 mètres de la mer, juste la route à traverser et t'as les pieds dans l'eau. Le promoteur s'en fout il touche son argent, le maire aussi, ça lui rapporte. Les gens sont stupides ils ne voient pas les éventuels problèmes dans le futur. Alors c'est joli tout ça mais la mer gagne, ici ou là. Juste en retrait de 200 mètres et ça laisse beaucoup de temps devant soi. | |
| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 32549 Age : 58 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: Erosion des plages Mar 15 Fév - 0:52 | |
| Ouais, une vingtaine d annees dans certain endroit J avais pas fini avec un autre article sur Atafona Temoignage Sonia Ferreira, 76 ans, a vécu l’apogée d’Atafona, lorsque la station était la destination estivale de la classe moyenne et supérieure de Campos dos Goytacazes. Il y a une vingtaine d’années, elle a décidé de déménager définitivement dans la maison d’été de la famille. La maison de deux étages et quatre suites, construite en pierre, bois et verre, était à deux pâtés de maisons de la plage. « En face de la maison, il y avait un arrêt de bus, un kiosque à journaux, un supermarché. C’était à deux pâtés de maisons de la plage et il y avait encore l’avenida Atlântica, la promenade et une immense bande de sable. Nous avions beaucoup a marcher jusqu’à ce que nous arrivions à la mer. De son balcon, Sonia a vu la mer démolir progressivement les structures, jusqu’à ce qu un bâtiment entier qui se trouvait juste en face de sa maison s ecroule sur la plage. Elle enregistre les images dans un album photo, dans l’ordre chronologique, à côté des coupures de journaux. Ce batiment etait l hotel Predio do Julinho Fin des annees 70,la plage etait a plus de 100m 2000,l hotel etait deja desaffecte D annees en annees ,la mer gagne du terrain 2007 2008,le batiment s effondre 2009 En 2019, le mur exterieur du jardin donnant sur la mer de sa maisons’est effondré. « Mon fils voulait que je parte. J’ai commencé à chercher ailleurs, mais mon cœur commençait à s’énerver. Je ne voulais pas partir. J’ai décidé d’emménager dans la maison du gardien, qui se trouve à l’arrière du terrain. Je vais rester là et garder la maison. Bouger petit à petit », dit-elle. Le soulagement du désir vient d’un sentiment d’unité et d’un lien affectif fort avec le lieu. Les gens ici sont très fraternels et solidaires. Je ne me sens pas seule. Je ne peux pas dire que [la mer] viendra, mais c’est le processus, n’est-ce pas ? Je ne veux pas partir. Je suis satisfaite et heureuse... Construite en 1980, la maison de Sônia Ferreira, à Atafona (RJ), se trouvait à deux pâtés de maisons de la plage et voit aujourd’hui la mer approcher chaque année... L hotel etait juste devant,il ne reste que les decombres.. Le mur exterieur encore debout... Le mur est tombe
Dernière édition par naga le Mar 15 Fév - 1:31, édité 2 fois | |
| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 32549 Age : 58 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: Erosion des plages Mar 15 Fév - 1:15 | |
| Souvenirs des temps perdus. Il y a environ deux ans, ce que tout le monde craignait s’est produit : sans force, la pointe formée par la rencontre des eaux du fleuve avec l’océan s’est refermée. Un vaste banc de sable s’est formé dans l’ancienne embouchure. « La rivière coulait, l’auge centrale était imposante. C’est fini aujourd’hui. Cela donne une grande tristesse », note Eleilton Ribeiro Meireles, 63 ans, ancien résident de L’île de la coexistence, l’un des premiers endroits touchés par l’érosion, encore dans les années 1970. Né dans une famille de pêcheurs, il quitte l’île à l’âge de 22 ans et s’installe sur le continent en 1978. « Nous avons loué une maison, mais la mer l a prise avant de déménager. Nous prenons le matériel et rénovons une autre maison. Le pêcheur doit rester près de l’eau, que ce soit pres de la rivière ou de la mer », dit-il. La famille battait en retraite, un oncle déménage à Macaé. Eleilton est resté. Il dit que la ville a une atmosphère magique, une chose inexplicable. Il y avait des souvenirs du cirque, des bals de carnaval, des plages, des épiceries et des magasins, et du son nostalgique de l’époque dorée de l’époque où la région dirigeait la production de poisson de l’État.... Ici,les derniers resistants,un bar pres de la plage Le déclin causé par l’érosion semble avoir épargné au district la spéculation immobilière qui affecte d’autres villes de la région des lacs. Atafona a un climat de glamour décadent et l’atmosphère bucolique d’un village de pêcheurs. C’est l’amour pour Atafona et ses modes de vie qui a conduit la marchande Miri Carla, 47 ans, à résister. La famille, il ne reste plus qu’elle là-bas. « Je n’échange pour nulle part dans le monde. Je ne sors même pas pour rendre visite à mes proches, ils viennent ici pour me voir. Ceux qui boivent l’eau d’Atafona sont étonnés et et ne veulent pas partir. » Du canot qui porte son nom, elle pointe vers la mer, en direction où son père avait une poissonnerie. La famille a perdu le commerce dans les années 1990. C’était une période difficile. « La mer est arrivée à une vitesse inexplicable. Miri fait partie de ceux qui croient que la mer reprend ce qui était autrefois la sienne. Elle est sceptique quant à l’efficacité de la construction d’un brise-lames. Sa plus grande tristesse a été la fin de la pointe, quelque chose d’inimaginable pour ceux qui ont grandi en regardant la force de la rivière sortir dans l’océan.... | |
| | | carbone14 Feldmarshall
Nombre de messages : 21333 Age : 71 Localisation : Magyarország Date d'inscription : 04/03/2016
| Sujet: Re: Erosion des plages Mar 15 Fév - 10:55 | |
| Le reste sera rongé aussi, c'est triste. | |
| | | vania Modo-Felfgendarme
Nombre de messages : 24294 Date d'inscription : 30/07/2008
| Sujet: Re: Erosion des plages Mar 15 Fév - 10:58 | |
| Devise du drapeau brésilien "Ordre et progrès", ça dénote vu l'état général du pays... | |
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