| | On en finira jamais avec le nazisme comme reference... | |
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Auteur | Message |
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naga Feldmarshall
Nombre de messages : 33512 Age : 58 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: On en finira jamais avec le nazisme comme reference... Mar 3 Aoû - 12:03 | |
| J ecris ce post pour denoncer ceux qui vont trop loin et mettre en garde ceux qui meconnaissent l histoire et qui utilisent ces textes et ces photos sans savoir. Certains depassent les limites avec cette crise de covid,les references a la seconde guerre mondiale et au nazisme vont bon train Exemple: L’histoire nous apprend, en particulier depuis la deuxième partie du XIXe siècle, que les bonnes intentions hygiénistes et sanitaires ont souvent produit les pires atrocités. Alors qu’en est-il aujourd’hui face à la question du coronavirus ? Les mesures coercitives que nous subissons sont-elles acceptables ? Relèvent-elles seulement d’une logique de santé publique ? On peut saisir un point commun, qui n’apparaît pas comme évident, entre le fanatisme religieux, le nazisme, le fascisme ou le communisme soviétique : une fascination morbide de la pureté, qu’elle soit d’ordre biologique dans le cas du nazisme et du fascisme, symbolique dans le cas du fanatisme religieux ou encore idéologique dans le cas du soviétisme. Cette fascination de la pureté relève de l’hygiénisme hypocondriaque et justifie des mesures prophylactiques qui ont été acceptées à l’époque et qui pourtant aujourd’hui nous font horreur. Soyons clair, le propos n’est ni de dénoncer l’hygiène élémentaire comme une dérive fasciste, ni de prétendre que toute mesure sanitaire face au coronavirus serait une plongée dans la barbarie. Le propos est bien de montrer que la stratégie française et plus largement européenne de la gestion du coronavirus relève d’une politique de la peur et de persécution de « l’impur » avec toute la rhétorique paranoïaque et hypocondriaque typique des montées du fanatisme et de la barbarie. Un cas d’école : le nazisme Au-delà de nombreuses approches communément admises, le nazisme pourrait être ontologiquement une idéologie biologique et médicale, c’est en tous cas la thèse de Johann Chapoutot, chercheur en histoire contemporaine à la Sorbonne, spécialiste du nazisme. Il s’agit de régénérer et de purifier la race allemande, le corps allemand. Ces idées triomphent avant même l’avènement du nazisme : c’est sous la République de Weimar que l’on installe aux frontières de l’est de l’Allemagne des stations de désinfection obligatoire, pour filtrer et décontaminer les va-nu-pieds venus de l’est. C’est aussi sous la République de Weimar que s’installent les grands instituts de l’eugénisme racial soutenus par la gauche comme par la droite. Les conclusions des études scientifiques eugénistes sont limpides : la castration ou l’euthanasie des handicapés est indispensable pour régénérer le corps organique du peuple allemand. De l’autre côté de l’Atlantique on n’est pas en reste, 26 États des États-Unis d’Amérique appliquent la stérilisation obligatoire des membres les moins désirables de la société, souvent des jeunes femmes : de 1908 à 1945 ils stérilisent 50 000 personnes à des fins d’eugénisme sanitaire. En somme, la biopolitique était déjà bien à l’œuvre avant le nazisme et s’est installée sans rencontrer de réelle résistance car précisément, il était question de politique sanitaire et médicale. Qui pouvait s’opposer à la protection et à la santé des siens ? Johann Chapoutot décrit parfaitement l’ambiance médico-sanitaire de l’Allemagne nazie et explique que les nazis se considéraient comme des médecins du corps de la race germanique : « Nous respectons le serment d’Hippocrate, primum non nocere, sauf que l’objet de notre art n’est pas l’individu puisque l’individu n’existe pas, c’est le grand tout, c’est le grand corps. Tout cela sous la plume de médecins et de juristes qui sont les deux corporations choyées, gâtées, dotées à partir de 1933 de moyens considérables en matière de postes de responsabilités, de crédits et de prestiges intellectuels. » À cet égard, après la rencontre entre Hitler et Mussolini le 9 mai 1938, un groupe de travail fut constitué. La délégation nazie fut emmenée par le juriste Walter Hallstein, futur président de la Commission européenne. Les thèmes prioritaires qui furent discutés étaient la protection de la propriété intellectuelle (à savoir l’extension des brevets, et tout particulièrement ceux du cartel IG Farben à travers toute l’Europe) et la protection de la race… Juristes et médecins. Sous le Troisième Reich, le peuple germanique est en danger mortel, un corps étranger menace la race allemande. Ce virus c’est le juif. Il s’agit au départ d’observer une distance sanitaire avec lui. Mais le mal est trop profond et les mesures doivent être renforcées, le juif sera alors isolé, confiné, mis en quarantaine. Enfin, puisque le nazisme doit régler définitivement ce problème sanitaire, le juif sera alors traité de façon à l’empêcher définitivement de parasiter et corrompre la race pure germanique. Les camps de concentrations sont promus dans la presse par les autorités nazies comme des camps de santé pour les malades et les dégénérés juifs, communistes ou schizophrènes qui seront rééduqués et soignés. Il ne faut pas confondre les camps de concentration dont on faisait la publicité, et les camps de mise à mort, qui eux étaient tenus secret. Avec les camps de concentration, les mesures prophylactiques s’enchaînent : Le nazisme interdit tous les partis politiques, car l’opposition est l’ennemie du corps allemand qui l’infecte et le corrompt. La stérilisation obligatoire des malades héréditaires est aussi actée (l’alcoolisme, la fainéantise, la danse de Saint Guy et la schizophrénie). On stérilise aussi les criminels et délinquants. 400 000 personnes sont stérilisées en douze ans en Allemagne jusqu’en 1945. En octobre 1939 la stérilisation ne suffit plus, Hitler signe un ordre écrit qui demande de tuer les malades incurables. Ce sont des médecins qui, après expertise médicale, considèrent que le meilleur traitement prophylactique pour telle ou telle personne est la mort. Enfin, les nazis, en bons médecins du corps allemand luttent contre la maladie et interdisent tout rapprochement avec l’impur comme l’explique Johann Chapoutot : « Les médecins du corps allemand interdisent la mixtion des sangs, le mélange des substances et des fluides (entre races), et on se rend compte avec tout cet arsenal législatif auquel travaillent des médecins qui sont requis par le ministère de la justice […] et de l’intérieur ; ce sont ses lois qui touchent tous les domaines de la vie et qui contribuent à la destruction de la maladie. Tous les domaines de la vie sont touchés, du plus intime, la sexualité, au plus abstrait, au plus sublime, les arts plastiques, l’art en général, tout ça doit être assujetti à un traitement biologique. » L’assassinat de masse se met en place à partir de février 1942. Johann Chapoutot continue : « L’assassinat de masse est présenté aux bourreaux et aux victimes comme des politiques biomédicales de masse. Et c’est le coup de Génie de Paul Winling d’avoir vu le rapport qu’il peut y avoir entre des politiques biomédicales d’État “attendez avant de venir, on vous désinfecte” […] et la pratique de la mise à mort qui présente les procédures ainsi aux victimes : “on va vous déporter très à l’est mais comme nous sommes allemands, comme nous sommes médecins et puisque nous faisons les choses proprement, nous allons vous désinfecter d’abord”. Voilà ce que l’on dit aux victimes, et ça tranquillise de fait les victimes, […] et ça légitime les bourreaux qui apparaissent à eux même véritablement comme les médecins du corps allemand qui vont détruire un foyer typhique. » La question sanitaire est omniprésente dans le nazisme, la menace du typhus et la menace juive sont deux menaces sanitaires et les maladies doivent être éradiquées. Le nazisme est une obsession sanitaire, une hypocondrie permanente, ils sont terrorisés par les infections et les maladies qui attaquent et détruisent le corps Allemand. I ls manquent de temps et doivent agir dans l’urgence, c’est cette urgence sanitaire qui permet de légitimer la brutalité de leur politique sanitaire.
