Si une bombe nucléaire tombait sur Paris ?

Puisque les occidentaux aiment se faire peur,allons Y....


Les bombes nucléaires. Elles ne sont, pour l’heure, que deux à avoir été larguées sur des populations faisant des dégâts considérables.
Et avec beaucoup (trop) de morts. C’était en 1945 et la puissance des armes nucléaires aujourd’hui à disposition de quelques pays est sans commune mesure.
Alors, imaginons ce qu’il adviendrait de Paris si un tel engin venait à frapper notre Ville lumière.





En août 1945, les forces américaines larguaient une bombe atomique sur la ville japonaise d'Hiroshima.
Faisant, d'un coup d'un seul, des dizaines de milliers de morts. Quelque 70.000 pour le Département de l'Énergie des États-Unis (DOE) et jusqu'à 140.000
selon le Musée du mémoriel pour la Paix d'Hiroshima. Et c'est sans compter les victimes ultérieures qui ont fini par succomber à un cancer ou à une autre pathologie causée
par l'explosion nucléaire. L'horreur ! Mais il n'en reste pas moins qu'Hiroshima, c'est loin. Dans l'espace. Et dans le temps maintenant.
Alors, pour se faire une idée plus précise des dégâts que peut causer une bombe nucléaire, voyons quels seraient ses effets ici et maintenant.
Sur la ville de Paris, en 2022.

Pour nous aider dans cette triste entreprise, il existe un simulateur baptisé Nukemap.
Alors, faisons exploser -- virtuellement bien sûr -- au-dessus de Paris, à quelque 160 mètres, une bombe atomique semblable à celle qui a touché Hiroshima en 1945 --
baptisée Little Boy. Une bombe d'une puissance équivalente à celle de 15 kilotonnes de TNT.





Le rond rouge, indique la zone sur laquelle 90% des personnes sont immédiatement tuées par les feux de l'explosion.
Dans le cercle orange, ce taux tombe à 70%.
La partie jaune représente le périmètre dans lequel tous les immeubles sont détruits.
Enfin, dans la zone délimitée par un cercle jaune clair, les immeubles tiennent debout, mais les fenêtres risquent d'être soufflées par l'explosion.


Dans un rayon de 180 mètres -- qui correspond au « fireball radius », le périmètre de « la boule de feu » --, tout ce qui vit -- et bien sûr, ce qui ne vit pas aussi
-- serait instantanément... vaporisé ! Mais, c'est plutôt un cercle d'un rayon de 340 mètres -- désigné comme le « heavy blast damage radius » -- qui serait littéralement rayé
de la carte.
Avec 100 % de morts sur 0,36 km2. Sur un rayon de 1,2 kilomètre -- le « radiation radius » --, les radiations laisseraient encore peu de chances de survie.
Sur un rayon de 1,67 kilomètre -- le « moderate blast damage radius » --, la plupart des bâtiments seraient encore soufflés et le nombre des victimes étendu.
Dans un rayon de 1,91 kilomètre -- le « thermal radiation radius » --, les brûlures au troisième degré seraient répandues.
Au final, les dégâts matériels et les blessures pourraient s'étendre jusqu'à un rayon de 4,52 kilomètres -- le « light blast damage radius ».

On peut estimer qu'une telle bombe explosant au-dessus de Paris ferait de l'ordre de 580.000 morts et plus de 1.000.000 de blessés.
Compte tenu de la forte densité de population de la région.



La Tsar Bomba sur Paris





Ce bilan, pourtant, apparaît dérisoire face à celui qui pourrait être celui d'une bombe nucléaire « plus moderne ». Comme la Tsar Bomba. Celle que les Russes --
les Soviétiques, à l'époque -- ont testée dans le ciel de Novaya Zemlya en octobre 1961. Pas moins de 3.000 fois plus puissante que Little Boy.
Elle a alors provoqué un tremblement de terre de 5 sur l'échelle de Richter. Et absolument tout détruit sur un rayon de 35 kilomètres !
L'équivalent de 50 mégatonnes de TNT. C'est la bombe atomique la plus puissante jamais testée. Mais il en existerait une version de 100 mégatonnes !

