Bataille de Santiago de Cuba 1898

La bataille de Santiago de Cuba est la plus grande bataille navale de la guerre hispano-américaine dans l'océan Atlantique.
Elle oppose la flotte espagnole de l'amiral Pascual Cervera y Topete et des bâtiments de l'US Navy de l'escadre de l'Atlantique nord du vice-amiral William T. Sampson
et du Flying Squadron du commodore Winfield Scott Schley le 3 juillet 1898, et se termine par la destruction de l'escadre espagnole des Caraïbes
(aussi connu sous le nom de Flota de Ultramar).


Vue de la scène d’action de juillet 1898 montrant la division du général Lawton attaquant à Caney sur la droite et celle du général Joe Wheeler au centre,
tandis que le général Kent à gauche se déplace sur Aguadores et que la flotte de Sampson bombarde Morro et les autres forts à l’entrée.
La flotte espagnole dans le port supérieur prend également part au combat.





Contexte politique côté espagnol

Après la guerre civile, l'amiral Pascal Cervera y Topete devient ministre de la Marine, l'organe bureaucratique qui régit les forces navales et la marine marchande de l'Espagne.
Durant son mandat, Cervera tente un certain nombre de réformes de grande envergure dans l'administration navale espagnole de l'époque.
Mais en 1896, Cervera démissionne de son poste quand un certain nombre de ses réformes mises en place ont été annulées par un vote politicien.
Après deux années d'isolement, Cervera a été rappelé par la reine au service dans la flotte et a tenté de préparer la flotte espagnole au combat
car la guerre était inévitable avec les États-Unis d'Amérique.


Déroulement de la bataille

Le 29 mai, des sentinelles américaines repèrent l'escadre de Pascual Cervera y Topete.
Celle-ci se dirige vers Santiago de Cuba.
Le 3 juillet 1898, la flotte de Cervera s'approche du port de Santiago de Cuba, alors que l'amiral William T. Sampson était à terre
en compagnie du major général William Rufus Shafter.
C'est donc le contre-amiral Winfield Scott Schley, commandant en second de la flotte, qui gère la rencontre avec la flotte espagnole.
La flotte américaine détruit tous les navires espagnols dans une rapide bataille qui dure cinq heures.
Cervera perd la bataille de Santiago de Cuba.

Le rapport de la bataille de Santiago de Cuba envoyé à Washington par l'amiral Sampson ne mentionne pas le contre-amiral Schley, ce qui a conduit à une controverse
quant à savoir qui était responsable de la victoire : Sampson a joué un rôle important dans la victoire, après avoir posé le cadre stratégique
et cela même si lors de la bataille Schley commandait la flotte ; plus tard, le contre-amiral Schley fit appel et, en 1901, la commission d'enquête lui donna raison.

Le 3 juillet 1898, la bataille de Santiago de Cuba voit le combat héroïque des marins espagnols sous le commandement de Cervera,
mais le résultat final était inévitable. Après la destruction de sa flotte, Cervera a été brièvement emprisonné à Camp Long aux États-Unis avec ses officiers,
et est retourné en Espagne.

Quand la guerre avec l'Amérique éclate, Cervera reçoit l'ordre d'appareiller immédiatement vers les Caraïbes afin de briser le blocus de Cuba par les États-Unis.


Forces en présence

USA
5 Cuirassés
1 Croiseur cuirassé
2 yacht armés

Espagne
4 Croiseurs cuirassés
2 destroyers


Pertes

USA
1 mort, 1 blessé

Espagne
323 morts
151 blessés
1720 prisonniers

Flotte espagnole aneantie

Flotte américaine

Flying Squadron :
USS Brooklyn, croiseur cuirassé navire amiral ;
USS Texas et USS Massachusetts, cuirassés ;
USS Columbia et USS Minneapolis, croiseurs protégés ;
divers croiseurs auxiliaires et autres navires : Vixen, yacht armé, Merrimac, charbonnier.


