L etrange accident mortel du général Patton

Chauffeur de général, la bonne planque.
Sauf pour ceux qui conduisaient les maréchaux Vatoutine et Rommel au moment de leur mort...

vania a écrit:

Chauffeur de général, la bonne planque.
Sauf pour ceux qui conduisaient les maréchaux Vatoutine et Rommel au moment de leur mort...

la bonne planque, comme tu dis pas toujours. De plus faut tout le temps être disponible. Pas de dodo !

Fausses repliques

Belles Jeeps, toujours beaucoup d'allure...

Le camion quartier général mobile de Patton au QG de la 3e armée en Europe

Le général Patton prit possession de son « fourgon Patton », comme on l’appela, peu de temps avant qu’il ne quitte l’Angleterre pour commander la IIIe armée en France.
Trois fourgons ont été livrées et Patton les a photographiées.





La partie atelier du fourgon était une ST6 et était à l’origine un atelier de maintenance d’armes légères fabriqué par Perley A Thomas Car Works High Point en Caroline du Nord,
qui est aujourd’hui connu sous le nom de Thomas Buses.
En mars 1944, les conversions commencèrent près du quartier général de Patton à Peover, en Angleterre.

En 1965, l’un des constructeurs de la fourgonnette Patton a visité le musée Patton situé à Fort Knox où le camion a été exposée après la guerre.





Un article paru dans le journal « The Turret » indiquait que le technicien de 5e année Joseph E. Owczarczak « était alors un « commis d’atelier » en charge de l’atelier d’entretien
et de réparation de la 911th Ordnance Heavy Automotive Company.
Vingt hommes de l’entreprise et dix civils français construisent les fourgons.
M. Joseph E. Owczarczak a déclaré qu’il avait été inclus en raison de son poste au sein de l’entreprise et de sa connaissance de la langue et des gens français.
Il a transmis des instructions aux civils français.
Pendant des semaines, la section de l’artillerie en Angleterre a converti les fourgonnettes en caravanes mobiles itinérantes.






Les « caravanes » et la vie dans les champs.

Au centre du quartier général de la Troisième Armée se trouvaient trois fourgons appelés caravanes
Ils étaient affectés au général Patton, au général Hugh Gaffey, chef d’état-major et au général Hobart Gay (chef d’état-major adjoint).
Ils étaient lourdement gardés par des soldats PM 24 heures sur 24, à moins qu’ils ne se déplacent.
Patton qualifiait les PM de « sentinelles » Ces sentinelles portaient des fusils M1 de calibre .30 avec baïonnette fixe et, à l’occasion, des fusils M1903A1 baïonnette fixe.
Patton croyait que les baïonnettes fixes donnaient un effet prémonitoire et transmettaient l’idée qu’elles étaient sérieuses.
Au quartier général de Patton, ils prenaient leurs tâches au sérieux. Ils faisaient partie de la 503e compagnie A du bataillon de la police militaire,
qui était affectée à la sécurité du quartier général.

Les trois « caravanes » étaient situées à proximité les unes des autres et avaient une bâche en toile qui dépassait de l’arrière de chaque fourgon,
soutenue par des poteaux et des haubans qui formaient un auvent en toile.

Le camion qui est devenu le fourgon du quartier général du général Patton a été officiellement désigné par le quartier-maître et le département des transports
comme un 2 1/2 CCKW Shop Van St6.
Ils étaient basés sur un camion de deux tonnes et demie avec dix roues et 6 roues motrices.
Le camion pesait quelque 13 000 livres. Elle était propulsée par un moteur GMC 6 cylindres et disposait d’un réservoir d’essence de 40 gallons.
Le camion mesurait 19 pieds de long, 7 pieds 10 pouces de large et 9 pieds de haut.
Il a été évalué à 7,5 miles par gallon. ( Déplacement de 269,5 pouces cubes.) Il s’agissait d’un camion de réparation de munitions converti en remorque mobile.
Le général Patton a décrit le sien en disant : « C’est comme un bateau de croisière dans lequel vous pouvez vous tenir debout.

Il y avait un sac en toile de 25 gallons suspendu d’un côté avec un accessoire de douche pour se doucher.
On a dit que Patton n’était pas très timide au sujet de ses latrines ou de ses habitudes de bain.
D’apparence extérieure, ces fourgonnettes semblaient identiques, à une exception notable.

Une rampe d’escalier en métal a été ajoutée pour aider Patton à entrer et à sortir de la camionnette, car les escaliers étaient raides.
Les escaliers ont été déplacés vers le milieu, les deux portes pouvaient rester fermées et le tableau de carte top secret, à l’intérieur, ne pouvait pas être vu de l’extérieur.

Le chien de Patton, Willie, a eu du mal à monter les escaliers dans la camionnette à cause du treillis métallique déployé sur les barreaux d’escalier.
Cela lui arracherait les ongles en entrant. En conséquence, il y avait de petits morceaux de planche placés au-dessus des escaliers pour qu’il ne se blesse pas
en montant les escaliers. Tout cela était recouvert d’un vaste éventail de filets de camouflage qui l’aidaient à se fondre dans la campagne
et à ne pas être vu depuis les airs ou l’observation lointaine au sol.

L’intérieur de la cabine du fourgon d’atelier Patton a été conçu et construit en Angleterre et livré à Patton le ou vers le 10 juin 1944.

