La piste Ho chi minh cote Laos

Le canon du T69 chinois est brillant tant il y a de monde qui s'en sert comme accoudoir...
les trous de bombes sur la première photo...

Sur la piste Ho Chi Minh, 2 gars ont été bloqués ici pendant 6 semaines car ils n’avaient plus de carburant pour faire rouler les camions.
Ils ont dit que « l’entreprise » n’avait pas d’argent pour le carburant.Ils font un peu de mecanique en attendant...




Une casse ou l on recycle la ferraille venant de toute la region




Les villageois qui revendent les objets qui trouvent avec leur"poele a frire",des adultes et des gamins...

Passionnant mais le pays est un peu en ruine.
Les enfants qui risquent, sans le avoir, leur vie.
Le camion bloqué c'est pas grave mais 6 semaines là c'est très grave.

Opération Rolling Thunder (2 mars 1965 – 1 novembre 1968)

Les largages ont fait effet !

On imagine les dommages collatéraux.  
Du "crime de guerre", je vois pas d'autre mot.

Temoignage d un pilote US

Merrill McPeak au Vietnam.




J'ai passé l annee 1967 à organiser des spectacles aériens avec les Thunderbirds, l'équipe de voltige aérienne de l'US Air Force, et à craindre que la guerre du Vietnam
ne soit terminée avant mon arrivée. Tous mes copains pilotes de chasse étaient dans le vif du sujet, et j'étais ici devant des foules amicales au lieu de combattre
les troupes ennemies  et dans une mission que je ne pouvais pas quitter avant d'avoir terminé une tournée de deux ans.
Je n'avais pas besoin de m'inquiéter ; la guerre m'attendrait.
Quand mon tour est venu, j'ai enregistré 269 sorties, dont beaucoup sont hautement classifiées parce que nous n'étions pas censés survoler le Laos.
Mais nous l'avions fait, et les missions étaient d'arrêter la circulation sur le sentier Ho Chi Minh.

Fait intéressant, les Nord-Vietnamiens ne l'appelaient pas le sentier Ho Chi Minh. Il a traversé les montagnes Truong Son des hauts plateaux du centre, qui s'étendent
sur presque toute la longueur du Vietnam le long de sa frontière avec le Laos et le Cambodge.
Pour le nord, la piste était soit la route d'approvisionnement stratégique de Truong Son, soit l'autoroute 559, des chiffres qui commémoraient le mois de mai 1959
pendant lesquel le gouvernement du Vietnam du Nord avait pris la décision formelle de fournir un soutien actif à l'insurrection dans le Sud.
Hanoï n'aurait jamais pu soutenir des opérations militaires dans le sud sans un moyen d'envoyer des hommes et des fournitures dans la région.
Bien sûr, nous non plus. Nous avons construit une infrastructure impressionnante et moderne : des bases aériennes, des installations portuaires, des pipelines,
l'immense dépôt d'approvisionnement de Long Binh.

Pendant ce temps, à partir de la fin des années 1950, le Nord-Vietnam s'est approprié un terrain laotien de la taille du Massachusetts et a construit une infrastructure qui,
à bien des égards, reflétait la nôtre : des centaines de kilomètres de route, des centres de communication, des décharges de munitions, des stocks de nourriture
et de carburant, parkings poids lourds, bivouacs de troupes.
Les Nord-Vietnamiens l'ont fait dans un environnement beaucoup plus difficile : une région peu peuplée de montagnes escarpées, de jungle à triple canopée
et de forêt tropicale vierge dense. C'était l'une des grandes réalisations de l'histoire en matière d'ingénierie militaire, et tout cela était caché à la vue,
à l'exception de la trace de la route elle-même.

J'ai été affecté à une petite unité composée de volontaires des quatre bases du Sud-Vietnam qui abritaient des chasseurs-bombardiers F-100 Super Sabre, l'avion de choix
pour la mission. Techniquement, nous étions le « détachement » d'un escadron de chasse régulier, notre identité masquée à cause du secret de notre travail.
D'autres nous connaissaient par notre indicatif d'appel, Misty.
Notre mission : trouver et diriger des attaques sur tous les éléments du sentier Ho Chi Minh.