Flotte espagnole
Infanta María Teresa, croiseur cuirassé de classe Infanta María Teresa, navire amiral ;
Vizcaya, croiseur cuirassé ;
Almirante Oquendo, croiseur cuirassé ;
Cristóbal Colón, croiseur cuirassé de classe Giuseppe Garibaldi ;
les trois destroyers torpilleurs de classe Furor : Furor, Terror et Pluton.

Côté américain
George Henry Ellis, mort à 22 ans, était un marin de l'US Navy durant la guerre hispano-américaine : le chef Yeoman Ellis a été tué le 3 juillet 1898
en servant sur le USS Brooklyn pendant la bataille de Santiago de Cuba.
Il est le seul matelot américain qui meurt dans la bataille.

Côté espagnol
Les six navires espagnols, commandés par Pascual Cervera, sont coulés ou mis hors de combat par les Américains.
La flotte espagnole des Caraïbes, surnommée Flota de Ultramar, est détruite.


L’Almirante Oquendo, frappé 57 fois par les obus americains.
Son capitaine est mort d’une crise cardiaque après sa reddition.







Vers 8 h 45, le 3 juillet 1898, les navires espagnols se mirent en route.
L’escadre américaine aperçut les navires espagnols dans le chenal vers 9 h 35, et la bataille de Santiago de Cuba commença.

En tant que dernier navire de la ligne espagnole lors d’une poursuite à l’arrière, l’Almirante Oquendo attira naturellement plus que sa part d’attention
de la part de ses poursuivants.
Le cuirassé USS Iowa n’était qu’à 1 500 m de son quartier bâbord, tandis que les cuirassés USS Oregon et USS Indiana se rapprochaient également de cette direction,
et le Brooklyn était sur sa proue bâbord.
Les tirs concentrés des trois cuirassés detruirent l’Almirante Oquendo.
L’Iowa a marqué 43 coups au but de ses canons de six livres qui ont tué ou blessé la plupart des marins sur les ponts supérieurs du croiseur espagnol,
où ses canons de 5,5 pouces étaient montés sans protection, et l’un de ses propres obus de 5,5 pouces a explosé prématurément dans le fut du canon, tuant ses servants.
L’Almirante Oquendo s’attira l’admiration de ses adversaires en ripostant avec un grand nombre de tirs d’obus et de mitrailleuses.
Mais il a reçu trois coups de 203 mm, un de 152 mm, un de 127 mm et neuf de 102 mm, et bientôt un incendie s’est déclaré dans sa salle de torpilles
qui n’a pas pu être maîtrisée et a menacé de déclencher une explosion de munitions qui aurait détruit le navire.
Son capitaine, mortellement blessé, ordonna qu’il soit sabordé, et il s’écarta de la ligne et courut vers le rivage, s’échouant à environ 700 mètres  au large,
à quelques centaines de mètres à l’ouest du croiseur cuirasse Infanta Maria Teresa et à environ 6,8 milles nautiques (12,6 kilomètres) à l’ouest de Santiago de Cuba,
vers 10h30 .

Certains de ses marins ont réussi à débarquer, bien qu’ils aient dû se méfier des insurgés cubains, qui ont commencé à tirer sur les survivants des navires espagnols naufragés. D’autres ont été secourus par des marins américains qui ont amené de petites embarcations le long des épaves pour évacuer les survivants.
L’Almirante Oquendo a perdu 80 morts dans l’engagement.

L’épave du croiseur espagnol SPS Almirante Oquendo au large de Santiago de Cuba vue en juillet 1898.










Après la guerre, une équipe d’enquête de l’US Navy évaluant les épaves espagnoles pour leur potentiel à être remontées et mises en service aux États-Unis a conclu
que l’Almirante Oquendo était irrécupérable.

À l’heure actuelle, le parc sous-marin de bataille navale de Santiago de Cuba a été créé pour préserver les épaves des navires et rendre hommage aux courageux marins
qui ont péri dans les lieux. Des immersions aquatiques peuvent être effectuées.








source
en.wikipedia.org

Spécial ce canon dressé vers le ciel. Presque une provocation.

