| | Destruction de Blockhaus | |
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Auteur | Message |
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naga Feldmarshall
Nombre de messages : 37529 Age : 58 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Destruction de Blockhaus Mar 15 Déc - 3:54 | |
| Ro 508 - Kondor et Krokodil Localisation : Plage de Vertbois Groupe : Heeres Artillerie Abteilung 1180 Commandement : Leutnant Rudolf Fritzche Structures : 2 casemates "étoilées" H612d pour canon de 75 3 ringstands H58c 1 abri pour personnel en arrière-dune 3 plates-formes extérieures en béton Matériel déployé : 2 canons Schneider 7,5 cm FK 231 (f) sur roues, positionnées dans les casemates ou sur les plates-formes 1 projecteur de 150 cm 1 canon 2 cm Flak30 (t) Les deux blockhaus principaux sont remarquables car ils sont des versions inédites du modèle H612d. En effet, les deux bâtiments possèdent de longs "bras" de béton sur l'ensemble du pourtour, les faisant ressembler à des étoiles de mer depuis le ciel. On retrouve ces modèles sur l'île de Ré, mais semble t-il nulle part ailleurs. Le blockhaus le plus au sud a été touché en plein but lors de la campagne de bombardement accompagnant la libération le 30 avril 1945. La position est capturée le 1er mai 1945 par la 11ème Compagnie du 3ème Bataillon du commandant Tallet. A la Libération, les forces alliées ont tenté de faire sauter la casemate la plus au sud. La structure paraissait branlante ; une grande quantité d'obus, venant des canons de 75, est désarmée et noyée dans du béton à l'intérieur de la casemate dans le but de provoquer une explosion. L'opération n'a jamais été réussie, et une centaine d'obus ont été extraits lors de la destruction de la casemate en 2011. Il est tout à fait possible qu'au jour d'aujourd'hui, un certain nombre de ces obus soient encore dans le sable. La casemate la plus au nord a été réexploitée dès la fin de la guerre, de par sa proximité à la route, et transformée en bar - Le Blockbar - puis en discothèque que nombre d'insulaires ont connu. 1952-1960 L'érosion maritime depuis 2006 a mis au jour beaucoup d'obus et d'installations diverses : pieux soutenant des barbelés, douilles diverses, et même le canon de Flak, rouillé et tordu, qui dormait à une vingtaine de mètres de la casemate nord, sous environ 3 mètres de sable... Les structures ont hélas été détruites en 2011 et 2013 suite à l'érosion maritime, après avoir survécu sans peine pendant presque 70 ans. Krokodil Kondor source ccalonnec.fr
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| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 37529 Age : 58 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: Destruction de Blockhaus Mar 15 Déc - 4:21 | |
| Erosion plage Vert bois -ile d oleron 1960 2003 | |
| | | vania Modo-Felfgendarme
Nombre de messages : 27749 Date d'inscription : 30/07/2008
| Sujet: Re: Destruction de Blockhaus Mar 15 Déc - 11:34 | |
| J'ai toujours trippé devant les vieux bunkers, comme nombre d'entre vous je suppose. On est particulièrement bien doté en France, mais nombre d'entre eux sont en effet "victimes" de l'avancée de la mer (super photos). Cette avancée est aussi en partie due à la construction même des blockhaus, les allemands ayant utilisé d'énormes quantités "locales" de sable et de galets pour les ériger ... | |
| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 37529 Age : 58 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: Destruction de Blockhaus Jeu 17 Déc - 2:06 | |
| 2013 a ete aussi l annee de destruction du celebre bunker de Saintes Maries de la mer (13) Construit en 1943 par l’armée allemande d’occupation, le blockhaus de la plage Ouest vient d’être définitivement gommé du paysage saintois. Ainsi, un des derniers vestiges d ‘une période douloureuse de l’histoire du village a été détruit pour raisons de sécurité et d’esthétique. Certes, ce blockhaus n’était pas particulièrement décoratif mais, finalement, il paraissait bien minuscule au milieu de tous les épis qui protègent le littoral contre l’érosion marine. Quant à sa dangerosité potentielle, elle était bien plus réelle en 1943-44 pour la population qu’elle ne l’était hier pour les baigneurs. Il est bon de s’en souvenir. Au-delà de la disparition d’un des derniers vestiges de l’occupation allemande, la destruction du blockhaus de la plage Ouest a effacé un point de repère qui permettait de mesurer, de visu, l’importance de l’érosion marine. Il faut dire qu’à cet endroit là, le trait de côte a reculé de près 400 mètres en quelques décennies seulement. Alors, tel un oiseau de mauvais augure, l’intrus devait disparaître du paysage. Du cote plage en avant des fameuses cabanes de gardians des Saintes en 1950... 1965 2009 Pour autant, fallait-il dépenser 116000 euros pour briser un « thermomètre » que la mer s’apprêtait à engloutir gratuitement comme elle l’a fait pour les autres casemates qui se trouvaient sur cette même plage ? Casemate H680 pour 7,5 cm Pak 97/38 de la plage d'Orgon en 2009 source renaissance-saintoise.org
