Le bunker du Führer reconstitué à Berlin

Triste souvenir et étrange idée mais la capitale allemande a construit une réplique du bunker où le Führer s’est suicidé le 30 avril 1945. Mais attention il n’est pas question d’en faire un centre attractif pour pseudo nazis, la ville de Berlin compte en faire un parcours pédagogique accompagné de beaucoup de documentations historiques.

C’est dans le centre de Berlin que se trouve le réel bunker où Hitler s’est donné la mort mais il est notifié d’une simple plaque discrète puisqu’il fut détruit après la seconde guerre mondiale. Aujourd’hui, l’ancien refuge du dictateur est devenu un parking et il y avait un refus du gouvernement de montrer quelques signes que ce soit en l’endroit pour ne pas raviver des souvenirs bien douloureux pour le peuple allemand. Pas question donc de (re)créer de mausolée de l’un des pire meurtriers de l’Histoire du 20ème siècle. Surtout qu’un mémorial de l’Holocauste – très bien fait et instructif (Topographie de la terreur) – se trouve à quelques pas de là, à la bordure de Mitte et de Kreuzberg.





Donc voila, plus de 70 ans après sa mort, à deux kilomètres du bunker réel a ouvert ce bâtiment (un ancien abri anti-aérien) le samedi 29 octobre et comporte une reconstitution de son bureau et de sa chambre dans laquelle il s’est suicidé. Quelques objets personnels y sont présents et certain diffèrent mais cela permet tout de même aux visiteurs de se faire une idée du bunker.





Evidemment une telle initiative a provoqué bon nombre de réactions chez le public et les historiens qui craignent que la mémoire allemande en prenne un coup, en remettant sur le devant de la scène touristico-historique de Berlin, un lieu qu’ils ne souhaitent pas voir devenir un point de pèlerinage de touristes nazis malintentionnés. Rassurez-vous, cette visite guidée d’une heure trente se finit par le bunker du Führer et commence par la vie de l’abri anti-aérien et vous propose de vous expliquer les différents aspects du conflits et de ses réalités. Aujourd’hui le lieu pourrait contenir 3 500 personnes, mais imaginez-vous que pendant la guerre pas moins de 12 000 personnes s’entassaient là pour échapper aux bombes !
Alors irez-vous ? n’irez-vous pas ? Evidement cette nouvelle aiguise la curiosité de beaucoup de monde et pose plusieurs questions. Car, au-delà d’y voir quelconque ode au dictateur, vous pouvez également prendre la fin de cette visite guidée particulière comme le vrai symbole de la fin de la guerre et le souffle qui permis à Berlin de retrouver sa superbe !


source
https://vivreaberlin.com

Maquette du Bunker

Dire que tout est encore en dessous, le sol et les couloirs dans 1m de flotte ...

En 1987, le photographe Robert Conrad prend tout les risques de se faire arreter pour faire des photos du Furherbunker.

Il se deguise en ouvrier de chantier avec sa bouteille de thermos et son sac contenant son appareil photo Praktica de 35mm grand angle  et s infiltre dans l edifice.





C est en 1986,que l administration de Berlin-est decide de construire un immense complex d immeubles d habitation au coin de Vossstrasse et d Otto Grotewohl Strasse,
appele maintenant Wilhelmstrasse.





Il faut dire que l endroit a deja subit pas mal de travaux et de destruction depuis 1947


En 1948.les sovietiques font sauter les batiments de surface









1959-Une partie du toit du bunker est enlevee

1945





1990

Vu ce qui reste, les nostalgiques venant se prosterner sur ces ruines, si elles étaient encore apparentes, n'auraient pas grand-chose à se mettre sous la dent...

Robert Conrad a ete arrete 5 fois entre 1988 et 1990 et des dizaine de pellicules lui ont ete confisquees.

1988

1990

Les travaux de 1987 a 1990

On était sur les lieux l'été 94.
C'était un gigantesque no man' land à l'époque, peu après la réunification, car cette zone marquait la séparation entre Berlin Est et Ouest, avec la Porte de Brandebourg un peu plus haut.
Il y avait un gars peut-être ce R.Conrad, assis seul sur des monticules apparemment fraîchement remblayés, qui essayait de vendre des photos des souterrains.
Nous n'avions pas d'argent pour ça, mais on a tout de même essayé de trouver une entrée.
Des passants, des locaux sûrement, voyant notre manège, nous ont dit d'aller "jouer ailleurs"...