Le Vizcaya





Le Vizcaya se retrouva alors dans la formation en ligne que l’escadron avait formée lorsqu’il quitta son mouillage, à la deuxième place derrière l’infante Maria Teresa
et devant le croiseur blindé Cristóbal Colón et l’Almirante Oquendo.
À 10 h 35, le croiseur Infanta Maria Teresa en perdition a été poussée à terre avec de lourds dommages et des incendies,
et l’Almirante Oquendo a rapidement subi le même sort, s’échouant presque à la hauteur de la Biscaye.
Plus au large, les deux destroyers espagnols succombent également.
En 1050, les croiseurs Vizcaya et Cristóbal Colón étaient les seuls navires espagnols restants.

L USS Brooklyn se concentra alors sur la Biscaye, se rapprochant d’une portée de 870 m et pilonnant la Biscaye avec de nombreux impacts d’obus de 203 mm et de 127 mm,
tandis que les cuirassés USS Texas, Iowa, Oregon et Indiana marquaient également des coups.
Le Vizcaya a réussi à marquer deux coups au but de 127mm sur le Brooklyn, tuant le seul marin américain qui est mort dans la bataille.
Mais vers 11h00, le Brooklyn a marqué deux coups au but de 203mm sur le Vizcaya ; L’un a fait exploser une torpille dans son tube avant et a fait sauter une grande partie
de sa proue, et l’autre a touche son pont et mis le feu à ses boiseries décoratives et à son mobilier en bois.
Lorsque le feu commença à faire exploser des munitions prêtes à l’emploi pour la batterie secondaire, la fin était clairement proche pour le croiseur Vizcaya.
À 11 h 06, elle se tourna vers le rivage, frappa son pavillon de bataille et s’élança sur la plage.

Certains de ses marins ont réussi à débarquer, bien qu’ils aient dû se méfier des insurgés cubains, qui ont commencé à tirer sur les survivants
des navires espagnols naufragés. D’autres ont été secourus par des marins américains qui ont amené de petites embarcations le long des épaves pour évacuer les survivants.
L’un de ceux qui furent secourus fut le commandant du Vizcaya, le capitaine Don Antonio Eulate, qui, lorsqu’il fut amené à bord de l’Iowa,
regarda l’épave en flammes de son navire, leva la main en signe de salut et cria : « Adios, Vizcaya ! »
Immédiatement, comme par hasard, les soutes a munitions avant du croiseur explosèrent.


L epave apres la bataille










Après la guerre, une équipe d’enquête de l’US Navy évaluant les épaves espagnoles pour leur potentiel à être remontées et mises en service par les États-Unis
a conclu que le Vizcaya était irrécupérable.

À l’heure actuelle, le parc sous-marin de bataille navale de Santiago de Cuba a été créé pour préserver les épaves des navires et rendre hommage aux courageux marins
qui ont péri dans les lieux. Des immersions aquatiques peuvent être effectuées.

Croiseur Cristóbal Colón

Le Cristóbal Colón était un croiseur blindé de classe Giuseppe Garibaldi de la marine espagnole qui a combattu lors de la bataille de Santiago de Cuba
pendant la guerre hispano-américaine.





Tout les croiseurs et destroyer espagnols ont ete coules.
Le Cristóbal Colón continua seul, le dernier survivant de l’escadre de Cervera.
Pendant un certain temps, il a semblé qu’il pourrait s’échapper. Bien que ses machines n’aient pas été en mesure de l’amener à sa vitesse maximale
après des mois de navigation intensive, il a été considéré comme le navire le plus rapide des deux côtés dans la bataille, il était mieux blindé et armé
que ses anciens camarades d’escadron, et jusqu’à présent, n’avait pris que deux coups au but de 127 mm et un de 152 mm.
Il filait à 15 nœuds (28 km/h), et le navire américain le plus rapide et le plus proche, l USS Brooklyn, était maintenant à six milles (10 km) derrière lui.
L USS Vixen était juste derrière le Brooklyn. Le croiseur blindé USS New York, qui filait à 20 nœuds (37 km/h), se rapprochait et, plus loin, les cuirassés USS Texas et Oregon
faisaient également leur meilleure vitesse à leur poursuite.

