Les Chars amphibies japonais

La genèse de ce projet remonte à 1928, lorsque l’armée impériale japonaise a mené une série d’essais pour tester la faisabilité du concept de char amphibie.
Ceux-ci comprenaient des prototypes comme le Type 1 « Mi-Sha », le SR-II Ro-Go ou l’amphibien Ishikawajima.
Cependant, ce n’est qu’en 1940 que la Marine a pris l’affaire en main. L’IJN a conçu un véhicule spécialement conçu pour les forces spéciales de débarquement
de la marine impériale, pour attaquer les petites îles du Pacifique dépourvues de pontons ou d’installations portuaires, ainsi que pour les opérations spéciales.
Le Type 2 Ka-Mi a été conçu en 1941 et la production a commencé en 1942.





Un Type 2 Ka-Mi, avec ses pontons flottants et ses superstructures installées.
Le Ka-Mi était le char amphibie japonais le plus prolifique et le plus réussi de la guerre.
Cependant, avec sa configuration complexe et sa fabrication coûteuse, il a été produit en peu de nombre .





Conception du Type 2 Ka-Mi
Les concepteurs choisissent le Type 95 Ha-Go comme base de développement, en conservant le moteur, la transmission, les suspensions, la transmission et le châssis,
bien que la coque et la tourelle aient été complètement redessinées pour la tâche.
Les plaques ont été assemblées par soudage et des joints en caoutchouc ont été utilisés, au lieu de l’armure rivetée habituelle.
Les pontons creux en plaques d’acier ont également été conçus pour être montés à l’avant et à l’arrière du châssis et pouvaient être rapidement verrouillés à la main.
Le ponton avant a été divisé en huit compartiments, afin de réduire les inondations internes en cas de collision.
Ils pourraient être facilement largués de l’intérieur après le debarquement sur la plage.
La transmission du moteur a été modifiée pour alimenter les deux arbres, offrant une vitesse de 10 km / h sur la mer et une autonomie maximale de 150 km .
La direction était assurée par une paire de gouvernails, actionnés par des câbles allant de l’arrière à l’habitacle du conducteur.

Le Ka-mi sans pontons sur la plage-on voit les ergos de fixation sur le chassis du char.








Parce que le haut de la coque pouvait être inondé par une mer agitée, des barrières ont été placées autour de la grille d’échappement du moteur.
Une cheminée amovible a été conçue pour être installée au-dessus du tuyau d’échappement, avec un joint étanche.
Il était recouvert d’un dôme en forme de cloche et pouvait être enlevé après le debarquement.
Un « pont » surélevé a également été installé sur le dessus de la tourelle lors de la navigation. La tourelle elle-même abritait à la fois le canon Type 1 de 37 mm
et une mitrailleuse coaxiale Type 97, protégée par un mantelet blindé.
Le Type 1 était un canon AT standard, qui pouvait tirer un obus AP de 0,68 kg à une vitesse initiale de 700 m/s .
Une deuxième mitrailleuse était située à l’intérieur de la coque, dépassant du glacis frontal.
C’était aussi l’un des rares chars japonais équipés, dès le départ, d’un interphone radio et téléphonique pour l’équipage.

Historique opérationnel
Parce que la plupart des pièces ont été construites à la main et que le véhicule a été spécialement conçu pour sa tâche et jamais pour la production de masse,
la demande a toujours dépassé la capacité de fabrication de la Marine.
La production s’est étendue sur deux ans, 1942 et 1943 soit 184 modeles construits.
Le Ka-Mi a été conçu, initialement, pour attaquer les îles.
Le Type 2 Ka-Mi a été utilisé pour la première fois au combat sur Guadalcanal à la fin de 1942
Cependant, au moment où il est entré en service, les forces japonaises étaient déjà sur la défensive.
Ils étaient utilisés pour le soutien de l’infanterie, parfois comme casemates mobiles.