Dernière édition par naga le Jeu 17 Déc - 2:24, édité 2 fois | |
| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 37529 Age : 58 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: Destruction de Blockhaus Jeu 17 Déc - 2:16 | |
| La Provence du jeudi 27 octobre 2011 Le dernier combat du bunker des Saintes-Maries Il avait traversé les années de feu et de sang de la Seconde Guerre mondiale sans grand dommage, puis celles des années bonheur avec ces baigneurs qui venaient se faire dorer, tout contre lui, sur la plage de Crin Blanc. Encore vaillant, l'énorme bloc de béton a défié durant deux semaines un énorme marteau-pilon avant de rendre définitivement l'âme. Au terme d'un dernier combat Le bunker de la plage des Saintes-Maries-de-la-Mer a définitivement disparu du paysage. Une démolition à 116 000 euros Sa condamnation à mort date de 10 ans. Le temps qu'il a fallu au maire de la cité balnéaire, Roland Chassain, pour la faire exécuter. "Cela n'a pas été facile. Ce bunker est situé sur le territoire maritime, c'était donc à l'État de régler le problème", se souvient l'élu. Des tracasseries certes, mais d'un autre côté, c'est aussi l'État qui a payé la facture. Estimée au départ à 170 000 euros, la démolition de ce cube de béton érigé dans les années quarante pour prévenir un débarquement a finalement été rabaissée à 116 000 euros. Pourquoi se priver d'une page d'histoire, même si elle fut sombre ? "Il y a quelques décennies ce bunker était situé à 150 ou 200 mètres de l'eau. Il ne posait pas de problème. Je me souviens que les jeunes venaient jouer sur place, il était également un lieu de rendez-vous galant. Un artiste peintre l'avait même investi un temps. Avec l'avancée de la mer, il est aujourd'hui en partie immergé. Des baigneurs s'en servaient comme plongeoir et d'autres allaient l'explorer lors de plongées en apnée. Même s'il n'y a jamais eu d'accident notable, c'était devenu trop dangereux. En tant que maire je suis responsable de la sécurité des citoyens sur mon territoire", plaide Roland Chassain. Le bunker en 2002 Le site devra être remis à l'identique Éliminer cette verrue de béton n'est cependant pas chose facile. La solution de le faire disparaître à l'explosif a été écartée au profit d'un travail de sape à la pelle mécanique, plus long, plus méthodique, moins expéditif mais certainement moins dangereux. Pour parvenir jusqu'à lui il a d'abord fallu lancer sur le sable une digue avec des rochers de 500 à 1 000 kg, 900 tonnes de matériaux au total ont dû être déposées sur un tissu géotextille. Ce dernier permettra, une fois la digue rasée, de retrouver des fonds marins propres. Le chantier pouvait alors commencer. Un travail de démolition long et fastidieux. Hier après-midi, les ouvriers de la société Marion basée à Marseille, attaquaient la partie immergée. Un travail de précision, au toucher, à près de 2 mètres sous les eaux. À intervalle régulier, une autre pelleteuse munie d'un godet sort les blocs de béton qui seront ensuite entreposés un peu plus loin. Les restes du bunker devront être encore triés avant d'être acheminés vers des décharges agréées. Cet extraordinaire chantier n'a pas été mené à la légère. D'abord parce que l'abri est situé en plein coeur du parc naturel régional de Camargue. Ici on respecte encore plus qu'ailleurs la faune et la flore. Des plongées ont permis la fouille du site, des fois que des obus, des mines ou des grenades traîneraient encore dans les parages. Une fois la démolition achevée, le site devra être remis à l'identique pour être livré dès les beaux jours aux baigneurs. Seuls les habitués conserveront en mémoire cette trace de l'histoire. | |
| | | vania Modo-Felfgendarme
Nombre de messages : 27749 Date d'inscription : 30/07/2008
| Sujet: Re: Destruction de Blockhaus Jeu 17 Déc - 16:44 | |
| Et bien dommage que ce témoin de l'Histoire ait disparu ... | |
| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 37529 Age : 58 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: Destruction de Blockhaus Ven 18 Déc - 0:52 | |