Dernière édition par naga le Mar 3 Aoû - 12:17, édité 2 fois | |
| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 33512 Age : 58 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: On en finira jamais avec le nazisme comme reference... Mar 3 Aoû - 12:12 | |
| C est la que ca se complique ,on ne voit pas ou va la comparaison avec ce qui a ete decrit precedement Aujourd’hui et maintenant Que seriez-vous prêts à faire pour sauver votre peau et celle de vos proches ? Votre famille et votre nation sont en danger de mort, un confinement ou un couvre feu ne sont rien s’ils peuvent sauver des vies, la fermeture et la faillite des petits commerces est un bien faible prix à payer. Interdire aux enfants de se toucher ne choque presque plus. Méfiez-vous du corps de l’autre, gardez vos distances, pas de poignées de main ! La bise ? Êtes-vous sérieux ? Vous voudriez tuer vos grands parents pour une simple bise ? Ça commence comme ça et les Français acceptent parce qu’ils ont un fort sens du civisme, mais l’affaire dure, l’hygiénisme s’affole, le masque devient obligatoire à l’extérieur, durant le premier confinement, plus d’un million d’amendes ont été dressées. Dehors c’est dangereux ! Il est question d’interdire les fêtes de Noël si importantes pour les familles, les gens qui succombent du coronavirus meurent souvent seuls, les visiteurs sont interdits. Dans les Ephad, les vieillards ne voient plus leurs enfants, ou de temps en temps derrière d’épaisses plaques de plexiglas. Nous nageons en plein arbitraire et l’arbitraire est parti pour durer. Là aussi, le fait de commencer à obéir à des règles arbitraires est une caractéristique inquiétante typique des systèmes totalitaires. Non seulement, sous l’impulsion de la Commission européenne, un passeport sanitaire apparaîtra dans la République Française, fracturant le secret médical et mettant en place des citoyens de seconde zone, mais personne ne connaît l’avenir de ce pass sanitaire. Disparaîtra-t-il dès lors qu’il ne sera plus utile ou suivra t-il la même trajectoire que l’état d’urgence qui était censé être temporaire et qui fut finalement inscrit dans le droit commun ? Sommes-nous véritablement certains que les valeurs républicaines et démocratiques, contraires au paternalisme technocratique infantilisant, sont encore voulues et respectées par nos élites et élus ? La répression policière et judiciaire des Gilets jaunes, sans état d’âme, qui a occasionné des milliers de blessés et des milliers de condamnations dont plus de 1000 peines de prison ferme, nous donne un élément de réponse. Après avoir observé l’absence totale de scrupule du gouvernement pour mater en règle un mouvement soutenu par plus de 7 Français sur 10, est-il exagéré de penser qu’une dérive anti-populaire et anti-démocratique est à l’œuvre et que nos élites saisissent toutes les opportunités pour transformer lentement notre société ? En fait, la crise sanitaire est une excellente opportunité. Les Français ne l’auraient jamais accepté par la force et elle est passé sans problème pour des raisons hygiénistes et sanitaires. Dans les hautes sphères oligarchiques internationales on chuchote, on pense à un monde nouveau, à une société de contrôle et d’asepsie où tout un dispositif techno sanitaire entourerait les peuples européens afin d’accroître leur dépendance. Ce Grand Reset rêvé par Davos semble à portée de main, il leur manque une population terrorisée et docile, s’en remettant à eux pour toujours plus de protection. Pas de chance, pour le moment les Français gardent la tête froide, ils font attention et acceptent les règles d’hygiène élémentaires, mais refusent d’obéir bêtement à toutes les injonctions gouvernementales. Comme leurs aïeux avant eux, Ils acceptent la mort comme faisant partie de la vie, n’en déplaise à Google qui leur promet le transhumanisme et la vie éternelle. Les Français veulent vivre heureux, loin du décompte macabre gouvernemental. Nous sommes lancés dans un train de mesures et de coercitions sociales. Où va ce train ? Tout dépendra si les Français cèdent au chant des sirènes de l’hypocondrie sanitaire, ou si l’envie de vivre triomphe de la peur de la mort et qu’ils veulent continuer à danser encore, comme le chante si bien cette chanson d’espoir : Et malheur à celui qui pense / Et malheur à celui qui danse / Ne soyons pas impressionnables Par tous ces gens déraisonnables / Vendeurs de peur en abondance / Angoissants, jusqu’à l’indécence ! Nous on veut continuer à danser encore / Voir nos pensées enlacer nos corps / Passer nos vies sur une grille d’accords / Oh, non non non non non ! Et pour la suite ? Il y a un virus. Il y a une certaine mortalité. Il y a des mesures gouvernementales. Au regard de l’Histoire, la raison autant que la conscience d’Homme Libre doit nous inviter à nous poser certaines questions : Quelle est la létalité de ce virus par rapport à ceux des années passées ? Quelle est la moyenne d’âge des morts du virus comparée à notre espérance de vie ? Faut-il avoir peur ? Les décisions gouvernementales sont-elles cohérentes et logiques ? Enfin et surtout, où tout cela nous mène-t-il ? [Source : Régis Chamagne (regischamagne.fr) – Réinscrire la France dans l’Histoire] Le detournement de ces photos sont horribles et lamentables | |
| | | carbone14 Feldmarshall
Nombre de messages : 22305 Age : 71 Localisation : Magyarország Date d'inscription : 04/03/2016
| Sujet: Re: On en finira jamais avec le nazisme comme reference... Mer 4 Aoû - 7:52 | |
| Triste comparaison mais malheureusement c'est pas le peuple qui décide et surtout qui force les gens à faire ceci ou cela. Certains gouvernements savent rien faire, je dis pas "savent pas faire" mais bien "rien faire" ! Alors faut pas se plaindre si un gouvernement est caricaturisé en je ne sais quoi. Dans un autre sujet on voit que si la population diminuait ce serait mieux, là je ne sais quoi penser. Ils sont élus, ils assument tout ! | |
| | | carbone14 Feldmarshall
