Forts de la ligne Maginot de nos jours

Le Bambesch est un petit ouvrage d'infanterie constitué de 3 blocs de combat, situé sur la ligne Maginot en Moselle.
Il a subi de très lourds combats, notamment le 20 juin 1940, qui le forceront à la reddition.





La façade du bloc 3 de l'ouvrage du Bambesch, qui a lourdement souffert des tirs américains en novembre 1944 : gros impacts sur la visière, les créneaux ont subi également,
et le mât du projecteur blindé a été sectionné.
On distingue l'entrée à droite. Juste en arrière de la porte, il y a un créneau pour fusil-mitrailleur qu'on détaillera à la photo suivante.

Sur la gauche, la chambre de tir avec 2 créneaux (un pour canon antichar de 47mm interchangeable avec jumelage de mitrailleuses Reibel, l'autre
pour jumelage de mitrailleuses Reibel MAC 31 7,5mm).
Juste à gauche de cette chambre de tir, on observe un créneau FM (fusil-mitrailleur) de défense de façade.





Sur les dessus, deux cloches GFM (guetteur et fusil-mitrailleur) se démarquent pour surveiller les abords.

Gardez à l'esprit que vous avez ici la façade arrière d'un bloc, et qu'elle n'est pas censée être exposée à l'ennemi.
La chambre de tir couvre le reste de la ligne Maginot vers l'Ouest. Elle ne tire, ni vers le côté ennemi, ni vers l'arrière, elle "flanque" seulement la ligne principale.


Comme mentionné sur la photo précédente, voici à présent le créneau FM (fusil-mitrailleur) équipé d'un FM 24-29 en batterie, pour la défense de proximité !





C'est ici que le soldat Herblot fut blessé par un éclat d'obus le 20 juin 1940, lorsque les allemands s'en prirent à ce bloc.
En bas à droite, une goulotte lance-grenades permet de lancer des grenades dans le fossé diamant.
Sur la gauche, une porte blindée donne accès à l'échelle pour la cloche GFM (guetteur fusil-mitrailleur) que l'on voyait à droite de la première photo.

Nous arrivons dans la chambre de tir principale du bloc 3 de l'ouvrage du Bambesch !





Comme expliqué à plusieurs reprises, nous avons :
Sur la gauche, le créneau pour canon antichar de 47mm monté sur bi-rail, interchangeable avec un jumelage de mitrailleuses Reibel MAC 31, 7,5mm,
qui est d'ailleurs en place.
Sur la droite, un créneau pour jumelage de mitrailleuses Reibel MAC 31 de 7,5mm dont le support est en place.
Au milieu entre les deux, un projecteur pour éclairer le champ de tir, qui se trouvait normalement à l'extérieur dans une niche blindée.


Il est temps de descendre de quelques mètres sous terre.... et d'arriver dans la salle des filtres, à l'étage inférieur du bloc 3 du Bambesch.





On découvre l'impressionnante tuyauterie pour la ventilation et la filtration de l'air.
Deux gros filtres charbon / papier actif modèles SP 1936 permettaient de filtrer l'air en cas d'attaque par gaz de combat (tuyauterie verte).
La vanne en haut permet d'ouvrir ou de fermer le passage d'air dans le tuyau concerné. Au pied de ce tuyau rouge, il manque le petit moteur pour la ventilation.

Pour les petits ouvrages, il y avait une salle des filtres pour chaque bloc de combat.
Les gros ouvrages avaient, en plus, une très grosse salle de neutralisation (des filtres) sous terre au niveau de l'usine électrique.

Toujours à l'étage inférieur du bloc 3 de l'ouvrage du Bambesch, la chambrée pour la troupe qui était en faction dans le bloc.





Cela permettait d'être relativement à l'abri des impacts directs et des bombardements.
Les soldats qui étaient de quart de repos allaient sinon dans les chambrées du casernement de l'ouvrage, à 30m sous terre.


