Musée des Epaves Sous-Marines du Débarquement

Musée des épaves sous-marines est un musée privé consacré à la bataille de Normandie situé à Commes-Port-en-Bessin,
département du Calvados, région Normandie.

Après la fin de la seconde guerre mondiale, les sites marins de la bataille de Normandie sont encombrés d'épaves qui font l'objet de marchés pour assurer leur démolition.

Fondé en 1990 à Commes (près de Port-en-Bessin, Calvados) par Jacques Lemonchois, le Musée des épaves sous-marines consacre 6 000 m2
aux vestiges du Débarquement. Aujourd’hui décédé, l’entrepreneur spécialisé dans les travaux maritimes a arraché à la mer les vestiges de l’invasion alliée.

Une initiative privée

Situé à quelques hectomètres de Port-en-Bessin, à Commes, le Musée des épaves sous-marines a ouvert ses portes en 1990.
Il est la création de Jacques Lemonchois, un entrepreneur spécialisé dans les travaux maritimes.
Décédé en 2007, le ferrailleur âgé alors d’une soixantaine d’années, laisse derrière lui un héritage singulier, sur 6 000 m2.
Chars, torpilles, ancre de pétrolier ou torpilles de sous-marins américains et allemands côtoient les paires de chaussures, les tubes de mousse à raser
ou la correspondance des soldats qui ont débarqué le 6 juin 1944 sur les côtes normandes pour entreprendre de libérer l’Europe du joug nazi.

Première phase du Débarquement, l’opération Neptune comprenait la traversée de la Manche, le débarquement sur les cinq plages baptisées Utah, Omaha, Gold, Juno
et Sword Beach, ainsi que le parachutage de troupes derrière les lignes allemandes, et l’établissement de têtes de pont qui permettraient aux alliés
de se projeter à l’intérieur des terres.

Les ports en eau profonde (Cherbourg et Le Havre), sabotés et bien défendus, ne pouvaient être pris directement. Les Alliés ont alors construit des ports artificiels
à l’aide de caissons en béton (les Phoenix) à Saint-Laurent-sur-Mer et à Arromanches-les-Bains.
Contrairement au port « Mulberry A » de Saint-Laurent-sur-Mer, sur Omaha, le « Mulberry B » édifié devant Arromanches n’a pas été détruit par la tempête
du 19 au 22 juin 1944.
Le génie avait coulé des centaines de cargos pour faire office de brise-lames.
Les chars, les bateaux, les barges de débarquement et tout le matériel qui ont coulé lors de l’invasion ont formé un véritable cimetière sous-marin.

« À la fin de la Seconde Guerre mondiale, des quantités d’épaves jonchent les fonds marins et dépassent de la surface de la mer tout au long
des côtes normandes, représentant un danger permanent pour la navigation.
Toutes ces épaves sont abandonnées par les alliés au gouvernement français qui s’engage à en assurer l’enlèvement.

Contrats et actes de vente sont légués par les Domaines à de nombreuses entreprises.
De gigantesques chantiers de démolition s’installent sur le littoral et des millions de tonnes de ferraille sont extraites de la mer durant les vingt années
qui suivent le Débarquement », explique Jacques Lemonchois dans un film qu’il a en grande partie réalisé en 1994.

En 1970, l’entreprise Jacques Lemonchois Travaux maritimes (une dizaine de personnes) est chargée par l’État d’araser un certain nombre d’épaves restées dangereuses
pour la navigation. Une exploitation difficile retracée dans ce document poignant.
« Sa passion, c’était la plongée », explique Fabienne, son épouse, qui gère aujourd’hui le musée avec sa fille.
« Jacques était aussi passionné par la photographie. Il a filmé ses plongées. La passion de l’Histoire s‘est greffée là-dessus ».


Jacques Lemonchois lors du chargement d’une énorme ancre .





