Hiroshima

Les ombres je connais, enfin j'ai vu des repartages sur ça. Un endroit sinistre. Horrible souvenir. Les morts, les blessés combien ? Difficile de savoir exactement.

Avant/Apres

Le contour gravé d’un passant qui a été imprimé sur le pont Yorozuyo après la chaleur de la bombe.
C’était à 860 mètres du centre de l’explosion; L’asphalte était brûlé partout sauf dans la zone lumineuse, qui était protégée par leur corps.
Aujourd’hui, le pont a été carrelé.







Les habitants marchent près du pont Aioi à Hiroshima, en octobre 1945, et du pont aujourd’hui.

En 45 et pas mal de temps après ça devait être bien irradié !

La promotion industrielle préfectorale d’Hiroshima – maintenant connue sous le nom de dôme de la bombe A ou mémorial de la paix d’Hiroshima –
après le bombardement du 6 août 1945, et le même endroit près du pont Aioi en 2015.





Deux personnes marchent sur un chemin dégagé à travers les destructions résultant de l’explosion de la première bombe atomique le 6 août à Hiroshima, dans l’ouest du Japon.

Résultat incroyable pour un seul projectile.
On ose imaginer ce que ça peut être aujourd'hui, avec les évolutions technologiques...

La puissance de la bombe d Hiroshima,c est le nucleaire "tactique" d aujourd hui incarne par le 9K720 Iskander-M russe.

Espérons qu'ils vont sagement garder leurs stocks dans les silos...

vania a écrit:

Espérons qu'ils vont sagement garder leurs stocks dans les silos...

S'ils s'en serve on n'aura pas le temps de s'en apercevoir.

Des victimes qui decederont dans les jours et semaines qui viennent...

Scènes terribles.

vania a écrit:

Scènes terribles.

D'autant plus qu'aucun traitement n'existait, juste des crèmes qui éventuellement pouvaient apaiser, et encore. Une torture continuelle 24/24.

Les troupes américaines ont occupé Hiroshima et Nagasaki 45 à 60 jours après les bombardements.
De nombreux soldats américains ont développé des brûlures et, des années plus tard, un cancer.
Au cours des décennies suivantes, certains d’entre eux ont poursuivi le gouvernement américain pour les avoir exposés aux radiations.
Ils étaient connus sous le nom de « vétérans atomiques ».






Qu’est-ce qu’un vétéran atomique?

Les vétérans atomiques étaient des membres des forces armées des États-Unis qui ont participé au nucléaire atmosphérique et sous-marin. essais d’armes du 16 juillet 1945
au 30 octobre 1962.
Ils comprennent également des anciens combattants qui ont été affectés à des tâches post-essais, telles que des manœuvres et des exercices de guerre nucléaire «
ground zero », l’enlèvement d’échantillons de nuages de rayonnement des nacelles d’aile d’aéronefs, le travail à proximité d’animaux d’essai irradiés,
la décontamination de l’équipement d’essai des aéronefs et de l’équipement d’essai sur le terrain, la récupération et le transport d’instruments et de dispositifs de test,
et une foule d’autres affectations de tâches qui ont fourni une occasion d’exposition aux rayonnements et de contamination.

Sont également inclus le personnel militaire qui faisait partie des forces d’occupation affectées à Hiroshima et Nagasaki, au Japon.
peu de temps après la détonation des bombes atomiques sur ces villes respectives, et les prisonniers de guerre américains qui étaient logés à proximité de ces villes.
Ceux-ci Les anciens combattants correspondent à la description « officielle » de l’AV d’un vétéran atomique.

Il y a un deuxième groupe d’anciens combattants qui ont peut-être été impliqués dans des événements d’exposition aux rayonnements.
Il s’agit notamment du post-test les événements liés à des armes nucléaires qui ont explosé sous terre ou dans des puits (après 1962)
qui peuvent avoir entraîné une exposition aux rayonnements, ou ceux dont les fonctions impliquaient l’utilisation régulière d’équipements ou de procédés produisant
des radiations, tels que les techniciens de centrales électriques à bord de porte-avions et de sous-marins à propulsion nucléaire, les techniciens en rayons X
et les anciens combattants; affecté aux projets de nettoyage radiologique de l’atoll d’Enewetak.
Ces anciens combattants correspondent à la description « officielle » de l’AV comme suit : Les anciens combattants exposés aux rayonnements professionnels ont été exposés.


Le programme d’essais d’armes nucléaires des États-Unis

Plus d’un million de membres des forces armées américaines, de scientifiques civils et de techniciens en génie ont participé à la détonation d’armes nucléaires
et thermonucléaires, du 16 juillet 1945 (essai « Trinity » à Alamogordo, NM. ) au 23 Septembre 1992 (dernier test de la série « Julin » sur le site d’essai du Nevada).
Les États-Unis ont parrainé un total de 1 054 essais d’armes nucléaires et en ont fait exploser deux bombes sur le sol ennemi lors d’un acte de guerre.

Au cours de cette période, il y a eu 1 147 essais nucléaires réels .
Quelques-uns de ces nucléaire et thermonucléaire Les détonations n’ont pas produit d’explosion perceptible, que ce soit par conception, ou en raison de défauts mécaniques
ou électriques.
Plusieurs de ces tests, par définition officielle, étaient en fait multiples détonations, deux ou plus en même temps, conçues pour la collecte de données
et d’informations spécifiques ou à des fins d’étalonnage d’instruments.


source
naav.com

Ca veut dire que les USA ne savaient pas vraiment les problèmes pouvant survenir dans le futur, d'autre part je ne savais pas qu'ils étaient restés au Japon après. Des problèmes par la suite, oui. En bref ils ont largué 2 bombes sans réellement connaitre les conséquences qui pourraient survenir d'avance.