| Plage rase a Wissant(Pas de calais) Les plages du littoral belge etaient aussi fournies en bunkers que la cote du Nord-Pas de Calais. Il en reste peu de vestiges hormis le Domaine royal de Raversijde. Les Trente Glorieuses et leur elan immobilier et industriel ont efface nombre de batteries. Pourtant des projets de rehabilitation du patrimoine militaire sont a l’agenda, tourisme oblige. Tels le fort Napoleon et la batterie gen้erique Hundius au coin est du chenal du port d’Ostende. On le suspectait, on s’en doutait. Les casemates du Mur de l’Atlantique a Wissant sont a l’heure ou vous lirez ces lignes tout aussi desintegrees. Et comme toujours, il y a deux partis : ceux qui execrent cette presence de reliques allemandes et ceux qui estiment qu’il fallait les preserver pour la Memoire de la Seconde Guerre mondiale. Au moins deux blockhaus et surtout le Regelbau 600, rare et en parfait etat de conservation, un peu plus loin sur la greve. Le fameux Regelbau 600 dans les annees 60 Au debut des annees 2000 En 2010 Aout 2007, un touriste allemand saute d’un bunker dans la mer ne se doutant pas de la presence de blocs de beton sous les flots. Malgre l’interdiction de baignade. De ses blessures, il passe a trepas en 2011, sa famille intente un proces et la ville de Wissant est condamnee a verser 260.000 € de dedommagement. L’affaire est encore en appel a l’heure de la frappe de ces lignes. Mais… La coupe est pleine. Certaines casemates se desagregent sous l’impact des eaux et les fers a betons sont menacants. Il faut dire que quelques blockhaus avaient servi au confinement de munitions en 1944 et ont exploses, laissant des structures qui ne cicatrisent pas. Debut des annees 2000 En 2011 Des bunkers en mer ? Bien entendu, la ligne dunaire s’est effritee et a recule au fil du temps. Le dossier dit est ้epineux selon la Voix du Nord. Le 23 mars 2010, le conseil communal tranche : la totalite des blockhaus et son mur antitank seront detruit. L’aide de la Direction departementale des territoires et de la mer-DDTM de Boulogne-sur-Mer permet de degager un budget d’Etat de quelque 200.000 €, financ้e a 80 % par celui-ci et 20 % par la commune qui est maitre d’ouvrage. Des fevrier, les pelleteuses equipes d’engins de percussion impitoyables grimpent sur les structures a abattre, meme a maree haute. La tache est considere comme achevee au moment de ces lignes, mi-avril 2013. | |
| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 37529 Age : 58 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: Destruction de Blockhaus Ven 18 Déc - 1:10 | |
| Fort bien. D’autres se posent de multiples questions : avec une digue-promenade deja fragilisee par les assauts de la Manche, la disparition des bunkers remparts aux lames du detroit ne va-t-elle pas ouvrir le champ a des inondations intempestives des quartiers residentiels situes a l’arriere des dunes actuelles ? Que nenni, un projet de protection base sur un budget Fonds Europ้en de developpement regional-FEDER porte a environ 300.000 € pour 80 %, la ville a 20 %, devra permettre l’implantation de pieux de bois (!) ralentissant d’autant l’attaque des vagues. Selon "Typologie du Mur de l’Atlantique " de Rudi Rolf, une casemate R 600 presente 555 m2 de beton ! Le r้ensablement suivra, espere-t-on du cote des officiels. Nous croisons les doigts et esperons que ces dispositions suffiront. L emplacement des bunkers de "STP 120 Pommern" La cote (dune d Aval) en 2010 Pour clore le debat, Opale Histoires offre la parole – souvent sage – de notre ami Herve Olejniczak, auteur d’un livre qui fait dorenavant ref้rence en la matiere : Le Mur de l’Atlantique dans la Baie de Wissant. Il a suivi de semaine en semaine la destruction. " Une page de l'histoire de Wissant se tourne. Ces temoins d'une autre epoque etaient totalement desuets, anomalies dans le paysage, constructions d'un autre temps, completement anachroniques de nos jours. La volonte municipale de les eradiquer etait bas้e sur une logique parfaitement comprehensible et sur un certain bon sens: la securite des concitoyens est une mission primordiale, le probl่me est maintenant regle. La reflexion cependant aurait pu etre plus approfondie. Leur interet, bien qu'obscur pour certaines personnes, ้etait bel et bien present, et ce a plusieurs niveaux. Le premier etait l'opportunite de visualiser un point defensif cotier allemand du second conflit mondial dans sa globalite, avec ses nombreux blockhaus aux fonctions differentes. Le second interet residait dans ce que certains bunkers presentaient des particularites architecturales interessantes pour qui veut bien s'y pencher: deux en particuliers: la casemate de type 630 pour mitrailleuse lourde, e la fois incluse dans le mur antichar, avec murs renforces, et disposant d'un ensemble de plaques de blindage totalisant 35 cm d'acier, et bien entendu le bunker de type 600 pour piece antichar de 5 cm KwK, connu de nombreuses personnes comme le "double escalier", en excellent etat de conservation, rarement vu ainsi sur toute la cote francaise. Le troisi่me interet etait le devoir de memoire, ces blocks rappelaient les heures sombres de l'occupation, les souffrances de nos populations, privations, deportations, bombardements... Ces batiments avaient l'ultime fonction de steles de memoire, se souvenir afin que de semblables moments qui ont vu leur realisation ne se reproduisent plus jamais. Ce regard en trois phases n'etait pas le fruit de quelques personnes isolees, mais d'une majorite de promeneurs, visiteurs, touristes, qui peut etre n'epousaient pas les trois aspects mais une partie surement. Ces bunkers