F-100 Super Sabre-Misty




Nous voulions tout faire sauter, les camions, les fournitures et les infrastructures, mais ce que nous pouvions voir, c'était la route elle-même.
Nous avons donc attaqué les points d'étranglement, pensant que nous ferions la meilleure chose à faire et bloquer le chemin.
Mais le lendemain, des contournements sont apparus. Nous avons creusé des cratères qui, d'une manière ou d'une autre, se sont remplis et se sont élargis.
Plus labyrinthe qu'une route, le sentier a disparu, est revenu à la vue, dissous, émergé, contracté, élargi, divisé, réuni, disparu, matérialisé.
Nous avons fait exploser une grande partie du Laos, la monarchie vieille de 600 ans, le pays d'un million d'éléphants, en poussière osseuse et lunaire.
Pourtant, d'une manière ou d'une autre, la piste Ho Chi Minh, elle-même l'ennemi, était toujours là. La tuer, c'était comme essayer de mettre des chaussettes sur une pieuvre.

Paysage de devastation mais les camions vietcong roulent toujours




Les camionneurs eux-mêmes étaient très admirés par Misty. Leur camp les a appelés « pilotes du sol », la métaphore n'offrant aucune offense.
Nous avons inventé une chanson taquine à leur sujet – sur la solitude qu'ils ressentaient sur la piste ; à quel point la nourriture était mauvaise quand ils en ont eu ;
comment ils l'ont soulevé leur camion pour changer les pneus, glissant dans la boue ; comment ils ont retiré des insectes de leurs dents lorsque Misty a fait des trous
dans leurs pare-brise.
Mais ils ont fait un travail mortellement sérieux dans les conditions les plus épouvantables imaginables. Ils ont quitté leurs maisons dans le Nord et ont vécu sur la piste
pendant des mois, voire des années, endurant le temps de la mousson, le paludisme, les morsures d'animaux et la faim constante.
Leur courrier était collecté une fois par mois ; un échange de lettres pouvait prendre toute une saison.
Ensuite, ils ont pu naviguer dans une campagne désolée, dans le noir, sans phares – une conduite qui ne serait pas amusante sur une autoroute ouverte et moderne,
personne ne vous tire dessus.

Nous avons largué deux millions de tonnes de bombes sur le Laos - quelque chose comme notre tonnage total pendant toute la Seconde Guerre mondiale sur les théâtres européens
et du Pacifique. Nous avons semé des nuages ​​pour provoquer des inondations, pulvérisé l'agent orange, miné la route, installé des capteurs le long de la ligne
de surveillance électronique McNamara. Pas de doute là-dessus, nous en avons extrait un lourd tribut.
Avec le temps, le Nord a rempli 72 cimetières militaires des restes de ceux qui ont construit, occupé et se sont déplacé sur le sentier.

Mais ils l'ont fait, en traversant la cargaison - les roquettes de 122 millimètres qui ont pilonné nos Marines autour de Danang, les mines qui ont tué nos soldats
près du bec du perroquet, l'équipement lourd qui à la fin encerclerait et capturerait le Saigon de la mémoire.
En pompant fort, les camionneurs ont fourni l'oxygène permettant au Nord de faire la guerre au Sud.

Nous n'avons jamais arrêté la circulation, nous n'avons jamais fait le travail, un fait qui me dérange encore aujourd'hui.
Nos lacunes techniques – incapacité à opérer la nuit, imprécision des munitions non guidées – ont depuis été corrigées.
Mais lorsque Saigon est tombé, ce n'était pas un essaim de guérilleros vietcong hétéroclite qui ont envahi la ville, mais des colonnes de chars T-54 de fabrication russe,
à la tête d'une armée de campagne moderne dotée d'artillerie et de missiles sol-air, tous livrés par ces des chauffeurs de camion coriaces sur ce sentier
apparemment indestructible de Ho Chi Minh.


source
nytimes.com

Comme tu es sur place ou proche tu peux trouver beaucoup de sujets relatant ça.
Pas ici, malheureusement.
Merci encore pour tout ce que tu postes.