Nombre de messages : 22305 Age : 71 Localisation : Magyarország Date d'inscription : 04/03/2016
| Sujet: Re: On en finira jamais avec le nazisme comme reference... Mer 4 Aoû - 8:41 | |
| D'un autre coté je comprend parfaitement ce que tu as écris mais lorsque "quelqu'un" (sans dire qui ) répond à un jeune qui cherche du travail qu'il faut " traverser la rue car en face il y a du travail" désolé mais si on se fout de la gueule du monde faut pas s'attendre à des remerciements ! Je ne cite que ce triste exemple (pour ne pas dire sinistre et déplorable) mais il y en a bien d'autres. | |
| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 33512 Age : 58 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: On en finira jamais avec le nazisme comme reference... Ven 6 Aoû - 10:48 | |
| Comparaison "historique" « Histoire d'un Allemand — Souvenirs (1914-1933) », de Sebastian Haffner ou quand l'histoire se répète... à l'échelle mondiale Publié aux Éditions Actes Sud en 2002, l'ouvrage de Sebastian Haffner (de son vrai nom Raimund Pretzel), Histoire d'un allemand, Souvenirs, 1914-1933 — et dont le titre original Defying Hitler en dit plus que son homologue français — constitue une chronique offrant une vue saisissante sur la façon dont les gens lambdas — que ce soit dans les mémoires d'Haffner ou aujourd'hui — deviennent corrompus jusqu'au cœur et comment les décisions qu'ils prennent individuellement jour après jour ont des ramifications qui vont bien au-delà de leur choix de « se plier à la décision du plus grand nombre », pour le meilleur, pensent-ils. Un discours de Hitler lors d'un rassemblement nazi en 1939. Sebastian Raffner écrit : « L'âme collective et l'âme enfantine réagissent de façon fort semblable. Les idées avec lesquelles on nourrit et ébranle les masses sont puériles à n'y pas croire. Pour devenir une force historique qui mette les masses en mouvement, une idée doit être simplifiée jusqu'à devenir accessible à l'entendement d'un enfant. » Histoire d'un Allemand, Éditions Actes Sud, Collection Babel, page 34 Nous offrons à nos lecteurs une plongée dans ce témoignage incomparable — et saisissant d'actualité — de la montée en puissance du totalitarisme nazi. À la lecture de ce qui suit, il est impossible de ne pas faire le lien, jusque dans les moindres détails de notre vie quotidienne, avec les événements qui ont aujourd'hui cours dans le monde. En conséquence, toute ressemblance avec la période actuelle animée par la montée d'un totalitarisme globalisé n'est pas fortuite. Haffner raconte ce qu'il a ressenti et ce à quoi il a assisté lorsque Hitler est nommé chancelier le 30 janvier 1933 : « Je ne sais pas exactement quelle fut la première réaction générale. La mienne fut la bonne pendant une minute environ : je fus glacé de terreur. Certes, c'était « dans l'air » depuis longtemps. Il fallait s'y attendre. Et pourtant, c'était tellement irréel. Tellement incroyable, maintenant qu'on le voyait noir sur blanc. « Hitler — chancelier... » L'espace d'un instant, je sentis presque physiquement l'odeur de sang et de boue qui flottait autour de cet homme, je perçus quelque chose comme l'approche à la fois dangereuse et révulsante d'un animal prédateur — une grosse patte sale qui plaquait ses griffes acérées sur mon visage. » — page 162 L'ouragan prenait de l'ampleur et la machine du Troisième Reich se mettait en branle : « En usant des pires menaces, cet État exige de l'individu qu'il renonce à ses amis, abandonne ses amies, abjure ses convictions, adopte des opinions imposées et une façon de saluer dont il n'a pas l'habitude, cesse de boire et de manger ce qu'il aime, emploie ses loisirs à des activités qu'il exècre, risque sa vie pour des aventures qui le rebutent, renie son passé et sa personnalité, et tout cela sans cesser de manifester un enthousiasme reconnaissant. » — page 16 [...] « Ce qui se produisait, c'était l'inversion cauchemardesque des notions normales : brigands et assassins dans le rôle de la police, revêtus du pouvoir souverain ; leurs victimes traitées comme des criminels, proscrites, condamnées d'avance à mort. » — page 189 Pour valider l'examen d'entrée dans la magistrature, le jeune Haffner doit faire un stage d'« éducation idéologique » dans un camp géré par des SA dans laquelle il découvrira ce qu'il décrit comme l'essence de l'emprise nazie : la camaraderie. « En acceptant de participer au jeu qu'on jouait avec nous, nous nous transformions automatiquement, sinon en nazis, du moins en matériau que les nazis pouvaient utiliser. Et nous l'acceptions. » — page 400 [...] « Pendant la journée, on n'avait jamais le temps de penser, jamais l'occasion d'être un « moi ». Pendant la journée, la camaraderie était un bonheur. Aucun doute : une espèce de bonheur s'épanouit dans ces camps, qui est le bonheur de la camaraderie [...] j'affirme avec force que c'est précisément ce bonheur, précisément cette camaraderie, qui peut devenir un des plus terribles instruments de la déshumanisation — et qu'ils le sont devenus entre les mains des nazis. » — pages 416 & 417 [...] « la camaraderie annihile le sentiment de la responsabilité personnelle, qu'elle soit civique ou, plus grave encore, religieuse. L'homme qui vit en camaraderie est soustrait aux soucis de l'existence, aux durs combats pour la vie. Il loge à la caserne, il a ses repas, son uniforme. Son emploi du temps quotidien lui est prescrit. Il n'a pas le moindre souci à se faire. » — page 419 [...] « Beaucoup plus grave encore, la camaraderie dispense l'homme de toute responsabilité pour lui-même, devant Dieu et sa conscience. Il fait ce que tous font. Il n'a pas le choix. Il n'a pas le temps de réfléchir ...] Sa conscience, ce sont ses camarades : elle l'absout de tout, tant qu'il fait ce que font tous les autres. » — page 420 | |
| | | carbone14 Feldmarshall
Nombre de messages : 22305 Age : 71 Localisation : Magyarország Date d'inscription : 04/03/2016