faisaient partie de l'histoire de la commune, a Wissant sans ses blockhaus ne sera plus le Wissant que j'ai connu: certains ont dit, "j'y ai joue toute mon enfance ", d'autres venaient de loin pour examiner ces installations, de Belgique, Hollande, Allemagne, Grande-Bretagne... Un reportage britannique y a meme ete tourne en 2012 et diffuse a une heure de grande ecoute sur BBC 2. Nos voisins avaient ils percu un interet que nous, habitants de la Cote d'Opale, etions incapables de voir? Ailleurs en France pourtant cette idee de conserver ce patrimoine fait du chemin, il suffit d'aller en haute et basse Normandie, Bretagne, Gironde pour s'en apercevoir. Des associations, des communes preservent et retapent ces constructions afin de ne pas oublier. Chez nous, face a l'Angleterre, alors qu'ici le Mur de l'Atlantique etait le plus developpe, nous pouvons desormais marcher sur des kilometres de plage sans croiser la moindre fortification. Certains s'en rejouissent, mais quelque part nous effacons des parties entieres de notre histoire, aussi troublee soit elle. Alors oui la dangerosite expliquait ce vaste mouvement d'eradication, mais peut etre aurions pu nous conserver un ou deux bunkers, les plus pertinents, les fermer par des grilles et couper les echelons d'acces au toit afin d'empecher des actes inconscients d'isoles et mettre quelques panneaux d'explications historiques, puis laisser la nature les engloutir au moment ou elle l'aurait decid้e? Ces blocks etaient certes des ruines de guerre, par consequent potentiellement dangereuses. On ne fait pas n'importe quoi a proximite, mais en comparaison si quelqu'un se jetait du haut des murailles de Carcassonne,en viendrait-on a raser l'enceinte fortifiee ? Non. Quoi qu'il en soit aujourd'hui c'est termine. La plage a retrouve un certain aspect, celui d'avant 1942. Pour le plaisir des uns et l'amertume des autres". 2015,des pieux pour ralentir l erosion mais la dune a recule de 23m d avril 2013 a aout 2015. sources opalenetwork.com lavoixdunord.fr | |
| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 37529 Age : 58 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: Destruction de Blockhaus Dim 20 Déc - 3:36 | |
| Plage d ondres(64) Un peu d’histoire : le 15 mars 1942, Hitler ordonne toute une série de mesures afin de renforcer les côtes des pays occupés ou annexés. Avec l’imminence d’un débarquement allié, en décembre 1943, le maréchal Erwin Rommel se voit confier par Hitler une mission d’inspection du “Mur de l’Atlantique”. En janvier 1944, Rommel ordonne le renforcement des défenses. Entre janvier et mai 1944, 4 600 ouvrages sont construits. Pour bâtir les blockhaus d’Ondres, il a fallu dégager la dune. Par ordonnance du 24 avril 1944, la Feldkommandantur ordonne au préfet des Landes de faire raser sept villas ou maisons d’été sur la dune : celles de Mme Yvonne Robinson, de Paul Maury, de Pierre Hargous, de Raymond Gaillard, de Jean Dufau, le petit immeuble d’Etienne Bernadet et le “petit café” de Mme Carty. Ecole de formation de la Marine Flak Schulle II Ba 17 composee de : 6 Pas de tir Flak 3.7cm 2 projecteur 60cm pour tir de nuit 2011 Protection de la plage Casemate R612 en 2011 Casemate R676 en 2011 Vue aerienne 2011 Les témoins de l’époque se souviennent encore qu’entre le blockhaus et l’océan il y avait une bonne quarantaine de mètres… Ce qui tendrait à prouver qu’en 70 ans, la dune a reculé de plus de soixante mètres… De quoi se faire du souci pour les constructions existantes. 2014 La commune d’Ondres a décidé de démolir les deux blockhaus de sa plage, dont les travaux ont débuté le 18 novembre dernier, pour deux raisons. Le blockhaus-sud est responsable de l’érosion de la dune. « L’eau vient derrière, accélère et creuse la dune », explique Boris Debove, de la communication de la Ville. « Dans les années 1970, un bloc rocheux a été installé devant pour casser les vagues, sans effet » rappelle M. Guilloteau. Auparavant, le blockhaus était en hauteur de dune, à des dizaines de mètres de l’océan. La dune s’est reculée et il a fini par s’affaisser. Celui au nord, encore d’aplomb sur la dune, va lui aussi être démoli par mesure de sécurité : « Les dalles de béton ne sont plus stables. Comme on peut rentrer dedans, il y a un risque d’écrasement ». Les communes voisines n’ont pas fait ce choix de démolition, « mais à Tarnos et à Labenne, les blockhaus sont tellement avancés par rapport à la dune, qu’ils n’ont plus d’impact sur elle ». La destruction de ces deux vestiges du Mur de l’Atlantique a été envisagée dès 2009, lors de l’élaboration du plan de plage dont elle fait partie. « L’autorisation de les démolir a été reçue en 2012 », indique le maire. Le budget pour le plan de plage est de 3,6 millions d’euros. « Ce projet peut être subventionné jusqu’à 80 %, ajoute éric Guilloteau. Le Conseil général doit définir si certaines de ces dépenses sont éligibles ou non. Ce