Merci mais tout le monde peut y acceder car ca vient d internet.
il faut juste connaitre les lieux,l histoire de cette guerre.Les sites americains ont beaucoup de documents sur le sujet.

naga a écrit:

Merci mais tout le monde peut y acceder car ca vient d internet.
il faut juste connaitre les lieux,l histoire de cette guerre.Les sites americains ont beaucoup de documents sur le sujet.

Oui OK pour ce que tu dis mais encore faut-il y penser.
Superbe sujet.

OV-10A Bronco et 2 F-100C Super Sabre Vietnam en 1969

Ne sachant pas distinguer les avions je dis que celui du bas est bien beau, élégant même.

Le témoignage du gars, aveu d'impuissance, d'échec, et d'une violence inouie envers un petit pays...

M-60







Bell UH-1 Iroquois communement appele "Huey"




PT-76

Les stigmates de la guerre sont bien présents !

Le major Wendell Keller de l’US Air Force et son copilote, le lieutenant Virgil 'Mike' Meroney, rôdent dans le ciel nocturne au-dessus du Laos dans leur avion F-4D Phantom,
à l’affût des forces nord-vietnamiennes qui se frayent furtivement un chemin le long de la piste Ho Chi Minh loin en dessous.

F-4D Phantom du Major Keller







Les éclairs de tirs révèlent soudainement l’emplacement des canons antiaériens.
Presque à l’abri des roquettes et des bombes après avoir frappé des positions ennemies présumées pendant la dernière demi-heure, Keller ne prend qu’un moment
pour décider que son ailier, qui pilote un F-4D Phantom à proximité, a besoin de protection.
Il contacte de ses intentions à un avion d’observateur qui a aidé à diriger ses attaques, Keller pointe son avion dans une plongée et envoie une volée de roquettes grésillantes
et grognantes ainsi que des salves de canon dans l’obscurité.
Dans l’avion d’observateur, les membres de l’escouade de Keller regardent les balles traçantes s’enserrant vers le ciel depuis le sol.
La peur grandit quand ils voient les arcs sulfureux se terminer soudainement, indiquant que les limaces ardentes ont rencontré quelque chose.
Simultanément, de petites fleurs de feu éclatent sur le sol alors que les roquettes de Keller atteignent leur cible.





Quelques instants plus tard, les éclairs sont éclipsés par une explosion beaucoup plus importante à proximité.
L’ailier de Keller appelle immédiatement « Mayday, mayday, mayday » sur une chaîne d’urgence avant de tenter de contacter Keller à la radio.
Mais ses appels restent sans réponse alors que l’ailier tourne au-dessus du paysage laotien, qui est à nouveau tombé dans l’obscurité.
Le chasseur à réaction finit par être à court de carburant et son pilote se tourne à contrecœur vers la maison, une base aérienne américaine en Thaïlande.(Ubon Ratchathani).
Les jours suivants, les fréquences radio sont surveillées de près, mais Keller et Meroney ne sont plus entendus.


Nouvelles inattendues

Michael Keller,le fils du major, connaît bien l’histoire, ayant recueilli des données déclassifiées sur la mission et les récits de l’incident publiés dans des magazines militaires.
Et pendant la plus grande partie de sa vie, il a compris que son père etait mort cette nuit-là en 1969, survolant les jungles du Laos.
« Je savais à peu près qu’il avait été tué au combat, et je pensais juste qu’après toutes ces années, on ne trouverait jamais rien », a déclaré Keller, qui vit à West Fargo.