Ka-mi capture a rabaul en essai par les australiens




Ka-mi a saipan




Plus tard, ils ont été rencontrés par le Corps des Marines des États-Unis dans les îles Marshall et les îles Mariannes, en particulier à Saipan,
où ils ont soutenu la Force spéciale de débarquement naval (SNLF) de la base de Yokosuka dans son opération amphibie ratée.
Ils ont également été utilisés lors des combats sur l’île philippine de Leyte à la fin de 1944 lorsqu’ils ont soutenu le 101e SNLF dans le golfe d’Ormoc.
Selon Ralph Zumbro dans son livre « Tank Aces », plusieurs Ka-Mi ont été détruits par des LVT-1 de l’armée américaine au large des côtes de Leyte au cours de la seule action
de char amphibie contre char amphibie  US de l’histoire; cela est douteux, cependant, car la plupart des chars Ka-Mi ont été détruits après leur arrivée à Terre à Ormoc.
Une poignée d’autres ont été capturés par les troupes de l’armée américaine à Luçon en 1945, ainsi que plusieurs autres capturés par les troupes australiennes et du Commonwealth.



Type 2 Ka-Mi spécifications

Taille 7,42m (4,80m sans pontons) x 2,79m x 2,34 m
Poids total, prêt au combat 12,3 tonnes (9,15t sans pontons)
Équipage 5-6 (conducteur, 2 artilleurs, chargeur, radioman)

Propulsion Mitsubishi diesel 6 cyl. refroidi par air, 115 ch (86 kW)
Vitesse maximale 37 km/h
Armure 6 à 13 mm
Armement 1x mitrailleuse Type 1 de 37 mm
2x Mitrailleuse Type 97 de 7,7 mm
Autonomie (maximale à la vitesse de croisière) 200 km
Production totale 184 ex entre 1942-43



Véhicules survivants
Le musée des chars Kubinka à Moscou, en Russie, expose un Ka-Mi de type 2, avec ses pontons avant et arrière.

Capture intact par les sovietiques en 1945




Expose au musee de Kubinka a Moscou en 1995




Le meme expose dehors et repeint au nouveau Patriot Park a Kubinka en 2018

2 autres survivants

Un char presque complet est située près de l’aéroport de Babeldaob a Palau.





Un autre spécimen est situé à Koror toujours a Palau.
Ce dernier est remarquable en ce qu’il y a encore un double canons de 25mm AA monté sur le ponton arrière.(canons de 25mm AA que l on retrouve sur les destroyers japonais)








Ces deux chars étaient autrefois situés au centre de l’île de Babeldaop à la fin des années 1980.
Ils avaient en fait été enterrés par les Japonais soit pour les garder hors des mains des Américains après leur reddition, soit comme fortifications défensives.
Après la guerre, ils ont été déterrés par les habitants. Ils ont ensuite été déplacés, l’un à l’ancien centre de communication au sud de l’aéroport,
et l’autre à Koror dans le cadre des expositions de monuments commémoratifs de guerre.


source
en.wikipedia.org

Etonnant, et inédit.
Dommage que deux exemplaires survivants soient aux intempéries...

vania a écrit:

Etonnant, et inédit.    
Dommage que deux exemplaires survivants soient aux intempéries...

La rouille les ronge à vitesse grand V.

Type 3 "Ka-Chi"

Après le succès du Type 2 Ka-Mi, la marine impériale japonaise a commencé à développer un remplacement du Ka-mi plus grand et avec un canon plus efficace
contre les chars allies. Il s’agissait du Special Type 3 Ka-Chi ,un char moyen amphibie, basé sur le châssis du Type 1 Chi-He.





Conception & Développement
La Marine impériale japonaise (IJN) est devenue très friande du Type 2 Ka-Mi, et a été déterminée à ce qu’une version plus grande soit nécessaire,
avec de meilleures capacités offensives et défensives. Cela l’aurait rendu plus adapté à la guerre amphibie qui allait de pair avec la nature insulaire de la guerre dans le Pacifique.
En 1943, le prototype Type 3 Ka-Chi a été achevé, le véhicule ayant été approuvé pour la construction peu de temps après.
Le véhicule est ensuite entré en service plus tard cette année-là.