Jacques Lemonchois a exploré les fonds marins de la Manche pendant un quart de siècle.
Pour retirer les épaves, il les découpait au chalumeau. Arrachant des milliers de tonnes de ferrailles de la mer avec sa grue. Non sans courir de danger.
Mais cette périlleuse aventure était aussi une formidable épopée.
« L’industrie était alimentée par les ferrailles de la mer. Mais sur le pont de notre barge, nous remontions les vestiges du passé.
Si nous trouvions des restes humains, nous laissions l’épave à la mer. 38 ans (au moment où Jacques Lemonchois tourne les images de son film, ndlr) qu’ils sont là…
Et il n’y a pas meilleure sépulture pour un soldat ».

Dans les années qui ont suivi le Débarquement, on ne se souciait que de la reconstruction.
Dans les années 1970, les vestiges du Débarquement avaient une plus grande valeur sentimentale qu’après guerre.
« Il aurait été dommage de détruire ces reliques ».
Alors Jacques Lemonchois a pris l’initiative de sauver de la démolition certaines épaves et de les préserver, ainsi que les objets personnels recueillis dans celles-ci.
Cette collection réalisée au fil de 25 années d’exploration est présentée au Musée des épaves.
A travers elle, Jacques Lemonchois exprime sa reconnaissance et rend hommage aux hommes qui se sont battus pour la liberté et la paix au prix de leur vie.


source
actu.fr

Canon de 4,7 pouces QF Mark IX et Mark XII cal. 120 mm du destroyer britannique de classe I HMS Isis (D87).




Un destroyer construit chez Yarrow Shipbuilders Limited à Glasgow-Scotsoun en 1936 (il a commencé son service dans la Royal Navy le 2 juin 1937).
Le navire, qui participe, entre autres, aux patrouilles dans les eaux côtières de la Norvège et aux opérations en Méditerranée, coule lors de l’opération Neptune
(débarquement en Normandie) le 20 juillet 1944.143 marins perdent la vie.


HMS Isis




La raison du naufrage rapide était l’impact du navire sur une mine (ou, comme le disent certaines sources allemandes, coulé par une torpille réelle).
Après la guerre - bien avant l’extraction - l epave du destroyer a été accidentellement localisée dans le cadre de la recherche d’une autre épave.



Éléments de l’unité de puissance du destroyer britannique HMS « Quorn ».

upload pictures



le réducteur de turbine et l’arbre d’hélice du destroyer britannique HMS Quorn (L66) construit en 1940 par J. Samuel White and Co. à Cowes, île de Wight.

Dès le début de l’opération Neptune (le débarquement de Normandie) - avec quatre autres navires - c’était un groupe escortant des péniches de débarquement
au départ de Portsmouth. Puis, jusqu’à la nuit tragique du 2 au 3 août 1944, il participe à des patrouilles dans les eaux de la Manche.
À cette époque - dans les environs de Courseulles-sur-Mer - des torpilles allemandes « vives » « Marder » étaient utilisées.
L’attaque nocturne a été menée avec des bateaux à moteur explosifs « Linsen » et des avions ennemis.
Dans les environs du Havre, quelques instants avant minuit, un destroyer d’escorte britannique est déchiré par une énorme explosion.
L’explosion a eu lieu au milieu du navire, a conduit le navire à se briser en deux et à couler en quelques minutes.
Presque tout l’équipage est mort - 126 marins et 4 officiers. Seuls 16 membres d’équipage ont été secourus, mais avant que cela ne se produise, ils ont passé
environ 8 heures dans l’eau.


HMS Quorn




Quelle a été la cause d’une telle explosion ? Certaines sources disent qu’il s’agissait d’un bateau à moteur explosif « Linsen ».
Cependant, selon le membre d’équipage Norman Ackroyd, qui a survécu à l’accident - qui était à bord à ce moment-là - l’attaque a été menée par le pilote
du « véhicule » sous-marin, qui a tiré une torpille avec une charge suspendue sous sa coque.
La torpille a touché l’endroit où se trouvaient les chaudières du navire, qui a explosé, jetant Ackroyd par-dessus bord.