Mais en 2010, plus de 40 ans après la chute de l’avion de son père, une équipe de recherche s’est rendue au Laos pour examiner de plus près un endroit
qui avait été identifié de nombreuses années auparavant comme un site d’accident.
Keller a déclaré qu’au début, lui et sa famille n’étaient pas très optimistes parce que la région a connu de lourdes actions pendant la guerre du Vietnam
et que de nombreux avions ont été perdus dans la région.

Zone du crash




Les restes du Phantom du major Keller




Mais la nouvelle est arrivée : les chercheurs avaient trouvé une carte d’identité en lambeaux appartenant au major Wendell Keller, ainsi que des échantillons de restes humains,
qui ont été envoyés aux États-Unis.
Depuis lors, il a été confirmé que les restes étaient ceux de son père, le major Keller, et du copilote de son père, le lieutenant Meroney, qui ont tous deux reçu des promotions
de rang après leur mort.
Tous deux seront honorés vendredi lors d’un service funèbre au cimetière national d’Arlington à Arlington, en Virginie, où les restes mêlés des aviateurs seront inhumés.
Il y aura un autre service plus tard à l’Académie de l’US Air Force à Colorado Springs, au Colorado, pour les restes individuels identifiés comme appartenant à Wendell Keller.
(18 octobre 2012)


Mémorial fantôme

Michael Keller, qui avait 4 ans en 1969, a déclaré qu’il avait toujours senti que son père était un héros, mais ces sentiments se sont intensifiés lorsqu’il a appris que
le site de l’accident d’avion de son père avait probablement été trouvé.
En l’honneur de son père et comme exutoire à ses sentiments, Keller a commencé à construire une maquette du F-4D Phantom de son père, une tâche qui lui a pris
la plus grande partie d’un hiver à compléter.
Apres avoir monte la maquette, il a personnalisé le modèle pour recréer précisément l’apparence de l’avion que son père a piloté pour la dernière fois le 1er mars 1969.

Il a également mis en place une exposition qui a été montrée au Fargo Air Museum, et il a recueilli des piles de documents de la carrière de son père,
y compris des carnets de vol des années où son père, diplômé de l’Université d’État du Dakota du Nord, était stationné dans la vallée de la rivière Rouge
et a volé hors de la base aérienne de Grand Forks.


Le Major keller en 1968 sur F4-F Phantom en Thailande




Son F-4D Phantom au surnom de "Carol II"




Keller a déclaré que son père était toujours occupé à voler et qu’il ne le voyait pas beaucoup avant son départ pour le Vietnam.
Il se souvient de son père comme d’un homme de peu de mots qui a toujours été doux et attentionné envers sa famille.

Keller conserve une lettre qu’il a écrite au sujet de son père en 1972 alors qu’il avait 7 ou 8 ans.
Avec des fautes d’orthographe préservées, il se lit en partie:

« Mon père est le major Wendell Keller. Il est prisonnier de guerre MIA. Dans la guerre.
« Il est parti le 1er mars 1969. J’espère qu’il reviendra. Notre famille holl est très triste pour notre père.
« S’il revient, je vais lui dire de ne pas retourner à la guerre. J’ai été désolé pour lui. Je ne l’ai vu que cinq fois.
« Je souhaite et souhaite qu’il revienne. Il a été dans la guerre cence .J’étais un petit garçon. J’avais environ deux ans à l’époque.
« Tout le monde se sent désolé pour lui », conclut la lettre. « Ils aimeraient qu’il revienne aussi. »

Douleur persistante

Michael Keller prévoit d’être à Washington vendredi pour accueillir son père à la maison.
Mais il semble que sa mère, Jacqueline Keller, ne sera pas là.
La raison est douloureuse et remonte à 1975, selon Keller, qui a déclaré que c’était l’année où la veuve du copilote de son père a demandé à l’US Air Forces
de changer le statut de son mari de disparu au combat à tué au combat afin qu’elle puisse se remarier.