n’était pas le cas jusqu’à présent, mais suite aux tempêtes de l’hiver dernier, l’Etat et la Région ont accordé un dispositif exceptionnel ». Le projet dans son ensemble est selon l’édile, subventionné à environ 50 %. La démolition des blockhaus – dont l’appel d’offre a été remporté par le groupe Eiffage, lui-même faisant appel à une société bordelaise – coûte 75 500 € (HT). Ces travaux sont subventionnés comme suit : 21 000 € de l’Etat, 17 500 € de la Région et 7000 € du Département. Trois, voire quatre solutions existent pour se débarrasser d’un blockhaus. L’explosion, l’implosion et « l’attaque au burin ». « Il paraît qu’il y a aussi une technique avec d’énormes pinces… ». Dynamiter les deux bâtiments a été exclu, car « trop proches des restaurants » selon le premier magistrat ondrais, précisant qu’il « n’y a aucune différence en termes économiques ». De plus, l’efficacité n’est a priori pas prouvée : « Les gars du chantier m’ont raconté que parfois la dynamite les soulève de terre, mais qu’ils retombent sans le moindre dégât », raconte Alain Artigas. Degats tempetes de 2013/2014 Decembre 2014 Le plan de plage « Il s’agit d’améliorer la qualité de l’accueil de la plage de Ondres », explique Eric Guilloteau. Le précédent date de 1985. Ce nouveau plan de plage a commencé a être élaboré en 2009 et l’autorisation de ce projet d’intérêt public par la préfecture des Landes, en date de 2012. Un poste de secours “en dur”, des douches plus proches de la plage, de nouveaux locaux de commerce, une aire de jeu et une promenade, un parking repris… et la démolition des blockhaus ! Le nouveau plan de plage va coûter 3,6 millions d’euros dont 1,8 million à la charge d’Ondres. « Il y a un peu d’incertitude quant aux subventions européennes ». À l’été 2016, la « première tranche », celle la plus proche de la plage, devrait être réalisée. sources lasemainedupaysbasque.fr wehrmacht64.canalblog.com | |
| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 37529 Age : 58 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: Destruction de Blockhaus Lun 21 Déc - 12:49 | |
| Destruction a l explosif de 7 blockhaus a Lacanau (33) en 2002 A Lacanau océan : Festung Mündung Gironde Süd Entre Montalivet et le Cap-Ferret se trouve la "festung Mündung Gironde Süd". Les blockhaus sont alors codés Ar : Arcachon, de Ar1 à Montalivet, Ar7 au Pin Sec, Ar8 à Hourtin jusqu'à Ar 32 au Cap Ferret. A Lacanau océan quatre ensemble de fortifications ont été mis en place : Ar 14 : Plage Nord - Type 665 Ar 15 : Plage Centrale (Kayock) - Ar 16 : Plage Sud - 2 Type 502 Ar 17 : Plage du Lion - 1 Type 502 5 Février 8 Mars 2002 : Les 7 derniers blockhaus de Lacanau océan - La sud et la Nord sont totalement détruits à l'explosif Après avoir vu détruire une bonne partie de son patrimoine historique au cours de la dernière moitié du XX siècle, (en particulier les belles maisons de front de mer, remplacées par des immeubles en béton), Lacanau Ocean a commencé le XXI siècle par un "grand nettoyage" des vestiges du Mur de l'Atlantique... Note : l'entreprise de destruction se plaint sur son site internet "que les allemands ne leur avaient pas laissé les plans" ce qui explique que la destruction fut laborieuse. C'était pourtant des modéles Type 665 et 502 coffrés en planche de pin. Ce n'est pas le genre des allemands de travailler sans plans. Plage sud avant destruction La société Alonso S.A, spécialiste du forage et du déroctage, entreprend la démolition de sept blockhaus situés sur les plages de Lacanau. L’opération va durer un mois. Les blockhaus de 7 m/7 m ont une hauteur de 4,5 m* et une épaisseur allant de 1,5 m à 2 m. Parmi eux, trois blockhaus de la partie sud de la plage sud se retrouvent sous l’eau lors de la marée haute. L’ensemble des blockhaus représente une quantité totale de 1000 à 1200 m3 de béton armé à dynamiter à l’explosif. Sachant que le ratio moyen est d’environ 1kg d’explosif pour 1m3 de béton Avant l’explosion les blockhaus sont recouverts de sable afin d’éviter au maximum les risques de projection de béton et de vibration. Le dosage de la dynamite est lui aussi manié avec beaucoup plus de précautions toujours pour les mêmes raisons. Hormis ces risques de projection, la démolition du blockhaus ne s’avère pas plus compliquée et dangereuse que celle d’un bâtiment classique. Petite difficulté technique toutefois, l’obligation de multiplier les trous de perforation. Deuxième phase, le plan de tir, c’est à ce moment là qu’est conçu le maillage (définition de l’écartement, du diamètre (entre 64 et 76 mm) et du nombre de trous à effectuer pour la perforation), suivi du tracé de perforation effectué de façon précise. 70 à 80 forages sont réalisés par blockhaus, leurs profondeurs atteignent 4 à 5 m. Les chargeuses préparent ensuite l’accès aux pistes en disposant les remblais au sol et intervient alors le chargement en explosif, prévu selon le plan de tir, c’est la troisième phase. Ultime précaution avant l’explosion, le recouvrement du blockhaus. Deux étapes sont nécessaires sur le chantier, car les sept blockhaus possèdent un radier de fondation d’environ 1 m à 1,5 m d’épaisseur ce qui engendre deux explosions systématiques pour chaque blockhaus. Bouquet final, au moyen d’une pelle mécanique les blocs de blockhaus sont ensuite extraits de leur lieu d’origine et transportés par camions ou dumpers source lacanauocean.com | |
| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 37529 Age : 58 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: Destruction de Blockhaus Lun 21 Déc - 13:08 | |
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| | | vania Modo-Felfgendarme
Nombre de messages : 27749 Date d'inscription : 30/07/2008
| Sujet: Re: Destruction de Blockhaus Lun 21 Déc - 14:20 | |
| Un classique... Une pièce de 50 ou 75 mm, protégée côté mer par un prolongement de béton et prenant la plage en enfilade. Bientôt il ne restera plus que des photos pour se souvenir de ces bunkers. En Crimée, sur la plage de Féodosia, les allemands ont bétonné comme des furieux après avoir repoussé les débarquements soviétiques de Décembre 41. D'énormes blocs posés sur la plage, pour empêcher l'échouage de barges de débarquement. Plus de 70 ans après, les blocs se sont enfoncés, mais effleurent encore de l'eau, avec des morceaux de ferraille qui émergent du béton, au point que la baignade est dangereuse, tout comme sur les plages françaises. On peut rajouter aussi qu'il subsiste sur les abords des plages des restes de poteaux pour barbelés et autres piquets sortant du sol, et que les accidents peuvent être graves (ferraille rouillée) pour les touristes non avertis... On se demande pourquoi l'ex U.R.S.S. n'a pas exigé des allemands de nettoyer tout ça ... | |
| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 37529 Age : 58 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: Destruction de Blockhaus Mer 23 Déc - 14:12 | |
| Interessant a savoir! Erosion du littoral en general 75 % environ du trait de côte européen régresse significativement et parfois rapidement, parfois naturellement, parfois suite aux activités humaines, ici sur l'île de Heligoland (Allemagne) L’érosion du littoral est un phénomène naturel et/ou anthropique qui se produit en de nombreux endroits du monde. La légère montée des océans, ou des phénomènes de rééquilibrage isostatique peuvent induire un recul du littoral non compensé par l'engraissement local, de même que la disparition (suite à un nettoyage trop actif) de végétaux stabilisant les vases, dunes ou arrières plages, ou encore qu'une diminution des apports terrigènes en sable suite à la construction de nombreux barrages dans les bassins-versants des fleuves. Pour répondre aux besoins d'état des lieux et de prospective (face notamment au dérèglement climatique et à la montée de la mer, une Cartographie (normalisée) de l'évolution du trait de côte est en cours. Des blockhaus construits pendant la guerre en haut des dunes sont maintenant atteints par la mer les 2/3 du temps En 2006, l'IFEN estimait que •25 % du trait de côte reculaient alors que seuls 10 % engraissaient, et ce malgré les ouvrages de défense contre l'érosion des plages et bancs de galets ; •25,9 % des côtes érodées étaient des zones urbanisées ou commerciales ou artificialisées ; •9,7 % étaient des terres labourées ; •17,4 % sont des plages et dunes. Urville-Nacqueville Ces proportions semblent stables depuis 20 ans sur tout le littoral métropolitain. Une partie des terrains achetés par le Conservatoire du littoral et des espaces lacustres en raison de leurs valeurs patrimoniales est dégradée ou perdue en raison de ce phénomène, qui est toutefois pour partie naturel. La Normandie connaît une importante érosion de son littoral, en grande partie liée à l'anthropisation. 60 % des plages normandes tendent à reculer. L'érosion du littoral est la plus active entre la baie du Mont Saint-Michel et le cap de la Hague, à l'ouest du département de la Manche : le recul peut y atteindre cinq mètres par an en moyenne. Sur les falaises de craie de Seine-Maritime, le recul est de 20 cm/an en moyenne. Dans le Nord-Pas-de-Calais, où 70 % environ du trait de côte est en régression, un « Plan littoral d'action pour la gestion de l'érosion » (« P.L.A.G.E ») a été mis en place, avec le Syndicat Mixte de la Côte d'Opale. La Loi littoral est une loi française visant à encadrer l'aménagement de la côte pour notamment la protéger des excès de la spéculation immobilière. Le Grenelle de la mer en 2009 a estimé qu'elle était insuffisamment appliquée, mais souligne aussi un « manque de coordination entre les communes d’une même partie du littoral concernée par ledit processus physique: la création d’épis ou d’autres ouvrages de défense contre la mer sur une commune ayant des conséquences sur les communes voisines devrait pour