Un autre survivant était Christopher Yorston, qui se trouvait dans la superstructure du navire à ce moment-là.
Il a également été projeté par-dessus bord par la force de l’explosion. La version des deux hommes est également confirmée par le pilote allemand d’un autre sous-marin
qui a participé à cette attaque - Ferdinand Hoffmann.
Hoffmann, décédé en 2005 à l’âge de 86 ans, a raconté son histoire peu de temps avant sa mort, dans laquelle il a confirmé les informations des marins britanniques.
Il convient également de noter ici que le pilote allemand aux commandes du Marder, qui a coulé le destroyer, a été détenu par l’équipage d’un autre navire
qui a participé à l’opération de sauvetage de l’équipage du HMS Quorn.

J'ignorais ça, intéressant mais faut être sur place.

Turbine du destroyer américain USS Meredith.




USS Meredith (DD-726)





Lancé en 1943 au chantier naval de Bath Iron Works dans le Maine, il quitta Boston le 8 mai 1944 pour Plymouth.
Le commandant du navire - le contre-amiral George Knuepfer et son équipage - devait participer à l’opération Neptune (débarquement en Normandie).
Dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, le navire participa à l’escorte d’un convoi à destination des plages de Normandie, mais ne soutint pas le débarquement ultérieur
sur Utah Beach.
La raison en était que le navire a percute une mine, à la suite de quoi il a été gravement endommagé.
Au cours de l’explosion, sept membres d’équipage ont été tués et environ 50 ont été blessés et portés disparus.
Il a été coulé trois jours plus tard par l’armée de l’air allemande alors qu’elle tentait de le remorquer de l’arène de combat principale vers la sécurité.

Lors d’un bombardement aérien, le navire s’est brisé à deux endroits et a rapidement coulé, s’installant au fond de la Manche à une profondeur de 19 mètres.
163 membres d’équipage ont été secourus, y compris son commandant.








L’épave a été retrouvée le 5 août 1960.
Elle a ensuite été remonté (peut-être par Jacques Lemonchois) et mis au rebut un mois plus tard.

Pas raté, il est vraiment brisé en deux. 

Mine de contact navale britannique Mk XVII.




Elle mesurait environ 90 cm de haut et 40 cm de diamètre.Il y a 11 endroits où des détonateurs en forme de pointes oblongues devraient être installés.


Une pièce en acier du destroyer americain USS Nelson.





Le navire - lancé en septembre 1925 au chantier naval Armstrong Whitworth à Newcastle - a également participé au bombardement de cibles en Normandie.

Le Destroyer USS Nelson (DD-623)





Le 18 juin 1944, le navire quitte Juno Beach et se dirige vers Portsmouth pour se réapprovisionner en munitions.
Plusieurs minutes après 19 heures, le navire percute une mine, qui fait un grand trou dans la coque (certaines sources disent qu’il s’agissait de deux mines).
En raison du manque de conditions pour réparer le navire en Angleterre, il a été envoyé au chantier naval de Philadelphie, aux États-Unis,
où il a dû rester jusqu’en janvier 1945.
Il est intéressant de noter que, selon la plaque d’information placée sur cet élément, la cause des dommages au navire était l’attaque du torpilleur allemand
- Schnellboot S-138, et certains ont été trouvés à environ 7 miles au large de la côte d’Omaha Beach.

Gros dommages a la poupe du navire







Reparations sommaires de la Poupe pour faire la traversee de l ocean atlantique jusqu a Philadelphie.

Char moyen américain Sherman M4A1 (75) DD (Duplex Drive), récupéré sur le côté ouest de la plage « Omaha »





L’exemplaire du musée appartenait au 741e bataillon de chars et était l’un des 28 véhicules qui n’ont jamais atteint le rivage (seuls 4 véhicules sur les 32 chars DD
ont atteint la section désignée de la plage). Il a coulé lors de la première vague de débarquement aux premières heures du matin sur des vagues agitées
qui se sont avérées mortelles pour lui et son équipage.
L’épave récupérée du fond a toujours un « tablier » soudé à l’avant de la coque, sur lequel un écran de bâche était fixé, grâce auquel le réservoir flottait sur l’eau.





