L IJN Mogami le seul croiseur hybride japonais

Le Mogami était le navire de tête de la classe de croiseurs lourds Mogami de la Marine impériale japonaise.
Il a été nommée d’après la rivière Mogami dans la région de Tōhoku au Japon.
Les navires de la classe Mogami ont été construits comme des « croiseurs légers » (selon le traité naval de Londres) avec cinq canons triples de 155 mm à double usage.
Ils étaient exceptionnellement grands pour les croiseurs légers.
En 1937, les quatre navires ont été « convertis » en croiseurs lourds.





Construits dans le cadre du programme de supplément d’armement naval Maru-1, les croiseurs de classe Mogami ont été conçus aux limites maximales autorisées
par le traité naval de Washington, en utilisant les dernières technologies.
Cela a abouti au choix des canons navals à double usage (DP) de 15,5 cm/60 de type 3e année comme batterie principale dans cinq tourelles triples capables
d’une élévation de 55°. Ce furent les premiers croiseurs japonais à tourelles triples. L’armement secondaire comprenait huit canons navals de 4,12 cm/7 Type 40
dans quatre tourelles jumelles et 89 torpilles Type 24 Long Lance dans quatre supports triples rotatifs.

Pour économiser du poids, le soudage électrique a été utilisé, tout comme l’aluminium dans la superstructure, et une seule cheminee.
De nouveaux moteurs à turbine à impulsion à engrenages, entraînant quatre arbres avec des hélices à trois pales, ont donné une vitesse maximale de 35 nœuds (65 km / h),
ce qui était meilleur que la plupart des conceptions de croiseurs contemporaines et la classe Mogami avait deux gouvernails équilibrés,
plutôt que le gouvernail unique des conceptions de croiseurs japonais précédents.

La classe a été conçue dès le départ pour être améliorée en croiseurs lourds avec le remplacement de leur batterie principale
par des canons navals de 20,3 cm/50 de type 3e année dans des tourelles jumelles.

Cependant, lors des premiers essais en 1935, les croiseurs Mogami et Mikuma ont été en proie à des problèmes techniques en raison de leur équipement non testé,
de défauts de soudage, et se sont également révélés être lourds avec des problèmes de stabilité par gros temps.
Les deux navires, ainsi que leurs frères Kumano et Suzuya, qui n’ont pas encore été achevés, ont fait l’objet d’un programme de reconstruction complet et très coûteux.
Une fois reconstruit, la conception, avec sa très grande vitesse, sa protection blindée et son armement lourd, était parmi les meilleures au monde
pendant la Seconde Guerre mondiale.





Le Mogami a été mis sur cale le 27 octobre 1931, lancé le 14 mars 1934 et achevé à l’arsenal naval de Kure le 28 juillet 1935.
Son premier capitaine fut le capitaine Tomoshige Samejima, ancien capitaine du croiseur Kitakami, qui supervisa son achèvement et resta capitaine jusqu’en novembre 1935.
Il est suivi par le capitaine Seiichi Itō, jusqu’en avril 1936. Le Mogami est commandé par le capitaine Shunji Isaki de novembre 1939 à janvier 1941.

Le Mogami a été endommagé par un typhon en 1935 dans le cadre de l’incident de la quatrième flotte.
À la mi-6, Mogami a participé à l’occupation de la Cochinchine, en Indochine française, à partir de sa base d’opérations avancée sur Hainan après que le Japon
et les autorités françaises de Vichy aient conclu un accord sur l’utilisation des installations aériennes et des ports à partir de juillet 1941.
Au moment de l’attaque de Pearl Harbor, le Mogami est affecté à la couverture de l’invasion japonaise de la Malaisie dans le cadre de la 1941e division de croiseurs
de la première flotte expéditionnaire du sud du vice-amiral Jisaburo Ozawa, fournissant un soutien rapproché pour les débarquements des troupes japonaises à Singora,
Pattani et Kota Bharu.

En décembre 1941, Mogami est chargé de l’invasion du Sarawak, avec Mikuma, couvrant les débarquements des troupes japonaises à Kuching.
Le 7 février 1942 , le Mogami est affecté à la couverture des débarquements des troupes japonaises à Java, Bornéo et Sumatra.
Le 10 février, le Mogami et le Chōkai sont attaqués par le sous-marin USS Searaven, qui tire quatre torpilles, qui sont toutes manquées.