À l’entrée de la « caravane » de Patton, il y avait deux drapeaux.
Sur le côté droit flottait son drapeau de rang de campagne qui était rouge avec trois étoiles blanches indiquant son grade de lieutenant-général.
À gauche se trouvait le drapeau de la IIIe armée. Il ne devait y avoir aucun doute quant à l’endroit où Patton était cantonné. Juste à l’extérieur de la camionnette
se trouvaient des chaises en toile pliante et des tables de camping pliantes.

Ci-dessous, Patton part avec Willie à l’extérieur de Patton Van.




À l’intérieur des « Patton Mobile Sleeping Quarters »

Un dessin de l’intérieur du fourgon permet de comprendre la taille du fourgon.
On ne sait pas à quoi ressemblaient les deux autres fourgonnettes à l’intérieur, mais elles étaient peut-être identiques.


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La première chose qu’un visiteur voit est le lit à l’arrière et le tableau de carte.
Le lit était à l’origine équipé d’un matelas pneumatique gonflable. Il était fait de contreplaqué et aurait été inconfortable sans une sorte de matelas ou de rembourrage





Radio intégrée
Les armoires suspendues au-dessus du bureau. Patton avait une radio installée dans les armoires avec un ensemble de haut-parleurs.
Il se peut également qu’il y ait eu un certain type de stockage, mais aucune image de l’intérieur de ceux-ci n’a été trouvée lors de leur utilisation en 1944-1945.

Au-dessus du lit et du bureau se trouve une longue armoire située au-dessus des fenêtres du côté conducteur.
Il a trois portes. Pendant des années, cela avait été un mystère, mais un indice était visible.
Il semblait y avoir une porte coupée pour les haut-parleurs.
Lors de la restauration en 2012 du fourgon Patton d’origine, un autre indice a été trouvé.
Il semblait que la radio intégrée se trouvait à l’extrémité des haut-parleurs. Il ne restait plus qu’une planche à l’endroit où elle avait été montée.
Des mesures minutieuses ont été prises par l’équipe de restauration.

Il a fallu un certain temps pour trouver une radio civile qui correspondait aux quatre trous de la carte.
En 2018, il a été remplacé par une radio à tube des années 1940. Il a été restauré et est maintenant entièrement fonctionnel.


Patton a fait mention de son utilisation le 12 avril 1945.
« Je me suis couché assez tard et j’ai remarqué que je n’avais pas réussi à remonter ma montre, alors j’ai allumé la radio pour voir si je pouvais obtenir l’heure.
Juste au moment où je l’ai allumé, l’annonceur a annoncé la mort du président.
J’ai immédiatement informé le général Eisenhower et le général Bradley, et nous avons eu toute une discussion sur ce qui pourrait arriver.
Il semble très regrettable que, pour s’assurer la préférence politique, des gens soient nommés vice-présidents alors que le Parti n’a jamais eu l’intention
ni par le Parti ni par le Seigneur d’être présidents.
Je suis retourné me coucher et tout le monde m’a appelé jusqu’à environ 14h00 pour me donner des rapports officiels sur la mort du président et d’autres questions.






Même si le quartier général de Patton à l’époque se trouvait dans ce qui ne pouvait être décrit que comme un élégant manoir luxueux, il préférait dormir dans sa camionnette.
Cela lui offrait de l’intimité et il était devenu nous pour cela. Il sentait qu’il devait être aussi mal à l’aise que son commandement et ne se souciait pas beaucoup
des suites luxueuses et des grandes demeures. Il appréciait aussi la solitude qu’offrait sa camionnette.

Le soir du 12 avril, lorsqu’il apprit la nouvelle de la mort du président Roosevelt, sa journée avait été longue et mouvementée.
Il a commencé tôt, rencontrant l’avion du général Eisenhower sur l’aérodrome. Ils se sont ensuite rendus à la mine Merkers et ont inspecté l’or et les œuvres d’art nazis volés.
Après le déjeuner, ils se sont rendus au camp de travail d’Ohrdruf et ont vu l’horreur du camp de concentration.
Plus tard dans la soirée, il y a eu une conférence d’Ike à son personnel et les filles mobiles du Club de la Croix-Rouge ont assisté au mess officiel
et ont écouté Ike parler de la guerre avec le personnel de Patton.

Il était tard quand Patton sortit vers sa camionnette. Il regarda sa montre et il avait oublié de la remonter. Il a allumé la radio pour avoir l’heure exacte.
Apprenant la mort du président, il retourna à l’intérieur et informa Ike. Ils sont ensuite restés éveillés une bonne partie de la nuit à discuter.

Dans les années 80, on pouvait encore voir dans une casse, sur la nationale 7 à hauteur de Chevilly la rue, plusieurs de ces "caravanes", fraichement mises en vente par l'armée française.
Elles ont certainement trouvé preneur depuis chez les collectionneurs...

L interieur du camion

Patton n’utilisait pas sa camion exclusivement comme bureau officiel lorsqu’il était sur le terrain.
Le volume de travail requis et le nombre de visiteurs qu’il rencontrait sur le terrain ne lui laissaient aucune intimité.
Son bureau de travail a été déplacé dans un semi-remorque mobile et une remorque





source
http://pattonthirdarmy.com/

Et sinon, ça fait encore une version de ce bon vieux G.M.C.