être efficace s’inscrire dans une démarche globale et cohérente. Les risques littoraux (érosion, submersion…) ne sont pas pris en compte dans les SCOT. Le risque corrélatif d’ensablement ou d’envasement de certaines zones est également décrit et invite à cette vision globale et de réseaux de suivi pour évaluer ces risques ». Le Centre d'Études Techniques Maritimes et Fluviales (CETMEF) peut aider les collectivités quant aux aspects techniques. Dieppe St Marguerite Le Grenelle de la mer suggère aussi de mieux « apprécier de l’impact de l’extraction des granulats sur l’évolution du trait de côte et sur les écosystèmes », soulignant que « compte tenu de la raréfaction des ressources terrestres, cette activité est amenée à se développer (actuellement : 1 % de granulat marin au regard de la production totale de granulats en France, à comparer avec les 20 % en Grande-Bretagne et les 40 % aux Pays-Bas). Les conditions de l’’exploitation doivent être très strictes au regard de l’impact sur les milieux marin et littoral et autorisée sur des zones restreintes afin que son développement économique et durable puisse faire l’objet d’une programmation » Un guide de la gestion du trait de côte (avec une version numérique) a été élaboré par le ministère chargé de l'écologie, prévu pour fin 2009, publié en 2010 pour faciliter l'aide et la décision, via une méthodologie de choix et mise en œuvre d'options de gestion du trait de côte, et une description des techniques de défense contre la mer (et de leurs limites). Il s'inscrit dans un projet de stratégie nationale de gestion du trait de côte, intégrant une gestion plus « naturelle » ou un recul stratégique et une défense contre la mer prenant en compte le changement climatique. Les méthodes de caractérisation des aléas littoraux ont beaucoup évolué en intégrant les progrès de la modélisation et une caractérisation des zones de vulnérabilité. | |
| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 37529 Age : 58 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: Destruction de Blockhaus Mer 23 Déc - 14:22 | |
| Mécanismes de dégradation des dunes Lorsque l'Océan attaque le pied de dune, il se forme une falaise abrupte en prise directe avec les vents dominants d’ouest. Les vents vont d’abord créer des entailles en venant butter contre ces falaises (les siffles-vents), qui vont rapidement s’élargir. Le sable prélevé va se redéposer à l’arrière de ces saignées en formant de petits monticules que l’on appelle des « pourrières ». La zone située juste derrière la falaise est soumise à l’action de vents très violents et va se dévégétaliser. Les tourbillons vont entraîner la formation de plaques de déflation qui vont rapidement s’approfondir en créant des « caoudeyres » (chaudrons en gascon). La dune prend alors un aspect bosselé avec une alternance de caoudeyres, de pourrières et de monticules ; et retrouve une totale mobilité, menaçant la forêt de protection. L’érosion du littoral n’est pas seule responsable de la dégradation des dunes, il suffit que la végétation disparaisse sur une zone très localisée, pour que se forment des plaques de déflation, des siffles-vents et des pourrières. Les agents de l’ONF surveillent l’apparition de ces formes typiques de dégradation et interviennent en étalant des branchages sur le sol, disposant des filets brise-vent et en plantant des oyats. Pres de la dune du Pyla source lindiensortdesareserve.fr
Dernière édition par naga le Mer 23 Déc - 14:26, édité 1 fois | |
| | | vania Modo-Felfgendarme
Nombre de messages : 27749 Date d'inscription : 30/07/2008
| Sujet: Re: Destruction de Blockhaus Mer 23 Déc - 14:25 | |
| Article très instructif. N'empêche, même s'il y a des causes naturelles, le phénomène s'est accentué au cours des dernières décennies... | |
| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 37529 Age : 58 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: Destruction de Blockhaus Mer 23 Déc - 14:31 | |
| Changement climatique,les tempetes ont doublees en nombre depuis 2014(une trentaine sur la cote aquitaine)
| |
| | | vania Modo-Felfgendarme
Nombre de messages : 27749 Date d'inscription : 30/07/2008
| Sujet: Re: Destruction de Blockhaus Mer 23 Déc - 23:33 | |
| Il semblerait que ce ne soit qu'un début ... | |
| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 37529 Age : 58 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| | | | vania Modo-Felfgendarme
Nombre de messages : 27749 Date d'inscription : 30/07/2008
| Sujet: Re: Destruction de Blockhaus Jeu 24 Déc - 10:46 | |
| Il y a en avait également 3 ou 4 dans la baie d'Audierne. A Tregennec exactement. Si tu as des photos actuelles, je n'y suis pas allé depuis plus de 10 ans ... | |
| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 37529 Age : 58 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: Destruction de Blockhaus Jeu 24 Déc - 12:53 | |
