Plusieurs livres mettent en lumière la co-dépendance du complexe industriel militaire qui a permis au Troisième Reich d’exécuter l’Holocauste. I.G. Farben — Hell’s Cartel — était
LA société pivot sans laquelle Hitler n’aurait pas pu mettre en œuvre son Holocauste « scientifique » industrialisé.
Le cartel d’IG Farben était le cartel d’entreprise allemand le plus puissant de la première moitié du XXe siècle et le plus grand profiteur de la Seconde Guerre mondiale.

À propos du passé nazi de Bayer
« IG (Interessengemeinschaft) signifie « Association des intérêts communs »: Le cartel IG Farben comprenait BASF, Bayer, Hoechst, et d’autres entreprises chimiques
et pharmaceutiques allemandes. Comme le montrent les documents, IG Farben a été intimement impliqué dans les atrocités expérimentales humaines commises par Mengele
à Auschwitz. Une organisation de surveillance allemande, le RÉSEAU GBG, tient de nombreux documents et suit les activités de Bayer Pharmaceutical.
IG Farben était la seule entreprise allemande du IIIe Reich à avoir dirigé son propre camp de concentration.
Au moins 30.000 esclaves sont morts dans ce camp; beaucoup plus ont été déportés vers les chambres à gaz. Ce n’est pas un hasard si IG Farben a construit sa nouvelle usine
géante à Auschwitz, puisque la main-d’œuvre qu’ils utilisaient (au total environ 300.000 personnes) était pratiquement gratuite.
Le gaz Zyklon B, qui a tué des millions de Juifs, tsiganes et autres personnes, a été produit par degesch, la filiale d’IG Farben.
Expériences médicales à Auschwitz menées par I.G. Farben (Extrait de « I.G. Farben – d’Anilin au travail forcé » par Jörg Hunger et Paul Sander)
Des expériences scientifiques ont également été menées dans d’autres camps de concentration. Un fait décisif est que l’employé d’IG SS major Dr. med. Helmuth Vetter,
stationné dans plusieurs camps de concentration, a participé à ces expériences sur ordre du Bayer Leverkusen.
En même temps que le Dr Joseph Mengele, a expérimenté à Auschwitz avec des médicaments qui ont été désignés « B-1012 », B-1034 », « 3382 » ou « Rutenol ».
Les préparatifs des tests ont été appliqués non seulement aux prisonniers malades, mais aussi aux prisonniers en bonne santé.
Ces personnes ont d’abord été infectées exprès par des pilules, des substances en poudre, des injections ou des lavements.
Bon nombre des médicaments ont fait vomir les victimes ou ont des diarrhées sanglantes. Dans la plupart des cas, les prisonniers sont morts à la suite des expériences.
Dans les dossiers d’Auschwitz, la correspondance entre le commandant du camp et le Bayer Leverkusen a été découverte.
Il portait sur la vente de 150 prisonnières à des fins expérimentales :
« En vue des expériences prévues avec un nouveau médicament induisant le sommeil, nous vous serions reconnaissants si vous pouviez mettre un certain nombre de prisonniers
à notre disposition (...) »
- « Nous confirmons votre réponse, mais considérons le prix de 200 RM par femme pour être trop élevé. Nous proposons de ne pas payer plus de 170 MR par femme.
Si cela est acceptable pour vous, les femmes seront placées en notre possession. Nous avons besoin de quelque 150 femmes (...) »
« Nous confirmons votre approbation de l’accord. S’il vous plaît préparer pour nous 150 femmes dans la meilleure santé possible (...) »
« A reçu la commande pour 150 femmes. En dépit de leur état macéré ils ont été considérés satisfaisants. Nous vous tenirons au courant de l’évolution des expériences (...) » –
« Les expériences ont été réalisées. Toutes les personnes d’essai sont mortes. Nous vous contacterons sous peu au sujet d’une nouvelle expédition (...) »
La valeur scientifique de toutes ces expériences, qu’elles soient commandées ou non par l’IG Farben, était en fait nulle.
Les personnes d’essai étaient en mauvais état physique, causées par le travail forcé, une nutrition insuffisante et erronée et des maladies dans le camp de concentration.
En outre, il y avait généralement de mauvaises circonstances sanitaires dans les laboratoires.
« Les résultats des tests dans les camps de concentration, comme les spécialistes du laboratoire IG auraient dû le savoir, n’ont pas pu être comparés aux résultats obtenus
dans des circonstances normales ».
Le médecin SS, le Dr Hoven, en a témoigné lors du procès de Nuremberg :
« Il faut généralement savoir, et en particulier dans les milieux scientifiques allemands, que le SS n’avait pas de scientifiques notables à sa disposition.
Il est clair que les expériences menées dans les camps de concentration avec préparation de l’IG n’ont eu lieu que dans l’intérêt de l’IG, qui s’est efforcé par tous les moyens
de déterminer l’efficacité de ces préparations.
Ils ont laissé les SS s’occuper du sale boulot dans les camps de concentration. Ce n’était pas l’intention de l’IG de mettre tout cela à l’air libre, mais plutôt de mettre en place
un écran de fumée autour des expériences afin que (...) ils puissent garder tous les bénéfices pour eux-mêmes. Ce n’est pas le SS, mais l’IG qui a pris l’initiative des expériences
des camps de concentration.
(Lire: Fondation Rath. Phamaceutical business history ) [ Dr Matthias Rath dirige un institut de développement de la recherche en médecine nutritionnelle
et cellulaire menant des recherches fondamentales et des études cliniques pour documenter scientifiquement les avantages pour la santé des micronutriments
dans la lutte contre une multitude de maladies. Le Dr Rath est né à Stuttgart, en Allemagne, en 1955.]