Les hélices ajoutées et l’endroit où se trouvait le gouvernail sont également parfaitement visibles.




En plus du char préservé dans son intégralité, vous pouvez également voir une tourelle d’un autre exemple coulé dans la cour.

Citation :

Il a coulé lors de la première vague de débarquement aux premières heures du matin sur des vagues agitées
qui se sont avérées mortelles pour lui et son équipage.

Les roues sont en bon état.
Quid de l'équipage, si l'éthique était de ne rien remonter s'il y avait des restes humains ?...
J'ai visité ce musée il y a longtemps, mais les explications étaient moins détaillées à l'époque...

L’obusier automoteur M7, communément appelé « Priest » par les Britanniques .






L’histoire associée à ce véhicule - excavé à 4.8 km de la plage « Omaha »!!
Ce véhicule appartenant à la 58e Escadron d’artillerie blindée de campagne a coulé dans la cale d’une barge de débarquement conçue pour transporter des chars
et d’autres véhicules lourds - LCT (Landing Craft, Tank) en abrégé.
Il n’y aurait rien d’extraordinaire à ce sujet, si ce n’était du fait qu’il a eu lieu longtemps après la fin non seulement de l’opération Neptune,
mais aussi après la fin de la Seconde Guerre mondiale.





Eh bien, en 1980, M. Jacques Lemonchois a trouvé le commandant de ce véhicule aux États-Unis - le soldat John H. Glass.
Et tout cela grâce aux objets conservés en très bon état (pour ces conditions et l’époque), qui ont été découverts à l’intérieur du véhicule
sous le siège du conducteur (en plus de ce véhicule, il y avait aussi 2 jeeps, 3 half-tracks, et trois autres obusiers M7 sur la barge trouvée).

Selon le défunt propriétaire du musée, cela a été possible grâce à l’énorme masse de boue et de limon, qui a également préservé le véhicule et les artefacts à l’intérieur.
Et il y avait, entre autres, un rasoir, des vêtements, deux paquets de cigarettes Camel, mais surtout des lettres écrites à la jeune fille, sur lesquelles il y avait un nom
et une adresse. Il s’est avéré que M. Glass a survécu à un coup d’un canon allemand de 8,8cm et au naufrage de la barge sur laquelle il se trouvait.
Il a sauté à l’eau et a nagé vers la plage, où il s’est retrouvé dans un autre véhicule blindé dans lequel il a continué à se battre.

À l’invitation des autorités françaises - vivant en Caroline du Nord - John H. Glass est rentré en France après moins de quarante ans pour voir les plages de Normandie
et son véhicule garé cette fois dans l’arrière-cour de M. Lemonchois.
En visitant le musée, il a fait don d’une collection de ses décorations, de son casque et de ses chaussures.
Tout cela peut être admiré dans une vitrine.

Citation :

(en plus de ce véhicule, il y avait aussi 2 jeeps, 3 half-tracks, et trois autres obusiers M7 sur la barge trouvée).

Belle histoire, mais ça serait bien de remonter le reste...

L’ensemble de l’exposition en plein air est complété par trois bateaux de pêche, un char léger américain M5A1 « Stuart »,
et un char d’ingénierie avec un bulldozer à l’avant - M4 Sherman « Dozer » - conçu pour les travaux sur les plages de Normandie.
Malheureusement, il n y a aucune information sur ces véhicules.











M4 Sherman « Dozer »

Faudrait des mécènes pour pouvoir retourner à la pêche...