Dans une autre pièce de l'étage inférieur du bloc 3 de l'ouvrage du Bambesch, on découvre un réservoir de 2m3 d'eau.




Derrière, l'aéro-refroidisseur : il s'agit d'un échangeur thermique utilisant l'air frais de dehors, pour refroidir l'eau du circuit de refroidissement des moteurs
de l'ouvrage (groupes électrogènes, situés dans l'usine 30m plus bas).

De retour à l'étage supérieur du bloc 3 de l'ouvrage du Bambesch, on s'attarde sur le fusil-mitrailleur FM 24-29 en batterie dans sa rotule,
pour défendre la façade.
c'est ici qu'un soldat fut gravement blessé le 20 juin 1940.






Nous arrivons dans les souterrains de l'ouvrage, au pied du bloc 3 du Bambesch !
La douce odeur des plats préparés nous amène tout droit... dans la cuisine !





C'est ici-même qu'étaient préparés les repas pour les 107 hommes du Bambesch.
On observe la grosse cuisinière au charbon de marque François Vaillant , modèle 1933, type 1D Bis 00.
Elle dispose de sa propre évacuation des fumées. En haut de l'image, un réservoir d'eau pour les besoins sanitaires.


Le sas blindé étanche au pied du bloc 3 de l'ouvrage du Bambesch. (à 30m sous terre)





source
Facebook - Les Historateurs
Bambiderstroff, France

Superbe travail des associations de préservation/conservation de ce patrimoine historique.
Toutes les visites possibles des ouvrages de la Ligne Maginot sont poignantes...

Comme souvent pour les petits ouvrages d'infanterie, il n'y a pas de réfectoire : des tables et chaises rabattables sont installées à même les galeries.
C'est ici que les soldats se restaurent, et c'est ici que les visiteurs ont le privilège de se restaurer une fois par an





Dans cette chambrée fidèlement restaurée, les soldats prennent un peu de repos après leurs passages dans les blocs de combat.





En effet, dans les ouvrages Maginot, c'est le principe du trois quart qui est appliqué, comme dans la marine, de manière à ce qu'il y ait toujours des hommes
qui soient en poste aux blocs de combat à la surface pendant que d'autres se reposent sous terre.
Il y a donc théoriquement une couchette pour trois.
Seuls les sous-officiers / officiers ont leur propre chambrée.



Comme nous sommes atteints de bétonite, nous allons frapper chez le médecin pour voir s'il peut nous recevoir.
L'infirmerie est malheureusement vide, mais fidèlement restaurée.
C'est ici notamment que fut soigné un des soldats grièvement blessé lors des combats du 20 juin 1940.

L'ouvrage du Bambesch est connecté au réseau d'électricité civil par l'arrière (ligne haute-tension) comme la majorité des ouvrages depuis la fin des années 1930.
Mais si le courant venait à sauter ?





Et bien c'est là que les moteurs de l'usine électrique entrent en jeu !
Ces gros moteurs Renault 6 cylindres (54 Chevaux) fournissaient alors l'électricité nécessaire au fonctionnement de tout l'ouvrage.
Et ils sont toujours fonctionnels !


Voici l'un des deux groupes électrogènes Renault de 6 cylindres et 54 chevaux !





Un seul des moteurs suffisait à alimenter tout l'ouvrage en électricité.
La présence de 2 moteurs permettant la maintenance de l'un pendant le fonctionnement de l'autre.
En cas de panne des 2 moteurs, un tout petit moteur CLM 1PJ65 pouvait être démarré pour éclairer juste l'usine le temps des réparations.


Juste à côté du boîtier pour le courant secteur du groupe électrogène n°2, on découvre un petit atelier électromécanique pour permettre la maintenant des gros monstres.
Dans les gros ouvrages, l'atelier électromécanique est une pièce à part avec beaucoup plus d'outillage.

Petit focus sur les nombreux sectionneurs présents dans l'usine électrique du Bambesch.