| Sujet: Re: On en finira jamais avec le nazisme comme reference... Ven 6 Aoû - 10:57 | |
| C'est tout à fait ça. Toutefois ce qu'ai fait le publiciste sur ses panneaux est aussi le fait de montrer ce qu'il peut faire, passer un message différent, attraper d'autres parts de marchés, c'est autre chose. Sauf que visiblement il ne porte pas la "personne" dans son cœur. Ca ne serait jamais arriver sans ce bordel de QR code et ce vaccin quasi obligatoire. Je vois très mal l'avenir, je pense qu'on est au début des conneries. | |
| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 33512 Age : 58 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: On en finira jamais avec le nazisme comme reference... Ven 6 Aoû - 10:58 | |
| Quel est le lien avec notre présent à nous, ici et maintenant ? Par le biais des agents gouvernementaux que sont les médias corporatistes — organes de propagande tels qu'ils en furent aussi sous la férule d'Hitler — on nous martèle chaque jour que « nous devons faire des sacrifices » sinon le monde et tout ce qu'il contient va imploser et disparaître en agonisant dans une mort douloureuse. Chaque nouveau « décret d'urgence » établi aujourd'hui semble aux masses nécessaire étant donné qu'ils sont brandis comme étant « notre unique planche de salut ». Les nouvelles législations ou les amendements nous sont vendus comme autant de garanties d'une sécurité générale, au nom d'une responsabilité fiscale, d'une stabilité financière, voire depuis près de dix-huit mois au nom d'un sanitarisme délétère qui supplante toutes les fumisteries jamais concoctées par les élites au Pouvoir, mais, pour dire le vrai, ce qu'ils impliquent en termes de restriction des libertés — sous couvert de ne constituer que quelques mots ambigus soigneusement choisis — n'est vraiment compris que lorsqu'il est trop tard, comme l'explique avec une grande acuité Sebastian Haffner. La suite de l'article est tiré de plusieurs sources listées à la fin et dont le contenu a légèrement été remanié. ntroduction L'ouvrage de Sebastian Haffner a eu un curieux destin. Écrit entre 1938 et 1939 pour une commande de l'éditeur Warburg alors que l'auteur est en exil en Angleterre, le manuscrit ne fut jamais publié à cause de la guerre. Revenu en Allemagne en 1954, Haffner devint un journaliste et un historien renommé mais le livre était tombé dans l'oubli. Ce n'est qu'à sa mort, en 1999, que le manuscrit fut retrouvé par ses enfants, avant d'être publié pour la première fois en 2000. L'ouvrage a connu un grand succès dans les pays de langue allemande. Il constitue un récit et un témoignage incomparables sur la montée du nazisme et sur la vie des allemands dans la période qui précède la Seconde Guerre mondiale. Il n'est guère étonnant que l'Histoire d'un Allemand, que Sebastian Haffner a écrite durant son exil anglais et qu'il n'a jamais cherchée à publier par la suite, ait jeté le trouble chez un certain nombre d'historiens qui crièrent à la supercherie, lorsque ce livre fut publié en 2000. Il était absolument impossible à leurs yeux qu'une personne n'appartenant pas à leur si prestigieuse et lucide coterie pût jouir d'une si extraordinaire lucidité sur les événements qui se déroulaient sous ses yeux, alors même que tous les pleutres s'étaient cachés, alors et depuis cette sombre période, derrière le paravent à vrai dire inexistant du nous ne pouvions pas savoir. Sebastian Haffner, lui, c'est du moins l'impression troublante et parfois, en effet, difficilement acceptable, que nous éprouvons à lire son texte, savait tout, comme s'il n'était qu'un regard prodigieux, d'une justesse époustouflante et même miraculeuse, seul capable de se fixer sur l'éclosion des monstres, pour ne rien perdre du spectacle. Le témoignage d'Haffner, déjà en 1938, semble à ce point clairvoyant sur la nature du régime hitlérien et les suites qu'on peut en attendre, que des doutes furent émis par quelques historiens allemands sur l'authenticité du document. L'analyse scientifique du manuscrit a démontré qu'il s'agissait bien d'un inédit datant des années trente et que son auteur ne l'avait pas remanié après la guerre. Intérêt de l'ouvrage Le récit de Haffner nous permet d'appréhender les événements d'une période majeure de l'histoire de l'Allemagne et de l'Europe à partir de l'histoire personnelle d'un enfant et d'un jeune homme. Le style très simple à travers lequel s'exprime le point de vue du narrateur, la précision des scènes évoquées à travers le regard de l'enfant, nous font la démonstration de l'évidence qu'était pour les contemporains du jeune homme la brutalisation de la société allemande dans les années trente. Il constitue également un témoignage exemplaire sur les étapes successives par lesquelles une société peut être amenée aux pires crimes, les méthodes et les stratégies par lesquelles des criminels au pouvoir gagnent chaque jour du terrain et effacent peu à peu toute possibilité de résistance et de contestation, les effets progressifs d'une certaine accoutumance aux logiques de ségrégation et d'exclusion, la rapidité, enfin, avec laquelle toute une société et une civilisation sûre de ses valeurs peu s'effondrer, victime de la barbarie. Thèmes et problèmes L'ouvrage est structuré en trois parties. La première — « Prologue » — relate les quatre années de la Première Guerre mondiale et celles qui précèdent la Seconde Guerre mondiale. La deuxième — « La révolution » — commence avec l'arrivée d'Hitler au pouvoir en 1933 et décrit la découverte de ces nouveaux hommes au pouvoir, de leurs méthodes et de leur idéologie par quoi prend fin toute une société et une civilisation, celle du père de Sebastian. Enfin, la troisième — « L'adieu » — dépeint les événements de la vie privée du jeune homme qui vont le conduire à choisir l'exil. 1 — Le vent de l'histoire Dès le début de son ouvrage, l'auteur le signale lui-même : ce qui fait la force de son témoignage, c'est qu'il peut nous restituer ce qu'aucune historiographie scientifique ne peut