Au bout d’une heure,le Cristóbal Colón avait épuisé tout son meilleur charbon, était passé à une qualité inférieure et commençait à perdre de la vitesse.
À 12 h 20, l USS Oregon tira un obus de 330 mm qui atterrit juste à l’arrière du Cristóbal Colón, et bientôt d’autres obus de 330 mm,
ainsi que des obus de 203 mm en provenance des Brooklyn et de New York, atterrirent autour du navire espagnol.
En revanche, il n’avait qu’un seul canon de 152 mm qui pouvait porter sur ses poursuivants.
Au total, le croiseur espagnol a été touché six fois.
Lorsque la portée est tombée à 1 830 m, le commandant du Cristóbal Colón, le capitaine Emilio Díaz-Moreu y Quintana, a décidé qu’après une course de 50 milles,
la poursuite était terminée ; Afin de sauver la vie de son équipage, il l’échoua à l’embouchure de la rivière Turquino, à 13 h 15
et ordonna à ses hommes d’ouvrir les vannes pour saborder le croiseur afin d’éviter qu’il ne soit capturé.
C’était la fin de la bataille de Santiago de Cuba.


L epave du croiseur chavire







Cette nuit-là, une équipe de sauvetage de l’US Navy du navire de réparation USS Vulcan a décidé que le Cristóbal Colón valait la peine d’être sauvé
et l’a remorqué des rochers. L’équipe n’a pas remarqué que le navire avait été sabordé, ce n’est que lorsqu’ils l’ont remorqué qu’ils se sont rendu compte
qu’il manquait d’intégrité étanche et le navire a rapidement chaviré et coulé, une perte totale.


Aujourd hui,on peut plonger sur l epave qui se situe à environ 80 mètres de la côte et entre 12 et 37 mètres de profondeur.







Tourelle

Croiseur Infanta Maria Teresa





L’un des premiers obus tirés par l’USS Iowa a touché la tourelle de la batterie principale arrière de l’Infanta María Teresa, tuant et blessant son équipage
et détruisant son canon avant. L’infante María Teresa avait déjà pris de nombreux coups, et maintenant l USS Brooklyn et le cuirassé USS Texas commençaient à le frapper
à plusieurs reprises. Des incendies se sont déclarés, menaçant de faire exploser ses soutes de munitions.
Ne voyant aucun espoir pour le navire et souhaitant sauver autant de membres de son équipage que possible, Cervera ordonna à 10h20 que le navire s’échoue.
Il a viré à tribord et s’est échoué à 10 h 25 à quelques milles à l’ouest de Santiago de Cuba et juste à l’ouest de Punta Cabrera.
Les couleurs ont été tombées et les soutes ont été inondés pour éviter les explosions.

L epave pres du rivage,le moins endommage des croiseurs espagnols

L’épave de l’Infanta Maria Teresa dans les eaux peu profondes au large des côtes de Cuba est devenue un spot de plongée d’un certain intérêt ces derniers temps.
Les photos ci-dessous ont été prises à bord du navire en 1999, avec l’aimable autorisation de John Seabury et de Greenwood Resort, à Cat Island, aux Bahamas .

Destroyer espagnol Plutón





Vers 8 h 45, le 3 juillet 1898, les navires espagnols se mirent en route.
L’escadre américaine aperçut les navires espagnols dans le chenal vers 9 h 35, et la bataille de Santiago de Cuba commença.