“Cette explosion nucléaire ferait plus de 6 millions de morts”

Dans un rayon de 3,14 kilomètres -- qui correspond au « radiation radius » --, les radiations viendraient à bout de toute vie.
La « boule de feu nucléaire » s'étirerait, elle, sur un rayon de 4,62 kilomètres -- le « fireball radius ». Mais il y a fort à parier qu'il n'y aurait aucun survivant à une telle attaque
dans un rayon de 8,91 kilomètres -- le « heavy blast damage radius ». Soit sur un territoire de 249 km2. Les bâtiments seraient encore soufflés
et le nombre des victimes étendu jusqu'à un rayon de 20,7 kilomètres - le « moderate blast damage radius ».
Mais des dégâts et des blessures seraient encore rapportés jusqu'à 54,3 kilomètres -- le « light blast damage radius ».
Des brûlures au troisième degré pourraient même encore survenir jusqu'à un rayon de 60 kilomètres -- le « thermal radiation radius ».

Au total, le simulateur envisage que plus de 11.000 km2 seraient touchés. On atteint presque les villes de Chartres, Beauvais, Compiègne ou encore Château-Thierry.
Et on peut estimer que l'explosion nucléaire ferait plus de 6 millions de morts pour plus de 2,5 millions de blessés.


source
futura-sciences.com

Ouai = Reins, Rouen, Orléans, Amiens au minimum seraient rayés de la carte, celle que tu montres est optimiste. Ça c'est dans un premier temps, après il y a le nuage durant de quelques secondes à quelques heures, ensuite le temps passe et les mois aussi, bref durant des années c'est cuit !

Explosion d un missile balistique russe Samat-28

En gros c'est ça, peut-être un peu trop grand il y a plus petit mais ne nous fermons pas les yeux.

Sympa et encourageant.

Moi,je decalerai la cible vers l est (base aerienne de Nancy ou il y a des Rafales/Mirage 2000D nucleaire )et ca permettrait d endommager le parlement europen
a Bruxelles et detruire Strasbourg et la partie de la Ruhr em Allemagne.(si j etais poutine)

naga a écrit:

Moi,je decalerai la cible vers l est (base aerienne de Nancy ou il y a des Rafales/Mirage 2000D nucleaire )et ca permettrait d endommager le parlement europen
a Bruxelles et detruire Strasbourg et la partie de la Ruhr em Allemagne.(si j etais poutine)

Ça m'ennuierai beaucoup j'ai des potes là-bas mais en plus tu te rapproches de chez moi.

Voila que les anglais s inquietent et sortent un article sur Mailonline...
C est encore la faute des russes...

Que se passe-t-il si les armes nucléaires commencent à tomber ?

« Il est encore minuit moins 90 » : l’aveu brutal du Bulletin of the Atomic Scientists en janvier 2024, marquant la deuxième année consécutive que le destin du monde,
selon l’horloge de la fin du monde, s’est tenu à un seuil aussi précaire.

La guerre en Ukraine, les tractations nord-coréennes et l’échec d’un accord avec l’Iran visant à limiter la prolifération ont tous contribué à ce que la menace nucléaire revienne
à la une des journaux ces dernières années.
La peur est exploitée par la machine de propagande russe, Poutine et ses acolytes répétant des avertissements explicites sur la volonté de Moscou d’utiliser
« tous les moyens disponibles » pour protéger son peuple s’il se sentait menacé – et la possibilité qu’un Armageddon « accidentel » atteigne Londres.

La menace ravivée d’une attaque contre la capitale a révélé les lacunes « plus qu’embarrassantes » dans la capacité de la Grande-Bretagne à se défendre
contre les attaques sur le continent avec divers programmes de dépenses astronomiques pour le contribuable.
Si une attaque submergeait la première ligne de défense de la Grande-Bretagne, une attaque sur Londres pourrait tuer et blesser plus d’un million de personnes.
Les hôpitaux et les services d’incendie seraient détruits ou laissés impuissants par le feu et la peste qui balayeraient les zones touchées.
La destruction des infrastructures et des lignes électriques pourrait rendre des régions entières inaccessibles.

Au-dessus de l’atmosphère, des satellites qui voient tout surveillent le monde 24 heures sur 24, communiquant des informations à des bases souterraines secrètes
aux États-Unis sur d’éventuelles menaces nucléaires.

Aujourd’hui, un lancement de missile en Russie peut être détecté en quelques millisecondes, ce qui oblige des équipes d’experts formés à se démener pour examiner
et relayer la menace à leurs supérieurs. Dans ces moments précieux, les autorités compétentes s’affairent à mettre en place les défenses nécessaires
pour intercepter et arrêter l’impact, mais aussi pour se préparer au pire des scénarios.
Il faudrait entre 5 et 20 minutes pour qu’un missile russe atteigne la Grande-Bretagne, en fonction de la fusée et du lieu de lancement.
Bien qu’il existe un solide mur de destroyers de type 45 pour intercepter les menaces nucléaires et conventionnelles, les experts avertissent qu’ils risquent
toujours d’être submergés par les ogives atomiques.