restituer, l'intensité incomparable de certaines périodes historiques, de certains événements. A cet égard, nous dit Haffner, la proposition « 1890 : Guillaume II renvoie Bismarck » est un énoncé qui équivaut dans un récit historiographique à cet autre qui déclare, « 1933 : Hindenburg nomme Hitler chancelier » : même objectivité dans l'énoncé des faits, même parenthèse sur le cataclysme émotionnel, individuel et social que put constituer dans la vie des allemands le deuxième événement. Or, de ce point de vue, le jugement de l'auteur est sans appel. La plupart des événements de l'Histoire, même parmi ceux qui furent les plus décisifs pour une nation et un peuple, n'affectent guère la vie privée, individuelle et familiale, des hommes, au-delà du petit cercle des politiques qui sont concernés. Mais ce qui distingue à jamais la période et les événements de l'avant-Seconde Guerre mondiale, selon Haffner, c'est qu'ils ont constitué au contraire un exemple unique de l'irruption de l'histoire jusque dans la sphère la plus intime de la vie de chacun. Il montre comment, avec l'avènement du totalitarisme nazi, éclatait cet îlot protecteur de la sphère privée où l'individu peut toujours se mettre à l'abri de l'histoire majuscule pour continuer de cultiver sa biographie personnelle. Or la dernière partie du livre intitulée « L'Adieu » illustre bien ce mouvement de l'histoire qui va briser rapidement tous les liens et toutes les attaches du jeune homme dans son pays natal pour le précipiter sur le chemin de l'exil. L'égarement profond d'un père qui voit disparaître en quelques années la société qui fut la sienne et les valeurs qui la fondaient, les persécutions progressives auxquelles se voit soumise sa jeune amie ainsi que sa famille de par ses origines juives, les différends et les hostilités qui le séparent de ses anciens camarades, la mise au pas d'une justice réduite à une caricature : tout concourt à une forme d'isolement et prépare le jeune homme à un exil prévisible. 2 — Les signes annonciateurs de la Révolution Haffner appelle révolution cet avènement de quelque chose qui dépasse de très loin la dimension d'un simple événement et vient bouleverser le cours de la vie de chaque individu. Pour autant, cette révolution ne survient pas du jour au lendemain : elle est comme une fatalité qui a disposé sur son chemin un certain nombre de signes annonciateurs pour qui sait voir. Haffner entreprend un retour en arrière pour retrouver ces signes. Il y eut cette atmosphère belliciste de la guerre de 14 qui avait saisi d'enthousiasme le jeune garçon, et les premières sensations liées à l'apparition des masses sur la scène de l'histoire (p. 30) qui marquèrent à jamais une très jeune génération : Haffner affirme qu'un phénomène tel que le nazisme trouve ses racines non dans l'« expérience des tranchées », mais bien dans l'expérience qu'eurent les écoliers allemands de la guerre, comme d'une sorte de jeu très intense. Il y eut d'autre part cette épreuve douloureuse de la défaite allemande en 1918 dont Haffner rappelle qu'elle détermina chez un Hitler une rage de revanche et le choix d'une carrière politique. Il y eut ensuite la révolution de 1918, indécise et très embrouillée, tant du point de vue de ses acteurs que de ses spectateurs, et les premiers signes d'une brutalisation des pratiques politiques : l'apparition des corps francs parmi ces hommes qui trahissent la cause révolutionnaire et se retournent contre les leurs, l'assassinat de Liebknecht, et de Rosa Luxemburg selon une méthode qui fera date selon Haffner et qui consiste à abattre l'ennemi « alors qu'il tente de s'enfuir » (p. 59). Les corps francs furent selon l'auteur la préfiguration des troupes nazies, par leurs opinions, par leurs pratiques décomplexées du meurtre et de la torture : Hitler allait leur donner une théorie. l y eut encore les événements qui rapprochèrent de la chute de la république de Weimar : l'assassinat crapuleux de Rathenau par deux jeunes garçons et cette année de 1923 qui allait consacrer selon l'auteur le sentiment de vivre dans un monde sans règles où le plus absurde devient possible, l'inflation galopante et la passion boursière qui renversaient en quelques heures les fortunes les plus assises et élevaient au-dessus de tous quelques jeunes arrivistes peu scrupuleux... La violence et le nihilisme sont désormais sur le devant de la scène... Un intermède de paix, de 1924 à 1929 ramena quelque stabilité pendant la gouvernance de Stresemann. Mais pour Haffner les signes avant-coureurs de la catastrophe sont bien là, sous la surface. Et tout d'abord la folie collective du sport qui s'empare des allemands pendant ces années-là, et qui constitue comme un succédané des expériences intenses de la Première Guerre mondial vécue par les écoliers de la génération de l'auteur. Puis la mort de Stresemann et la nomination de Brüning comme chancelier, sorte de dernier rempart contre Hitler, la date du 14 septembre 1930 où le petit parti ridicule d'Hitler devint le deuxième aux élections législatives, la célébrité croissante de Hitler proportionnelle à son enragement, l'anesthésie de ses adversaires, sa nomination, enfin, comme chancelier le 30 janvier 1933. | |
| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 33512 Age : 58 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: On en finira jamais avec le nazisme comme reference... Ven 6 Aoû - 11:02 | |
