Quel est votre général Russe favories ?

Et suivant "Quel est votre général allemand préférer". Cela n'a aucune fonction Politique !

Mon général Russe favorie est Vasili Chuikov

Le Général Chuikov ou Tchuikov comme certains l'écrivent, commandait la 9e armée dans la guerre Russo-Finnoise et fut promu Lieutenant Général en 1940. La 9e armée fut battu par les Finlandais et il fut banni en Chine en décembre 1940 comme attaché militaire.

En mars 1942, il prit le commandement de la 64e armée et en septembre, il passe à l'histoire en prenant le commandement de la 62e armée qui défend la ville de Stalingrad.
Grâce à sa ténacité et à son grand courage, il sera responsable de la pire défaite allemande de la guerre. Il disait à ses troupes " : Nous défendrons la ville ou nous mourrons ici". C'est pour cette raison que ses soldats le baptisèrent Général Entêtement.

Demandant des renforts à Zhuikov, il dût se résigner à défendre la ville avec ce qu'il avait car les Russes préparaient une manœuvre qui allait sceller le sort de la 6e armée allemande.

Souvent Chuikov eut à combattre personnellement à quelques mètres à peine de l'ennemi. Après la victoire de Stalingrad, il demeura aux commandes de la 62e armée qui fut renommée 8e garde armée en avril 1943 et participa à la libération de la Pologne. Il fut récompensé de sa vigoureuse défense de Stalingrad car ce fut lui qui recueillit la reddition de Berlin en 1945.

J'avoue très mal connaître les généraux russes de l'époque.
Néanmoins j'ai entendu pas mal de bien du général qui a été nommé gouverneur de Berlin juste après la prise de la ville (je ne reviens plus sur son nom); il semble qu'il ai fait preuve de pas mal d'humanité et d'efficacité.

aucun....

Tchuikov (pas sur de l'orthographe, vu les divergences ! ) et Nikolaï Vatoutine, commandant du prestigieux 1er front Ukrainien, qui combattra à Stalingrad, Koursk, Voronej, Kharkov, libéra Kiev mais mourra en avril 44, après avoir été blessé par des partisans ukrainiens (anti-URSS).
Il fait parti donc des meilleurs généraux russes, et vaincra plusieurs fois Manstein.


goliath

Moi je dirai Constantin Rokossovki

Andrei Vlassov ! :Nas:

pour moi aucun comme dirais patton "ce sont des generaux d'operettes avec des uniformes debilement decore" qui ont surclasses les vrais combattant du front de l'est

hiver44 a écrit:

pour moi aucun comme dirais patton "ce sont des generaux d'operettes avec des uniformes debilement decore" qui ont surclasses les vrais combattant du front de l'est

Ont peut dire que Patton si connaissait sur le sujet,il avait dut prendre exemple sur les Russes pour la tenue qui flasch avec son casque en peinture brillante ça paires de revolver a crosse western,ces bottes,etc... en plus vue que c'était un anticommuniste primaire,son jugement sur les généraux soviétiques est a prendre pour ce qu'il vaut.

mais sa marche personnelle était quand même "Dixie" ...
(ils ont réussi à l'oublier dans le film célèbre avec George Scott) ,
il ne poiuvait pas être totalement mauvais !!!

Moi aussi j'y vais avec Rokossovski. Il participa à la défense de Moscou en 1941 et coopéra à l'encerclement des troupes Allemandes à Stalingrad en 1942. Vainqueur à Orel et à Briansk en 1943, il conduisit l'offensive en direction de Varsovie en 1944.

Salutations

sans aucun doute Koniev!! ( chu pas fan de joukov) :forum: :Sal:

Tchouicov, Joukov et Timochenko

Pour répondre à Florian plus haut, le général en question s'appelait Bersarine.
Il a été nommé, après la chute du mur de Berlin et à titre posthume, citoyen d'honneur de la ville de Berlin, preuve de l'excellent travail qu'il a effectué...
J'ai pas de général soviet préféré, mais avoir ce grade, dans un camp comme dans l'autre d'ailleurs, c'était risquer de tomber du jour au lendemain en disgrâce ou pire, pour ne pas avoir assez, ou trop, appliqué telle ou telle consigne tordue venant d'une hiérarchie psychopathe.
Les cas sont nombreux des deux côtés...

ah si j'en ai un, mon préféré c'est VLASSOV!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Moi ça reste Joukov, tout simplement pour son parcours personnel assez méritant,
son aura et sa popularité qui reste, à tort ou à raison, grande en Russie.

