Hybride Hummel/Wespe 10.5cm

Hummel-Wespe 10.5 cm SPG

Il n’y a qu’une seule photographie connue d’un châssis et d’une carrosserie de canon automoteur Hummel (SPG) équipés d’un obusier d’artillerie de 10,5 cm le.F.H. 18/40 L/28
plutôt que de l’obusier normal de 15 cm s.FH 18/1 L/30.
Il s’appelait officiellement le Hummel-Wespe.
Ce nom a été utilisé sur la documentation de l’entreprise de construction Stahlindustrie. Il était également connu sous le nom de 10,5 cm le.F.H. 18/40 (Sf) auf Geschützwagen III/IV,
ou LeichtPanzerhaubitzen (lePzHaub – obusier blindé léger) ou Ersatz-Wespe (Guêpe de remplacement).
La photographie a été prise après la Seconde Guerre mondiale pendant l’hiver 1945/46 à Košťaty près de Teplice, en Tchécoslovaquie, près de l’usine qui a assemblé le véhicule.





Le Hummel SPG a utilisé un châssis de char étendu appelé Geschützwagen III/IV pour monter l’obusier s.FH 18/1 L/30 de 15 cm.
Le moteur a été déplacé de l’arrière du char au centre du véhicule pour faire de la place pour le canon et le compartiment de combat blindé à l’arrière du SPG.

Le 10.5cm leFH 18/2 (Sf) auf Geschützwagen II 'Wespe' (Sd.Kfz.124) artillerie SPG utilisait un châssis de char Panzer II.
La production a commencé en février 1943 et a cessé en juin 1944, lorsque l’usine principale de Varsovie, en Pologne, a été capturée par l’Armée rouge.
Les batteries de Panzer-Artillerie de l’armée allemande avaient encore besoin de plus de canons automoteurs capables de suivre le rythme des Panzerdivisions,
équipés d’obusiers le.F.H. 18/40 de 10,5 cm.


Comparaison d un Wespe au premier plan avec un hummel au second plan




Le Geschützwagen III/IV était encore en production et utilisé pour le canon automoteur antichar Nashorn de 88 mm ainsi que pour le Hummel SPG de 15 cm.
Il a été décidé de monter le canon d’obusiers le.F.H. 18 de 10,5 cm utilisé sur le Wespe SPG sur le châssis Geschützwagen III/IV.
La société allemande d’armement Deutsche Eisenwerke (D.E.W) construisait des châssis Geschützwagen III/IV dans son usine d’assemblage de Duisburg, en Allemagne.
Les bombardements alliés rendaient la production difficile. Il a été transféré à l’usine D.E.W Werke (Deutsche Eisenwerke AG Werk) Teplitz-Schönau en Tchécoslovaquie
(maintenant connue sous le nom de Teplice, République tchèque).
La construction de véhicules blindés pour l’armée allemande s’est poursuivie jusqu’à la fin de la guerre en mai 1945.
Les plans d’installer un obusier léger le.F.H 18/40 de 10,5 cm sur le châssis de char Panzer III/IV étendu et modifié de 10,5 cm, comme solution provisoire
pour envoyer plus de SPG d’artillerie de 10,5 cm sur le champ de bataille, ont été discutés lors d’une réunion le 2 décembre 1944.
L’usine devait en produire 40 en février, 50 en mars et 80 en avril. Un autre rapport documente la demande de construire 250 autres en juin 1945.
Ce rapport était daté du 9 janvier 1945.
Un rapport de Stahlindustrie daté du 30 août 1945 indiquait qu’un SPG d’artillerie Hummel-Wespe avait été construit en décembre 1944,
9 autres en janvier 1945 et un autre avant la fin de la guerre, portant le total à onze.
Aucun document de l’armée allemande n’a été trouvé montrant que ces véhicules entrent en service opérationnel ou sont utilisés sur le champ de bataille.