| 3 — Le désastre La révolution, telle qu'elle est rapportée par Haffner, désigne à la fois un événement bouleversant, jusque dans l'intimité de la vie de chacun, mais aussi un véritable changement d'ère sous forme d'effondrement civilisationnel. L'auteur prend à témoin son père dont la vie, dit-il, s'achevait, non sur une défaite, ce qui aurait impliqué d'avoir perdu contre des ennemis bien identifiés, mais sur une catastrophe, celle de la victoire de la barbarie contre la civilisation incarnée ici par la tradition de l'État de droit. Ce faisant, Haffner emboîte le pas à l'analyse d'un Marc Bloch dans L'étrange défaite, ouvrage lui aussi très précurseur, écrit dans les premières années de la Seconde Guerre mondiale. La victoire des nazis [sur la France - NdE] n'y est pas vue comme le résultat d'une bataille perdue mais bien comme l'effet d'une guerre qui n'eut pas lieu faute de combattants, une victoire qui n'était pas due aux qualités et aux vertus du vainqueur, mais aux faiblesses de l'adversaire et à son effondrement avant même le début du combat. Ici, la conjonction des causes historiques profondes et des causes conjoncturelles liées à la montée du nazisme eurent des effets apocalyptiques. D'un côté une modernité où les individus désinvestissent la sphère publique et se replient dans « le mécanisme de la vie courante », pieds et mains liés à leur profession et leur emploi du temps, de l'autre une poignée d'hommes enragés et décidés, armés par l'idéologie et la terreur : en conclusion, une population traquée et acculée à pactiser avec le diable, l'ouverture des camps, pour tous les récalcitrants ou désignés comme tels, la stigmatisation et les humiliations pour les juifs et, par delà ce désastre humain, social et politique en cours, un nouvel ordre qui se met en place, plus proche de l'enfer que d'une vie humaine. En effet, cette victoire des nazis, ce fut aussi celle d'une idéologie et d'un langage qui s'impose à tous les esprits par la force et la terreur. L'auteur mentionne alors les nouveaux sujets soulevés par les nazis, absurdes dans le contexte de l'ancienne société : la menace de mort appliqué à certains groupes, et en premier lieu les juifs, faisait tout d'un coup que le droit à l'existence de tel ou tel groupe devenait l'objet de discussion pour tous, enclenchant par là-même toutes sortes de considérations oiseuses et de catégories stupides (p. 212). Un idiome brutal envahissait de ses vocables les discours et les écrits : « engagement, garant, fanatique, frère de race, dégénéré, sous-homme » (p.127). 4 — La solution de l'exil De la même façon qu'il avait souligné que l'attitude revancharde et va-t-en-guerre d'un Hitler à l'annonce de la défaite allemande de 1918 ne fut pas une réaction unanime et inévitable chez les Allemands de sa génération, de même Haffner laisse t-il entendre que l'exil se présenta comme un choix pour lui, un choix que ne suivirent pas les autres membres de sa famille, en particulier son père. Pour autant, ce choix se présente bien comme l'une des deux branches d'une alternative tragique à laquelle fut acculé le peuple allemand dans les années qui ont précédé la Seconde Guerre mondiale : se mettre du côté des brutes et des bourreaux et se trahir, ou bien renoncer à sa patrie et tenter d'échapper à la déferlante barbare quelque part dans une Europe bientôt assiégée. Le choix de l'Angleterre par notre narrateur fut heureux. Sebastian Haffner Citations « La génération nazie proprement dite est née entre 1900 et 1910. Ce sont les enfants qui ont vécu la guerre comme un grand jeu sans être le moins du monde perturbés par sa réalité. » — page 36 « Je voudrais souligner encore une fois que la réaction politique des enfants est tout à fait intéressante pour l'historien : ce que « tous les enfants savent » est en général la quintessence ultime et irréfutable d'un processus politique. » — page 55 « Je compris que la révolution nazie avait aboli l'ancienne séparation entre la politique et la vie privée, et qu'il était impossible de la traiter simplement comme un événement politique. » — page 311 « On aurait évidemment tort de supposer que l'Allemagne et sa culture étaient superbes et florissantes en 1932, et que les nazis ont tout démoli d'un seul coup. L'histoire de l'autodestruction de l'Allemagne du fait de son nationalisme pathologique est plus ancienne, et il vaudrait la peine de la conter. » — page 319 « Ce n'était pas seulement sur une défaite que s'achevait la vie de mon père..., elle s'achevait sur une catastrophe. Ceux qu'il voyait triompher n'étaient pas ses adversaires... c'étaient des barbares qu'il n'avait jamais estimé dignes d'être même ses ennemis. » — page 326 source http://echelledejacob.blogspot.com | |
| | | carbone14 Feldmarshall
Nombre de messages : 22305 Age : 71 Localisation : Magyarország Date d'inscription : 04/03/2016
| Sujet: Re: On en finira jamais avec le nazisme comme reference... Ven 6 Aoû - 11:23 | |
| je suis pas sûr qu'on se soit bien compris, c'est vrai que par clavier c'est pas simple. Parfois je te lis je suis pas d'accord et sur le même sujet plus loin je suis d'accord. En ce moment tout est reprit pour faire peur, et de l'autre coté tout est aussi reprit pour comparer l'actuel et le passé. C'est vague et flou mais les deux portent leurs fruits. En ce moment les gens se divisent, les vaccinés et les non vaccinés, de plus les pour le QR code et les contres etc... On n'est pas dans les hautes sphères et il est quasi impossible de bien comprendre, on survole et c'est déjà pas mal. Trop d'infos qui se contredisent, alors ça veut dire quoi ? Pas mal de pays sont très mal dirigés, c'est voulu ou quoi ? A part des dessins ou photos "sauvages" même des caricatures on n'est pas respectés non plus. L'homme est libre "ordonner" c'est le priver de sa liberté, conseiller serait bien mieux. Là c'est la peur, l'angoisse !!! Combien veulent "obéir" aveuglément ? Finalement peu. Les gens sont plus ou moins pour le vaccin mais pas pour le pass ! c'est simple à comprendre. | |
| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 33512 Age : 58 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: On en finira jamais avec le nazisme comme reference... Ven 6 Aoû - 11:44 | |
| J ai ete oblige de publier tout ce "block",j aurais pu garder que le petit paragraphe "le lien avec notre présent à nous, ici et maintenant?" mais ca aurait ete tres incomplet. J aurais pu aussi m abstenir de poster la car c est plutot pour une rubrique de critique de livre.