Temoignages

Hyun Kim
Passionné d’histoire asiatique.

D’après ce que j’ai lu, le Japon était au bord de la famine massive à la fin de la 2e guerre mondiale.
Comme les États-Unis n’avaient pas de plan similaire au plan Marshal pour reconstruire le Japon, de tels rapports ont été accueillis par une apathie massive
du public américain, jusqu’à ce que MacArthur exige que Washington fasse de l’alimentation du Japon une priorité.
Sur son insistance, le gouvernement américain a libéré des rations excédentaires de guerre qui avaient été stockées dans tout le théâtre du Pacifique
pour être envoyées au Japon afin de soulager le problème de la pénurie alimentaire.
En outre, les surplus de farine de blé ont également été envoyés au Japon et en Corée, ce qui, je crois, a été le début de l’essor des magasins de ramen et de nouilles
dans les deux pays. (Auparavant, seuls les riches pouvaient se permettre de manger des nouilles tous les jours.)

Okinawa
« Peu de temps après le débarquement des marines américains, toutes les femmes d’un village le Motobu Peninsula tomberent entre les mains des soldats américains.
À l’époque, il n’y avait que des femmes, des enfants et des vieillards dans le village, car tous les jeunes hommes avaient été mobilisés pour la guerre.
Peu de temps après le débarquement, les marines ont « nettoyé » tout le village, mais n’ont trouvé aucun signe des forces japonaises.
Profitant de la situation, ils ont commencé à « chasser les femmes » en plein jour et celles qui se cachaient dans le village ou les abris antiaériens voisins
ont été traînées dehors les unes après les autres.

[Selon Toshiyuki Tanaka, 76 cas de viol ou de viol-meurtre ont été signalés au cours des cinq premières années de l’occupation américaine d’Okinawa.
Cependant, il affirme que ce n’est probablement pas le chiffre réel, car la plupart des cas n’ont pas été signalés.
Peter Schrijvers trouve remarquable que l’apparence asiatique ait suffi pour être en danger de viol par des soldats américains, comme cela est arrivé par exemple
à certains des Coréens.
Femmes de réconfort que les Japonais avaient amené de force sur l’île.
Schrijvers écrit que « beaucoup de femmes » ont été brutalement violées « pas la moindre pitié ».

Marchant vers le sud, les hommes du 4th Marines ont dépassé un groupe de quelque 10 soldats américains regroupés dans un cercle serré à côté de la route.
Ils étaient « assez animés », a noté un caporal qui a supposé qu’ils jouaient à un jeu de Craps.
« Puis, alors que nous les dépassions », dit le marin choqué, « je pouvais voir qu’ils violaient à tour de rôle une femme orientale.
J’étais furieux, mais notre équipe continuait à rouler comme si rien d’inhabituel ne se passait ».

Selon les entretiens réalisés par Le New York Times et publié par eux en 2000, plusieurs personnes âgées d’un village d’Okinawa ont avoué qu’après que les États-Unis
aient remporté le Bataille d’Okinawa,trois marines armés continuaient à venir au village chaque semaine pour forcer les villageois à rassembler toutes les femmes locales,
qui ont ensuite été emmenées dans les collines et violées.
L’article approfondit la question et affirme que l’histoire des villageois – vraie ou non – fait partie d’un « secret sombre et longtemps gardé » dont la révélation
« a recentré l’attention sur ce que les historiens disent être l’un des crimes les plus largement ignorés de la guerre » :
« le viol généralisé de femmes d’Okinawa par des militaires américains ».
Bien que les rapports japonais de viol aient été largement ignorés à l’époque, les estimations universitaires ont été que jusqu’à 10 000 femmes d’Okinawa
pourraient avoir été violées. Il a été affirmé que le viol était si répandu que la plupart des habitants d’Okinawa âgés de plus de 65 ans vers l’an 2000 connaissaient
ou avaient entendu parler d’une femme violée au lendemain de la guerre.
Les responsables militaires ont nié les viols de masse, et tous les anciens combattants survivants ont refusé la demande d’interview du New York Times.



Jeff Guttenberger
Ancien technicien en avionique à l’United States Navy (USN) (1959-1964)

En 1961, j’ai été affecté au Patrol Plane Squadron Fifty qui était basé à la Marine Corps Air Station Iwakuni au Japon pendant deux ans.
Iwakuni est à 25 miles au sud d’Hiroshima. Les bombardiers B29 ont durement frappé Iwakuni quelques jours seulement avant la fin de la guerre.
Les Japonais étaient toujours polis avec moi et généralement très amicaux.
J’ai acheté une moto et j’ai exploré la région. Une nuit froide et pluvieuse, ma moto a glissé dans un fossé, un camion est passé mais ne s’est pas arrêté,
peu de temps après, il est revenu. Un groupe de Japonais a remis ma moto sur la route.
Mouillé boueux et gelé jusqu’aux os, je me suis arrêté à une petite station-service. Le préposé à une vieille dame voyant mon sort m’a donné une tasse de lait chaud
et des chaussettes sèches.

Décidément, le "couvercle s'ouvre" concernant les exactions des G.I.'s pendant la guerre, aussi bien en Europe qu'en Asie...

Avant la bombe




Apres

Quelques cailloux et des semblants de routes !

Photographes et appareils photo se préparant à un essai nucléaire sur l’atoll de Bikini, 1946.

Y'a pas de quoi être fier.