Char sans ponton




Le Type 1 Chi-He, à l’époque le plus récent char moyen de l’Imperial Japan, a été choisi comme châssis de base pour le Ka-Chi.
La suspension Hara ou « Bell crank » était allongée avec 2 roues de route supplémentaires et des rouleaux de retour.
La coque était grande et en forme de boîte avec des côtés plats. Il était de construction soudée et imperméabilisé avec des joints et des joints en caoutchouc.
Les côtés se sont effilés à l’endroit où les pontons supplémentaires ont été montés. Ces pontons étaient creux et en tôle.
Un grand ponton incurvé constituait la « proue » du véhicule. Celui-ci était composé de deux parties et se fendait au centre pour le montage / démontage.
Un ponton plus petit fixé à l’arrière pour former la « poupe » du véhicule. À la base de cette section, il y avait 2 gouvernails.

Le Ka-Chi avec le ponton d’étrave divisé en ses 2 composants







Ces pontons ont été largués de l’intérieur du char, une fois qu’il avait touché terre.
Cependant, de nombreux équipages des Ka-mi ont gardé les pontons attachés, car cela a permis une légère amélioration de la protection du blindage.
Bien que cela aurait eu un effet minime, c’est une pratique qui aurait probablement continué avec le Ka-Chi.
La propulsion dans l’eau était assurée par des helices, la direction étant réalisée avec 2 autres. Ceux-ci étaient alimentés directement par le moteur diesel V-12 mitsubishi
Type 100 refroidi par air . Le Type 3 Ka-Chi avait un grand tuba distinctif derrière la tourelle. Cela a fourni de l’air au moteur Mitsubishi et, en même temps,
a empêché l’eau de pénétrer dans le compartiment moteur.

L’armement du Ka-Chi était standard pour les nouveaux chars japonais de cette époque.
L’armement principal se composait du canon de char Type 1 de 47 mm, c’était le même canon de 47 mm utilisé sur le Type 97 Chi-Ha Shinhoto de l’armée,
et bien sûr, le Type 1 Chi-He. L’armement secondaire était une mitrailleuse coaxiale type 97. Ces armes ont été montées dans une version modifiée de la tourelle trouvée
sur le Chi-Ha Shinhoto. Il avait une grande coupole conique construite sur la coupole standard, pour éviter que l’eau ne pénètre dans le compartiment de l’équipage.
Le char avait également une mitrailleuse d’étrave positionnée à gauche du conducteur.
Le véhicule nécessitait un équipage de sept personnes, dont l’un servait de mécanicien à bord, comme pour le Ka-Mi. Sa position exacte à l’intérieur du véhicule est inconnue.


Type 3 Ka-Chi
Dimensions L-W-H 10,3m (avec pontons) x 3m x 3,82 m
Poids 28,7 tonnes (avec pontons)
Équipage 7 (conducteur, mitrailleur, chargeur, commandant, mitrailleur d’étrave, mécanicien, radio)
Propulsion Moteur diesel V-12 Mitsubishi Type 100 refroidi par air de 240 ch
Vitesse 32 km/h sur terre, 10 km/h dans l’eau
Armement Type 1 Canon de char de 47 mm
2x Mitrailleuse 7.7mm type 97
Armure 10–50 mm
Production totale 19 ex

Déploiement par sous-marin
Une caractéristique de ce véhicule était la possibilité d’être transporté par sous-marin, même lorsque le sous-marin était submergé.
Les sous-marins de la marine impériale japonaise, tels que les Type C, ont été modifiés pour transporter les véhicules.
En tant que tels, les véhicules avaient des coques spécialement construites pour faire face à la haute pression trouvée dans les profondeurs de l’océan Pacifique.
La coque arrière du Ka-Chi était composée d’une seule plaque convexe, rivetée à la structure principale.

La plaque convexe à l’arrière du char.




Cette tactique était un moyen secret de déployer des renforts sur les petites îles du Pacifique pendant la journée.
Alors que des forces plus importantes allaient debarquer sous le couvert de l’obscurité, le débarquement sous-marin était un moyen discret de renforcer
ou de déposer des fournitures cruciales.

