Musée militaire de la révolution populaire chinoise, Pékin,

Le Musée militaire de la révolution populaire chinoise ou Musée militaire de la révolution populaire chinoise est un musée situé dans le district de Haidian, à Pékin, en Chine,
qui présente du matériel militaire restauré de l’histoire de l’Armée populaire de libération, jusqu’aux machines modernes.
L’un des dix grands bâtiments érigés pour célébrer le dixième anniversaire de la fondation de la République populaire de Chine, la construction du musée a commencé en octobre 1958
et s’est terminée en 1960.






Le musée occupe une superficie totale de 60 000 mètres carrés.
Après avoir traversé le hall, on arrive à la salle d’exposition centrale, qui contient plus de 500 photographies et plus de 1 000 souvenirs de la révolution chinoise menée
par Mao Zedong au cours d’un demi-siècle.

Sur le côté est du bâtiment principal, les trois étages sont occupés par des salles spécialisées, dont les titres sont dans la calligraphie de Chen Yi, qui les a écrits à la demande
de Zhou Enlai. Le premier étage est consacré à la deuxième guerre civile révolutionnaire (1927-1937),
le deuxième étage à la guerre de résistance contre le Japon (1937-1945) et le troisième étage à la troisième guerre civile révolutionnaire (1945-1949).

Les expositions dans ces trois salles dépeignent les 28 années qui se sont écoulées entre la fondation du Parti communiste chinois en 1921 et la création de la République populaire
de Chine en 1949. Ils traitent de l’organisation du Parti et de l’armée, de l’établissement de bases révolutionnaires rurales et de la prise du pouvoir d’État par les forces armées.
Parmi les plus de 5 000 pièces exposées figurent une lampe à huile utilisée par Mao Zedong pendant la lutte contre la montagne Jinggang et
des photographies montrant Mao écrivant son essai « Sur la guerre prolongée » et prononçant son célèbre discours lors de la célébration de la fondation de la Chine nouvelle.
Sont également exposées des photographies de Zhou Enlai, Zhu De et d’autres vétérans de la révolution ainsi qu’une collection de leurs effets personnels.
Les sections consacrées à l’Armée populaire de libération et aux masses montrent l’importance de leur participation aux guerres révolutionnaires.
Il y a aussi une section spéciale consacrée aux martyrs révolutionnaires renommés tels que Norman Bethune et D. S. Kotnis.
Dans l’aile ouest, la salle d’exposition du premier étage contient une exposition générale tandis que les deuxième et troisième étages abritent une exposition intitulée
« La protection de la révolution et de la construction socialistes ».
Les places extérieures de chaque côté du hall central exposent des armes représentatives utilisées par l’Armée populaire de libération et les armes capturées à l’ennemi
pendant diverses périodes de la guerre révolutionnaire.

Les blindes captures principalement americains certainement ramenes de Coree (1950-1953).Ils sont plein de poussieres    




M4A3 Sherman




M36 TD 90mm  




M-26 Pershing

T-34/85 chinois




Vedettes lance-torpilles

En 1960, au plus fort de la guerre froide, un avion espion américain U-2 piloté par Francis Gary Powers a été abattu au-dessus de l’Union soviétique.
Cela a provoqué une sérieuse augmentation des relations déjà tendues entre les superpuissances. C’est la chose dont on se souvient le plus du U-2,
à tel point qu’il serait facile de supposer qu’il s’agissait d’un événement unique.
En fait, cinq autres U-2 ont été abattus dans les années 1960, non pas au-dessus de l’Union soviétique, mais dans l’espace aérien chinois, avec la perte de trois pilotes.
Les avions étaient exploités par le Black Cat Squadron, une unité basée à Taïwan, et étaient fournis par la CIA.
Les pilotes taïwanais ont reçu une formation aux États-Unis et leur tâche principale était de recueillir des renseignements sur le programme nucléaire chinois.
Le programme de reconnaissance était entouré de secret.

Pendant des années, l’épave de l’un des U-2 (ci-dessous) gisait sur le parvis de ce musée à Pékin. C’était un spectacle saisissant alors qu’il se mourait lentement,
avec peu d’efforts pour le conserver.