On apprécie la peinture rouge sur les contours qui met vraiment en valeur toutes ces installations électriques !
Vous noterez "L'appareillage électrique industriel C.H. CHEVEAU & Cie" qui plus tard deviendra une autre société encore connue de nos jours...
Ici c'est le tableau électrique divisionnaire : le courant peut-être réparti dans chaque partie de l'ouvrage.


Vue de l'usine électrique du Bambesch depuis l'arrière de la pièce.





On découvre les 2 moteurs Renault 6 Cylindres de 54 Chevaux, dont celui au premier plan est fonctionnel.
En haut à gauche, en rouge, le réservoir de carburant quotidien.
Juste à côté, en gris, l'évacuation des gaz d'échappement.



Pour permettre aux moteurs de tenir 2 à 3 mois en parfaite autonomie, il fallait des réservez conséquentes de carburant.





Voici deux gros réservoirs, deux cuves pouvant contenir chacune 2000 litres.
Un petit lavabo pour se laver les mains est à votre disposition au fond. Les mécaniciens disposent également d'un miroir pour ajuster leur maquillage.

Superbes ensembles, associations qui veillent au grain pour préserver ce patrimoine de l'Histoire.
Euh...la "bétonite", il y a une remède ?...

Magnifique, absolument magnifique, c'est dans un état quasi parfait, merci à tous ceux qui se dévouent pour entretenir tout ça.
J'ai toujours voulu la visiter mais on repousse toujours et voilà : raté !
Merci pour cet excellent sujet.

Nous arrivons dans une chambrée pour les sous-officiers !
Ces chanceux ont le droit à plus de mobilier et surtout à avoir leurs propres lits.
Quelqu'un pourra leur dire que les casques Adrian Mle 26 ne sont pas à laisser dans les chambrées ?




Le centre névralgique de l'ouvrage : le central téléphonique !




Et on l'oublie pas, dans la ligne Maginot, le téléphone est roi !
Sur la droite, les gros répartiteurs téléphoniques (TM - Téléphonie Militaire), tous reliés au central téléphonique droit devant, malheureusement plus équipé.
Il s'agissait d'un central téléphonique à 32 directions.
Il manque aussi la table d'opérateurs à 14 circuits.



Nous arrivons dans le PC (Poste de Commandement) de l'ouvrage du Bambesch.
Un bureau est présent, communiquant avec la pièce juste derrière.




Au dessus, en vert, un répartiteur téléphonique reliait les différentes installations téléphoniques et permettait au PC d'avoir son propre téléphone sous support étanche.
Sur la droite, une énorme armoire blindée protégeait les documents sensibles.

Un petit zoom sur le bureau du poste de commandement (PC) du Bambesch : une machine à écrire est présente pour taper tous les comptes-rendus et rédiger ce qui doit l'être.
On note la fenêtre de communication avec la salle juste derrière.
Observez le coffret-support pour téléphone de campagne TM-32 qui pouvait être branché à une prise téléphonique.

Très bien reconstitué avec les objets, c'est "vivant".

Poste de Commandement (PC) du Bambesch : Une salle "de réunion" où étaient disposés des cartes, et où étaient prises d'importantes décisions.
Selon certains témoignages, cela servait aussi de "popote" des officiers.
On observe à nouveau le support pour téléphone militaire type TM-32 raccordable à une prise téléphonique.






Dans la continuité du Poste de Commandement (PC), la chambre pour les officiers (et potentiellement chambre du commandant).
Une chaîne a été placée devant les lits pour empêcher les soldats de fouiller dans les affaires du chef.






Comme dans tout ouvrage Maginot, le Bambesch est largement autonome en Eau :
En effet, les besoins en eau sont assurés par un forage profond, où était installé une pompe immergée.
Celle-ci fonctionnait électriquement pour remplir les réservoirs, mais il existait une pompe de secours à la main (sur la droite de la photo)

Outre la boisson, l'eau permet évidemment d'alimenter les sanitaires, dont les lavabos pour la troupe que voici.
Vous trouverez un cube de savon plus ou moins gros selon la surface de corps qu'il faudra laver.