Destin
La production, cependant, était extrêmement limitée avec seulement 19 Type 3 Ka-Chis construits entre 1943 et 1945.
La raison en est que, en tant que projet naval, le véhicule est tombé à une très faible priorité. Les efforts de construction se sont plutôt concentrés sur la production
de navires de guerre et d’avions. Aucun des chars n’a jamais été déployé au combat.





Les enquêteurs militaires britanniques ont étudié les véhicules au Japon après la guerre.
Les 19 véhicules auraient été affectés à l’escadron spécial de croiseurs de Yokosuka.
Cette équipe d’enquête est responsable des seules images du Ka-Chi, celles affichées dans cet article. Ce qui est arrivé aux véhicules après est inconnu.
Ils ont probablement été mis au rebut.


source
tanks-encyclopedia.com

A l'instar de leurs homologues occidentaux, et contrairement aux idées reçues, les Japs étaient pas à court d'imagination sur la conception d'engins blindés...

Type 4 Ka-Tsu

Le Type 4 Spécial Ka-Tsu a été conçu avec la campagne des Îles Salomon à l’esprit, comme un tracteur amphibie polyvalent de grande capacité.
Il était également utilisable comme péniche de débarquement et engin de ravitaillement transporté sur le pont des sous-marins, mais cela imposait une étanchéité parfaite
des entraînements finaux et du compartiment moteur, capable de supporter la pression des eaux profondes.
Toute l’idée d’un engin de ravitaillement, qui est venue en priorité en 1943, était d’éviter la détection des « meutes de loups » sous-marins américains toujours présents,
qui fonctionnaient de la même manière que les sous-marins allemands dans l’Atlantique, et avec le même succès.
Ils ont contribué beaucoup plus à la famine et au manque de fournitures vitales pour chaque garnison japonaise dans le Pacifique que toutes les attaques aériennes combinées.
Tout navire de guerre était en danger.
Par conséquent, le besoin de sous-marins de ravitaillement a été rendu de plus en plus important. Le Ka-Tsu s’est naturellement inscrit comme une solution concrète au problème,
de manière rapide et efficace. Un sous-marin en surface chargé de cargaison aurait mis des heures à décharger, l’exposant ainsi que son équipage à des observateurs américains
à tout moment.

Conception du Type 4 Ka-Tsu
La conception a été confiée au commandant Hori Motoyoshi du chantier naval de Kure.
Le premier prototype a été achevé à l’automne 1943, mais les essais se sont terminés en mars 1944.
Le Ka-Tsu était un gros véhicule de 11 m de longueur, 4 m  de largeur et 2 m  de hauteur, pesant 16 tonnes.
Il était propulsé par un moteur à essence dans une boîte de pression étanche, scellé avec les entraînements finaux électriques, délivrant une puissance de 62 HP (3 hp / tonne).
Pour réduire la contrainte sur le moteur, tout en assurant la flottabilité, le Ka-Tsu était complètement non blindé, à l’exception de quelques plaques pour protéger l’équipage.





L’équipage de 5 personnes était situé dans la partie avant du véhicule, le conducteur et le copilote/commandant assis côte à côte dans le compartiment avant.
Les deux avaient un pare-brise blindé pliant et une fente de visée, plus une petite cabine juste derrière où un homme pouvait se tenir, pour l’observation
ou pour utiliser une mitrailleuse standard, et un deuxième mitrailleur qui pouvait utiliser deux mitrailleuses lourdes de type 2 de 13 mm montées sur des rotules
(assistées par un chargeur), une de chaque côté.

Mais son objectif principal avait changé entre-temps, et les Ka-Tsus ont été modifiés pour transporter deux des torpilles navales standard d’une tonne de 45 cm Type 91.
Celles-ci étaient connus pour être plus rapides et avec une charge explosive plus massive que les torpilles alliées.
La mobilité sur terre a été réduite en raison de la longueur et du poids du véhicule.
Il pouvait, peut-être, atteindre 15-20 km/h sur terre et 5 nœuds en mer (10 km/h), à l’aide des deux hélices arrière et de la forme de la coque en forme de bateau.