Moi aussi sur des articles que je poste,je suis parfois d accord et parfois non.Mais,il faut citer l article au complet donc je n ai pas le choix sinon ce serait de la censure de ma part. | |
| | | carbone14 Feldmarshall
Nombre de messages : 22305 Age : 71 Localisation : Magyarország Date d'inscription : 04/03/2016
| Sujet: Re: On en finira jamais avec le nazisme comme reference... Ven 6 Aoû - 15:14 | |
| C'est aussi un échange d'idées entre nous. | |
| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 33512 Age : 58 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: On en finira jamais avec le nazisme comme reference... Ven 6 Aoû - 22:33 | |
| | |
| | | carbone14 Feldmarshall
Nombre de messages : 22305 Age : 71 Localisation : Magyarország Date d'inscription : 04/03/2016
| Sujet: Re: On en finira jamais avec le nazisme comme reference... Sam 7 Aoû - 7:03 | |
| La dernière parait assez réel sur le futur (pour ne pas dire exact), les deux premières ne m'interpelle pas. Naga : ça fait plusieurs jours que tu as un MP. | |
| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 33512 Age : 58 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: On en finira jamais avec le nazisme comme reference... Sam 7 Aoû - 10:44 | |
| Ok ,je t ai repondu. | |
| | | carbone14 Feldmarshall
Nombre de messages : 22305 Age : 71 Localisation : Magyarország Date d'inscription : 04/03/2016
| | | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 33512 Age : 58 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: On en finira jamais avec le nazisme comme reference... Dim 8 Aoû - 22:12 | |
| Cette fois,certains profitent des Etoiles jaunes et autres horreurs des WE derniers pour dire que tout les manifestants sont des fachistes.. Un slogan retrouvé dans les manifs anti-pass sanitaire du 7 juillet 2021 Selon nos confrères, un YouTubeur d’extrême droite a d’ailleurs interrogé des participants au rassemblement du 31 juillet au Trocadéro, à Paris. “Une vidéo montée, débordant de clichés antisémites -l’intervieweur y parle ‘d’empoisonneurs de puits’, soit une périphrase désignant les Juifs, tout droit sortie du Moyen Âge - qui a été vue plus de 10.000 fois depuis sa publication dimanche 25 juillet”, note Libération. Est ce qu ils n en font pas trop dans les commentaires ???? Twitter de la licra Qui ?", cette nouvelle manière d'afficher - et d'assumer - son antisémitisme . Des noms pour dénoncer ? Des cornes pour diaboliser ? Des tribunaux pour juger... Meyer Habib 79 ans après la Rafle du Vel d’Hiv ! L’antisémitisme traditionnel français est encore bien vivant hélas ! Triste! Ambassade d Israel de france Epouvantés d'une telle expression de la haine antisémite la plus abjecte dans les rues de Paris dans la quasi-indifférence. Cette apparente impunité est insensée ! Bernard-Henry-Levy Nausée devant cette pancarte hier dans la manif des #antivax. Que ceux qui, sincèrement, défendent les libertés ouvrent les yeux. Qu’ils cessent de grossir les rangs de factieux qui, plutôt que le vaccin, administreraient bien à la France une double dose de populisme et de haine. Ce slogan, cette fois-ci observé sur une pancarte à Metz, a provoqué l’indignation d’une partie de la classe politique. “Alors certains n’auraient rien appris ni retenu des drames proches du 20e siècle ?? C’est consternant et révoltant (...)”, a écrit sur Twitter Geneviève Darrieussecq, ministre chargée de la Mémoire et des Anciens combattants. Que la justice ne laisse rien passer”. “L’antisémitisme a tué hier et tue encore aujourd’hui, s’est, elle, indignée la secrétaire d’État chargée de l’égalité femmes-hommes et de la lutte contre les discriminations Élisabeth Moreno. L’antisémitisme n’est pas une opinion. C’est un délit, qui doit être condamné systématiquement (...)”. “Il y a chez ces manifestants un antisémitisme assumé”, a tweeté la députée européenne et ex-ministre Nathalie Loiseau. “L’antisémitisme à visage découvert. Ignoble. Glaçant. Et passible de poursuites, évidemment”, a écrit de son côté le délégué général du parti En Marche Stanislas Guérini. “L’État, la justice et la société ne doivent rien laisser passer”, a abondé l’ancien Premier ministre Manuel Valls dans un tweet. ″Épouvantés d’une telle expression de la haine antisémite la plus abjecte dans les rues de Metz dans la quasi-indifférence. Cette apparente impunité est insensée!”, a également réagi l’ambassade d’Israël en France. La Ligue Internationale Contre le Racisme et l’Antisémitisme a annoncé saisir “sa commission juridique afin d’examiner si des poursuites pénales sont envisageables”. source fr.yahoo.com C’est sûr que ça en fait du beau monde ! Mais de là à laisser entendre que ce serait représentatif de l’opinion de la majorité des Français... Jusqu’à preuve du contraire, Emmanuel Macron, Olivier Véran, Klaus Schwab et Neil Ferguson ne sont pas juifs alors pourquoi considérer cette pancarte comme « antisémite » ? De plus, la jeune femme n’a-t-elle pas simplement voulu cibler les principales personnalités à la manœuvre dans la « pandémie » ? Ce n’est tout de même pas de sa faute si la majorité d’entre eux sont... Ah, on nous annonce que la LICRA et le CRIF nous interdisent de terminer cette phrase... On a retrouve celle qui tenait la pancarte La porteuse de la pancarte de la honte est une ex-candidate FN aux législatives en Moselle, ancienne directrice de cabinet de Louis Aliot alors numéro 2 du parti, et en 2020 candidate aux municipales pour le Parti de la France. La justice va pouvoir prendre le relais. | |
| | | carbone14 Feldmarshall
Nombre de messages : 22305 Age : 71 Localisation : Magyarország Date d'inscription : 04/03/2016
| Sujet: Re: On en finira jamais avec le nazisme comme reference... Lun 9 Aoû - 7:50 | |
| Si tout ce merdier n'était pas arrivé ou alors bien mieux géré rien de tout ça aurait vu le jour. Au gouvernement (S) d'assumer ! Tenir des populations en laisse est désuet et bien dépassé. | |
| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 33512 Age : 58 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: On en finira jamais avec le nazisme comme reference... Lun 9 Aoû - 22:15 | |
| Nuances Un Rabin en Israel fait cette declaration surprenante. «Nous avons l'obligation de reconnaître ce que l'ont vit n'est pas seulement comparable au nazisme, mais est identique au nazisme. La Santé publique c'est du nazisme: qui doit vivre, qui doit mourir, qui est essentiel, qui n'est pas essentiel.»
