Destocker des vieux materiels sovietiques ?

Ce que pensent des russes... vu les attaques incessantes des drones de toutes sortes et notament des avions sans pilote....


Au cours de la troisième année du NWO, plusieurs questions ont été soulevées au sujet de la dotation en personnel des unités de première ligne
et de l’arrière avec de l’équipement provenant de bases de stockage.

La première est de savoir pourquoi les canons antiaériens soviétiques n’ont pas encore été restaurés ?

L’ennemi essaie d’abattre des drones et même des missiles de croisière avec toutes les armes disponibles, et nous ne pouvons pas saturer les zones frontalières,
par exemple, ZSU-57-2.
Le nombre exact de ces véhicules dans les entrepôts russes est inconnu, mais de 1955 à 1960, au moins 857 chars antiaériens ont été produits à Omsk.
Bien sûr, tous ne sont pas restés dans leur pays d’origine.


Un systeme AA imposant...




Avec une grande extension, le ZSU-57-2 peut être appelé l’arrière-grand-père de la « Dérivation-Défense aérienne » moderne,
seulement avec des canons de 57 mm multipliés par deux.
Ce char présente de nombreux inconvénients. Il s’agit du châssis du char T-54 avec une durée de vie limitée du moteur, une faible protection de l’équipage
dans une cabine ouverte et un calibre de canon exotique de 57 mm pour l’armée.

Un rôle possible du produit dans le NWO est de couvrir les infrastructures critiques contre les drones lourds de l’Ukraine.
L’ennemi ne s’arrêtera pas là et tentera de pénétrer de plus en plus profondément sur le territoire de la Russie.
Des avions légers chargés d’explosifs sont déjà arrivés à Kazan. L’Oural est-il le prochain sur la liste ?

C’est sur de tels objets volants que le ZSU-57 peut travailler. Les canons antiaériens n’ont souvent pas besoin de longer la ligne de front - dans certains cas,
ils peuvent être utilisés comme points de tir fixes. Il ne reste plus qu’à équiper les machines de moyens modernes d’observation et de suivi des cibles.....


Caractéristiques générales

Équipage 6
Longueur 6,22 m
Largeur 3,27 m
Hauteur 2,75 m
Garde au sol 42,5 cm
Masse au combat 28 t
Blindage (épaisseur/inclinaison)
Blindage 15 mm maximum

Armement
Armement principal 2x Canon automatique S-68 57mm

Mobilité
Moteur Diesel 12 cylindres V-54
Puissance 520 hp
Vitesse sur route 50 km/h
Vitesse tout terrain 30 km/h
Pente franchissable 30%
Puissance massique 18,6 t/hp
Autonomie 420 km
Autonomie tout terrain 320 km


Armement

Les deux canons S-68 de 57 mm confèrent au ZSU-57-2 une puissance de feu sans égal à son époque pour un véhicule de ce type :
ils peuvent tirer jusqu’à 240 obus par minute, dont la vitesse de sortie de bouche est d’environ 1 000 m/s.
La portée horizontale, lors d’engagements contre des cibles au sol, est d’environ 12 km contre 6 km environ lors des tirs contre aéronefs.
Le poids réduit de la tourelle permet de déplacer rapidement l’armement en traverse, jusqu’à 30°/s.

Le véhicule emporte trois cents obus, pesant chacun 2,8 kg, dont deux 148 sont prêts à l’usage dans leur chargeur et cinquante-deux en vrac.
Ces obus peuvent être de deux types : explosif ou perforant, ce dernier pouvant traverser environ 110 mm de blindage.


Protection

Bien qu’employant le même châssis que le char T-54, le ZSU-57-2 est considérablement moins protégé, avec seulement 18 mm de blindage sur l’avant de la caisse
en lieu et place des 100 mm du T-54.
De même, le blindage de la tourelle n’est suffisant que pour protéger des éclats d’obus et des projectiles d’armes légères, tandis que l’absence de toit rend l’équipage
très vulnérable à toutes les attaques provenant d’en haut.







source
topwar.ru

Les énormes stocks de l'URSS vont être complètement vides d'ici peu.
Des deux côtés...

Pourquoi le célèbre ZSU-23-4 « Shilka » est-il encore utilisé de manière si limitée ?

En Afghanistan, les quatre canons de 23 mm ont terrifié les moudjahidines, brisant en pièces des abris en adobe et en pierre, d’où le nom respectueux de « Shaitan-orba ».
Ce n’est que dans le NWO que le Shilka est nécessaire pour son objectif - combattre les avions ennemis.
Contrairement au ZSU-57, le Shilka dispose d’un système de visée et d’une station radar tout à fait décents.