Antonio

Pas convaincu qu'un général en général soit compétent...vous n'avez qu'à faire un parallèle avec les dg des grandes entreprises à l'heure actuelle....ils savent à peu près ce qu'il se passe dans leur bureau, c'est à peu près tout

Alors côté russe, on n'en parle même pas...un seul bon à mon avis, Toukhatchevski

De nombreux généraux allemands prenaient physiquement la tête de leurs troupes, qu'en est-il du côté russe?

Je pense qu'ils le faisaient aussi, peut-être moins ...
Chez les allemands, voir un officier descendre sur le front n'était pas commun non plus : déjà ils venaient jeter un oeil lorsque la situation était très "stable", quand le coin était calme, et bien peu de généraux restaient tranquilles au QG sans bouger ...
A quelques rares cs, on peut citer Rommel, mais qui a eu la "chance" de ne pas être envoyés sur le front est : le front africain est on ne peut plus différent, avec de loyaux adversaires rosbeefs, et tout le contexte était différent ! Alors que le front africain était une bonne guerre dans la plus belle tradition militaire, le front-est était une guerre raciale, bardée de massacre et crimes diverses, dont beaucoup de généraux ont adhérés et participés, il n'y a qu'à voir Manstein !

Je pense que chez les alliés, les généraux étaient pas mal présents "devant", exemple de Leclerc, Patton, Monty ... et d'autres, dont plusieurs célèbres qui furent tués, exemple d'un général américain assez connu, tué par une attaque aérienne alliée ... je ne me rapelle plus de son nom !

Il y a aussi les japonais : les généraux japonais se donnaient la vie aux côtés de leurs hommes (ou en tout cas se suicidaient), impensable en Europe, mais bien d'actualité en Asie .. gloire du Japon et de l'Empereur ..

Les soviétiques, et non pas les russes parce que pas mal de généraux soviétiques étaient d'origine ukrainienne ou biélorusse, les soviétiques donc, ont eu de très bon généraux, survivants des purges des années 30 et ensuite des desastres de 1941 (Eremenko, Rybalko, Popov, Vatoutine...) sans parler des plus connus (Joukov, Tchouikov, Vassilievsky...), mais aussi des moins bons (Rodmistrov, Lopatine et d'autres...).
Les allemands ont eu de leur côté je pense plus de généraux compétents que les soviétiques (ne dit-on pas que le prussien est guerrier dans l'âme?) du moins jusqu'en 1944.
Mais tous ces "talents" allemands seront de plus en plus "bridés" par l'omniprésence croissante de Hitler, de décembre 1941 jusqu'à la fin, dans les détails des opérations militaires, alors que Staline, au contraire, après ses initiatives malheureuses (trop gourmand après Moscou début 1942, mal inspiré en mai 1942 et février/mars 1943 devant Kharkov, etc...) choisit à la mi-43 de laisser la bride sur le cou à ses chefs de guerre, avec les succès que l'on connaît...

A noter quand même que la supériorité d'ensemble des généraux allemands sur leurs adversaires soviétiques repose partiellement sur le fait qu'une bonne partie de ces derniers avaient été éliminés par Staline avant le conflit.
Avec des hommes de la trempe de Tukhachevsky, par exemple, l'Armée Rouge disposait d'une sensible avance doctrinale sur la Wehrmacht dans les années trente. Les qualités du Prussien n'expliquent pas tout !

Tu as raison, mais t'avais pas bien lu mon post concernant les purges staliniennes !

Les soviétiques, avant les Purges du petit père des peuples, étaient très en avance sur son temps, autant tactiquement que matériellement : elle disposait d'une armée blindée plus vaste que toute les autres grandes armées blindées réunies, une aviation importante, et des tactiques regroupant les fantassins, les chars et l'aviation en offensif .. relativement moderne en somme, et pas si loin du Blitzkrieg allemand.
On note aussi les premières brigades soviétiques de paras ..