| Quelques photos 13/03/2014 Ce mercredi, une équipe de démineurs de Brest ont découvert 123 obus de la seconde guerre mondiale. Ils les ont rassemblés dans un blockhauss et les ont fait exploser vers 18h30 puis 19h. | |
| | | vania Modo-Felfgendarme
Nombre de messages : 27749 Date d'inscription : 30/07/2008
| Sujet: Re: Destruction de Blockhaus Jeu 24 Déc - 15:55 | |
| Ah ben c'est ceux-là !... Merci ... Curieux camouflages, et le fait d'avoir fait pêter des explosifs à l'intérieur leur a sûrement donné sérieux un coup de vieux ... | |
| | | vania Modo-Felfgendarme
Nombre de messages : 27749 Date d'inscription : 30/07/2008
| Sujet: Re: Destruction de Blockhaus Mer 28 Déc - 13:15 | |
| Sur l'ile de Ré également... http://france3-regions.francetvinfo.fr/poitou-charentes/charente-maritime/ile-de-re/ile-de-re-quatre-blockhaus-detruits-st-clement-les-baleines-1092373.html | |
| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 37529 Age : 58 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: Destruction de Blockhaus Mer 28 Déc - 13:53 | |
| Merci pour l info,Vania. Descriptif: LA BATTERIE KLARA - ile de Re- 1960 2010 La comparaison des deux photos séparées par 60 ans environ montre les transformations du site. Sur la plus ancienne, la maison dite "la solitude" est isolée en bordure de route. Pas d'arbres, on distingue dans le virage la trace de l'ancienne voie de chemin de fer qui allait aux Portes en Ré. La route du casino n'existe pas, ce n'est qu'un chemin de terre qui se termine à la première casemate en direction du phare. L'accès à la mer se fait toujours par le même chemin à la hauteur maintenant du dernier épis. La position "klara" codée "Stp Ro 428" assure la continïté du dispositif de surveillance de "karola". Elle comprend essentiellement 3 casemates doubles "H 669" (2 directions de tir) équipées chacune de 2 canons de 75mm, une casemate simple "H 667" équipée d'un canon de 75mm, une casemate "H 667" équipée d'un canon KwK de 50 mm. Sur la photo ci-dessous, les 5 casemates sont parfaitement visibles, mais déjà en grande partie au pied de la dune, sauf la plus à l'ouest qui est toujours habitée. La seconde a été elle aussi habitée et a été abandonnée vers les années 1970. La photo récente montre l'irrégularité du trait de cote, l'espace dunaire entre la route et la plage a régréssé de 50%. Une casemate sur les cinq, la plus ouest encore habitée est restée à son emplacement primitif, les pieds dans l'eau. Le plan général indique que le site disposait d'un ensemble complet pour la défense externe, poste de guet, six postes de mitrailleuses, un projecteur de 60 cm pour le tir de nuit et deux encuvements pour canon de 20 mm flack pour la défense aérienne, un ringstand VF 61a équipé d'un mortier Gr.W. Eloignés de la logistique, des abris et des soutes en tôles-métro encore visibles de la piste cyclable. Le plan montre aussi le tracé de la voie de chemin de fer avec son embranchement vers le phare. L'épis qui figure sur le plan a été réalisé plus tard. source iledere-tableaux.fr | |
| | | vania Modo-Felfgendarme
Nombre de messages : 27749 Date d'inscription : 30/07/2008
| Sujet: Re: Destruction de Blockhaus Mer 28 Déc - 14:05 | |
| Merci pour ce développement ... Je me souviens avoir été sur cette plage au début des années 80. Bientôt, à part quelques uns, la plupart de ces témoins du Mur de l'Atlantique auront disparu. Il ne restera plus que les photos et les repérages en 3 D qui sont pris avant destruction... | |
| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 37529 Age : 58 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: Destruction de Blockhaus Mar 1 Mai - 3:13 | |
| Vendée : fin de l’Histoire pour le blockhaus de Grande Pointe à Olonne sur Mer En équilibre instable sur la plage de la Grande Pointe à Olonne sur mer, un blockhaus de la seconde guerre est en cours de destruction. En 2008 En 2017 Initialement perché au sommet de la dune, situation stratégique lors de la seconde guerre mondiale, le blockhaus allemand menaçait de s’effondrer. Depuis des années, il glissait lentement vers la plage, victime des assauts répétés de la houle et du recul inexorable du trait de côte. Pour des raisons de sécurité il était temps de le détruire", précise Alain Blanchard, Adjoint au maire d'Olonne sur Mer en charge de l'environnement. Un brise-roche pour détruire le bunker Pas question d’user d’explosifs pour détruire le bunker. Pour fendre le béton armé prévu pour résister aux bombardements, les techniciens utilisent une pelleteuse équipée d’un brise-roche hydraulique. Ce type de bunker, très répandu sur le littoral atlantique, ne présente pas d'intérêt historique particulier. La mémoire du mur de l'Atlantique restera entretenue par le deuxième blockhaus de la plage de Sauveterre. Posé sur le sable, celui-là ne présente aucun risque. 02/2018 source france3-regions.francetvinfo.fr | |
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