Tandis que les quatre croiseurs blindés viraient à tribord pour se diriger vers l’ouest, le Plutón et le Furor se tournèrent vers l’intérieur et se rapprochèrent de la côte.
Les cuirassés et les croiseurs blindés américains qui bloquaient les navires espagnols et ouvrirent le feu sur les deux destroyers alors qu’ils sortaient du chenal,
touchant les deux destroyers à plusieurs reprises, mais se tournèrent ensuite vers la poursuite des croiseurs espagnols.
Les deux destroyers endommagés prennent de la vitesse, poursuivis seulement par le yacht armé USS Gloucester, un navire moins bien armé que les destroyers, mais plus grand,
plus rapide et intact.
Le Gloucester a touché les deux destroyers à plusieurs reprises. Trop gravement endommagé pour continuer, le Plutón s’est échoué à 10 h 45 sur la plage
juste à l’ouest de la baie de Cabanas, une perte totale.
Ceux de son équipage qui ont débarqué ont dû se méfier des insurgés cubains, qui ont commencé à tirer sur les marins espagnols qu’ils trouvaient le long du rivage.
D’autres survivants ont été emmenés par des marins américains qui ont amené de petites embarcations le long de son épave.


L’épave « Pluton », est située très près de la côte, facilement identifiable depuis le rivage par le nombre de fragments que la mer a déposés sur le bord escarpé du récif,
où il serait abattu par le feu ennemi.
Ses restes sont largement dispersés dans toute la zone qui constitue le site archéologique, à une profondeur comprise entre 2 et 6 mètres.




Destroyer espagnol Furor


lien image


Tandis que les quatre croiseurs blindés viraient à tribord pour se diriger vers l’ouest, le Furor et le Pluton se tournèrent vers l’intérieur et se rapprochèrent de la côte.
Les cuirassés et les croiseurs blindés américains qui bloquaient le blocus ouvrirent le feu sur les deux destroyers alors qu’ils sortaient du chenal,
touchant les deux destroyers à plusieurs reprises, mais se tournèrent ensuite vers la poursuite des croiseurs espagnols.
Les deux destroyers endommagés prennent de la vitesse, poursuivis seulement par le yacht armé USS Gloucester, un navire moins bien armé que les destroyers,
mais plus grand, plus rapide et intact. Le Gloucester a touché les deux destroyers à plusieurs reprises.
En peu de temps, le nombre de victimes à bord du Furor commença à augmenter, et sa poupe fut inondée et submergée ; toutes ses chaudières ont été détruites
et son moteur endommagé ; Des incendies se sont déclarés à plusieurs endroits, dont un particulièrement grave dans la salle des machines,
qui se trouvait au-dessus de la salle des obus, ce qui présentait un risque d’explosion ; un trou a été percé dans son côté ; et finalement sa direction a échoué.

Trop endommagé pour continuer, le Pluton s’est échoué à 10 h 45 sur la plage juste à l’ouest de la baie de Cabanas.
Désormais seul, Furor ne survécut plus que cinq minutes. Tirant toujours avec ses canons, mais avec la moitié de son équipage tué ou blessé et clairement condamné,
le Furor a descendu ses couleurs et a commencé à mettre à l’eau ses bateaux ; plusieurs projectiles américains ont frappé des marins espagnols qui se débattaient dans l’eau
avant que les Américains ne se rendent compte qu’il s’était rendu.
Deux bateaux américains se sont approchés et ont commencé à évacuer les survivants, mais se sont rapidement éloignés à nouveau,
craignant une explosion imminente de la soute a munitions, qui s’est rapidement produite.
Le Furor a coulé à environ un mille au large en eau peu profonde à 10 h 50.





Le capitaine Villaamil est mort à bord du Furor, ainsi que plus de la moitié de son équipage.
Ceux de son équipage qui débarquent doivent se méfier des insurgés cubains, qui commencent à tirer sur les marins espagnols qu’ils trouvent le long du rivage.
D’autres survivants ont été récupérés par des marins américains dans de petites embarcations.

Les restes du « Furor » sont situés à une distance de 540 mètres de la côte, au sud de la rive ouest de la plage de Mar Verde.
À une profondeur de 22 mètres, près d’une crête qui se prolonge en isobathe entre 23 et 27 mètres.



source
holiadventure.com