Joliment maçonné en parement, voici le départ de l'égout visitable qui pouvait également faire fonction de sortie de secours, ainsi que de galeries d'entrée des câbles.

Incroyable toute la technique qu'il y avait. C'est très bien réalisé et bien pensé.

Tout ça avec la pointe de la technologie de l'époque.
Travail colossal, a France a dépensé une fortune pour sa défense, avec comme résultat la plus grande catastrophe de son Histoire...
Visites incontournables pour un retour dans le temps.

vania a écrit:

Tout ça avec la pointe de la technologie de l'époque.
Travail colossal, a France a dépensé une fortune pour sa défense, avec comme résultat la plus grande catastrophe de son Histoire...
Visites incontournables pour un retour dans le temps.

La France a dépens c'est vrai mais c'était pas prévisible ce qui s'est passé après. Il y a bien eu d'autres fortifications de construites, ici ou là.
Soi-disant pour empêcher l'ennemi d'entrer durant la WWI.
Il y en a que j'ai visité, c'est super, vraiment un autre temps et toujours bien pensé.

Les forts ne pouvait pas tenir sans infanterie aux alentours.
Mon grand pere du cote belle-mere etait en poste au 101e RI autour du Fort de Fermont (secteur Thionville) en mai 1940.
Il etait pilote de side-car avec mitrailleuse qui n avait qu une bande de 20 cartouches!
Le 12 mai,il part en reco avec son mitrailleur vers la frontiere et tombe nez a nez avec des chars allemands (Panzer II et III )
et leur panzergrenadiers.Ils vident leur bande sur les allemands en quelques secondes et font demi-tour dans un chemin de ferme.
Manque de chance,les allemands ripostent et blessent gravement le grand-pere aux jambes et chute de la moto.
Son collegue indemne,le porte vers les lignes francaises a quelques centaines de metres.
Bilan:2 jambes fracturees,blessures au crane,douleurs aux bras puis coma peu de temps apres...ambulance vers Verdun puis le 15 mai vers Bar le duc.


Side-Car Gnome-Rhome AX2




17 mai: train sanitaire vers Poitiers puis le 19 mai vers Royan.Enfin, on s occupe enfin de lui car il n etait pas prioritaire-platrage des 2 jambes.
Le 23 juin,les allemands entrent a Royan,il devient prisonnier de guerre.Neanmoins,toujours blesse,il est evacue vers Bordeaux puis vers Langon
ou il y a la ligne de demarcation.Il part a Privas le 13 aout 1940 en zone libre.
Demobilise le 11 septembre 1940 a Nimes,il peut rentrer chez lui a Angers en zone occupee car il est directeur d ecole et instituteur.
Il marche difficilement avec une bequille.

Je cherche le nom de cette moto française, ça va me revenir.
Copie de BMW.
j'édite : une Ratier.
J'édite pour la seconde fois : tu es sûr de la moto ? Je pense sincèrement à une Ratier.

Citation :

Les forts ne pouvait pas tenir sans infanterie aux alentours

"Unités d'intervalle" que ça s'appelait.
Grand-père chanceux, malgré sa blessure.

Si vous voulez il y a le Fort de Condé au Chemin des Dames. Je l'ai vu 2 fois, c'est passionnant à visiter.
Tapez sur internet "fort de condé" car il y en a beaucoup.
Il a été remit en bon état, son histoire est intéressante. Je vous laisse découvrir, de plus les photos vous emmèneront sur d'autres forts de ce style. Ils ont été construits juste après la guerre de 1870 soi-disant pour stopper l'ennemi.
Si vous pouvez aussi aller voir le Chemin des Dames il y a la Caverne du Dragon, superbe aussi. Ne serait-ce que le lieu autour est intéressant. Des cimetières à perte de vue.  Parfois des jeunes entre 18 et 22 ans, un allemand où il y a plus de 10.000 soldats morts, tous jeunes.  Ca glace le dos. Pas de vie, sauf une balle, un obus ou une baïonnette.  