Une autre caractéristique inhabituelle visible sur la photo du Hummel / Wespe est l’écran de protection contre les grenades à main qui a été ajouté
sur le compartiment de combat ouvert sur un cadre à charnière métallique.

Dessin montrant la protection anti-grenade




Un rapport GenArt (General der Artillerie) daté du 11 décembre 1944, conservé aux Archives allemandes, rapporte que la documentation pour la conception
Hummel-Wespe de 10,5 cm avait été signée et qu’un ordre de production de 250 unités à livrer en juin 1945 avait été émis.
La production devait commencer le 5 février. Il était prévu que 80 véhicules soient achevés chaque mois.

Le 10 février 1945, l’Oberkommando der Wehrmacht (OKH – Commandement suprême des forces armées allemandes) a publié les instructions suivantes:
« En raison de la baisse de la production d’obusiers légers (LeFH), la livraison du 250 le Panzerhaubitze auf Fahrgestell Hummel n’est plus prévue.
Au lieu des 80 lePzHaub prévus pour février, seuls 10 seront achevés, suivis de 20 autres en mars. Pour compenser, la production de Panzerhaubitzen
se déroulera comme suit. »
« Parallèlement à la production la plus élevée possible de lePzHaub, quelque 50 sPzHaub (15 cm sFH Hummel SPGS) seront produits.
Les canons 80 sFH disponibles de la production Hummel seront montés sur des Beutelafetten (supports de canon capturés).
La production de lePzHaub (le leFH Hummel-Wespe de 10,5 cm) sera fixée à 200 et non à 250 unités.
En raison de la fin de la guerre proche, des bombardements continus des usines allemandes et des routes d’approvisionnement, ce chiffre de production n’a jamais été atteint.

Un document allemand a été capturé par l’Armée rouge a montré les chiffres de production prévus de véhicules comme le Jagdpanther, le Jagdtiger, le Flakpanzer, le Hummel
et le Hummel-Wespe de mars 1945 à août 1945. Il a été traduit par le lieutenant rubinshtein en russe et conservé dans les archives soviétiques.
Sur la ligne 345, il montre que la production prévue de l’obusier lourdement armé, le Hummel, était de 50 véhicules:
20 en mars et 10 en avril, mai, juin 1945 avec arrêt de la production en juillet. Sur la ligne 346, il montre que la production prévue de l’obusier armé léger, le Hummel-Wespe,
était de 190 véhicules: 20 en mars et 30 en avril, mai, juin et 40 en juillet, août 1945.
Il y avait une note latérale que 10-20 nouveaux types Hummel / Wespe supplémentaires seraient ajoutés au nombre en avril et mai.
Cela aurait porté le nombre de production prévu du Hummel-Wespe Artillery SPG de 10,5 cm à 220 véhicules en août 1945.
De toute évidence, cela ne s’est pas produit à la fin de la guerre en mai 1945.


Hummel-Wespe spécifications

Dimensions (L x L x H) 7,17 m x 2,97 m x 2,81 m
Poids total, prêt au combat 23 tonnes (24,25 tonnes)
Équipage 6 (commandant, chauffeur, équipage de canon 4x)

Propulsion Moteur essence Maybach HL 120 TRM 11,9 litres refroidi par eau, 265 ch à 2600 tr/min
Capacité de carburant 400 litres
Vitesse maximale 42 km/h
Portée opérationnelle (route) 215 km

Armement 10,5 cm le. Obusier FH 18/40 7,96 mm
mitrailleuse MG 34 7,96 mm et mitrailleuse MG 38/40

Blindage Avant 30 mm , côtés 20 mm , arrière 20 mm
Superstructure avant 10 mm , côtés 10 mm

Production totale 10-20?


source
tanks-encyclopedia.com

Inédit, mais somme toute logique si les chaînes de productions du châssis de PZ II ont été prises par l'ennemi...

Le blindage est faible par rapport à d'autres.
De 10 à 30 mm.  C'est rien. 10 mm une balle peut les traverser, plus de puissance mais de l'autre coté tout de même et elle peut blesser un soldat.
Sur la toute première photo on dirait un gamin.