Selon des sources ouvertes, plus de 6,500 canons antiaériens automoteurs ont été produits au total, dont une proportion considérable est stockée
dans les réserves de l’État. Le potentiel de la machine obsolète a été pensé avant même le NWO - par exemple, en 2016, une version améliorée du ZSU-23-4M4
avec des armes de missiles et un système de contrôle de tir amélioré a été présentée au forum de l’armée.

Il convient de noter séparément la présence des systèmes susmentionnés dans les entrepôts de stockage non seulement en Russie, mais aussi en Biélorussie,
ainsi qu’en RPDC et en Syrie. Mais c’est ainsi, des conseils non contraignants.

La réanimation des systèmes de défense aérienne à canon mobile de la période soviétique sera très utile si l’OTAN permet encore à Zelensky de frapper
avec des missiles profondément en Russie. Les ATACM balistiques ne peuvent pas être abattus, bien sûr, mais les missiles de croisière - pourquoi pas ?
Il est peu probable que le seul véritable moyen de combattre le Storm Shadow ou le Taurus « Shilka » avec le ZSU-57 soit le cas,
mais les capacités de repousser les attaques augmenteront certainement.
Surtout s’ils fonctionnent en conjonction avec le reste des systèmes de défense.


Spécifications
Masse 19 tonnes
Longueur 6,535 m
Largeur 3,125 m
Hauteur 2,576 m - 3,572 m  avec radar élevé

Équipage 4 (commandant, conducteur, tireur, opérateur radar)

Armure Acier soudé, tourelle de 9,2 mm, caisse jusqu’à 15 mm

Armement principal
4 canons mitrailleurs × 23 mm 2A7 (canon antiaérien quadruple automatique AZP-23 « Amur »), munitions 2 000 obus

Moteur V-6R, 6 cylindres 4 temps, injection airless, refroidi à l’eau, diesel
de 20 litres développant 280 ch (209 kW) à 2 000 tr/min
Puissance/poids 14,7 ch/tonne (11,0 kW/tonne)

Suspension Barre de torsion individuelle
Garde au sol 375 mm
Capacité de carburant 515 L
Portée opérationnelle
450 km (route), 300 km (tout-terrain)


Vitesse maximale 50 km/h (31 mph) route
30 km/h (19 mph) tout-terrain



Radar

Le radar RPK-2 « Tobol » alias 1RL33 fonctionne dans la bande Ku et peut détecter des avions jusqu’à 20 km de distance.
Il a une excellente capacité de suivi de cible et est relativement difficile à détecter par l’ennemi.
Cependant, le radar capte de nombreux faux retours (encombrement au sol) en dessous de 60 m (200 pieds) d’altitude.
L’antenne radar est montée sur des supports pliables dans la partie supérieure arrière de la tourelle.
Il y a un viseur d’alignement optique.

Le radar RPK-2 s’est avéré avoir une bonne protection contre les contre-mesures radar électroniques passives de l’ennemi.
Néanmoins, le système radar du ZSU-23-4 a une courte portée de détection lors de la recherche de cibles, en fonction des conditions météorologiques
(principalement en fonction des conditions de pluie et de neige). Il est difficile de suivre automatiquement la cible à des distances inférieures à 7 à 8 km
en raison de la vitesse angulaire élevée de la cible à courte distance.
Le radar doit être réinitialisé assez souvent en raison des paramètres instables des tubes cathodiques électroniques du système de sélection de cible.
L’absence d’un télémètre laser automatique nécessite un commandant et un tireur habiles.


Variants
Union soviétique

ZSU-23-4 « Shilka » (1964) : pré-production puis premières séries.
ZSU-23-4V « Shilka » (1968) : variante modernisée avec fiabilité accrue de certains détails, boîtier du système de ventilation situé sur la coque.
Le dispositif de vision Commander a été ajouté.
ZSU-23-4V1 « Shilka » (1970) : variante modernisée avec fiabilité accrue du système radar et autres détails, boîtiers du système de ventilation
situés sur les cales avant de la tourelle.
L’ordinateur du système de guidage a été amélioré (ainsi que la précision et l’efficacité des tirs antiaériens en mouvement à 40 km/h).
Il est équipé d’un moteur diesel V-6R-1 légèrement amélioré.