A l’intérieur du bâtiment discret.
Beaucoup de pièces de navires coulés, y compris une grande collection de gouvernails, de cloches de navire et toutes sortes de plaques signalétiques.
D’énormes quantités d’objets personnels de soldats tombés au combat, allant des lettres, des documents, des décorations, des armes et de l’équipement nécessaires
au combat, en passant par toutes sortes d’articles de toilette, d’instruments chirurgicaux et de médicaments, jusqu’aux casques et aux boutons.
On peut également y voir différents types de munitions que les deux camps qui y combattaient possédaient, ainsi que des fragments d’avions.
Au milieu de la pièce, il y a une énorme torpille et une autre mine marine, cette fois allemande.
Les murs sont décorés de photos d’archives des plages normandes, et de photos qui capturent les moments de fouille des épaves.

Interdit de prendre des photos mais en voila quelques unes...











À l’intérieur, il y a aussi un endroit où est projeté un film sur l’excavation d’épaves, ainsi qu’une entrevue avec M. Lemonchois, décédé en 2007
(les versions anglaise et française peuvent être sélectionnées).
Malheureusement, dans le musée, la plupart des informations sur les objets collectés sont en français.(c est un polonais qui temoigne de sa visite)
En anglais, nous ne lirons qu’un petit pourcentage - des informations très modestes - sur un sujet spécifique.
C’est d’autant plus gênant que, malheureusement, vous ne pouvez pas filmer ou prendre de photos à l’intérieur !
Il est donc impossible de se souvenir d’un si grand nombre d’objets et d’informations à leur sujet.

En sentant les yeux de l’actuel propriétaire du musée sur moi tout au long de la visite, je ne me suis pas senti à l’aise.
Apparemment, j’ai eu de la chance quand même, car j’étais au musée le matin, j’ai donc réussi à regarder le film dans son intégralité.
Ceux qui sont venus au musée à la fin de la journée, cet art a déjà échoué.... Le film a été éteint.
J’avais l’impression que les propriétaires actuels n’avaient plus d’objectifs aussi nobles que M. Lemonchois... Je pense qu’aujourd’hui, il ne s’agit que d’affaires.
Et c’est dommage... Parce qu’il s’agit d’une collection vraiment unique et que vous souhaitez ramener chez vous autant d’informations et d’impressions que possible.

Note
Confirmation de ce que j ai lu sur les forums de guerre et sur Trip advisor ou les gens decrivent a acceuil froid et desagreable....


Malgré cela, cet endroit vous fera sûrement une impression incroyable.
Des épaves uniques qui ont été conservées dans le même état qu’elles ont été excavées (avec une masse de coquillages collés aux coques) affectent l’imagination.
On imagine encore plus les moments dramatiques vécus par les soldats participant à l’invasion.
Après avoir quitté un tel endroit, vous voulez en apprendre encore plus sur le destin de ces personnes et sur l’histoire des navires et des véhicules....

Le musée - malgré son emplacement sur la route principale - est difficile à localiser.
Il est situé sur le côté droit de la route nationale D6 menant de Bayeux à Port-en-Bessin-Huppain.

Ma note : 7 (la note est abaissée par le propriétaire curieux qui vous epie et désagréable, pas de photo et pas de toilettes).

Pays : France
Lieu : Commes
Site web : n/a
Coordonnées GPS :
Heures d’ouverture :
Juin à septembre 10h00-13h00 et 14h00-19h00

Pourquoi est-il interdit de prendre des photos, de plus même de mettre des caches objectifs ????????????   Ils sont malades ou quoi ? Rien n'appartient aux propriétaires, absolument rien. Il est interdit d'interdire !   Rien que pour ça je n'y mettrai jamais les pieds. Honteux. 

carbone14 a écrit:

Pourquoi est-il interdit de prendre des photos, de plus même de mettre des caches objectifs ????????????   Ils sont malades ou quoi ? Rien n'appartient aux propriétaires, absolument rien. Il est interdit d'interdire !   Rien que pour ça je n'y mettrai jamais les pieds. Honteux. 

