29. SS-Waffen-Grenadier-Division der SS (italienische Nr1)Commandeurs :
SS-Brigadef. Hansen (10/43-?)
Cette division fantôme qui reprendra le numéro 29 laissé vacant par la dissolution de la brigade SS « RONA » est issue de la 1ere Sturmbrigade italienische Freixeilligen-Legion créée en février 1944. L'origine de cette dernière remonte à septembre-octobre 1943. A cette époque, Hitelr et Mussolini signent un accord pour la mise sur pied d'unités italiennes de la milice (milicia-armata) dans le cadre de la Waffen-SS.
L'opération devait commencer par la constitution de plusieurs bataillons destinés à être engagés en Italie du nord contre les mouvements de résistance anti-fascistes. Ces bataillons devaient ensuite former le noyau de deux divisions de milice.
Patronnée par le SS-FHA, la constitution de ces unités débute sur le terrain de Münsingen.
Jusqu'à la fin de l'année 1943, environ 15000 italiens passent par le centre d'instruction. Ils sont ensuite rassemblés dans des unités aussitôt envoyées en Italie du Nord où elles sont engagées contre les partisans sous le contrôle du commandant suprême pour la SS et la police en Italie.
A la mi-juillet, deux régiments d'infanterie, un bataillon et quelques autres unités ont ainsi été mise sur pied. Himmler ordonne alors que ces unités soient rassemblées dans une Sturmbrigade, cette dernière devant être mise à disposition de l'armée allemande de Ligurie dans le cadre du GA »C ». En raison des énormes difficultés politiques et militaires, la mise sur pied de cette brigade qui devait se faire dans la zone de Pinerolo, est retardée.
En février 1945, elle est théoriquement transformée en division avec l'appellation de 29.Waffen-Grenadier-Division der SS (italienische Nr1) mais son appartenance à la Waffen-SS reste toute nominale. Jusqu'en avril 1941, les italiens opèrent souvent (avec la division « Karstjäger ») contre les partisans dans le nord de l'Italie. Lors de l'écroulement du front germano-italiens en avril 1945, les restes de la « division » se replient vers la Carinthie et dans les Alpes où l'on perd leurs traces après la capitulation du 8 mai.
Sources : Heimdal le dictionnaire + internet.