Service actif
Lorsque la production de Ka-Tsu a été terminée, ils ont été achevés en tant que porte-torpilles, afin d’attaquer la flotte américaine dans des atolls bien gardés, tels que Ulithi.
Cinq sous-marins IJN, les I-36, I-38, I-41, I-44 et I-53 ont été modifiés pour transporter deux véhicules chacun.
Cependant, les nombreuses déficiences du Ka-Tsu ont été soulignées en préparation de l’opération Yu-Go, l’attaque sur l’atoll de Majuro, qui n’a jamais eu lieu.
Les principaux problèmes comprenaient le poids des torpilles montées sur le dessus, combiné à la coque en grande partie vide, ce qui a causé des problèmes de stabilité majeurs,
le moteur gravement sous-alimenté et le temps nécessaire pour desceller les couvercles étanches du moteur.





L’entrée de l’atoll était en effet naturellement protégée et entourée de récifs infranchissables pour tout bateau / sous-marin, mais pas pour un véhicule amphibie
qui pouvait être libéré par un sous-marin à une certaine distance de sécurité.

Avril 1944





Les véhicules ont été retrouvés abandonnés dans les îles Home à la fin de 1945, dans le port de Kure (qui a été pilonné et mitraillé sans pitié en préparation
de l’opération Olympic). L’état-major de la marine a également pensé à utiliser le Ka-Tsu comme engin suicide si l’invasion du japon avait eu lieu.

Ka-Tsu spécifications
Taille 11m x3,2m x2,3 m
Poids total, prêt au combat 14,5 tonnes
Équipage 5 (conducteur, commandant, artilleurs, chargeur)
Propulsion Moteur à essence, 62 ch, 3 ch/tonne
Suspension bogies à suspension à manivelle
Vitesse maximale 20 km/h

Armement 2 mitrailleuses lourdes Type 2 de 13 mm et 2 torpilles Type 91 de 45 cm
Armure blindage supplémentaire de 3 mm, 10 mm
Production totale 49 ex  en 1944




Le dernier survivant Type 4 Ka-Tsu est exposé à la base logistique du Corps des Marines des États-Unis à Barstow, en Californie.
Ca faisait des dizaines d annees que l engin trainait dans un coin a pourrir jusqu au jour ou il a ete decide de renover cet engin unique..ouf!

Bonne initiative cette restauration, l'engin est pas banal ...

Type 5 To-Ku
Prototype de char amphibie lourd.(1944)

Ce dernier et ultime char amphibie japonais IJN était particulièrement massif, construit sur le châssis du Type 5 Chi-Ri, avec le même diesel Mitsubishi 12 cylindres refroidi par eau,
fournissant 240 ch. Il avait une protection de blindage assez étendue (de 10 à 50 mm ), il était équipé d’un canon type 1 de 47 mm dans le chassis et d’un canon léger AT
type 1 secondaire de 25 mm  dans la tourelle, plus deux mitrailleuses Type 97 de 7.7 mm.
Il pesait 29,1 tonnes mais était lent à 32 km/h sur terre et à 10 km/h  sur l’eau.





Le Type 5 To-Ku était essentiellement dans la même veine que les chars amphibies japonais précédents, tels que le Type 2 Ka-Mi et le Type 3 Ka-Chi.
Il y avait une coque centrale sur laquelle 2 pontons ont été ajoutés à la proue et à l’arrière.
Il a été assemblé avec des plaques d’acier homogènes laminées soudées, de 10 à 50 mm d’épaisseur. Le poids total, prêt au combat était de 29,1 tonnes ,
pour un équipage de 5 personnes (conducteur, commandant, mitrailleur, chargeur, mitrailleur de coque / opérateur radio).

La propulsion était assurée par un diesel Mitsubishi 12 cylindres refroidi par eau, 240 ch et 8 ch / tonne.
Le groupe motopropulseur comprenait quatre bogies avec quatre roues de route doublées chacune, suspendues par des manivelles Bell.
Le Type 5 To-Ku n’a jamais été mis en service.