L’US Air Forces a accédé à la demande, mais en même temps, elle a également changé le statut de Wendell Keller pour qu’il soit tué au combat,
même si elle n’avait pas de demande écrite de sa famille pour le faire.
« Ce qui était une erreur de leur part », a déclaré Keller.
« Ce qui a fait, en gros, l armee a refusé à ma mère des prestations qui auraient dû lui être disponibles en tant que femme mariee », a-t-il déclaré.
« Cela a créé une énorme difficulté pour ma mère », a déclaré Keller, ajoutant que sa mère, qui ne s’est jamais remariée, l’a élevé seul avec son frère aîné, Gregory.

Keller a déclaré que sa famille avait appris l’erreur que 20 ans après qu’elle ait été commise mais l armeee a offert ce que Keller décrit comme un petit règlement.
Depuis, sa mère s’est battue pour obtenir une indemnisation supplémentaire.

De chez elle dans le Colorado, Jacqueline Carol Tessier Keller, diplômée de la Fargo Shanley High School, a déclaré qu’elle aimerait assister à la cérémonie d’honneur
à Arlington, mais qu’elle était trop contrariée pour y participer, compte tenu de sa frustration persistante à l’égard de l’US Air Forces.
« Ils ont gâché pour moi ce qui aurait dû être une occasion joyeuse », a-t-elle déclaré.

Bien que le gouvernement ait accepté de gommer sa décision de 1975 et de repousser de plusieurs années la date du statut de tué au combat de son mari,
ce qui lui a permis de recevoir toutes les prestations, Keller a déclaré que la décision avait été prise 22 ans après les faits et que les acomptes qu’elle recevait
ne prenaient pas en compte l’inflation et la perte d’intérêts.

Elle cherche également une compensation pour l’erreur.
« Il y a trente-sept ans, l’US Air Forces a commis une grave erreur et une erreur juridique, changeant incorrectement le statut de mon mari, le colonel Wendell Keller,
qui a été abattu au-dessus du Laos en 1969 », a déclaré Jacqueline Keller.
« Cette erreur avouée m’a coûté cher, et le coût continue d’augmenter », a-t-elle déclaré. « L’erreur reconnue m’a ete volé, à moi et à ma famille, beaucoup de choses,
et cette erreur n’a pas encore été corrigée de manière juste et correcte, malgré tous mes efforts au fil des décennies. »

L’histoire de son désaccord peut être trouvée sur son site Web: http://hm.dinofly.com/JCK/.

Bien qu’il comprenne les sentiments de sa mère, Michael Keller a déclaré qu’il ne voulait pas que cet aspect de l’histoire de sa famille nuise à ce qui, selon lui,
devrait être au centre de l’attention en ce moment: les services prévus à Arlington.
« Je veux que mon père soit honoré pour le héros qu’il est », a déclaré Keller.


source
laosgpsmap.com

Une histoire passionnante mais triste.

Comme il en existe des milliers, dans tous les pays ayant été en guerre et sur tous théâtres d'opérations confondus...

Le copilote, le lieutenant Virgil 'Mike' Meroney avait un pere "heros" de la seconde guerre mondiale comme pilote de chasse.

Les Meroneys – Père & Fils
Le Colonel Virgil K. Meroney est né le 16 février 1921 à Pine Bluff, Arkansas.
Il s’est enrôlé dans la Garde nationale de l’Arkansas le 24 mai 1937 et a été activé le 23 décembre 1940.
Le Sgt Meroney est entré dans le programme des cadets de l’aviation de l’US Army Air Forces le 27 mars 1942, et a été nommé 2d Lt et a reçu ses ailes de pilote
à Luke Field, Arizona, le 30 octobre 1942.

Après avoir terminé sa formation de chasseur, il est affecté au 487th Fighter Squadron du 352nd Fighter Group à Westover Field, Massachusetts, en décembre 1942,
et termine l’entraînement P-47 Thunderbolt en janvier 1943.
Le lieutenant Meroney s’est déployé avec le groupe en Angleterre en juin 1943, et a été crédité de la destruction de 9 avions ennemis en combat aérien, plus 1 endommagé,
avant d’être abattu par la flak et pris comme prisonnier de guerre le 8 avril 1944.
Le capitaine Meroney s’est échappé de captivité le 7 avril 1945 et s’est rendu dans les forces américaines le 19 avril 1945.





