Incroyable histoire!
Aujourd'hui, il n'y a plus de vrais chevaliers... Le dernier est mort en 1945 !
Son nom était Josef Menčík.
Il est devenu célèbre pour son action audacieuse, lorsqu'en 1938 il est parti seul à cheval en armure de chevalier et avec une hallebarde contre...
des chars nazis. Les Allemands n'ont même pas tiré un coup de feu dans sa direction, mais ils l'ont juste regardé, considérant qu'il s'agissait d'un fou local.
Après un moment d'hésitation, ils l'ont contourné et ont franchi la frontière à la Šumava Bučina, commençant ainsi l'annexion de la Tchécoslovaquie.
Son histoire
En 1911, une partie de la forteresse de Dobrš a brûlé.
Josef Menčík a acheté le château détruit à la famille Schwarzenberg et a commencé sa reconstruction.
Il collectionnait les souvenirs de chevalerie médiévale, les achetant souvent au marché noir ou les faisant passer clandestinement de France.
Il a même placé un crocodile en bois dans les douves en souvenir du vrai crocodile qui y vivait, rapporté par Kryštof Koce lors d'une de ses expéditions.
Josef parcourait la campagne environnante à cheval, vêtu d'une armure, et tentait d'intéresser les jeunes à l'histoire et aux idéaux de la chevalerie.
Il invitait des voyages scolaires dans son château.
Le Don Quichotte tchèque était un grand passionné d'histoire médiévale.
Le qualifier de fou est plutôt une surinterprétation, il est plus approprié de le qualifier de reconstituteur et de promoteur des vertus chevaleresques.
Il rejetait les commodités modernes, comme l'électricité, et utilisait des bougies et des torches pour éclairer le château.
La communauté locale l'appelait "Fousatý táta". (" Papa barbu ") ou " Poslední rytíř ". ("Le dernier chevalier").
Il était connu des habitants de la région pour sa noblesse, son honneur, son courage, son hospitalité et sa serviabilité.
Il était également célèbre pour ses rituels alimentaires peu conventionnels.
Avant de quitter la taverne, il avalait toujours un hareng entier, buvait un verre de rhum et rugissait bruyamment dans tout le pub...
Josef Menčík a vécu dans sa forteresse jusqu'en 1945, date à laquelle elle a été nationalisée.
Il est mort quelques jours plus tard, le 19 novembre 1945, à l'âge de 75 ans, le cœur brisé..."
Son chateau aujourd hui
source
ewamaria.blog
irozhlas.cz/v