La bataille de Sunda Strait
Article détaillé : Bataille de Sunda Strait
À 2300h ,le 28 février 1942, les croiseurs Mikuma et Mogami, le destroyer Shikinami, le croiseur léger Natori et les destroyers Shirakumo, Murakumo, Shirayuki, Hatsuyuki
et Asakaze engagent les croiseurs USS Houston et HMAS Perth avec des tirs et des torpilles après que les Alliés des navires attaquèrent les transports japonais
dans le détroit de Sunda . Le Houston et le Perth ont été coulés pendant l’engagement, tout comme le transport japonais Ryūjō Maru
avec à son bord le lieutenant-général Hitoshi Imamura, commandant de la 3e armée.


L USS Houston




HMAS Perth





En mars, le Mogami et la 7e division de croiseurs sont basés à Singapour pour couvrir les débarquements japonais sur l’île de Bangka au large de Sumatra
et la prise des îles Andaman.


Raids dans l’océan Indien
À partir du 1er avril 1942, la 7e division de croiseurs basée à Mergui, en Birmanie, rejoint la 4e division de croiseurs pour participer aux raids dans l’océan Indien
contre les navires alliés. Les croiseurs Mikuma, Mogami et le destroyer Amagiri se détachent et forment le « Groupe Sud », qui chasse la marine marchande
dans le golfe du Bengale, tandis que le Chōkai, le croiseur léger Yura de l’escadron de destroyers 4 et les destroyers Ayanami, Yūgiri, Asagiri et Shiokaze
couvrait les régions septentrionales.
Au cours de l’opération, le « Groupe Sud » a revendiqué des pertes sur le navire à passagers britannique Dardanus de 7 726 tonnes,
le navire à vapeur britannique de 5 281 tonnes Ganara et le navire marchand britannique Indora de 6 622 tonnes, en route de Calcutta à Maurice.

Le 22 avril, la 7e division de croiseurs retourne à Kure, et le Mogami est mis en cale sèche pour révision.
Le 26 mai, la 7e division de croiseurs arrive à Guam pour fournir un soutien rapproché au Midway Invasion Transport Group du contre-amiral Raizō Tanaka.


Bataille de Midway

Le 5 juin, l’amiral Isoroku Yamamoto, CINC de la flotte combinée, ordonne à la 7e division de croiseurs de bombarder l’île Midway en vue d’un débarquement japonais.
Les Cruiser Division 7 et DesDiv 8 étaient à 410 miles (660 km) de l’île, ils ont donc fait un saut à grande vitesse à 35 nœuds (65 km / h).
La mer était agitée et les destroyers étaient à la traîne.
À 21h20, l ordre a été annulée. Cependant, ce trajet a placé la 7e division de croiseurs à portée de torpilles du sous-marin USS Tambor,
qui a été repéré par le croiseur Kumano, qui a effectué un virage simultané de 45° vers bâbord pour éviter d’éventuelles torpilles.
Le virage d’urgence a été correctement exécuté par le navire amiral et le Suzuya, mais le troisième navire de la ligne,le Mikuma, a effectué par erreur un virage de 90°.
Derrière lui, le Mogami tourna de 45° comme commandé. Cela a entraîné une collision dans laquelle Mogami a percuté le côté bâbord de Mikuma, sous le pont.
L’etrave du Mogami s’est effondré et a été gravement endommagée.
Les réservoirs d’huile bâbord du Mikuma se sont rompus et a commencé à renverser de l’huile, mais sinon ses dommages étaient légers.
Les destroyers Arashio et Asashio reçurent l’ordre de rester en arrière et d’escorter les croiseurs Mogami et Mikuma.

Vue du pont de la proue endommagée de Mogami, suite à sa collision avec Mikuma à Midway. Le pétrolier Nichiei Maru est vu devant.




À 05h34,les Mikuma et Mogami en retraite ont été bombardés à haute altitude par huit Boeing B-17 Flying Fortress de l’USAAF de Midway, mais sans succes.

