leclerc1944 Feldmarshall
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| Sujet: de Saint exupery Mer 1 Jan - 14:31 | |
| Bonjours, et bonne année. Bien alors ce sujet abordera l'histoire de Antoine de saint exupery, mais ici partout était mentionné que après l'armistice juin 1940, il as rejoint l'armée de l'air et à rejoint les USA.
Ainsi je vais tenté de retrouvé les infos manquantes entre juin 1940 et 1944, date ou il as été abattu près de Marseille. | |
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leclerc1944 Feldmarshall
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| Sujet: Re: de Saint exupery Mer 1 Jan - 15:07 | |
| hahahaha! et ben, voici donc la raison que je rit! Ben tout ce beau monde, qui écrivent à la vas vite pour publier un article soit sous wikipedia ou sur leurs propre site. Eux sont des neuneu! si si, je ne pèse pas mes mots. En raison, que ont n'écrit pas uniquement un article vite fait, en ayant eut la flemme d’effectuer des recherches bordel de ... sinon, si vous êtes trop fainéant pour écrire, alors passez votre tour, et n'écrivez rien, cela vaut mieux, que d'être consacré sacré con d'historien!.
Mais c'est vrai, non d'un chien! Antoine avait déjà publier en 1942, pilote de guerre, et en 1936 et 1937 il a travaillé pour deux journaux, pour effectuer des reportages sur la guerre d'espagne.
Et bordel de .... c'est en 1939 que il commence à volé pour la France. Ainsi ici tadaaaaaa lisez ma source. - Citation :
- Originally published New York Harcourt, Inc., c1942 (et cela avait été vendu à 75 cents $)
na na na n'ere!!!! donc notre cher Antoine de Saint exupery, écrivait ceci en 1942, "dans pilote de guerre", d'après ses propre mots. | |
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leclerc1944 Feldmarshall
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| Sujet: Re: de Saint exupery Mer 1 Jan - 15:28 | |
| - Citation :
- Je dois sûrement rêver. C'est comme si j'avais à nouveau quinze ans. Je suis de retour à l'école. Mon esprit est sur mon problème de géométrie. Penché sur le bureau noir usé, je m'éloigne consciencieusement avec une boussole, une règle et un rapporteur. Je suis calme et industrieux.
Près de moi, certains de mes camarades de classe parlent en murmurant. L'un d'eux se tient devant un tableau noir farcissant des personnages. D'autres moins studieux jouent au bridge. Dehors, je vois la branche d'un arbre se balancer dans la brise. Je laisse tomber mon travail et le regarde. D'un élève industrieux, je suis devenu un oisif. Le soleil brillant me remplit de paix. J'inspire avec plaisir l'odeur d'enfance du bureau en bois, de la craie, du tableau noir de cette école où nous sommes cantonnés. Je me délecte du sentiment de sécurité né de cette rêverie d'une enfance à l'abri.
Quel cours prend la vie, nous le savons tous. Nous sommes des enfants, nous sommes envoyés à l'école, nous nous faisons des amis, nous allons au collège - et nous sommes diplômés. Une sorte de diplôme nous est remis, et nos cœurs battent lorsque nous franchissons un certain seuil, marchons à travers un certain porche, de l'autre côté duquel nous sommes soudain des hommes adultes. Maintenant, nos pas frappent le sol avec une nouvelle assurance. Nous avons commencé à faire notre chemin dans la vie, à faire les premiers pas de notre chemin dans la vie. Nous sommes sur le point de mesurer notre force face à de vrais adversaires. Le souverain, le carré T, la boussole sont devenus des armes avec lesquelles nous allons construire un monde, triompher d'un ennemi. La récréation est terminée.
Je vois tout cela en regardant la branche qui se balance. Et je vois aussi que les écoliers n'ont pas peur de faire face à la vie. Ils sont champions. Les jalousies, les épreuves, les peines de la vie de l'homme n'intimident pas l'écolier.
Mais quel étrange écolier je suis! Je m'assois dans cette salle de classe, un écolier conscient de ma bonne fortune et pas pressé d'affronter la vie. Un écolier conscient de ses soucis ....
Dutertre passe et je l'arrête.
"Asseyez-vous. Je vais faire quelques tours de cartes pour vous."
Dutertre est assis face à moi sur un bureau aussi usé que le mien. Je peux voir ses jambes pendantes alors qu'il mélange les cartes. Comme je suis content de moi quand je choisis la carte qu'il a en tête! Il rit. Modeste, je souris. Penicot se lève et met son bras sur mon épaule.
"Que dites-vous, mon vieux?"
Comme tout cela est tendrement paisible!
Un huissier d'école - est-ce un huissier? - ouvre la porte et appelle deux d'entre nous. Ils déposent leur règle, déposent leur boussole, se lèvent et sortent. Nous les suivons avec nos yeux. Leurs jours d'école sont terminés. Ils ont été libérés pour les affaires de la vie. Ce qu'ils ont appris, ils doivent maintenant l'utiliser. Comme les hommes adultes, ils sont sur le point d'essayer contre d'autres hommes les formules qu'ils ont élaborées.
École étrange, celle-ci, où chacun sort seul à son tour. Et sans un mot d'adieu. Ces deux qui viennent de franchir la porte n'ont pas même regardé nous qui restons. Et pourtant, le danger de la vie, peut-être, les transportera plus loin que la Chine. Bien plus loin! Quand les jours d'école sont passés et que la vie vous a éparpillés, qui peut jurer que vous vous reverrez?
Le reste d'entre nous, ceux qui sont toujours nichés dans la chaleur douillette de notre incubateur, revenons à notre conversation murmurée.
«Regarde ici, Dutertre. Ce soir…»
Mais encore une fois, la même porte s'est ouverte. Et comme une sentence judiciaire, les mots résonnent dans la salle de classe calme:
"Le capitaine de Saint-Exupéry et le lieutenant Dutertre font rapport au major!" | |
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| Sujet: Re: de Saint exupery | |
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