Les destroyers de type 45 protegent des attaques de missiles sur le sol britannique.




Une attaque de missiles sur Londres causerait des pertes incalculables, déchirerait les ponts vers le reste du pays et vaporiserait presque tout autour de Ground Zero.
En un instant, une bombe nucléaire de 500 kilotonnes – puissante, mais pas la plus destructrice de l’arsenal russe – raserait des bâtiments et tuerait près de 100 %
de ceux qui se trouvent dans un rayon d’un demi-mile.
S’il était largué sur Westminster, cela signifierait que les Chambres du Parlement, Downing Street, l’hôpital St Thomas et l’abbaye de Westminster
seraient complètement anéantis par l’explosion thermique.

Alors que l’explosion forme un énorme nuage de champignon dans l’air, les incendies se propageraient sur une vaste zone, exposant même les personnes vivant
dans des abris souterrains à un risque d’empoisonnement au monoxyde de carbone.

Et en une fraction de seconde, la chaleur provoquerait la propagation d’une onde de choc à haute pression à partir de l’explosion, déchirant les bâtiments
avec une force puissante. Se déplaçant à une vitesse supersonique, il briserait des vitres et causerait des blessures massives, même à des kilomètres du point d’impact.

« Cette onde de choc va continuer à rouler - elle va chuter sévèrement, mais elle va continuer - détruisant des bâtiments et faisant des victimes jusqu’à environ deux miles
et demi », a déclaré le Dr Jeffrey Lewis, professeur à l’Institut Middlebury, à MailOnline.

À Londres, cela englobe la Tour de Londres et la centrale électrique de Battersea. La majeure partie de Hyde Park, la moitié de Regent’s Park, Chelsea, Knightsbridge
et Belgravia. Les dégâts s’étendraient de Camden à Brixton.
Le Royal Albert Hall, le Barbican et la Banque d’Angleterre s’effondreraient probablement dans la grève.
Les incendies faisaient rage, les services d’urgence à l’extérieur de la capitale étouffés par l’effondrement des infrastructures et des tas de gravats
jusqu’à 30 pieds de profondeur.
Une frappe directe sur le centre verrait un anneau de radiation « probablement mortel » s’étendant jusqu’à la partie la plus à l’est de Hyde Park,
la plupart des bâtiments s’effondrant dans la ville et autour des quartiers de Kensington et Chelsea.
Au-delà de cela, les résidents de Camden, Islington, Tower Hamlets, Lambeth et Wandsworth souffriraient de brûlures au troisième degré.

Et à six miles de là, de Chiswick à Stratford, les résidents seraient probablement blessés lorsque l’explosion brisera les fenêtres et endommagera les maisons.
Ceux qui peuvent s’abriter à l’intérieur d’un bâtiment, idéalement en se cachant sous un bureau ou dans un placard au cas où le plafond s’effondrerait,
ont de meilleures chances de survivre - mais l’onde de choc à cette distance pourrait encore être fatale.

Une bombe de 800 kt pourrait prolonger ce phénomène, brisant des fenêtres à Richmond, Haringey et Lewisham, faisant potentiellement s’effondrer
des monuments comme le Shard et la Tour de Londres - et infligeant des brûlures au troisième degré aux travailleurs de Canary Wharf.
Alors que l’anneau mortel de radiations est limité au cœur même de la ville, ses effets pourraient s’étendre au-delà de la M25
en fonction des conditions météorologiques, étouffant la capacité des victimes à produire des défenses naturelles contre l’infection.

Les personnes touchées ressentaient des nausées car l’exposition endommageait les vaisseaux sanguins et la moelle osseuse, affaiblissant la capacité du corps
à produire les globules blancs nécessaires pour combattre l’infection.
Au fur et à mesure que le corps commence à se décomposer, les victimes sont vulnérables aux infections extérieures et aux hémorragies internes.

Dans une ville densément peuplée comme Londres, une explosion de 500 kt pourrait vraisemblablement tuer jusqu’à 400 000 personnes en un instant.
Mais plus de 850 000 personnes pourraient également être blessées par l’explosion, l’onde de choc et les radiations.
Avec la suppression d’une grande partie de l’infrastructure de Londres, ce sont probablement les hôpitaux et les services d’incendie de la banlieue tentaculaire
de la capitale qui assumeraient la responsabilité du traitement des blessés, ce qui exercerait une pression sans précédent sur les services locaux.

