La fin de l article
Vivre dans un espace en constante transformation semble avoir créé chez les habitants d’Atafona une perception très concrète du temps présent.
Miri vit aujourd’hui, ne sait pas demain. Mais la vie au milieu de l’impermanence peut prendre des contours plus dramatiques, comme dans le cas de Paulinho Electrician, 67 ans.
Sous une chaleur de 35°C, il a extrait des tuyaux dans ce qui était autrefois la piscine d’un club.
Comme beaucoup d’habitants, il vit pour s’occuper des maisons sur le point de s’effondrer, en échange d’un logement.
Alors que la mer avance, Paulinho, sa femme et ses enfants se retirent et cherchent d’autres maisons.
« Nous vivons comme ça, sur le front de mer et à risque. »
La famille a déménagé dix fois. J’ai passé une saison à Campos, mais je ne me suis pas adapté à la grande ville. Il pointe du doigt deux bidons d’eau partiellement immergés
qui appartenaient à un bar qu’il a lui-même rénové. Presque rien n’a été fait par le gouvernement pour aider les résidents vulnérables et les personnes les plus touchées
par l’érosion, dans une situation qui dure depuis 70 ans.
Trois projets sont en cours de discussion pour tenter d’atténuer le problème. Aucun n’est sorti du journal. Les ressources abondent :
Atafona bénéficie de redevances pétrolières. São João da Barra abrite également le port d’Açu, un complexe construit en 2014 pour drainer la production des bassins voisins.
C est bientot la fin pour cette maison
Un mélange de révolte, de résignation et d’incrédulité apparaît avec force dans le discours de nombreux habitants.
« Ici sont venus des scientifiques, des écologistes, des ingénieurs et n’ont rien fait, rien n’a été fait. C’est très inchance », explique Paulinho....
Résident d’Atafona (RJ), Paulinho vit pour s’occuper des maisons sur le point de tomber et de l’extraction de matériaux dans les décombres...
La maison,l annee suivante est perdue...
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tab.uol.com.br