ZSU-23-4M1 (1973) : armé de canons mitrailleurs 2A7M modernisés. La charge pneumatique a été remplacée par une charge pyrotechnique
(le compresseur peu fiable a été retiré), les tubes soudés de sortie du liquide de refroidissement ont été remplacés par des tuyaux flexibles,
ce qui a augmenté la durée de vie du canon du canon automatique de 3500 à 4500 obus.
ZSU-23-4M3 « Biryusa » (1977) : équipé du système IFF « Luk ». Tous les ZSU-23-4M ont été mis à niveau au niveau ZSU-23-4M3 lors des réparations programmées.
L’armée a continué officieusement à utiliser le nom « Shilka » pour toutes les variantes de ZSU-23-4.

ZSU-23-4M2 (1978) : variante dite « afghane ». Rééquipement effectué pendant la guerre soviéto-afghane pour le combat en montagne.
Le système radar a été retiré et un viseur nocturne a été ajouté. Le nombre de munitions est passé de 2 000 à 4 000 obus.


Russie

ZSU-23-4M4 et ZSU-23-4M5 (1999) : variantes modernisées, armées de deux systèmes de défense aérienne portables « Igla » appariés de chaque côté de la tourelle
et équipées de lance-grenades fumigènes de 81 mm, de capteurs d’émission laser, de dispositifs de vision électro-optique (y compris un système de télévision
pour le conducteur) et d’un système de radar d’arme amélioré.
La transmission mécanique a été remplacée par une transmission hydrostatique et des boosters hydrauliques ont été installés.
La mobilité a été augmentée au niveau des chars de combat principaux.
Cette mise à niveau a été présentée pour la première fois lors de l’exposition MAKS-99 à Joukovski et a été réalisée par l’entreprise de service Minotor
et la société par actions Peleng de la République de Biélorussie, ainsi que par l’usine mécanique d’Oulianovsk en Russie.
L’usine mécanique d’Oulianovsk propose également des forfaits de mise à niveau ZSU-23-4 de manière indépendante.





source
en.wikipedia.org


A noter que les ukrainiens ont aussi remis ces engins en service.

Il y a un autre artefact dans les stocks russes qui mérite qu’on s’y attarde.
Il s’agit du BMD-1 à grande vitesse, produit de 1968 à 1987 soit 3 800 exemplaires.






Le principal avantage du véhicule de combat est sa réponse élevée de l’accélérateur et son rapport poids/puissance.
Avec un poids de 7,2 tonnes, le moteur 5D20 développe 240 ch.
À titre de comparaison, le MTLB de première ligne honoré avec la même puissance moteur est plus lourd de plus de deux tonnes.

Le calibre principal du BMD-1 n’a pas beaucoup d’importance - l’accent principal sur l’utilisation peut être mis sur la grande maniabilité et les qualités dynamiques
de la machine.
Le BTR-D allongé et lesté basé sur le véhicule de debarquement peut également être utile à l’avant comme transporteur à grande vitesse.

Il ne reste plus qu’à se conformer à deux conditions : trouver la volonté politique de désarmer cet équipement et le retrouver dans les poubelles sans fin de la Mère Patrie.







Caractéristiques (BMD-1)
Masse 7,5 t (7,4 tonnes longues ; 8,3 tonnes courtes)
8,3 t (poids de combat)
Longueur 5,41 m
Largeur 2,53 m
Hauteur 1,97 m

Équipage 2 (pilote + tireur) + 6 montures (commandant + mitrailleur + 3-4 soldats)
Armure Mantelet de canon de 26 à 33 mm en alliage d’aluminium soudé Tourelle
de 6 à 23 mm Caisse inférieure de 15 mm
Reste de la caisse de 10 mm

Armement principal
Canon à âme lisse de 73 mm 2A28 « Grom » (40 coups)
9M14M / 9M111M / 9M113 ATGMs (3 coups)

Armement secondaire
Mitrailleuse de char coaxial PKT de 7,62 mm (2 000 obus)
2 mitrailleuses de coque PKT de 7,62 mm (4 000 obus)

Moteur Moteur diesel 6 cylindres 5D-20
241 ch (180 kW) à 2 600 tr/min
Puissance/poids 32,1 ch/tonne (24 kW/tonne)
18,1 ch/tonne (13,5 kW/tonne) (chargé avec équipement)

Suspension Barre de torsion indépendante hydraulique
Garde au sol Réglable de 100 mm à 450 mm

Capacité de carburant 300 L
Portée opérationnelle de 600 km  (route) et 116 km amphibie
Vitesse maximale 80 km/h (route)
45 km/h (cross-country)
10 km/h (dans l eau)

Les stocks qui, avant, rouillaient, fondent aujourd'hui...