Mais « tous les lits de brûlage dédiés dans le monde seraient insuffisants pour soigner les survivants d’une seule bombe nucléaire dans n’importe quelle ville »,
avertit la Campagne internationale pour l’abolition des armes nucléaires.
Les décès inviteraient les ravageurs et les maladies, propageant davantage la maladie autour d’une population déjà décimée par un système immunitaire affaibli
et créant de nouvelles épidémies.

Des frappes importantes - nucléaires ou autres - sur les grands centres de population étoufferaient également les affaires, provoquant d’énormes perturbations
de la chaîne d’approvisionnement en Grande-Bretagne et au-delà.
Aux États-Unis et à l’étranger, les moyens de subsistance qui dépendent du commerce avec Londres seraient perturbés ou détruits même s’ils échappaient
aux effets physiques d’une explosion.
Et avec des réseaux de communication probablement hors ligne, la réponse à la lutte contre la peste, les blessures et la démolition serait lente et maladroite.

Hiroshima et Nagasaki, toutes deux détruites par les bombes atomiques américaines en 1945, montrent comment les communautés peuvent reconstruire des villes
à partir de zéro après leur destruction totale. Mais l’héritage de ces villes porte un avertissement sévère sur la façon dont les attaques aériennes
pourraient conduire Londres à la ruine avec des cicatrices durables.

La bombe qui a frappé Nagasaki, plusieurs fois moins puissante que la bombe de 500 kt dans notre modèle, a fait que la température du sol a atteint 4000 °
C et que des pluies radioactives sont tombées sur les survivants assiégés.
90 % des médecins et des infirmières ont été tués à Hiroshima, 42 des 45 hôpitaux ont été rendus inutilisables.
Même si les survivants ont été déplacés et que les efforts de reconstruction ont commencé, en cinq à six ans, les victimes ont commencé à signaler une incidence
plus élevée de cancers du sang, de la thyroïde, du sein et du poumon.
Les femmes enceintes ont connu des taux plus élevés de fausse couche et de moralité infantile, marquant la génération suivante et étouffant les espoirs pour l’avenir.

En un instant, une bombe nucléaire a le pouvoir de perturber radicalement et irrémédiablement le chemin de toute une civilisation.

La Grande-Bretagne a la chance d’être parmi les pays qui ont mis en place des préparatifs pour arrêter une attaque imminente.
Mais les experts avertissent que les défenses ne sont pas complètes et pourraient être débordées.
Comme l’a montré l’Ukraine, les dommages que des frappes répétées de missiles peuvent infliger à une zone civile peuvent être dévastateurs.
Des images de Kiev et d’Odessa montrent la ruine apportée par les armes conventionnelles, même lorsque les défenses aériennes sont à sec.

La menace nucléaire amplifie et apporte de nouvelles dimensions sinistres à ce problème.
L’impact et la propagation des radiations dépendent en quelque sorte du fait qu’une bombe touche le sol avant d’exploser.
Mais dans un cas comme dans l’autre, de nombreuses armes de l’arsenal russe pourraient vaporiser le centre de Londres et brûler ses banlieues.

Mais ce n’est pas seulement la menace nucléaire qui pose un défi direct aux défenses de la Grande-Bretagne, avertissent les experts.
La guerre en Ukraine a montré l’urgence des systèmes de défense antimissile - et le Royaume-Uni s’expose depuis longtemps à toutes sortes d’attaques venant d’en haut.
« Il y a des choses fondamentales que nous devons faire dans ce pays et nous échouons sur toutes », a déclaré Edward Lucas, expert en sécurité et politicien, à MailOnline.
« Nous n’étions pas correctement équipés pendant la guerre froide » et depuis lors, nous avons retiré de nombreux outils utilisés pour préparer le public
et éviter la menace nucléaire.


Le mechant Poutine va tout carboniser...




Londres




En Grande-Bretagne, la base de Menwith Hill, près d’Harrogate, stationne le site de l’European Relay Grounds Station, qui capte les informations
du système satellitaire américain SBIRS (Space Based Infra Red System).
La base aérienne de Fylingdales, sur la côte est de la Grande-Bretagne, partage également des informations avec les États-Unis et tente de calculer les trajectoires
des missiles entrants, permettant aux intercepteurs de les neutraliser.

