Ca me rappelle le deboulonnage des statues a caractere raciste maintenant ca devient religieux dans un pays d origine chretien.
On peut s attendre a ce que ca empire avec la destruction des croix sur le bord des routes...
Mois qui croyait que la laicite,c etait d etre tolerant et d accepter toutes les religions...
Au nom de la laïcité, la justice ordonne le retrait d'une statue de Saint Michel en Vendée.
Saint Michel et son dragon vont-ils être terrassés par les Libres Penseurs de Vendée ?
Saisi par cette association de défenseurs de la laïcité, le tribunal administratif de Nantes a ordonné, jeudi, à la ville des Sables d'Olonne, de retirer, dans les six mois,
la statue de l'archange du domaine public communal.
Mais «la Ville ne se laissera pas faire!», proclame le maire (DVD) Yannick Moreau, qui «au nom du bon sens«, a décidé de faire appel du jugement.
Cette statue de Saint Michel que les militants de la Fédération de la Libre-pensée ne veulent plus voir se trouve, depuis 2018, sur le parvis de l'église Saint-Michel...
place Saint-Michel, à deux pas de l'auditorium Saint-Michel, au cœur du quartier Saint-Michel.
«Les quelques personnes qui fréquentent la paroisse, ça leur paraît peut-être normal. Mais les autres?, interroge Jean Regourd, président des Libres Penseurs de Vendée.
Ils se disent: “Pourquoi est-ce que je croiserais un saint lorsque je sors de chez moi?”
Ce jugement confirme qu'il faut respecter les convictions de toutes les citoyennes et les citoyens, et non satisfaire quelques-uns.»
Le militant a retracé tout le parcours de la statue:
«Réalisée au XIXe siècle, elle a d'abord orné le fronton de l'école Saint-Michel, raconte-t-il. Puis le diocèse a vendu l'école à un promoteur.
La commune a récupéré la statue et l'a placée là. Lors de l'inauguration, en octobre 2018, il y a eu une bénédiction par le curé de l'église Saint-Michel.»
Pour le tribunal, «si l'espace public sur lequel est implantée la statue litigieuse est attenant directement à l'église et présente pour celle-ci une certaine utilité [...]
sa configuration en fait une place publique affectée à d'autres usages.
Dès lors, cette parcelle ne peut être qualifiée de dépendance d'un édifice de culte».
Selon l'avocat de la commune, Me Vincent Horeau, «la statue avait vocation à être installée dans ce quartier bien connu des Sablais, et il ne s'agit absolument pas
d'un acte de prosélytisme».
Saint Michel étant aussi «le saint patron des parachutistes», poursuit-il. Un détachement de parachutistes avait été convié lors de l'inauguration, par le maire
de l'époque Didier Gallot, lui-même ancien parachutiste.
«Si c'est pas un symbole religieux, le saint patron des parachutistes!, rétorque Jean Regourd.
Ce qui est inquiétant, c'est qu'il y a des maires qui prennent la liberté d'installer des statues religieuses dans l'espace public.
Nous, on continuera à faire respecter la loi de 1905».
«Les tribunaux de notre pays ont autre chose à faire que d'instruire les demandes abusives de laïcistes radicaux complices de la « cancel culture » qui cherchent
à déboulonner un par un les attachements culturels millénaires qui ont forgé notre identité collective!», s'insurge Yannick Moreau.
Ce mercredi par ailleurs, la Ville a porté plainte «après une succession d'incivilités » et «un acte de vandalisme inacceptable sur une statue municipale de la Vierge Marie».
Il y a quelques jours, «des excréments avaient été retrouvés sur les deux statues d'un calvaire situé dans un parc municipal depuis des décennies, rapporte l'édile.
Avant-hier, une statuette de la Vierge a été brisée en mille morceaux.
Une barbarie abjecte qui choque tout le monde». Un acte qui scandalise aussi Jean Regourd: «Ce sont les Talibans qui font cela, pas nous!», s'indigne-t-il.
Concernant Saint Michel, en attendant l'appel, le maire a demandé un « sursis à exécution ».
«On a toujours espoir de démontrer qu'il n'y a aucune contradiction avec le principe de laïcité, assure-t-il.
Car cette statue, c'est une belle œuvre d'art pour les athées, l'archange pour les chrétiens, leur saint patron pour les parachutistes: elle est partagée par l'ensemble
des citoyens selon leurs croyances et leurs convictions».
source
lefigaro.fr