Première version Hummel SPG avec toit de protection en treillis métallique, été 1943
Protection qui a ete enlevee par la suite.







Armée tchécoslovaque 1948-1954

Les canons automoteurs d’artillerie Hummel-Wespe survivants ont été utilisés par l’armée tchécoslovaque après la 2e guerre mondiale.
Ils en avaient douze, mais seulement huit ont subi des rénovations et sont entrés en service en 1948. Entre 1948 et 1949, ils ont été officiellement appelés
« Samohybné děla so 105 mm húfnicou ».
Entre 1949 et 1954, la désignation officielle dans les registres de l’armée a changé pour « 105 mm samohybná húfnica vz.18/40 ».

Le 105 mm ShH vz.18/40N a été conçu pour accompagner les chars en combat offensif, ainsi que pour détruire les effectifs et la puissance de feu de l'ennemi,
ses chars, ses canons automoteurs et son artillerie antichar. En défense, ils devaient être utilisés pour renforcer la défense antichar des unités de chars.

Après la guerre, dans le cadre de la collection de matériel allemand trophée en République tchécoslovaque dans les années 1946-1947, habilement acquis 30 obusiers d'assaut IV.
De ce nombre, 22 machines purent être réparées, dont 12 étaient armées d'un obusier leFH 18 et 10 pièces d'un obusier StuH 42 L/48.
Tous les véhicules, y compris ceux non réparables, marqués comme des canons automoteurs avec un obusier de 105 mm, ont été déplacés vers la branche AZ 1
de l'entrepôt de matériel de chars de Milovice jusqu'en décembre 1947.

Au début de 1948, il est décidé de les introduire dans l'armement des régiments d'artillerie automoteurs.
Fin 1947, les travaux de réparation de 8 pièces automotrices avec un obusier de 105 mm ont commencé.
Dès le 4 mai 1949, les représentants de ČKD Praha - Libeň, après des tests de conduite et de tir réussis à VVT Jínec, ont remis 4 pièces d'ouvrages automoteurs réparés
sous la nouvelle désignation obusier automoteur 105 mm vz. 18/40N.
Ceux-ci ont été temporairement stockés dans le 1er régiment d'artillerie.
Les 4 pièces restantes de 105 mm Sh vz.18/40N ont été prises en charge par l'armée de chars à l'été 1949 et re-stockées dans les entrepôts du 1er régiment d'artillerie.

Début novembre, les 8 véhicules étaient entreposés à la 11e brigade de chars à Dědice. Ils n'ont été retirés du stockage qu'en décembre 1950
après la création du 1er régiment automoteur de chars lourds à Strašice.
Dans son cadre, ils formèrent même en 1952, faute de chars lourds, une partie de l'armement du bataillon de chars.

De janvier à mars 1953, les véhicules ont subi des réparations moyennes et, après leur achèvement, ont été remis à la 8e brigade de la forteresse à Rajhrad.
Après le réarmement de la brigade en SD 75/40N en septembre 1954, les obusiers automoteurs reprennent le régiment automoteur de chars lourds.

Les armées d'armement tchécoslovaques ont été mises hors service probablement à la fin de 1954 après des livraisons de chars T-34/85.


source
armedconflicts.com

Citation :

De 10 à 30 mm. Shocked  C'est rien

Le blindage sur ce genre d'engin est juste pour protéger l'équipage de la ferraille du champ de bataille (éclats d'obus, pierres...), et du souffle des ondes de choc...
Ils ont tous disparu ?...

OK chef.

vania a écrit:

Citation :

De 10 à 30 mm. Shocked  C'est rien

Le blindage sur ce genre d'engin est juste pour protéger l'équipage de la ferraille du champ de bataille (éclats d'obus, pierres...), et du souffle des ondes de choc...
Ils ont tous disparu ?...

Oui,ferrailles et aucune photo...