À 08h02, six bombardiers en piqué USMC Douglas SBD Dauntless et six Vought SB5U Vindicators de Midway ont attaqué les Mikuma et Mogami,
mais ils n’ont réalisé que plusieurs petits dommages.

Le lendemain matin, 6 juin 1942,les Mikuma et Mogami se dirigeaient vers l’île de Wake lorsqu’ils ont été attaqués par trois vagues de 31 bombardiers en piqué SBD Dauntless des porte-avions USS Enterprise et Hornet.
Le Mikuma a été touché par au moins cinq bombes et incendié.
Ses torpilles se sont enflammées et les explosions qui en ont résulté ont détruit le navire.

Le Mikuma touche a mort




Les destroyers Arashio et Asashio ont chacun été touchés par une bombe.
Le Mogami a été touché par six bombes. Sa tourelle no 5 (a l arriere) a été détruite et 81 membres d’équipage ont été tués.
Cependant, le capitaine de corvette Masayushi Saruwatari avait largué des torpilles et d’autres explosifs, ce qui facilitait le sauvetage du croiseur lorsqu’il était touché
par une bombe près des tubes lance-torpilles.

Le Mogami en configuration d origine





Répit et conversion au Japon
Le Mogami rejoint la 7e division de croiseurs le 8 juin 1942 et est réparé à Truk.
Le 20 juin, le contre-amiral Shoji Nishimura prend le commandement de la 7e division de croiseurs et la 7e division de croiseurs est transférée à la troisième flotte.
Le Mogami retourna au Japon et subit une conversion majeure à l’arsenal naval de Sasebo à partir du 25 août en croiseur d’avions
pour améliorer les capacités de reconnaissance de la flotte.

Sa tourelle no 4 et la tourelle no 5 endommagée ont été retirées et ses magasins de munitions arrière modifiés pour servir de réservoirs d’essence
et de stockage de munitions. Son pont arrière a été prolongé et équipé d’un système de rails pour accueillir l’arrimage prévu
de 11 hydravions de reconnaissance Aichi E16A Zuiun (« Paul »).
Le double canon Type 96 de 25 mm AT/AA et le Type 93 de 13 mm ont été remplacés par 10 canons 25mm Type 96 à montage triple
et un radar de recherche aérienne Type 21.
Comme les nouveaux avions E16A n’étaient pas encore disponibles, trois anciens biplans biplaces Mitsubishi F1M2 Type 0 (« Pete »)
et quatre hydravions de reconnaissance triplaces Aichi E13A1 Type O (« Jake ») ont été embarqués.
La reconstruction a été achevée le 30 avril 1943, et le Mogami a été remis en service dans la Première flotte.

Configuration 1943




Le 22 mai, le Mogami entre en collision avec le pétrolier Toa Maru dans la baie de Tokyo et est légèrement endommagé.
Le 8 juin, alors qu’il était à Hashirajima, le Mogami était amarré près du cuirassé Mutsu lorsque ce dernier explosa et coula.
Le Mogami a envoyé des bateaux pour secourir les survivants, mais ils n’en ont trouvé aucun.

Le 9 juillet 1943, le Mogami quitte le Japon pour Truk, avec un important convoi de troupes et de fournitures. la force opérationnelle a été attaquée sans succès
par le sous-marin USS Tinosa, et après avoir atteint Truk, a continué vers Rabaul.

D’août à novembre, le Mogami effectue de nombreuses sorties depuis sa base de Truk à la recherche de la flotte américaine et en réponse aux attaques américaines
dans les îles Marshall.
À partir du 3 novembre, les divisions de croiseurs 4, 7 et 8 sont affectées au front des îles Salomon pour attaquer les forces américaines au large de Bougainville.
Alors qu’il était au mouillage à Rabaul le 5 novembre, le Mogami a été attaqué par un bombardier en piqué SBD Dauntless du porte-avions USS Saratoga
et a ete touché par une bombe de 500 livres (227 kg).
Il a été incendié et 19 membres d’équipage ont été tués.





