La Division Charlemagne à Danzig:
Les Waffen SS Français de la Division Charlemagne, isolés dès les combats de Barenwald et d'Elsenau le 27 février 1945, ne peuvent participer au regroupement sur Neustettin et vont se trouver rejeter sur la grande poche de Dantzig. Beaucoup de ces hommes appartiennent à la 1ère compagnie du régiment 58 avec à leurs têtes l'Obersturmführer Fantin donc d'anciens de la LVF et du 2ème bataillon du régiment 57 de l'Haupsturmführer Obitz. A Schlawe ils retrouvent le Haupsturmführer Martin qui, avec ses hommes, vient juste de débarquer d'un train venant de Josefstadt en Bohème !
Le Haupsturmführer Obitz rassemble environ 300 hommes de son bataillon auxquels se joignent une centaine d'artilleurs, conduits par le Haupsturmführer Martin. L'expérience de la LVF et du front de l'Est est inestimable. Ils sont maintenant environ 500 Waffen SS français.
Le 4 mars 1945, ils forment donc une Kampfgruppe d'un demi-millier d'hommes qui sont à la disposition de la 4ème division SS Polizei. Le 5 mars, le train qui embarquait les Français arrive en gare de Stolp. Un chasseur-bombardier Russe passe alors à l'attaque, le résultat est désastreux : 50 hommes sont tués, dont l'Ustuf. Colnion commandant la 8e compagnie du 57 rgt. Obitz est gravement blessé par une attaque aérienne, le 12 mars il sera évacué par mer du port de Gotenhafen mais son bateau sera torpillé par un sous-marin Russe, il trouvera la mort avec l'équipage et les passagers. Le Haupsturmführer Martin prend aussitôt le commandement et forme un Erzatz-bataillon à trois compagnies de 120 hommes chacune.
Le 6 mars, le bataillon arrive à Neustadt, toujours en train. Ils occupent des positions défensives, dans la région au nord de la ville, dans trois villages. Une quarantaine d'autres Français isolés après les combats d'Elsenau les rejoignent. Les Russes qui ne peuvent prendre tout de suite Neustadt décide de contourner la ville vers le nord, sur les SS français.
Le 7 mars, les Russes passent à l'attaque. 1/3 des français succombent aux attaques de chars bolcheviques. Les survivants tentent de se replier vers l'est, sur Dantzig guidés par la lumière des phares. Les Français rejoignent enfin Danzig après avoir été encerclés par les Russes et tirés à coup de canons suite à une méprise de soldats Allemands assurant la protection de la route principale Danzig/Hela.
Cantonnée dans une Ecole, l'unité française est encore forte de 250/300 hommes mais si les 2/3 sont encore valides, seul 1/3 ont encore des armes ! Ils seront épouillés puis rééquipés. Ils prendront un peu de repos dans des logements donnant sur le port.
le 20 mars, le bataillon Martin remonte en ligne dans la région de Gotenhafen, vers un terrain d'aviation. Ils sont avec des Hongrois, lettons, Hollandais...tous Waffen SS. Les Français forment un bataillon, ne comptant que 2 compagnies. Ce bataillon est disposé en défense derrière les troupes allemandes et lettones.
le 31 mars, les Russes sont face aux Français après avoir enfoncer les deux premières lignes. Le 1 avril, les T34 entrent en action mais ils sont écrasés par les fameux canons de 88 et trois chars lourds Tiger. Malgré la résistance des Français ne reculant pas d'un pouce le bataillon est tout de même disloqué. Les Russes repassent à l'attaque mais cette fois-ci les positions des Waffen de la Charlemagne sont enfoncées. Une centaine de français ont encore péris dans cette tempête.
Salutations