L’opération trieste,également appelée la Libération de Trieste, fut une bataille pendant la Seconde Guerre mondiale qui eut lieu au début de mai 1945.
Elle a conduit à une victoire alliée conjointe pour les partisans yougoslaves et la 2e Division de nouvelle-Zélande et une occupation conjointe de Trieste,
mais les relations se sont rapidement détériorées et a conduit à un différend de neuf ans sur le territoire de Trieste.
Cette bataille est également considérée comme la dernière bataille au cours de laquelle une force considérable de Chetniks a combattu, comme 13.000 des troupes irrégulières
sous Momčilo Đujić se rendit aux forces néo-zélandaises sous le lieutenant-général Sir Bernard Freyberg que la bataille progressait.
Front yougoslave
Les Yougoslaves ont réalisé une percée après une série de rencontres âprement disputées le long du front syrmien à la fin de 1944 et au début de 1945.
Présente à la bataille pivot de Knin,la 4e armée yougoslave a ensuite passé la majeure partie du printemps et du début de l’été à avancer vers le nord par la Dalmatie
avec l’intention de prendre Trieste sans l’aide des Alliés occidentaux, justifiant ainsi une revendication du port italien de jure.
La 4e armée était dirigée par Petar Drapšin, qui avait auparavant dirigé le 8e Corps incorporé jusqu’à ce qu’il soit promu au grade de lieutenant-général.
Front italien
Sur le front italien,les forces alliées occidentales avancent vers Trieste après avoir franchi la ligne gothique au début de mars 1945.
Sous la direction du lieutenant-général Sir Bernard Freyberg, la 2e division de Nouvelle-Zélande, après avoir capturé Faenza le 14 décembre 1944, se réorganisa sur les rives sud
de la rivière Senio le 8 avril 1945.
Là, il s’arrêta pour se préparer à ce qui serait la dernière offensive alliée en Italie. Après un bref répit, la division a couru sur, traversant le Santerno, Gaiana, Idice,
et les rivières Po. Ils ont pris Padoue le 28 avril, traversant l’Isonzo le 1er mai et atteignant Trieste le lendemain.
La division avait parcouru une distance de 220 km en moins d’une semaine.
La bataille
Le 30 avril, les Partisans avaient encerclé entièrement la ville portuaire. Ils ont commencé à se déplacer le 1er mai avec l’aide de combattants qui s’étaient infiltrés
dans la ville avant l’arrivée de la force principale. Le 30 avril, des éléments de la force yougoslave avaient pris plusieurs endroits stratégiques de la force de Globočnik,
comme l’université,le palais de justice et l’hôpital militaire.
Les T34/85 de la 4e armée yougoslave à Trieste
Dans la matinée du 1er mai, des parties de la force orientale ont percé à Ricmanje et Botač et sont entrées dans la ville.
Selon les rapports yougoslaves, la résistance avait été surmontée sauf quelques poches isolées d’Allemands, concentrés autour d’Opčine et le port.
Dans la soirée du 1er mai, les partisans avaient pris l’usine de batteries d’Elbe et le parc Sabo, où ils étaient rejoints par une cinquantaine d’antifascistes armés de Triestino.
Là, la 4e Brigade de la 9e Division dalmate se réunit et attaqua une force d’environ un millier de soldats allemands et chetniks.
Dans la matinée du 2 mai, cela a abouti à une fusillade de deux heures suivie de la reddition de la force ennemie.
À la fin du 2 mai, avec l’arrivée de la force néo-zélandaise, la plupart des 13 000 irréguliers de Chetnik aidant les défenseurs allemands se rendirent.
Les combats durent jusqu’au lendemain. Les autres poches allemandes du côté nord de la ville, dont la plus grande étant la poche d’Opčine, se rendirent à la fin du 3 mai.
On est surpris de voir des T-34 modele 1943 Beute appartenant probablement au 5. (verst.) Pol.Pz.Kp., capturé par la 2ème Nouvelle Division zelande
avançant vers Trieste le 2 mai 1945.
Notez l’inhabituel Balkenkreuz (avec une bordure noire extérieure) et le numéro de tourelle 01.
Devant le char se trouve un officier Gebirgsjager, probablement du 188. Gebirgs-Division; en arrière-plan ce qui semble être un marder III ausf H fortement camouflé sur un sonderhänger 116.
Meme unite
Une trêve difficile s’est développée entre la Nouvelle-Zélande et les troupes yougoslaves occupant la région jusqu’à ce que le général britannique Sir William Morgan
propose une partition du territoire et le retrait des troupes yougoslaves de la zone occupée par les Alliés.
Le dirigeant yougoslave Josip Broz Tito a donné son accord de principe le 23 mai, alors que le CORPS britannique du XIII avançait vers la ligne de démarcation proposée.
Un accord a été signé à Duino le 10 juin, créant la ligne Morgan. Les troupes yougoslaves se retirèrent le 12 juin 1945.