Après son retour aux États-Unis, il a servi comme instructeur de vol à Luke Field d’août 1945 à janvier 1946, puis a servi comme officier adjoint des opérations de base
à Selfridge Field, Michigan, jusqu’en septembre 1947.
Il a ensuite été affecté au 27th Fighter Group à Kearney AFB, Nebraska, puis à Bergstrom AFB, Texas, de septembre 1947 à novembre 1950, suivi d’un service
en tant que commandant du 561st Fighter Escort Squadron du 12th Fighter Escort Group à Turner AFB, Géorgie, puis à Bergstrom AFB, où il a servi de novembre 1950
à septembre 1954.

Pendant ce temps, le colonel Meroney est déployé en Angleterre de juillet à décembre 1951, sur l’île de Kwajalein de septembre à novembre 1952 et au Japon
de mai à août 1953. Pendant son voyage au Japon, il a réussi à effectuer plusieurs missions de combat en Corée.
Il a été commandant du 7th Fighter-Bomber Squadron du 49th Fighter-Bomber Group au Japon d’octobre 1954 à août 1956, puis commandant du 80th Fighter-Bomber Squadron,
à Itazuke AB, au Japon, d’août 1956 à août 1957.

L’affectation suivante du colonel Meroney a été en tant que conseiller de l’US Air Forces auprès de la Garde nationale aérienne du Missouri à Lambert Field, Missouri,
de septembre 1957 à août 1960, suivie d’un service en tant que commandant du 308th Tactical Fighter Squadron à George AFB, en Californie, d’août 1960 à décembre 1961,
déployé en Allemagne pendant la crise de Berlin de mars à juillet 1961.
Il a été directeur des opérations de la 31e escadre de chasse tactique, également à george AFB, de décembre 1961 à juin 1962,
puis a déménagé avec l’escadre à Homestead AFB, en Floride, où il a servi de juin 1962 à juillet 1963.

Il a ensuite été commandant du 77th Tactical Fighter Squadron à la RAF Wethersfield, en Angleterre, de juillet 1963 à septembre 1964, puis commandant adjoint  des opérations
de la 20th Tactical Fighter Wing, également à la RAF Wethersfield, jusqu’en mai 1965.
Le colonel Meroney a servi comme officier de liaison aérienne au quartier général de la 7e armée à Stuttgart, en Allemagne de l’Ouest, de mai 1965 à août 1966,
puis a été commandant adjoint des opérations de la 479e escadre de chasse tactique à George AFB d’août 1966 à février 1968.

Il a été déployé en Asie du Sud-Est en février 1968, où il a servi comme commandant adjoint des opérations, puis vice-commandant de la 8th Tactical Fighter Wing à Ubon
Ratchathani Royal Thai AFB, en Thaïlande, de février 1968 à février 1969.

2 missions avec son fils







Pendant ce temps, le colonel Meroney a effectué 141 missions de combat dans le F-4 Phantom.
II et a réussi à effectuer au moins deux missions de combat avec son fils, le lieutenant Virgil K. Meroney, III, avant que son fils ne soit tué au combat en mars 1969.
Sa dernière affectation a été en tant que chef adjoint de la sécurité, puis chef de la sécurité au quartier général du Commandement aérien tactique à la base aérienne de Langley,
en Virginie, de février 1969 jusqu’à sa retraite de l’armée de l’air le 31 décembre 1970. Virgil Meroney est décédé le 27 juin 1980.



source
preddy-foundation.org

Carrière longue et tumultueuse...

Differentes types de bombes larguees sur la piste Ho Chi Minh

Un coin pas sympa du tout.
Vu ce qui traine encore.

Station service reliques




Entree d hotel




Entree de restaurant

Aie !
Toute une culture...