Durant la Seconde Guerre mondiale, Marcel Mangel/Marceau alias "Le mime Marceau" s'est engagé dans la Résistance française sous l'influence de son cousin,
Georges Loinger, et de son frère, Simon. Il a contribué à sauver des milliers d'orphelins pendant la guerre.
Il aurait appris le mime, en partie, afin d'aider ces enfants, dont les parents ont été tués par les nazis, à s'échapper.
Critiques
Je pense qu’il faut laisser aux européens l’occasion de raconter leurs propres histoires.
Quand les américains veulent la rencontrer à notre place cela donne parfois des catastrophes. Mais au delà de ce problème inhérent à tout un tas de films du genre,
le problème de Resistance c’est sa façon de sous exploiter Jesse Eisenberg.
Je n’ai pas réussi à être aussi emballé par cette histoire vraie que je n’aurais aimé l’être. Le « mime Marceau » est un personnage connu, notamment pour avoir été résistant,
sauf que à vouloir un film propre, Resistance devient rapidement étrange. Marcel Marceau est une légende vivante de la scène, un mime reconnu mondialement
et Jesse Eisenberg se fait trop discret, peut-être car il sort ici un peu trop de sa zone de confort.
Pour un acteur qui aime débiter du dialogue, je dois avouer que de le voir aussi silencieux est presque choquant mais malgré tous les défauts que le scénario peut avoir,
sa façon de donner vie au mime Marceau n’est pas totalement dénuée de sens.
De plus, je regrette que l’idée principale de Resistance soit d’adapter la vie de Marcel Marceau avait qu’il ne soit réellement connu.
On a donc droit à ses années de débutant, où il a commencé à se faire connaître petit à petit. Le titre est quant à lui étrange étant donné que ce n’est pas tant la Resistance
dont il est question, mais plutôt la façon dont le mime Marceau est devenu le mime Marceau.
A la mise en scène on retrouve Jonathan Jakubowicz (Hands of Stone, Profugos), pas franchement un réalisateur très inspiré.
Il faut le boulot demandé, de façon très (trop?) académique, sans réellement parvenir à offrir une identité originale à cette histoire qui a pour le coup le mérite d’être originale.
Et en oubliant de donner à son point de vue quelque chose d’intéressant. Ce qui m’a frappé par moment c’est que Resistance aurait été un film parfait pour Robin Williams.
Ce dernier a les mimiques parfaites, mais Jesse Eisenberg s’en sort plutôt bien. Le souci c’est que toutes les qualités potentielles de Resistance sont coincées dans une sorte
de thriller en temps de guerre, avec des clichés sur la Seconde Guerre Mondiale auxquelles on n’échappe pas. Dommage.
Trailer
https://www.youtube.com/watch?v=8aZBQCH8IT0
source
cadebordedepotins.com