Barbarossa...une attaque préventive ??

Le livre "La dernière république " (Vladimir Rezun)


On sait que l'Allemagne a pu se réarmer grâce aux financements des capitalistes américains dont le lobby juif que tout le monde connait. Maintenant pourquoi Hitler parlait-il d'un complot judeo-bolchevique ???
Tout simplement parce que l'Allemagne avait été choisie pour stopper la progression du communisme en Europe occidentale et donc "Barbarossa* n'aurait été qu'une attaque préventive ne devançant que de quelques semaines une invasion prévue par Staline sur l'Europe occidentale...

"Il y a   plusieurs années de cela, un ancien officier du renseignement militaire soviétique nommé Vladimir Rezun provoqua de vives discussions en Russie à cause de son affirmation sensationnelle, selon laquelle Hitler a attaqué la Russie soviétique en juin 1941, au moment exact où Staline se préparait à submerger l'Allemagne et l'Europe de l'Ouest, en prélude à une opération bien préparée, visant à «libérer» toute l'Europe en la mettant sous domination communiste.

Écrivant sous le nom de plume de Viktor Suvorov, Rezun a développé cette thèse dans trois livres. Le Brise-glace (qui a été traduit en anglais et en français [1989] ) et Dni M («M-Day») ont été présentés dans le Journal of Historical Review, nov-déc. 1997. Le troisième livre, présenté ici, est un ouvrage de 470 pages, «La dernière république : pourquoi l'Union Soviétique perdit la Seconde Guerre Mondiale», publié à Moscou en 1996.

Suvorov présente une abondance de preuves, montrant que quand Hitler déclencha son «Opération Barbarossa» contre la Russie Soviétique le 22 juin 1941, les forces allemandes purent infliger d'énormes pertes aux Soviétiques précisément parce que les troupes russes étaient très bien préparées pour la guerre -- mais pour une guerre d'agression qui fut programmée pour le début de juillet -- et pas pour la guerre défensive qui leur fut imposée par l'attaque préventive de Hitler. "

http://library.flawlesslogic.com/suvorov_fr.htm

Source: La dernière république de Victor Suvorov (Vladimir Rezun): résumé et commentaire de W. Michaels.

Vous remarquerez que la carte sur les positions des troupes d'attaques de Staline est tirée du journal "Signal" ...sans commentaire ...

Je ne voulais pas mettre ce sujet sur le poste de la bataille parce que ce ne sont que conjecture et littérature, mais je voulais juste rappeler que l'attaque de troupes massées se préparant à monter à l'assaut est bien plus simple que l'invasion d'une nation qui est déjà sur la défensive.
De plus, je ne peux pas croire que Staline ai pu faire confiance aux nazis concernant le pacte de non-agression.
Maintenant que de plus en plus de dossiers sont déclassifiés, on commence à réaliser que tout n'était pas aussi évident que ce que l'on a voulu nous faire croire directement à la fin de la guerre.

Oui, c'est un courant de pensée qu'on a pu lire sur certains ouvrages il y a quelque années.
Les soviets étaient sur le point d'envahir le Reich.
Sauf que quand on regarde de près la composition des unités et le niveau de leur préparation, les moyens de transport, de carburant, l'état des engins ... ces suppositions tiennent difficilement la route.
D'aucuns disent que les troupes soviets étaient massées à la frontière à des fins dissuasives, ce qui parait plus crédible ...
Sans croire évidemment à une "amitié durable" avec Hitler, Staline semble avoir été curieusement très naif et pris de court quant à l'attaque nazie.
Il l'attendait beaucoup plus tard...

Extrait du lien laissé plus haut. (à lire)

"En dépit de la résistance des historiens de «l'establishment» (qui en Russie sont souvent d'anciens communistes), l'appui à la thèse de «l'attaque préventive» de Suvorov est allé croissant, à la fois en Russie et en Europe de l'Ouest. Parmi ceux qui sympathisent avec les vues de Suvorov figurent de jeunes historiens russes comme Yuri L. Dyakov, Tatiana S. Bushuyeva, et I. Pavlova (voir le JHR, nov-déc. 1997, p. 32-34). "

Daniel W. Michaels est diplômé de l'Université de Columbia (Phi Beta Kappa, 1954), étudiant dans le cadre du programme Fulbright en Allemagne (1957), et récemment retraité du Ministère américain de la Défense après 40 ans de service.

post supprimer

En écoutant un bon vieux "Sepultura" ??

post supprimer

Citation :

Parmi ceux qui sympathisent avec les vues de Suvorov figurent de jeunes historiens russes comme Yuri L. Dyakov, Tatiana S. Bushuyeva, et I. Pavlova (voir le JHR, nov-déc. 1997, p. 32-34). "

Si on veut se faire un nom, faut bien essayer de sortir des sentiers battus, sauf que dans ce cas, cette "relecture" de Barbarossa ne tient pas.
L'Armée rouge était dans un état déplorable, en pleine restructuration après ses déboires en Finlande.
Le pays était lui aussi en pleine mutation, sortant à peine des purges et famines des années 30.
D'après certains historiens, l'Armée Rouge n'aurait pas été prête pour une confrontation majeure avant 2 bonnes années.
Pourquoi alors en attendant masser des troupes à la frontière, si ce n'est à des fins dissuasives ?
Pas sûr non plus que le soldat de base aurait été motivé de sortir de ses frontières pour aller porter le fer et le feu à l'Ouest.
Même en 45, après les horreurs qu'il a vues en récupérant les territoires annexés par le Reich, il a fallu d'énormes efforts de propagande pour le convaincre d'aller jusqu'à Berlin...
Et le sujet est large...