3 grands classiques de la littérature italienne :
LA PLUPART NE REVIENDRONT PAS Lu 3e fois. Un résumé. J'espère ne pas en dire trop...
Jeune lieutenant observateur d'artillerie au 61e gruppo d'artiglieria rattaché au 80e régiment d'infanterie Roma de la 9e Divisione Pasubio, Egenio Corti entreprend d'écrire ce journal de guerre dès son retour d'Italie.
Faisant partie du XXXVe Corpo d'Armata (ex-CSIR) avec la 298.I.D et la division Torino, la division Pasubio reçoit l'ordre de repli le 19 décembre 1942, 3 jours après le début de l'offensive "Petite Saturne".
Abandonnant son matériel, canons et tracteurs, faute de carburant, la division quitte Abrossimovo, sur le Don, sous la pression de la 1ere Armée Blindée.
Entreprenant une retraite sous un froid de -45°, elle doit soutenir le siège d'Arbousov, dans la Vallée de la Mort où les bataillons CCNN "M" desserreront l'étreinte russe par des assauts à la baïonette avec l'aide d'une poignée de panzer. La
via dolorosa continue jusqu'à Tchertkovo, poche déclarée "festung" par Hitler. S'abritant dans des isbas, secourus par les babouchkas, ces mammas russes, d'autres unités italiennes affluent. C'est lors d'un rapatriement de blessés que disparaît corps et âmes le SM-81 avec à son bord le général d'aviation Enrico Pezzi, chef du corps aérien en Russie.
Le 16 janvier, les assiégés repartent avec en avant-garde les Allemands, quelques panzer et les bataillons CCNN. Harcelés par les tirs de mortier et par les partisans, le calvaire se termine le lendemain en franchissant les lignes à Bielovodsk.