Des avions japonais nouvellement installé sur le Mogami




Après des réparations à Truk par le navire de réparation Akashi, le Mogami reçoit l’ordre de retourner au Japon.
À Kure à partir du 22 décembre, huit autres canons AA de 25mm de Type 96 furent installés sur le pont arrière, portant le total à 38 canons.
Le carénage fut achevé le 8 mars 1944 et le Mogami retourna à Singapour une semaine plus tard.


Bataille de la mer des Philippines

Le 13 juin 1944, l’amiral Soemu Toyoda, CINC, Combined Fleet, active le plan « A-Go » pour la défense des îles Mariannes.
Le Mogami est affecté à la « Force B » du contre-amiral Takatsugu Jojima avec les porte-avions Jun’yō, Hiyō et Ryūhō et le cuirassé Nagato,
déployés derrière la « Vanguard Force C » du vice-amiral Kurita.

À 05h30 le 19 juin,le Mogami a lancé deux hydravions de reconnaissance.
Plus tard dans la journée, les avions de la flotte mobile ont attaqué la Task Force 58 au large de Saipan, mais ont subi des pertes écrasantes
dans le « Great Marianas Turkey Shoot ».
À 20h30 le 20 juin, deux heures après avoir été touché par des torpilles de Grumman TBM Avengers du porte-avions USS Belleau Wood,
le porte-avions Hiyō explose et coule. Cette nuit-là,le Mogami se retira avec les restes de la flotte japonaise à Okinawa, et de là à Hashirajima.

De retour à Kure le 25 juin 1944, le Mogami est réaménagé une fois de plus.
Quatre canons AA de 25mm de Type 96 à montage triple et dix canons à montage unique ont été installés, portant le total à 60 canons et un radar de recherche
de surface de type 22 et un radar de recherche aérienne de type 13 ont été installés.
Le 8 juillet, le Mogami quitte Kure via Okinawa et Manille pour Singapour et Brunei, et participe à l’entraînement et aux patrouilles de la flotte
dans la région Singapour-Brunei jusqu’en octobre 1944.

On connait à priori la suite et fin, malgré le paquet de pièces de D.C.A. embarquées...

Bataille du golfe de Leyte

Fin octobre, la flotte japonaise se rassembla à Brunei en réponse à la menace américaine d’invasion des Philippines.
Dans la matinée du 24 octobre 1944, le vice-amiral Nishimura ordonna le lancement de l’hydravion de Mogami pour reconnaître le golfe de Leyte.
L’avion a rapporté avoir aperçu quatre cuirassés, deux croiseurs et environ 80 transports au large de la zone d’atterrissage et quatre destroyers et plusieurs torpilleurs
près du détroit de Surigao.
En outre, l’éclaireur a signalé douze porte-avions et dix destroyers à 40 milles (64 km) au sud-est de Leyte.
La force opérationnelle japonaise a été attaquée dans la mer de Sulu par 26 avions des porte-avions USS Enterprise et Franklin.
Le Mogami a été légèrement endommagé par des mitraillages et des roquettes.


Bataille du détroit de Surigao

Le 25 octobre, entre 3h00 et 3h30, les forces japonaises sont attaquées par des PT boats et des destroyers américains.
Les cuirassés Fusō et Yamashiro sont touchés par des torpilles.
Le destroyer Yamagumo a été coulé et le destroyer Michishio désactivé, mais le Mogami n’a pas été touché.
Le Fusō et le Yamashiro coulent plus tard.

Entre 3h50 et 4h02 , le 25 octobre, après être entré dans le détroit de Surigao, le Mogami a été frappé par quatre obus de 200 mm du croiseur lourd USS Portland,
qui ont détruit à la fois le pont et le centre de défense aérienne.
Le capitaine et l’officier supérieur ont été tués sur le pont, et le chef de l’artillerie a pris le commandement.
Alors qu’il tentait de se retirer vers le sud, le navire amiral de l’amiral Shima,le croiseur Nachi, est entré en collision avec le Mogami.
L’etrave du Nachi a été endommagé et le navire a commencé à inonder.
Le Mogami était troué à tribord au-dessus de la ligne de flottaison, mais des incendies ont déclenché cinq torpilles qui ont explosé et désactivé son moteur tribord.