Les chasseurs MiG 15 utilisé par les chinois sont également exposé.
Le pilote chinois Wang Hai  a abattu ou touché neuf avions américains pendant la guerre de Corée, et est devenu commandant de l’armée de l’air chinoise
avec le grade de général.
Il a maintenant 93 ans.

Le Mig-15 de Wang Hai en Coree

Belle collection, bien poussiéreuse...

vania a écrit:

Belle collection, bien poussiéreuse...

Très beau oui, mais ça aurait bien besoin d'être remis en état. "Poussiéreux" comme tu dis.

Justement ,ce sont de vieilles photos avant la renovation d avant 2018 .





Voici ce que l on peu voir de nos jours a l interieur






Les Soviétiques ont capturé un grand nombre  de materiels en 1945 et les ont donnés aux communistes chinois où ils ont formé le noyau des unités blindées
de l’Armée populaire de libération.

Char japonais type 97 Chi-Ha




Ce char est étiqueté le char « Héros » et l’attention très particulière que son exposition est accordée dans le musée indiquerait qu’il a joué un rôle notable dans la révolution.




Type 95 So-Ki.

Il y a du beau matos tout de même.

L’armée chinoise dans les années 1930 avait un certain nombre de chars différents, y compris Panzer I, Vickers MkE, T-26 et le petit CV33 italien.
La plupart d’entre eux ont été perdus dans les batailles de Shanghai en 1937 et il semblerait qu’aucun n’ait survécu.
Le musée avait un CV33 italien qui, je suppose, remonte à un achat des années 1930. Il semblerait qu’il n’y ait guère d’autre raison pour qu’il soit là.

CV-33




L’armée chinoise pendant la Seconde Guerre mondiale était équipée de beaucoup d’équipement américain, il n’est donc pas surprenant qu’il y ait beaucoup de choses
exposées. L’implication chinoise dans la guerre de Corée semble expliquer la présence de plusieurs modèles ultérieurs de chars américains, probablement capturés
à un moment donné (?).

Le M5A1 a été fourni par les États-Unis aux Chinois pendant la Seconde Guerre mondiale et celui-ci a continué à être utilisé dans l’APL.




On retrouve nos shermans,M-36 et M-26 Persing enfin depoussieres qui ont meilleure allure!

Quelques photos d'armes légères : Mauser chinois Chiang Kai-Shek.


Très rares sont ceux comme la photo qui sont dans cet état parfais. Disons à l'état neuf.

Celui-ci a été neutralisé (quel dommage).

Construit dans des restes d'acier de basse qualité, l'usure était assez rapide et de plus la précision fortement douteuse.
C'est bien d'en avoir un (si on le trouve) pour la collection, éventuellement quelques tirs par an, rien d'autre.

Quelques vehicules supplémentaires de la Seconde Guerre mondiale mais peut-être acquises pendant la guerre de Corée.

US LVT-1(A)




M29C Weasel




Oxford Mk1 britannique.




Le Carrier ci-dessous était étiqueté comme un lance-flammes Canadian Wasp de 1951,une acquisition de la guerre de Corée.

Ah, des raretés, armes et véhicules !...

vania a écrit:

Ah, des raretés, armes et véhicules !...

Je plussoie.

Une paire d’obusiers japonais de 105 mm Type 91




Canon de bataillon japonais de 70 mm Type 92




Canon d’infanterie chinois de 75 mm Type 12




Canon de campagne chinois de 88 mm Type 18

Les Chinois ont acheté beaucoup d’armes sur le marché libre dans les années 1930 auprès d’une grande variété de fournisseurs.
Cela comprenait plusieurs modèles allemands et la plupart sont représentés ici.


Obusier allemand de 150 mm L/32




Canon antichar chinois 37mm Type 30 - le Pak36 allemand fabriqué sous licence. Notez les roues en bois.




Canon allemand 50mm Pak38 L/60




Canon d’infanterie IG18 de 75 mm

Super joli.

Vue generale




Le U2 a meilleure mine




Canon antichar US M3A1 de 37 mm




Les T-34/85 chinois

T-69 chinois copie sur le T-54




Vedette lance-torpilles reconditionnee




source
thetacticalpainter.blogspot.com/

Belle collection...