Ils croient que le fait d interdire les photos ferait venir plus les gens a voir les epaves ,ce qui est faux.
On remarque en lisant les reseaux sociaux que c est l inverse.
Avec de belles photos,ca donne envie d aller voir le musee.

Par contre,le mauvais acceuil des visiteurs,ca,c est lamentable !

naga a écrit:

carbone14 a écrit:

Pourquoi est-il interdit de prendre des photos, de plus même de mettre des caches objectifs ????????????   Ils sont malades ou quoi ? Rien n'appartient aux propriétaires, absolument rien. Il est interdit d'interdire !   Rien que pour ça je n'y mettrai jamais les pieds. Honteux. 

Ils croient que le fait d interdire les photos ferait venir plus les gens a voir les epaves ,ce qui est faux.
On remarque en lisant les reseaux sociaux que c est l inverse.
Avec de belles photos,ca donne envie d aller voir le musee.

Par contre,le mauvais acceuil des visiteurs,ca,c est lamentable !

J'ai des amis qui sont pas trop loin, je vais faire passer le "message" à ma façon, 2 visiteurs potentiels de moins.

images upload

Les proprios ont en effet sûrement peur que si les photos circulent, ça incitera moins le public à venir...

Très souvent on paye un peu plus pour prendre des photos car les musées ou lieux d'expo ont des cartes postales ou des dépliants photos à vendre, donc ils veulent pas tout perdre, c'est normal. On a payé 0,50 cts pour prendre de photos dans le musée de BB en Slovaquie. C'est peu mais au moins on a nos photos et eux de l'argent. Empêcher quelqu'un de prendre des photos, ils peuvent essayer et pourquoi pas aller en justice ! 

L ancre du USS Susan B Anthony (AP-72)







Bon bah si il n y a pas d explication pour l ancre sortie de l eau,j en donne une...

Description

Le SS Santa Clara a été construit en mars 1930 par la New York Shipbuilding Corporation à Camden, dans le New Jersey, pour la Grace Steamship Company (Grace Line),
une filiale de W.R. Grace and Company à New York. C’était un paquebot de passagers et de fret qui opérait entre la côte est des États-Unis et l’Amérique du Sud.
Lors d’un voyage en 1941, il a ramené Walt Disney aux États-Unis depuis Valparaiso, au Chili.

En 1942, le Santa Clara a été recruté par la Wartime Shipping Administration et Grace Line a continué à gérer et à fournir son équipage.
Il a été utilisé comme navire de transport de troupes dans le Pacifique Sud opérant à partir de San Francisco transportant des troupes et du personnel de l’armée.
En août 1942, il a été sous-loué par la Wartime Shipping Administration à la marine américaine.
Il a été converti par la Bethlehem Shipbuilding Corporation à New York pour devenir un navire de transport de troupes à part entière de la marine américaine.
Sa cheminée avant a été coupée, des plates-formes d’artillerie ont été ajoutées à travers le navire, des canots de sauvetage plus lourds ont été ajoutés,
des flotteurs Carley ont été attachés, un mât radio a été ajouté à l’endroit où se trouvait autrefois la cheminée factice avant
et a été rebaptisé USS Susan B. Anthony (AP-72) en l’honneur de Susan B. Anthony, une suffragette américaine qui s’était battue pour que les femmes
aient le droit de vote dans tout le pays.
Étant donné que le Susan B. Anthony appartenait toujours à W.R. Grace and Company, il est probable que Grace avait l’intention de le reconstruire dans le Santa Clara
à la fin de la guerre.





En octobre 1942, Susan B. Anthony a transporté des milliers de soldats américains de Norfolk, en Virginie, au Maroc lors de l’invasion alliée de l’Afrique,
la première offensive américaine contre l’Allemagne nazie.
Alors que la campagne avançait vers l’est en direction de l’Égypte britannique, il transporta plus tard des troupes en Algérie.