Entre 5h30 et 5h35, le Mogami estropié fut de nouveau touché par dix à vingt obus de 6 pouces et 8 pouces des croiseurs USS Portland, Louisville et Denver.
À 8h30, le moteur bâbord du Mogami est tombé en panne.
A 9h02, alors qu’il était à la dérive, il a été attaqué par 4 bombardiers-torpilleurs TBF Avenger du Task Group 77.4.1  et a été touché par deux bombes de 500 livres.

Le Mogami a la derive en haut de la photo.Le cuirasse Fuso en bas.




À 10h47, l’équipage du Mogami abandonna le navire et il resta à flot pendant les deux heures suivantes.
À 12h40, le destroyer Akebono le saborde avec une seule torpille Type 93 « Long Lance ».
Il a finalement coulé à 13h07, à 09°40′N 124°50′E. L Akebono a secouru 700 survivants, mais 192 membres d’équipage ont péri avec le navire.


Scene de desolation au petit matin






Un PT Boat americain sauvant des survivants japonais couvert de petrole...





Le Mogami est retiré de la liste de la Marine le 20 décembre 1944.

L’épave du Mogami

Le 8 mai 2019, le R / V Petrel a localisé l’épave du croiseur lourd japonais Mogami a une profondeur de 1 450 mètres à proximité du détroit de Surigao.
Le Mogami se repose debout, mais avec les dommages qu’il a subis le 25 octobre 1944 peuvent être vus même sur les images du sonar.





Comme d’habitude, l’analyse commencera de la proue et travaillera jusqu’à la poupe.
De nouveaux ajouts et photos seront ajoutés à leur position relative dans l’analyse.

Une grande partie de la proue a été repliée sur le dessus de la tourelle #1.
Bien qu’il n’y ait pas de photos du côté tribord, je soupçonne que cette caractéristique de l’épave a son origine dans les dommages infligés par le croiseur Nachi
lorsqu’il a percuté le Mogami.
Après le naufrage du Mogami, la force de l’eau ne serait pas capable de replier la proue de cette manière.

Cette photo montre la chaîne d’ancrage descendant dans le tuyau de chaîne qui mène aux casiers à chaîne.
Les deux cylindres en bas à droite font partie d’un appareil appelé bitt.
Les bitts sont utilisés pour sécuriser les lignes d’amarrage, mais toute corde qui les enroulait s’est depuis longtemps détériorée.





La tourelle deux semble être presque intacte.
La raison pour laquelle les canons des navires de guerre naufragés sont si souvent pointés vers leur altitude maximale ou au-delà
est due à la détérioration des systèmes d’élévation, et la conception quelque peu lourde de nombreux canons fait que les canons pointent vers la surface.







Les restes d’un télémètre de navigation de 1,5 mètre peuvent être vus sur le côté supérieur droit du cadre.
Le poste d’observation est en plein centre. À l’arrière se trouve le poste de pilotage blindé, qui serait vers la gauche, et une salle de radio sur le côté droit.

La tour de contrôle de tir 95 Shiki (Type 95, modèle 1935). Ceci est situé au sommet de la tour .




Cette photographie du côté tribord de Mogmai en 1943 montre les deux montures jumelles de 12,7 cm, ainsi que des canons de 25 mm,
et quelques-uns des nombreux avions situés à l’arrière.

Les tubes lance-torpilles latéraux arrière bâbord.
Comme les tubes lance-torpilles bâbord ne sont pas démolis, il semble probable que les incendies et les torpilles qui ont explosé étaient plus du côté tribord du navire.





Une autre image sonar qui montre certains des dommages importants aux extrémités du Mogami.





Malheureusement, il n’y aura probablement pas plus de photos ou de vidéos documentant Mogami dans un proche avenir.
Alors que le ROV faisait demi-tour de la poupe, il y avait une défaillance électrique qui obligeait le Petrel à l’enrouler, et ils ont dû s’éloigner de l’épave au moment
où ils ont pu la faire réparer.


source
uncommonsenseok.blogspot.com

Belles et impressionnantes photos, mais qu'en est-il du carburant, s'il n'a pas cramé ?