Dans le cas d’un lancement de missile, il est peu probable qu’un adversaire tire une seule tete nucleaire, ce qui signifie que les « moyens de destruction des missiles
de la Grande-Bretagne ne seront en mesure de faire face qu’à une menace limitée de missiles balistiques »,
selon un livre blanc du ministère de la Défense de 2003.

À l’époque, à peine une décennie après que la Grande-Bretagne ait retiré ses bunkers de la guerre froide, ses sirènes de raid aérien et ses systèmes d’alerte publique,
le gouvernement a mis en garde contre la « menace immédiate de l’État » de l’Irak, mais a estimé qu’il n’y avait « pas de menace de missile balistique
immédiatement significative pour le Royaume-Uni ».
Edward Lucas a déclaré à MailOnline que même si Londres serait probablement protégé par des systèmes de défense antimissile,
« nous avons abandonné les défenses antimissiles dans ce pays ».

Une alerte du SBIRS verrait probablement le Royaume-Uni déplacer ses destroyers Type 45 vers la Manche et l’estuaire de la Tamise
afin de couper les missiles entrants avant qu’ils ne tombent. Cela ferait de Londres l’un des endroits les mieux gardés des îles britanniques.

Mais la Grande-Bretagne ne dispose que de six destroyers Type 45, chacun équipé de missiles Sea Viper capables d’éliminer jusqu’à 16 cibles en plein vol,
à une distance d’environ 70 miles.
Chaque salve pourrait en principe faire tomber 420 armes nucléaires du ciel selon ces chiffres. À elle seule, la Russie en compte environ 5 580.

Les Type 45 sont la seule défense de la Grande-Bretagne contre les attaques multimissiles russes, a averti l’ancien chef des forces armées britanniques, le général Sir Nick Carter, aux députés l’année dernière. Et alors que l’Ukraine a montré « à quel point il est important » de disposer de solides stocks de défenses antimissiles, a déclaré M. Lucas, la Grande-Bretagne en manque désespérément.

Les destroyers représentent les meilleures défenses antimissiles de la Grande-Bretagne, dit-il, mais le succès continu dépendrait de la capacité américaine à continuer
à réapprovisionner la marine. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, la Grande-Bretagne a été en mesure de fabriquer de nombreuses défenses rudimentaires
contre les attaques entrantes. Aujourd’hui, il n’y a pas d’équivalent au système américain Patriot, ou au Dôme de fer israélien, capable d’empêcher les attaques répétées
des missiles entrants.

Sir Nick Carter, ancien chef d’état-major de la Défense, a déclaré aux députés en juin dernier que « la mesure dans laquelle nous avons un système antimissile est discutable »,
suggérant que le seul système comparable au Patriot était le Type 45.

Dans les années 1940, dit Edward Lucas, la Grande-Bretagne avait un plan clair en trois étapes pour faire face à une attaque contre la nation.
La première disposition était d’intercepter ou d’empêcher les bombes d’atteindre leur cible.
La seconde était d’adresser un avertissement clair à la population.
Le troisième était de mettre en œuvre un plan efficace pour abriter les civils, éteindre les incendies et déblayer les débris.

En 1944, l’adoption par les nazis de la fusée V2 représentait une menace plus existentielle pour les centres de population de la Grande-Bretagne,
le pays étant fatigué de la guerre et manquant de ressources pour atténuer une attaque.
En cette période de paix, où la « mémoire musculaire » de la dissuasion a disparu, c’est là que nous nous trouvons 80 ans plus tard.

Aujourd’hui, si les chances que Londres soit touchée sont faibles, elles ne sont pas inexistantes.
Dans les 5/20 minutes environ entre le lancement et l’impact, les Londoniens seraient probablement invités à se diriger vers le métro, largement utilisé pendant le Blitz
comme abri contre les bombardements conventionnels.

Les abris antiatomiques de la Grande-Bretagne, dont une poignée ont été construits pendant la guerre froide, ont été pratiquement retirés.
Le gouvernement a supprimé son propre bunker dans l’Essex en 1992, à la fin de la guerre froide.