Invasion de la Sicile, 1943

Convois de l’Atlantique, 1943-1944

Pendant les 10 mois suivants, Anthony a traversé et retraversé l’Atlantique en transportant des soldats et des marchandises entre divers ports des États-Unis,
de l’Angleterre, de l’Islande, de l’Irlande du Nord et de l’Écosse en préparation de l’opération Overlord, l’invasion transmanche de l’Europe en Normandie.
Au cours de ces voyages, il visita des ports tels que Belfast, en Irlande du Nord ; Holy Loch, Gourock et Glasgow en Écosse ; Hvalfjörður et Reykjavík, Islande ;
Mumbles et Milford Haven au Pays de Galles, et Newport.


Naufrage au large de la Normandie, 7 juin 1944

Tôt le matin du 7 juin 1944, alors qu’il transportait des soldats de la 90e division d’infanterie à travers un chenal balayé au large de la Normandie en route vers Utah Beach,
le Susan B. Anthony a heurté une mine qui a explosé sous sa cale numéro 4.
Immédiatement, il a perdu toute puissance et son gouvernail est allé à gauche et s’est coincé.
À 8 h 05, les cales numéros 4 et 5 embarquaient mal l’eau, et le navire a pris une gîte de 8° à tribord.
Dans un effort pour sauver son navire, le commandant, le commandant TL Gray, USNR, ordonna aux soldats embarqués de se déplacer à bâbord.
Ce lest humain ramena bientôt Anthony à un niveau égal.

À 8 h 22, le remorqueur USS Pinto est arrivé à quai, prêt à remorquer l’Anthony paralysé vers des eaux peu profondes.
Cependant, des incendies ont rapidement éclaté dans ses salles des machines et des incendies, et il a commencé à gite plus rapidement.
Le capitaine conclut alors que le navire était perdu et ordonna de l’abandonner.

Avec le Pinto et deux destroyers à ses côtés, les troupes furent évacuées rapidement, sans recourir à des canots de sauvetage ou à des radeaux,
en utilisant des filets de fret reliés aux navires adjacents.





L’équipage d’Anthony suivait de près les soldats.
À 9 h 05, le pont principal était inondé à l’arrière et il gîtait beaucoup.
Le dernier membre de l’équipe de sauvetage a touché l’eau vers 10h00 suivi du commandant Gray.





À 10 h 10, le Susan B. Anthony a coulé à environ 16 km de la côte française à une profondeur de 21 m.
Personne n’a été tué, et peu des 45 blessés ont été grièvement blessés.

Les 2 689 personnes à bord ont été sauvées, ce que le Livre Guinness des records répertorie comme le plus grand sauvetage de personnes sans perte de vie.
Samuel Tankersley Williams, alors brigadier général servant comme commandant adjoint de la 90e division d’infanterie, a reçu la médaille du soldat
pour héroïsme non combattant en reconnaissance de ses efforts pour évacuer le navire.
Même s’il ne savait pas nager, Williams a personnellement bravé la fumée, la chaleur et les flammes pour fouiller le navire et s’assurer que personne n’était laissé derrière.
Le Susan B. Anthony a été rayée du registre des navires de la marine le 29 juillet 1944.

2003

Épave de l’USS Susan B. Anthony.
Image bathymétrique sonar multifaisceaux de l’épave du navire de transport USS Susan B. Anthony, au large des côtes normandes, en France.
Le navire a heurté une mine et a coulé le 7 juin 1944, après le débarquement de l’opération Overlord, ou D-Day, le 6 juin.
Les bômes et les dommages au trou numéro un (à l’avant) sont visibles sur cette image.





Tout n a pas ete remonte ou ferraille....

Heureusement que ça se termine bien, mais:

Citation :

Même s’il ne savait pas nager, Williams a personnellement bravé la fumée, la chaleur et les flammes pour fouiller le navire et s’assurer que personne n’était laissé derrière.

Pas évident d'embarquer sans savoir nager.
Belles photos.