source- https://twitter.com/benoitm_mtl
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| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 33512 Age : 58 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: On en finira jamais avec le nazisme comme reference... Mar 10 Aoû - 10:15 | |
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| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 33512 Age : 58 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: On en finira jamais avec le nazisme comme reference... Mer 11 Aoû - 22:17 | |
| Bardot se lache a fond,elle est sous l occupation allemande Brigitte Bardot et la "Kommandantur élyséenne" : nouveau dérapage ? BB s'en va t’en guerre, contre le passe sanitaire. Dans un entretien accordé à Valeurs Actuelles publié ce mardi 10 août, Brigitte Bardot persiste et signe son opposition au passe sanitaire. Si l'ancienne actrice ne le compare pas à l'étoile jaune, c'est tout comme : pour elle, il s'apparente à un "Ausweis", un laissez-passer délivré par les autorités allemandes pendant l'Occupation, que l'on pouvait obtenir à la Kommandantur locale. L'ancienne idole semble justifier son dérapage par le fait d'avoir vécu cette période, et d'avoir ainsi expérimenté la vie avec un "Ausweis" : "ce laissez-passer qu’on nous imposait pendant la guerre et que j’ai connu". Une fois engagée dans sa métaphore douteuse, Brigitte Bardot ne dévie plus, et va jusqu'à comparer l'Élysée à cette instance administrative de l'armée allemande. "Nous voilà maintenant avec une Kommandantur élyséenne qui nous remet dans ces conditions. Je trouve ça terrifiant et lamentable." affirme-t-elle. Il est donc tout naturel pour BB de soutenir les manifestants contre le passe sanitaire, comme elle avait soutenu les gilets jaunes. Elle va même jusqu'à désirer la rupture totale avec l'État, en proposant aux Français non-vaccinés, qui dès lors n'auront "plus la possibilité de vivre normalement et librement", de faire "une grève des impôts". Une façon de lutter contre l'État, qu'elle justifie d'un argument particulièrement spécieux : "Comme notre argent est porteur de virus, je pense qu’il serait bon de ne pas le donner à l’État". (...) source gala.fr | |
| | | vania Modo-Felfgendarme
Nombre de messages : 25014 Date d'inscription : 30/07/2008
| Sujet: Re: On en finira jamais avec le nazisme comme reference... Jeu 12 Aoû - 6:19 | |
| B.B. et ses excès... | |
| | | carbone14 Feldmarshall
Nombre de messages : 22305 Age : 71 Localisation : Magyarország Date d'inscription : 04/03/2016
| | | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 33512 Age : 58 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: On en finira jamais avec le nazisme comme reference... Jeu 12 Aoû - 9:52 | |
| Ca fait la 2e fois que je me prends la tete avec le fondateur du site cogiito.com. Il n arrete pas de parler de nazisme et de camp de la mort en comparant la periode actuelle. Vous savez que sur notre forum,nous sommes tres attache aux faits et le sens de la verite en citant les sources . C est au sujet d un lien d un site americain qui parle des camps FEMA d aujourd hui aux US qui qualifie ceux-ci de camps de la mort en faisant la comparaison avec la déportation des Nippo-Américains aux US en 1942. Naga 12 août 2021 at 1 h 48 min L auteur n est pas honnete quand il dit ” Ils ont fait cette même chose pendant la Seconde Guerre mondiale aux Américains d’origine japonaise qui n’avaient commis aucun crime et n’avaient rien fait de mal. Pourtant, ils ont été rassemblés et jetés dans ce qui est essentiellement devenu des camps de la mort, tout cela en raison de leur appartenance ethnique. S’ils peuvent jeter des Nippo-Américains dans des camps de la mort en raison de leur origine ethnique” Cette phrase est un mensonge,les camps japonais aux Us n etaient pas des camps de la mort. https://fr.wikipedia.org/wiki/Internement_des_Nippo-Am%C3%A9ricains#La_d%C3%A9portation ce n est pas avec un article comme ca,que l on va etre credible aux yeux de nos enemis! Reponse P.A. Jandrok 12 août 2021 at 1 h 55 min Wikipédia n’est pas une référence en matière de vérité. Vous pouvez jouer sur les mots, mais les américo-japonais n’étaient pas dans camps de vacances, ils étaient sous alimentés, mal soignés ou pas du tout, traités comme des traitres qu’ils n’étaient pas. De nombreux sont morts même si ce n’étaient pas les camps de la mort nazis, c’était tout de même des camps de la mort pour eux. De plus vous ergotez sur des détails, réalisez-vous seulement la menace qui plane au-dessus de nos têtes ? On dirait deux bourgeois qui discutent le bout de gras sur “est-ce que ce sont des camps de la mort ou pas” alors qu’au même moment les voisins et les amis sont amenés de force dans ces camps, réveillez-vous et cessez de chercher des poux à un article qui nous met en garde contre ce qui nous menace gravement, regardez ce qui se passe dans les DOM et si vous ne comprenez toujours pas, quittez ce site, vous n’y avez pas votre place et cessez de jouer aux Fact-Checkers chez moi, vous êtes pénibles! source cogiito.com | |
| | | vania Modo-Felfgendarme
Nombre de messages : 25014 Date d'inscription : 30/07/2008
| Sujet: Re: On en finira jamais avec le nazisme comme reference... Ven 13 Aoû - 6:09 | |
| Ca fleure bon l'déologie, mais c'est pas très "factuel" tout ça; sujet éventuellement à développer... | |
| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 33512 Age : 58 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: On en finira jamais avec le nazisme comme reference... Ven 13 Aoû - 10:39 | |
| La derniere : L'afficheur Michel-Ange Flori a publié, ce jeudi 12 août, une nouvelle affiche se moquant une fois encore du président de la République. Cette fois,c est le marechal Petain. | |
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