Jean Mabire, qu'en dire ?

Bonjour,
Le prochain numéro du magazine en ligne Dernière Guerre Mondiale comportera une présentation d’une réédition d’un livre de Jean Mabire chez Grancher.

Cet éditeur ayant l’amabilité d’envoyer a votre serviteur d’autres livres, dont des forts intéressants, il me faut bien le faire. Mais je souhaite inclure dans mes commentaires le résultat de ce petit sondage :
Mabire, ca se lit ou non ?

Si oui, pourquoi ?
Si non, pourquoi ?
Justifiez vos réponses, merci d’avance.

Mabire, c'est pour les ados.
Pourquoi ?
Je développerai ce soir en rentrant ou demain ...

Comme je ne le connais pas,je suis aller voir sur Wiki et j ai trouve des coms

http://fr.wikipedia.org/wiki/Discussion:Jean_Mabire


Sur les livres autres que sur les Waffens SS et le Nazisme ,je pense que: Oui, ca se lit.

On peut dire que Mabire c'est la vulgarisation de l'Histoire et dans ce sens on peut lire. De la à dire que ça ce lit pour un historien sérieux non. D'ailleurs, ses histoires, un peu dans le style Sven Hassel sont effectivement pour les ados et surtout donnent de la SS cette image romantique qui risque de faire sa célébrité et ce en dépit des atrocités commises. Donc pour moi c'est NON!!

Tout à fait d'accord avec Matasso.
Il n'y a jamais de réelles explications de fond (ou alors très brèves), que ce soit au niveau tactique ou stratégique, avec toujours ce petit faible pour le "soldat perdu", allemand la plupart du temps, luttant dans des situations desespérées, le tout romancé dans un style assez fade.
Il doit m'en rester un ou deux, mais dès le moment où on se lance dans des bouquins d'historiens militaires sérieux, ce genre de littérature ne passe plus ...

vania a écrit:

Tout à fait d'accord avec Matasso.
Il doit m'en rester un ou deux, mais dès le moment où on se lance dans des bouquins d'historiens militaires sérieux, ce genre de littérature ne passe plus ...

Comme quoi tu les as lus et c'est donc bien lisible mais pas pour un public averti.
C'est vrai que lorsqu'on dépasse la vulgarisation, certains de ses livres sont bien pâles mais je pense que d'autres sont plus fouillés.
De là à le comparer à Sven Hassel et ses romans de gare je trouve le trait trop fort pour ma part.
N'oublions pas qu'il a écrit sur beaucoup de sujets et pas que la SS.

oui, j'en ai lu.
Genre, déjà le titre "Les panzer de la Garde Noire".
Quand on a 15/17 ans, ça fait "tilt" c'est obligé.
Ensuite, dans le bouquin: "le regard bleu acier de Max Wunsche lance des éclairs: "Panzer march!" etc ...
Evidemment que, toujours à cet age, on est sensible à ce genre de roman.
Mais même jeune et naif, sur la durée ça devient monotone, car c'est toujours les mêmes recettes:
Exemple: "Les derniers Pz grenadiers du bataillon X, dirigés par le unterstumfuhrer Y, un des derniers officiers valides malgré son bras en écharpe, et soutenus par quelques Stug se lancent à l'attaque du bourg Machin, pour soulager la pression subie par les camarades de la Xème division de la Wehrmacht en passe d'être submergés par des meutes de T.34 etc...
Bref, un auteur qui se fait plaisir ...

Je dirais que Sven Hassel a au moins le mérite d'y avoir été...

Cordialement

J'en ai lu quelques uns aussi.
Il a le mérite d'être parfois drôle ...
Mais y a t-il vraiment "été" ? il l'a dit, mais ça n'a pas été prouvé, sauf si j'ai raté un épisode ...

Franchement Sven Hassel j'ai jamais apprécié et j'ai trouvé ça outrancier...
Bien sur Mabire magnifie son sujet, pas seulement les livres sur la SS et c'est la le coté roman à succès et c'est bien pour ça que plein de gens l'ont lu.

Jean Mabire avait d’abord voulu être dessinateur et graphiste, il avait fondé un atelier d’art graphique, « Les Imagiers normands ». Puis il se fit journaliste, d’abord à la normande « Presse de la Manche », puis dans des organes très engagés (« L’Esprit Public », « Europe Action », « Défense de l’Occident », « Dualpha », « Eléments ») puis très « droitiers » (« Valeurs actuelles », « Spectacle du Monde », « Minute », « Le Choc du Mois ») et enfin à « National Hebdo », où le convièrent voilà quinze ans Roland Gaucher et Jean Bourdier, et qu’il ne quitta plus.

Il ne faudrait pas oublier non plus ses multiples collaborations aux revues historiques (« Historia », « Enquête sur l’Histoire », « Visages de l’Histoire » et, bien sûr, « Hommes de Guerre », qu’il dirigea) ou régionalistes (« Heimdal », « Vikland », « Haro », « Hellequin »…) Une telle carrière rendrait déjà envieux bien des professionnels de la presse, mais avant tout, mais surtout, Jean aura été historien.

Le grand public le connaît pour ses récits de guerre et parmi ceux-ci, plus encore pour ses livres sur les unités de la Waffen SS européenne. Des livres qu’il ne reniait certes pas, mais dont il s’exaspérait qu’on lui parle parfois exclusivement, alors qu’ils ne représentent qu’un tiers environ de son œuvre. Un tiers seulement ? Oui, mais un tiers qui ne passa pas inaperçu dans les années soixante-dix et quatre-vingt du siècle dernier. Il n’était pas rare, alors, de voir les « casques à boulons» signés Jean Mabire en pile dans les rayons des grandes surfaces. Il y a moins de vingt-cinq ans de cela et il semble aujourd’hui que ce fut il y a un siècle…

Ce succès devait occulter celui, tout aussi réel, mais moins voyant, de ses récits consacrés aux Chasseurs alpins (lui-même étant un ancien du 12e bataillon de chasseurs alpins), aux paras américains et anglais de la Seconde Guerre mondiale, aux samouraïs ou encore aux guerriers de la plus Grande Asie et tout particulièrement au baron Raoul Ungern von Sternberg. La postérité lui rendra un jour justice d’avoir voulu être le chantre de « tous les braves », quelles qu’aient été leur nationalité, leurs convictions ou leur engagement…

Bonjour.
Merci pour ton intervention qui recadre un peu les écrits de J.Mabire, mais pourrais-tu aussi passer par la rubrique "recrutement" S.T.P. ?

Je pense qu on a tous lu Mabire... en lecteur averti nous dirons que c'est du feminore cooper ou du old shatterand pour ados...

il ne faut pas renier nos amours de jeunesse...

Si on le lit sans idolatrie ca reste delassant ceci étant quand les héros prennent t ils le temps de recharger?

Terminator sans les lunettes ....

Pour des infos sérieuses il n'est pas crédible et tend par trop à glorifier les impers caoutcouteux... il a le le mérite, du moins je crois, d'avoir piquer notre curiosité comme la collection bleu de j'ai lu

Je suis d'accord avec Matasso.