Jusqu’en 1992, la Grande-Bretagne utilisait également une alerte publique d’avertissement de quatre minutes, qui faisait alors référence au temps écoulé
entre la confirmation du lancement et l’impact.
Au cours de ces quatre minutes, le ministère de l’Intérieur et la RAF seraient chargés d’informer la population - à l’origine au moyen de sirènes de raid aérien,
de télévision et de radio - de la frappe imminente et de l’exhorter à se mettre à l’abri.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, chaque village et chaque ville était équipé d’un réseau de sirènes bicolores pour avertir de l’arrivée de raids aériens.
Ceux-ci ont été progressivement supprimés - à nouveau en 1992 - et il n’en reste que très peu en cas d’inondation.
Aujourd’hui, il est probable que les membres du public seraient avisés par texto. Un porte-parole d’EE a déclaré à la BBC en 2018 que le gouvernement
« travaillait avec l’industrie mobile pour mettre en place cette capacité ».

Des problèmes subsistent. En cas d’attaque de grande ampleur, nucléaire ou autre, il est « possible que la première chose à faire disparaître
soit les réseaux de téléphonie mobile », prévient M. Lucas.
Sept pour cent de la population continentale du Royaume-Uni n’a pas accès au signal téléphonique 4G en temps de paix.
Dans ce cas, la question reste sans réponse quant à la manière dont les parties concernées informeraient la population d’une menace imminente.


Les grandes villes euopeennes seront detruites par Poutine...





Le Secrétariat des contingences civiles, aujourd’hui disparu, avait précédemment déclaré à la BBC que le Royaume-Uni avait mis en place des dispositions « robustes »
en matière de gestion des urgences, y compris « la capacité d’avertir et d’informer le public par le biais d’une gamme de canaux,
y compris les plateformes de médias sociaux et de diffusion et les alertes directes telles que le système d’alerte aux inondations ».
Mais on ne sait pas ce qui va suivre. Pendant la guerre froide, les ministères ont publié une série de vidéos éducatives pour préparer la population civile à ce qu’il faut faire
en cas de menace aérienne. Depuis lors, la Grande-Bretagne a retiré la plupart de ses dispositions pour protéger les plaques tournantes clés et reconstruire.

« Il ne sert à rien d’émettre un avertissement s’il n’y a pas de plan sur ce qu’il faut faire avec l’avertissement », déclare M. Lucas.

Aujourd’hui, la Grande-Bretagne est surveillée par des satellites au-dessus de la Terre, vérifiant continuellement les preuves de menaces potentielles.
Six destroyers montent la garde en cas d’urgence et, selon toute vraisemblance, pourraient intercepter un missile avant qu’il ne frappe.
Mais la Grande-Bretagne, semble-t-il, reste terriblement mal préparée au pire des scénarios.

Avec une capacité limitée à dévier un nombre limité d’attaques, et dépendant de ses partenaires pour se réapprovisionner, des questions restent en suspens
quant à savoir combien de temps le pays pourrait se défendre.
La guerre en Ukraine a montré l’importance des défenses antimissiles et l’urgence d’un plan clair sur ce qu’il faut faire en cas de défaillance des défenses.
Ce dernier, avertissent les experts, la Grande-Bretagne ne l’a pas.

Protégée par une poignée de navires, et n’étant plus préparée au conflit imminent du XXe siècle, sans un examen stratégique des dépenses et de la planification,
la Grande-Bretagne pourrait rester exposée à des menaces existentielles venant d’en haut.


source
dailymail.co.uk

Si on continue à chatouiller Poutine il pourrait se fâcher très fort, faut jamais attiser le feu.
Si il y a une attaque nucléaire quelque part les retombées seront énormes, les dessins post-apocalyptique sont parfois raison. Sauf que ce ne sont que des dessins et la réalité peut être vraiment toute autre.
En ce moment on regarde la Russie mais il vaudrait mieux se tourner vers Israël mais ce pays de ............. attaque et provoque d'autres pays dont l'Iran, ce dernier a bien dit qu'en cas d'attaque il répliquerait. Faut pas croire que l'Iran se mouillera, les gens sont plus que déterminés et détestent le juifs, ça suffit pour déclencher une des pires réactions. (Voir les infos actuelles).
Comme souvent on voit pas le danger venir de la bonne direction.

oui j ai mis un nouveau sujet Guerre Israel/Iran

naga a écrit:

oui j ai mis un nouveau sujet Guerre Israel/Iran

J'ai vu et j'ai répondu.
On va pas se fermer les yeux maintenant, on se dirige visiblement vers une guerre, pas forcément mondiale mais une guerre.

La parano est aussi dangereuse que l'hystérie, les deux se complétant...

vania a écrit:

La parano est aussi dangereuse que l'hystérie, les deux se complétant...

Deux cons pétants ! Pas complétant.