Mais dans l'ensemble, la qualité globale des généraux soviétiques variait beaucoup selon l'individu et des tas de facteurs : certains jeunes étaient très futuristes et prometteurs, d'autres comme Boudienny de vieux cas encore adpetes des charges de cavalerie et l'attaque ay sabre.
Malheureusement pour l'armée rouge, ce furent les plus jeunes et prometteurs officiers qui furent touchés par les purges staliniennes, les vieux chnocs à la Boudienny restant à leur place grâce à leur "vénération" de Staline.
Les généraux prussiens étaient assez classiques, mais ont su s'adapter aux blindés et nouvelles armes .. mais ils n'étaient pas globalement "mieux" que leurs équivalents alliés, ces derniers étant paralysés par les mauvais emplois des nouvelles armes et les faibles budgets et volontée gouvernementales !

Dire que l'armée soviétique était globalement en avance est un peu exagéré.
Certes il y a avait des concepts" futuristes", dévéloppés avant guerre, mais juste par quelques "penseurs militaires".
Du témoignage des officiers allemands, tous font état du manque de formation de la plupart des officiers subalternes soviétiques, suite à leur interrogatoire avant de partir pour les camps de prisonniers.
On peut penser logiquement qu'il en était de même des officiers supérieurs et généraux.
Si on rajoute les moyens de transports et de transmission archaiques, un matériel quantativement impressionant mais souvent dépassé, les soviétiques auraient été bien peine de mettre en pratique, et avant bien longtemps, leur propre "blitzkrieg".
Ces raisons expliquent aussi que les unités soviétiques étaient numériquement inférieures à leurs homologues allemandes (transport et commandement de faible capacité).
Si l'U.R.S.S. avait eu des officiers ayant le niveau d'appliquer sur le terrain ces concepts novateurs en termes tactiques et stratégiques, ils n'auraient fait qu'une bouchée de la Finlande en 1940.
Ceux qui avaient malgré tout plus de "talent" que les autres, n'en étaient pas moins tenus de "suivre le manuel", sous l'oeil des commissaires politiques.
Comme je l'ai écrit plus haut, pas mal d'historiens s'accordent pour dire qu'à partir de 1944, ils pourront commencer à mettre leurs idées en pratique.
Pour ce qui est des allemands, même s'il y avait parmi eux des prussiens bien rigides (avec un monocle visé à l'oeil ! ), ces derniers en 1941 et 42 n'en avaient pas moins l'expérience et l'avantage psychologique sur leurs homologues soviétiques d'avoir derrière eux deux années de
guerre et de victoires...

Oui bien sur, mais les tactiques envisagées et d'ailleurs pour certaines réalisées grandeur-nature au début des années 30 étaient très en avance ! Déjà, à cette époque, la République de Weimar n'a pas d'armée digne de ce nom, et les armées anglaises et françaises reposes sur leurs chars moyen et légers datant de la Grande guerre ou de juste après, et l'armée américaine ne possède que quelques centaines de FT-17 !
A ce moment, l'URSS commence la production en masse du T-26 (dérivé du Vickers Mark E, char des plus modernes à l'époque), des BT (très modernes également, reprenant les suspensions Christie) et des "lourds" multi-tourelles, mais qui passent à l'époque comme une des meilleurs solutions ! bref, l'Armée Rouge dispose d'un avantage numérique et qualitatif notable, et les exercices en "plein-air" des années 30 sont là pour le prouver.
Bien sur, il y a de gros problèmes de transmissions, de matériel adapté à la guerre de mouvement, problèmes logisitiques et surtout au sein de la hiérarchie elle-même : avec les précepts du communisme pur et dur, les "classes" n'existent pas, donc les grades au sein de l'infanterie combattante non plus ! C'est pour cette raison que les ordres passent très mal entre les QG et la troupe, et également pour cette raison que les soviétiques souffriront de tant de pertes en Finlande et au début de l'offensive allemande ..

Donc en avance peut-être pas, mais avec des avantages etidées, oui ... enfin jusqu'à ce que Staline s'en mêle ..

vania a écrit:

même s'il y avait parmi eux des prussiens bien rigides (avec un monocle visé à l'oeil ! )

Uniquement pour commander les stalags...

Le colonel Klink, dans Papa Schultz ! ...