Le Fort de Condé c'est ça :

La caverne du Dragon,j ai egalement ete la visite en 2016.Les guides sont benevoles et sont super sympas!

J ai mon arriere grand pere qui a combattu au "Chemin des Dames" du cote du village de Craonne en Avril/ Mai 1917.
Il a eu la jambe arrache par un obus dans les tranchees lors d un bombardement des lignes francaises par l artillerie allemande le 10 mai 1917.
Il a ete sauve par les medecins a Reims et decore de la Legion d Honneur.

Le 17 mai commence les mutineries dans les rangs francais dans le secteur le 22,la contestation enflent,des arrestations ont lieu
apres quelques soldats fusillies sur le champ,la rebellion s arrete .(voir la chanson de Craonne)
Dans la nuit du 23 au 24 Mai,on envoie les "rebelles" attaquer une position forte "le bastion de Chevreux",les allemands ripostent
avec des gaz moutarde (Yperite).Un Caporal mutin et ses 22 hommes seront fortement intoxiques....
Heureusement pour les francais.les victoires s accumulent fin mai au "Chemin des Dames" les allemands reculent et le moral revient dans les rangs.

Les gaz c'était terrible. Que de pauvres soldats horriblement touchés voire morts par ça.

Le fort a été soigneusement bombardé.
Les gaz, l'horreur.

Super de rendre hommage aux Infanterie de soutien des forts qui sont tout le temps oubliees lorsque que l on parle
des forts de la ligne Maginot.  


Nous avons suivi des reconstitueurs français âgés de 15 à 56 ans, qui ont pris l'initiative d'effectuer une randonnée mémorielle sur la ligne Maginot,
dans le secteur fortifié de Thionville !
En tenue d'époque du 169e RIF (Régiment d'Infanterie de Forteresse), les troupes ont foulé la même terre que ce régiment en 1939-40 !





La marche, qui s'est étalée sur le week-end, faisait au total presque 40km, en partant de Cattenom jusqu'à Kanfen, où nous avons dormi dans un campement d'époque,
puis jusqu'à Angevillers, station finale de ce périple.
Une prise d'armes et un hommage étaient systématiquement rendus devant chaque ouvrage Maginot croisé ainsi que devant les monuments aux morts
des communes traversés !
Cet évènement a permis de mettre en valeur quelque chose qui nous tient à cœur et qui est trop souvent oublié : la mémoire des troupes de forteresse de la ligne Maginot,
qui durent quitter leurs ouvrages invaincus, début juillet 1940, et se constituer prisonniers.
Le réalisme fut d'autant plus poussé que les troupes françaises étaient soumises à une chaleur intense en Juillet 1940 lorsqu'elles durent gagner les camps de prisonniers
à pied, comme cela avait été le cas ce week-end.
Il faut aussi noter que les reconstitueurs ayant participé à la marche venaient d'associations et de lieux parfois très éloignés :
Nord-Pas-de-Calais, Ardennes, Allemagne, ...
Nous remercions l'association Les loups de la Moselle pour l'invitation à ce défi, que nous avons relevé !


Sur les chemins et routes au début du parcours, les troupes ont encore fière allure malgré le soleil qui commence à taper.
Le sergent-chef mène la marche à gauche, tandis que la plus jeune recrue se tient au milieu. Juste à droite, le tireur FM porte le lourd fusil-mitrailleur FM 24-29
(presque 10kg en plus).





Arrivée sur les hauteurs du bloc 5 de l'ouvrage d'artillerie du Galgenberg (bloc observatoire d'artillerie O19).
Au premier plan, la cloche VDP (Vision Directe et Périscopique) et au deuxième plan la cloche GFM (Guetteur Fusil Mitrailleur) avec un camouflage
imitant une crête rocheuse.
La vue depuis sur les environs et la vallée de la Moselle est incroyable.